Le Loup de Wall Street
Le Loup de Wall Street (The Wolf of Wall Street) est un film américain réalisé par Martin Scorsese, sorti en 2013.
Pour les articles homonymes, voir The Wolf of Wall Street.
Titre original | The Wolf of Wall Street |
---|---|
Réalisation | Martin Scorsese |
Scénario | Terence Winter |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production |
Appian Way EMJAG Productions Red Granite Pictures Sikelia Productions |
Pays de production | États-Unis |
Genre | Biopic |
Durée | 179 minutes |
Sortie | 2013 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Inspiré d'une histoire réelle, il raconte l'ascension vers la fortune d'un courtier en bourse, Jordan Belfort, interprété par Leonardo DiCaprio, et ses malversations au cœur des années 1980, le menant à la chute et à une forme de rédemption. Adaptation de l'autobiographie homonyme de Jordan Belfort, il s'agit du plus gros succès commercial de Martin Scorsese.
Synopsis
Dans les années 1980, Jordan Belfort commence à travailler en tant que courtier en bourse, dans une entreprise nommée LF Rothschild, à Wall Street. Il rencontre Mark Hanna, qui le prend sous son aile. Ce dernier lui donne sa vision du métier. Le , alors que Jordan vient d'obtenir sa licence de courtier, l'entreprise fait faillite à la suite du krach boursier, et Jordan est licencié. Ce jour sera appelé le Lundi Noir. La femme de Jordan, Teresa, lui montre l'annonce d'une petite compagnie de courtage à Long Island, où on cherche à combler un poste de courtier. En arrivant, Jordan se rend compte que l'entreprise ne vend que des actions à trois sous, qui n'ont à ses yeux absolument aucune valeur. Il utilise alors dans cette entreprise tout le savoir qu'il a acquis à Wall Street et commence à bien gagner sa vie.
Jordan rencontre par la suite Donnie Azoff, un homme qui vit dans le même bâtiment que lui et qui travaille dans le secteur des meubles pour enfants. Tous deux deviennent alors associés et créent leur propre entreprise de courtage : Stratton Oakmont. L'entreprise se fait très vite remarquer par le FBI. En effet, Jordan et Donnie gagnent leur argent de façon illégale, en employant la méthode du pump and dump, ce qui est considéré comme une arnaque envers le client (délit de diffusion de fausse nouvelle). C'est l'agent Patrick Denham qui se charge de l'enquête. La création de cette entreprise marque le début de la débauche pour Jordan ; la drogue et les prostituées font partie de son quotidien.
Jordan rencontre ensuite Naomi Lapaglia, une magnifique jeune femme qui vient de Brooklyn. Il trompe sa femme avec elle et finit par demander le divorce pour pouvoir être avec Naomi, qu'il demande en mariage peu de temps après. Il lui offre comme cadeau de mariage un yacht qu'il baptise Naomi. Ils achètent par la suite une immense propriété à Long Island, où ils entretiennent une relation tumultueuse. De cette relation naît une fille, Skylar.
Jordan et Donnie introduisent en bourse la société de Steeve Madden, fabricant de chaussures, ce qui leur rapporte 22 millions de dollars en quelques heures, mais Jordan apprend qu'un agent du FBI le surveille de près et enquête sur lui. Après une rencontre avec ce dernier, Jordan décide de cacher son argent en Suisse. Pour ce faire, il est aidé par un banquier véreux, Jean-Jacques Saurel, qui lui conseille d'ouvrir un compte sous le nom d'une personne ayant un passeport européen. Jordan choisit la tante de Naomi, Emma.
Après avoir ouvert le compte, Jordan y cache plus de 20 millions de dollars. Un soir, Jordan et Donnie prennent du méthaqualone périmé depuis plusieurs années. Au même moment, Jordan reçoit un appel de Bo Dietl, son détective privé, qui lui demande de le rappeler d'une cabine téléphonique. Lorsque Jordan le rappelle, Dietl l'informe que le FBI a mis sur écoute tous les téléphones de sa maison et de son entreprise. Mais les cachets qu'il a ingurgités font effet à retardement, et Jordan se retrouve à devoir ramper jusqu'à sa voiture, et à se dépêcher lorsqu'il apprend que Donnie est au téléphone avec Saurel. Jordan et Donnie se disputent, mais Donnie manque de s'étouffer en mangeant ; l'intervention de Jordan le sauvera. Quelques heures plus tard, Jordan est arrêté, car, en conduisant sous l'effet de la drogue, il a causé des dégâts sur son chemin, mais il est finalement relâché, car rien ne prouve qu'il était le conducteur. Son avocat, Manny Riskin, et son père Max tentent de le convaincre de quitter Stratton et de payer une amende, ce qui pourrait lui éviter la prison et lui permettre de rester auprès de sa famille, qui vient de s'agrandir avec la naissance d'un garçon. Si Jordan accepte dans un premier temps, il revient sur sa décision et reprend sa vie de débauche. Mais quelque temps plus tard, alors qu'il est en Italie avec Donnie et sa femme Naomi, il apprend par cette dernière qu'Emma est morte. Jordan doit alors se rendre en Suisse pour récupérer ses 20 millions de dollars. Or le bateau qui devait les y emmener est pris dans une grosse tempête et finit par couler au large de la Sardaigne.
Quelques années plus tard, Jordan est arrêté par Patrick Denham. Il peut échapper à une peine de vingt ans de prison s'il coopère avec le FBI, ce qui implique de trahir ses amis et collègues. Il explique alors cela à sa femme Naomi, et se montre optimiste sur leur avenir ensemble ; mais Naomi lui annonce sa ferme intention de divorcer et de réclamer la garde de leurs enfants. Jordan s'énerve, ne voulant pas abandonner ses enfants. Il finit par prendre de la drogue et gifle sa femme (qui lui criait qu'il ne reverrait plus ses enfants) avant de la frapper au ventre. Il tente aussi de récupérer leur fille Skylar, en vain. Sa femme le quitte et lui prend les enfants.
Jordan accepte alors le marché du FBI : il coopère avec eux et porte un micro. Il en informe Donnie en lui donnant un papier, mais ce papier sera récupéré plus tard par l'agent Denham, ce qui vaudra à Jordan de partir plus tôt que prévu en prison. Le FBI arrête certains employés de Stratton, et l'entreprise est fermée. Lors de son procès, Jordan est condamné à 36 mois de prison (il n'en fera que 22). À sa sortie de prison, il commence à donner des conférences où il enseigne les techniques de vente.
Fiche technique
- Titre original : The Wolf of Wall Street
- Titre français : Le Loup de Wall Street
- Réalisation : Martin Scorsese
- Scénario : Terence Winter, d'après les mémoires The Wolf of Wall Street de Jordan Belfort
- Photographie : Rodrigo Prieto
- Décors : Kristi Zea
- Costumes : Sandy Powell
- Montage : Thelma Schoonmaker
- Musique : Howard Shore
- Production : Riza Aziz, Leonardo DiCaprio, Joey McFarland et Martin Scorsese
- Production déléguée : Alexandra Milchan et Irwin Winkler
- Sociétés de production : Appian Way, EMJAG Productions, Sikelia Productions et Red Granite Pictures
- Sociétés de distribution : Paramount Pictures, Metropolitan FilmExport
- Budget : environ 100 000 000 $[1]
- Pays d'origine : États-Unis
- Langue originale : anglais
- Format : couleur - 35 mm - 2,35:1 - son Dolby Digital
- Genre : Biopic, comédie dramatique, film de gangsters
- Durée : 179 minutes[2]
- Dates de sortie[3] :
- États-Unis : [4],[5]
- France :
- Film interdit aux moins de 12 ans lors de sa sortie en salles en France.
- R - Restricted aux États-Unis
Distribution
Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par les bases de données Allociné et IMDb.
- Leonardo DiCaprio (VF : Damien Witecka[6] ; VQ : Tristan Harvey) : Jordan Belfort
- Jonah Hill (VF : Christophe Lemoine ; VQ : Olivier Visentin) : Donnie Azoff
- Margot Robbie (VF : Dorothée Pousséo ; VQ : Catherine Brunet) : Naomi Lapaglia
- Kyle Chandler (VF : Emmanuel Curtil ; VQ : Louis-Philippe Dandenault) : Patrick Denham
- Rob Reiner (VF : Patrick Raynal ; VQ : Marc Bellier) : Max "Mad Max" Belfort, le père de Jordan
- Jean Dujardin (VF : lui-même ; VQ : Frédéric Desager) : Jean-Jacques Saurel
- Jon Favreau (VF : Xavier Fagnon ; VQ : Sylvain Hétu) : Manny Riskin
- Jon Bernthal (VF : Jérôme Pauwels ; VQ : Frédérik Zacharek) : Brad Bodnick
- Cristin Milioti (VF : Adeline Moreau ; VQ : Eloisa Cervantes) : Teresa Petrillo
- Matthew McConaughey (VF : Bruno Choël ; VQ : Daniel Picard) : Mark Hanna
- Christine Ebersole (VF : Martine Irzenski) : Leah Belfort, la mère de Jordan
- Shea Whigham (VF : Denis Laustriat) : le capitaine Ted Beecham
- Katarina Čas (en) (VF : Ingrid Donnadieu) : Chantalle
- P. J. Byrne (VF : Olivier Augrond ; VQ : Jean-François Beaupré) : Nicky Koskoff
- Kenneth Choi (VF : Thierry Bourdon ; VQ : François L'Écuyer) : Chester Ming
- Brian Sacca (en) (VF : Adrien Melin ; VQ : Paul Sarrasin) : Robbie Feiberg
- Ethan Suplee (VF : Frédéric Lanfranchi) : Welch
- Barry Rothbart (en) : Peter DeBlasio
- Aya Cash : Janet, l'assistante de Jordan
- Jake Hoffman : Steve Madden
- Martin Klebba : Frank Berry
- Madison McKinley : Heidi
- Henry Zebrowski (en) (VF : Renaud Marx ; VQ : Michel M. Lapointe) : Alden Kupferberg
- Stephen Kunken (en) (VF : Jean-Luc Kayser) : Jerry Fogel
- Michael Nathanson (VF : Didier Cherbuy) : Barry Kleinman
- Robert Clohessy (VF : Luc Bernard) : Nolan Drager
- Joanna Lumley (VF : Évelyn Séléna) : tante Emma
- Jon Spinogatti (VF : Jacques Bouanich) : Nicholas, le majordome
- Aaron Lazar (VF : Grégory Quidel) : Blair Hollignsworth
- Bo Dietl (en) (VF : Jean-Yves Chatelais ; VQ : Guy Nadon) : lui-même
- Jaleel White (VF : Gilles Laurent) : Steve Urkel, dans la série La Vie de famille à la télévision
- Reginald VelJohnson (VF : Antoine Tomé) : Carl Winslow, dans la série La Vie de famille à la télévision
- Spike Jonze (VF : Vincent Ropion ; VQ : Yves Soutière) : Dwayne (non crédité)
- Jordan Belfort (VF : Benoît Du Pac ; VQ : Alain Zouvi) : l'homme présentant Jordan Belfort après une conférence (caméo)
- Thomas Middleditch (VF : Alexis Tomassian) : le fou de Stratton Oakmont
- Sources et légende : Version française (VF) sur RS Doublage[7] ; Version québécoise (VQ) sur Doublage Québec[8]
- Leonardo DiCaprio
- Jonah Hill
- Margot Robbie
- Kyle Chandler
- Jon Bernthal
- Jean Dujardin
Production
Genèse du projet
Le film s'inspire des mémoires de Jordan Belfort, dont l'autobiographie, commencée en prison, alors qu'il purge une peine pour escroquerie et criminalité financière, n’est pas encore publiée. Jordan Belfort est embauché comme assistant courtier chez LF Rothschild en 1987, à la grande époque des raids boursiers, des junk bonds et des salaires délirants comme ceux du trader Michael Milken, et découvre un monde où la consommation de cocaïne est une pratique courante. Il fonde sa propre entreprise de courtage, Stratton Oakmont, qui devient l’une des plus grosses sociétés de courtage de New York et emploie jusqu’à un millier de personnes.
Dès 2007, Martin Scorsese envisage de réaliser une adaptation cinématographique des mémoires de Jordan Belfort, le projet étant publié dans la Black List des meilleurs scénarios non-produits la même année. Mais il est récupéré par Ridley Scott en 2010. Le film devait alors être produit par la 20th Century Fox[9]. Finalement, le projet revient à Martin Scorsese en 2012 et est monté indépendamment, sans l'aide de la Fox[10]. Depuis le départ, le script de Terence Winter a été conservé. Ce dernier a notamment créé la série télévisée Boardwalk Empire avec Martin Scorsese.
Distribution des rôles
Dès le début du projet en 2007, Leonardo DiCaprio est pressenti pour jouer le rôle du courtier Jordan Belfort. Il collabore ici avec Scorsese pour la 5e fois, après Gangs of New York (2002), Aviator (2004), Les Infiltrés (2006) et Shutter Island (2010).
Jonah Hill est Donnie Azoff, l’associé de Belfort[11]. Jean Dujardin incarne le banquier suisse Jean-Jacques Saurel[12]. En , Matthew McConaughey rejoint le casting, dans le rôle du mentor de Jordan Belfort, Mark Hanna[13].
Martin Scorsese voulait Gene Hackman pour prêter sa voix au narrateur[14]. Julie Andrews a quant à elle été envisagée pour le rôle de la mère de Jordan Belfort[15]. C'est finalement Christine Ebersole qui l'obtient.
Le véritable Jordan Belfort apparaît à la fin du film, tenant un rôle correspondant à sa nouvelle activité, celle d'un animateur de séminaires de motivation[16].
Tournage
Le tournage a débuté le à New York[17],[18]. L'équipe s'est également rendue à Closter dans le New Jersey[19] puis à Ardsley dans le comté de Westchester.
La fidèle monteuse de Martin Scorsese Thelma Schoonmaker a confirmé, avec regrets, que le film était tourné en numérique[20].
Diverses scènes, dont celle du port en Italie (Portofino) ou à Genève, n'ont pas été filmées sur place, mais ont en fait été traitées numériquement. Le dresseur du lion de la scène d'ouverture a été effacé[21].
On relève quelques faux raccords dans le film[22] :
- Dans la scène où Jordan discute avec ses associés autour de sa table de billard, Donnie (défoncé aux cachets) fait tomber un verre que l'on entend se briser. Sur le plan large qui suit, le même verre réapparaît bien à sa place puis re-disparaît sur le plan au ralenti.
- Lorsque Jordan et ses amis sont au restaurant, le stylo que doit lui vendre Brad est saisi sur deux plans différents.
- Quand Jordan sort de la limousine et que Teresa se précipite sur lui, la voiture reste stationnée. Sur le plan large où Teresa continue de donner des coups à Jordan, le véhicule n'apparaît pas puis réapparaît garé puis démarrant sur le gros plan suivant. Dans cette même scène, la porte de la limousine est refermée sur plusieurs plans.
- Lorsque Jordan et Naomi se trouvent dans la chambre de leur fille, la « Duchesse » affirme qu'elle ne porte pas de culotte. Peu après, quand Jordan fait signe à la caméra insérée dans l'ours en peluche posé sur l'étagère, Naomi a bien une culotte.
- Le yacht que Jordan offre à Naomi n'est pas exactement le même que celui qui apparaît plus tard dans le film. Non seulement les fenêtres sont différentes mais il ne comporte pas de pont à sa première scène.
- Lorsque Jordan fait une dernière fois l'amour avec Naomi, on peut vaguement apercevoir une chaussette dissimulant son entre-jambe au moment où il se retire. Quand Naomi lui affirme demander le divorce, peu après, Jordan apparaît avec son pantalon renfilé au changement de plan.
- Lorsque Jordan s'apprête à prendre la fuite avec sa voiture en emmenant sa fille, il porte toujours son alliance à sa main gauche. Au moment où Naomi surgit avec une barre de fer pour briser la vitre de la portière, l'alliance ne figure plus sur la main mais, durant le bris de verre, un Jump cut fait réapparaître l'anneau à sa place sur le doigt de Jordan. De plus, on peut apercevoir la doublure de Leonardo DiCaprio au moment où Jordan recule avec la voiture en perçant la porte du garage.
- Lorsque Jordan propose à chaque téléspectateur le test de la vente du stylo, dans la dernière scène du film, les plans de face montrent qu'il tient l'objet de sa main droite alors que dans les plans de dos, il le tient de sa main gauche.
Musique
Music from the motion picture
Sortie |
(téléchargement) [23] (CD) |
---|---|
Durée | 56:05[24] |
Genre | pop rock |
Label | Virgin[23] |
La musique du film est principalement composée de morceaux non originaux. La bande originale est supervisée par Randall Poster[23]. Il explique en interview que le film contient soixante morceaux. L'album commercialisé n'en contient cependant que seize.
Liste des titres présents sur l'album
- Mercy, Mercy, Mercy! (Johnny « Guitar » Watson / Joe Zawinul) interprété par Julian Cannonball Adderley - 5:11
- Dust My Broom (Elmore James / Robert Johnson) interprété par Elmore James - 2:53
- Bang! Bang! (Joe Cuba / Jimmy Sabater) interprété par Joe Cuba - 4:06
- Movin' Out (Anthony's Song) (Billy Joel) interprété par Billy Joel - 3:29
- C'est si bon (Henri Betti / André Hornez) interprétée par Eartha Kitt - 2:58
- Goldfinger (John Barry / Leslie Bricusse / Anthony Newley) interprété par Sharon Jones et the Dap-Kings - 2:30
- Pretty Thing (Willie Dixon) interprété par Bo Diddley - 2:50
- Moonlight In Vermont (Live At the Pershing Lounge - 1958) (John Blackburn / Karl Suessdorf) interprété par Israel Crosby, Vernel Fournier et Ahmad Jamal - 3:10
- Smokestack Lightning (album version) (Chester Burnett) interprété par Howlin' Wolf - 3:07
- Hey Leroy, Your Mama's Callin' You (Jimmy Castor / John Pruitt) interprété par The Jimmy Castor Bunch - 2:26
- Double Dutch (Trevor Horn / Malcolm McLaren) interprété par Malcolm McLaren - 3:57
- Never Say Never (Benjamin Bossi / Larry Carter / Debora Iyall / Peter J. Woods / Frank Zincavage) interprété par Romeo Void - 5:54
- Meth Lab Zoso Sticker (Joie Calio / Phil Leavitt) interprété par 7horse - 3:43
- Road Runner (single version) (Bo Diddley) interprété par Bo Diddley - 2:47
- Mrs. Robinson (Paul Simon) interprété par The Lemonheads - 3:45
- Cast Your Fate To the Wind (Vince Guaraldi / Carol Rowe) interprété par Allen Toussaint - 3:19
Autres morceaux
- Ça plane pour moi interprété par Plastic Bertrand[25]
- Hip Hop Hooray interprété par Naughty by Nature
- Gloria interprété par Umberto Tozzi
- Exotic Vacations interprété par Theodore Shapiro
- Spoonful interprété par Howlin' Wolf
- Hit Me with Your Rhythm Stick interprété par Julian Cannonball Adderley
- Tear It Down interprété par Clyde McCoy
- Surrey with the Fringe on Top interprété par Ahmad Jamal Trio
- There Is No Greater Love interprété par Ahmad Jamal Trio
- Stars and Stripes Forever écrit par John Philip Sousa
- Cloudburst interprété par Lambert, Hendricks & Ross
- Insane in the Brain interprété par Cypress Hill
- King Arthur, Act 3: What Power Art Thou écrit par Henry Purcell et interprété par le Monteverdi Choir
- Steve Madden Chick Walker Commercial écrit par Human
- Boom Boom interprété par John Lee Hooker
- Give Me Luv interprété par Alcatraz
- Uncontrollable Urge interprété par Devo
- In the Bush interprété par Musique
- Can't Help Falling in Love
- Baby Got Back interprété par Sir Mix-a-Lot
- Everlong interprété par Foo Fighters
- The Oompa Loompa Song écrit par Leslie Bricusse et Anthony Newley
- Sloop John B interprété par Me First and the Gimme Gimmes
- Boom Boom Boom interprété par The Outhere Brothers
- I Need You Baby (Mona) interprété par Bo Diddley
- Flying High (tiré de La Vie de famille) composé par Bennett Salvay et Jesse Frederick
- Get Us Down (tiré de La Vie de famille) composé par Bennett Salvay et Jesse Frederick
- I'm Popeye the Sailor Man (tiré de Popeye Meets Hercules) composé par Sammy Lerner
- I Don't Want to Walk Without You (tiré de Popeye Meets Hercules) écrit par Frank Loesser et Jule Styne
- Dream Lover (tiré de Popeye Meets Hercules) écrit par Clifford Grey et Victor Schertzinger
- One Step Beyond interprété par Inspecter 7
- Wednesday Night Prayer Meeting interprété par Charles Mingus
- The Money Chant interprété par Robbie Robertson et Matthew McConaughey
Dans la première bande-annonce présentée le , on peut également entendre la chanson Black Skinhead de Kanye West[26].
Accueil
Critique
Site | Note |
---|---|
Metacritic | 75/100[27] |
Rotten Tomatoes | 75%[28] |
Allociné | [29] |
Périodique | Note |
---|---|
Cahiers du cinéma | |
Chronic'art.com | |
Cinemateaser | |
Le Journal du dimanche | |
Le Parisien | |
Les Inrockuptibles | |
Libération | |
Marianne | |
Télérama | |
Elle | |
Les Fiches du cinéma | |
La Croix | |
Le Nouvel Observateur | |
Charlie Hebdo |
En France, le film totalise une note moyenne de 4,2 sur 5 pour 20 critiques[29]. Florence Maillard, des Cahiers du cinéma, donne la note maximale de 5 : « Ces trois heures épuisantes et profuses signent l’accomplissement de ce qui travaille en profondeur les derniers films de Scorsese depuis Les Infiltrés »[29]. Dans Cinemateaser, Renan Cros décrit « une œuvre étonnamment complète et complexe, tout autant une comédie hilarante et absurde qu’une fresque obsessionnelle et dramatique sur la quête impossible du plaisir »[29]. Dans Le Journal du dimanche, Barbara Théate écrit que c'est un « grand film étourdissant » dans lequel Martin Scorsese est « au sommet de son art »[29]. Alain Grasset du Parisien met quant à lui en lumière la performance de Leonardo DiCaprio qui est « extraordinaire dans la peau de ce personnage comique et dramatique »[29]. Frédéric Bonnaud des Inrockuptibles se demande ironiquement : « Depuis quand un film de Martin Scorsese n'avait-il donné un tel sentiment de liberté frondeuse, d'absolue maîtrise au service d'une expérience encore jamais tentée[29] ? » Dans Libération, Didier Péron écrit que le film est un « portrait scorsésien entropique de l’ascension et la chute d’une crapule séduisante guidée par le seul aveuglement de ses instincts avides »[29]. Nicolas Schaller dans le supplément TéléCinéObs du Nouvel Observateur, donne une note de 4 sur 5 et dit que « Scorsese se lâche. Son film est outrancier plutôt drôle, souvent jouissif »[29]. Certaines critiques sont beaucoup plus mitigées, à l'instar de celle d'Arnaud Schwartz dans La Croix, qui regrette la « surenchère à laquelle il [Martin Scorsese] s’astreint mène droit à l’ennui et finit même par nuire à une série de scènes dialoguées, à forte tonalité tarantinesque »[29]. Pascal Mérigeau du Nouvel Observateur déplore quant à lui que le film montre les « comportements d'une bande de crétins intéressés exclusivement par eux-mêmes » et que « le temps paraît long »[29]. Pour Jean-Baptiste Thoret de Charlie Hebdo « Le Loup de Wall Street, c'est Casino passé à la moulinette fadasse de la petite forme télévisuelle »[29].
Aux États-Unis, le film obtient une moyenne de 75/100 pour 47 critiques sur l'agrégateur Metacritic[27] et 75 % d'opinions favorables sur Rotten Tomatoes[28]. À la suite de nombreuses critiques négatives, Leonardo DiCaprio explique que le film ne fait pas l'apologie du comportement de Jordan Belfort : « Le film pourrait ne pas être compris par certains. J'espère que le public comprend que nous ne tolérons pas ce comportement, que nous le condamnons. Le livre était une mise en garde et si vous restez jusqu'à la fin du film, vous comprendrez ce que nous affirmons à propos de ces gens et de ce monde, car ce dernier est toxique. [...] Je pense que c'est incroyable que quelqu'un comme Martin Scorsese fasse encore des films qui sont vitaux, des films qui font parler, sujet à controverse, et pouvant attirer des gens de ma génération. Nous avons grandi en regardant ses films et il continue à faire des choses punk rock. C'est une incroyable réussite. [...] Ce film m'a passionné, tout comme Aviator. Travailler avec Marty à ce stade de sa carrière et faire un film qui comporte de nombreux risques... Les gens - peu importe leur attitude après avoir vu le film - devraient comprendre que c'est un film qui sort de l'ordinaire et très difficile à faire de nos jours ; ça n'arrive presque jamais. C'est respectable »[30].
Distinctions
Récompenses
- American Film Institute Awards 2013 : top 10 des meilleurs films de l'année
- National Board of Review Awards 2013 : meilleur scénario adapté pour Terence Winter
- Festival international du film de Palm Springs 2014 : Creative Impact in Acting Award pour Jonah Hill
- Central Ohio Film Critics Association Awards 2014 : meilleur scénario adapté pour Terence Winter
- Critics' Choice Movie Awards 2014 : meilleur acteur dans une comédie pour Leonardo DiCaprio
- Golden Globes 2014 : meilleur acteur dans un film musical ou une comédie pour Leonardo DiCaprio
- Empire Awards 2014 : meilleur espoir féminin pour Margot Robbie
Nominations
- Washington D.C. Area Film Critics Association Awards 2013 :
- Meilleur réalisateur pour Martin Scorsese
- Meilleur acteur pour Leonardo DiCaprio
- Meilleur scénario adapté pour Terence Winter
- Meilleure montage pour Thelma Schoonmaker
- British Academy Film Awards 2014 :
- Critics' Choice Movie Awards 2014 :
- Meilleur film
- Meilleur réalisateur pour Martin Scorsese
- Meilleure distribution
- Meilleur scénario adapté pour Terence Winter
- Meilleur montage pour Thelma Schoonmaker
- Golden Globes 2014 : meilleur film musical ou de comédie
- Oscars du cinéma 2014 :
- Meilleur film pour les producteurs Riza Aziz, Leonardo DiCaprio, Joey McFarland et Martin Scorsese
- Meilleur réalisateur pour Martin Scorsese
- Meilleur acteur pour Leonardo DiCaprio
- Meilleur acteur dans un second rôle pour Jonah Hill
- Meilleur scénario adapté pour Terence Winter
- Satellite Awards 2014 :
Références à d'autres œuvres
- Le détective privé de Jordan Belfort lui dit : « Il te prend pour ce putain de Gordon Gekko ». Gordon Gekko est le personnage principal du film Wall Street d'Oliver Stone, interprété par Michael Douglas.
- Lorsque Jordan Belfort et ses employés scandent "Il est l'un des nôtres!", "One of us!", la scène évoque le banquet de mariage de Cléopatre et Hans dans La Monstrueuse Parade de Tod Browning.[réf. nécessaire]
Notes et références
- (en) « The Wolf of Wall Street », sur Box Office Mojo (consulté le )
- Le Loup de Wall Street : la durée officielle et de nouvelles affiches ! - AlloCiné.fr
- (en) Dates de sortie sur l’Internet Movie Database
- Une date de sortie pour The Wolf of Wall Street, sur commeaucinema.com, consulté le 1er mars 2013
- « The Wolf of Wall Street (2013) - IMDb » [vidéo], sur IMDb (consulté le ).
- Depuis Inception en juillet 2010, Damien Ferrette doublait Leonardo DiCaprio à la place de Damien Witecka. Warner Bros France et le directeur artistique Michel Derain avaient jugé la voix de Damien Witecka trop légère par rapport à la carrure actuelle de l'acteur. Danielle Perret et Metropolitan FilmExport ont fait le choix de ne pas suivre ce choix par Warner Bros., Sony et Michel Derain, en reprenant Damien Witecka.
- « Deuxième fiche du doublage français du film » sur RS Doublage, consulté le 9 décembre 2013
- « Fiche de doublage VQ du film » sur Doublage Québec, consultée le 26 janvier 2014
- Ridley Scott reprend le projet The Wolf of Wall Street - AlloCiné
- DiCaprio-Scorsese, cinquième ! (officiel) - AlloCiné
- The Wolf of Wall Street : Jonah Hill devant la caméra de Scorsese ? - AlloCiné
- Jean Dujardin chez Scorsese ! - AlloCiné
- Matthew McConaughey chez Scorsese ! - AlloCiné
- La voix de Gene Hackman dans le prochain Scorsese - AlloCiné
- (en) Julie Andrews May Join The Wolf Of Wall Street - WeGotThisCovered.com
- (en) « Every Cameo In The Wolf Of Wall Street », sur screenrant.com, (consulté le ).
- (en) Screenwriter Terence Winter Talks The Wolf of Wall Street - Afterthecut.com
- Sur le tournage de "The Wolf of Wall Street" avec DiCaprio - AlloCiné
- (en) Leo and crew converge on Closter for latest Martin Scorsese film - NorthJersey.com
- (en) Scorsese Goes Digital, Abandons Film - Empire.com
- « Le Loup de Wall Street » déshabillé de ses effets spéciaux - Le Monde, .
- « Les ERREURS dans LE LOUP DE WALL STREET - Faux raccord » sur YouTube.
- (en) Tim Appelo, « Scorsese's Music Man on Wolf of Wall Street Soundtrack Album: 'Marty is Fearless' », sur The Hollywood Reporter, (consulté le )
- (en) « Wolf of Wall Street », sur AllMusic (consulté le )
- (en) Musique sur l’Internet Movie Database
- (en) [vidéo] Bande-annonce sur YouTube
- (en) « The Wolf of Wall Street », sur Metacritic.com, CNET Networks (consulté le )
- (en) « The Wolf of Wall Street (2013) », sur Rotten Tomatoes.com, Flixster Inc. (consulté le )
- B.B., « Critiques presse - Le Loup de Wall Street », sur AlloCiné.fr (consulté le )
- B.B., « Après les critiques, Leonardo DiCaprio prend la défense du Loup de Wall Street », sur AlloCiné.fr, (consulté le )
- « Le Loup de Wall Street », sur JP's Box Office (consulté le )
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Allociné
- Centre national du cinéma et de l'image animée
- Ciné-Ressources
- Cinémathèque québécoise
- (en) AllMovie
- (en) American Film Institute
- (it) Cinematografo.it
- (en) Internet Movie Database
- (en) LUMIERE
- (en) Movie Review Query Engine
- (de) OFDb
- (en) Oscars du cinéma
- (en) Rotten Tomatoes
- (mul) The Movie Database
- Ressource relative à plusieurs disciplines :
- (en) Metacritic
- Portail du cinéma américain
- Portail des années 2010
- Portail de la finance
- Portail de New York