Le Pouliguen
Le Pouliguen (prononcé [lə.pu.li.gɛ̃]) est une commune de l'Ouest de la France, située dans le département de la Loire-Atlantique, en région Pays de la Loire. Elle fait partie du pays de Guérande, un des pays traditionnels de Bretagne.
Le Pouliguen | |||||
Port et promenade sur le grand étier du Pouliguen. | |||||
Blason |
Logo |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Pays de la Loire | ||||
Département | Loire-Atlantique | ||||
Arrondissement | Saint-Nazaire | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération de la Presqu'île de Guérande Atlantique | ||||
Maire Mandat |
Norbert Samama 2020-2026 |
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Code postal | 44510 | ||||
Code commune | 44135 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Pouliguennais | ||||
Population municipale |
4 015 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 915 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 16′ 40″ nord, 2° 25′ 45″ ouest | ||||
Altitude | Min. 0 m Max. 23 m |
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Superficie | 4,39 km2 | ||||
Type | Commune urbaine et littorale | ||||
Unité urbaine | Saint-Nazaire (banlieue) |
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Aire d'attraction | Le Pouliguen (commune-centre) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de La Baule-Escoublac | ||||
Législatives | Septième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Loire-Atlantique
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
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Liens | |||||
Site web | http://www.lepouliguen.fr/ | ||||
Le Pouliguen est une station balnéaire de la Côte d'Amour, réputée pour le port de pêche et de plaisance qu'elle partage avec la station voisine de La Baule. Elle compte 4 484 habitants en 2014, mais la population estivale peut atteindre 40 000 habitants[M 1] environ.
Avec Batz-sur-Mer, Le Pouliguen est le lieu de la Loire-Atlantique où la langue bretonne s'est maintenue le plus longtemps. Certains villages du Pouliguen parlaient encore breton à la fin du XIXe siècle.
Géographie
Localisation
Le Pouliguen est situé sur le littoral de la Loire-Atlantique, sur la partie orientale de la presqu'île du Croisic, à une quinzaine de kilomètres à l'ouest de Saint-Nazaire. La commune appartient à la presqu'île guérandaise[1].
Les communes limitrophes sont Batz-sur-Mer, Guérande et La Baule-Escoublac.
Le Pouliguen est bordé :
- à l'ouest, par la commune de Batz-sur-Mer ;
- au nord, par les marais salants de Guérande dépendant de la commune de Guérande ;
- à l'est, par l'étier du Pouliguen qui relie ces marais à l'océan Atlantique et qui, tout en servant de limite avec la commune de La Baule abrite le port des deux cités ;
- au sud, par le littoral, divisé en deux parties par la pointe de Penchâteau :
- la partie est qui fait face à la baie du Pouliguen, formé notamment par la plage du Nau, laquelle prolonge la « plage Benoît » à La Baule au-delà de l'étier sur presque 400 mètres avec une structure identique (très large estran). Puis commence une succession de falaises rocheuses et quelques petites plages isolées sur environ 1,5 km jusqu'à la pointe ;
- la partie ouest de la pointe, commence la Côte Sauvage, ici appelée La Grande Côte, avec là aussi, ses falaises rocheuses et quelques plages ; on atteint le territoire de Batz-sur-Mer à 2,5 km de la pointe au niveau de la baie du Scall.
Géologie et relief
Les altitudes sont faibles : hors littoral, on a 3 à 4 m le long des marais et 10 à 13 m le long de la côte sud ; le point culminant est à 18 m (vers le calvaire et le château d'eau). Le relief est peu vallonné.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[4]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Guérande », sur la commune de Guérande, mise en service en 1994[8] et qui se trouve à 6 km à vol d'oiseau[9],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 12,8 °C et la hauteur de précipitations de 654,6 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Saint-Nazaire-Montoir », sur la commune de Montoir-de-Bretagne, mise en service en 1957 et à 22 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 12,2 °C pour la période 1971-2000[12], à 12,3 °C pour 1981-2010[13], puis à 12,6 °C pour 1991-2020[14].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Poulguen en 1476, Polliguen en 1554, Poulguen en 1750 et en 1800[15].
Le nom du Pouliguen vient du breton (KLT) Ar Poulgwenn (Ar Poulig'gwenn en breton vannetais) : « La Petite Anse Blanche », caractérisant la baie du Pouliguen réputée pour son sable blanc très fin[16].
Histoire
Préhistoire
La pointe de Penchâteau est l'objet d'une occupation importante à l'époque protohistorique : on a retrouvé les traces de quatre lignes de remparts qui ont pu être datés[17] assez précisément : autour de 450 av. J.-C. Une hypothèse est que ce fort faisait partie du système défensif de la cité, non localisée de façon certaine, de Corbilo.
Moyen Âge
Durant le Moyen Âge, le territoire actuel de la commune relève de la paroisse médiévale de Batz-sur-Mer[18].
Époque contemporaine
Le territoire actuel du Pouliguen était à l'origine rattaché à la paroisse, puis commune de Batz-sur-Mer. Une paroisse indépendante a été instituée au Pouliguen en 1820 ; Par application de la loi du , la commune est créée en réunissant les villages du Pouliguen (le port) et de Penchâteau.
Avant le XIXe siècle, le port du Pouliguen avait une activité axée sur la pêche et le transport du sel vers la Loire ou l'Europe du Nord. En témoignent les maisons de pêcheurs, d'armateurs et de paludiers dans le centre.
Le XIXe siècle est marqué par la création dans les années 1830 des établissements de conserve des frères Benoît, des industriels venus du Jura.
Mais le principal développement est lié au tourisme balnéaire, dès le milieu du siècle, sous une forme très élitiste (venu au Pouliguen « prendre les bains de mer » en 1830, Balzac y puise l'inspiration de son roman Béatrix[19]), et encore plus à partir de l'arrivée du chemin de fer : l'ouverture de la ligne Saint-Nazaire-Le Croisic a lieu en 1879. Dans les années 1880, le lotissement de la plage Ouest de La Baule est aménagé par Jules Benoît, d'où le nom actuel de plage Benoît, à cette époque, elle est encore appelée Grande plage du Pouliguen et une liaison par bateau est établie à travers l'étier à partir de 1884.
À la fin de la Seconde Guerre mondiale, à cause de l'existence de la Poche de Saint-Nazaire, l'occupation allemande se prolongea au Pouliguen comme sur l'ensemble des localités voisines de l'estuaire durant 9 mois de plus (d'août 1944 au ), la reddition effective de la poche intervenant 3 jours après la capitulation de l'Allemagne.
Politique et administration
Situation administrative
La commune appartient au canton de La Baule-Escoublac, qui compte six communes et 43 561 habitants en 2013 ; depuis mars 2015, Gatien Meunier et Danielle Rival sont les conseillers départementaux. La commune est rattachée à l'arrondissement de Saint-Nazaire et à la 7e circonscription de la Loire-Atlantique, dont le député est Christophe Priou (UMP), depuis 2002[20].
Tendances politiques et résultats
La ville du Pouliguen est traditionnellement ancrée à droite, tendance qui se confirme lors des différents scrutins nationaux ou locaux où les partis de droite remportent une majorité des suffrages exprimés dans la commune.
Élection présidentielle la plus récente
Lors du second tour des élections présidentielles de 2012, François Hollande (PS), élu, a recueilli 38,17 % des suffrages et Nicolas Sarkozy (UMP), 61,83 % des suffrages ; le taux de participation était de 84,32 %[21].
Élection municipale la plus récente
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 3 500 et 4 999, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de 27[22].
Lors des élections municipales de 2014, les 27 conseillers municipaux ont été élus à l'issue du second tour ; le taux de participation était de 70,06 %. Trois conseillers ont été élus au conseil communautaire. Les trois listes en présence se présentaient avec les étiquettes Union pour un mouvement populaire (UMP) d'une part et deux listes divers droite (LDVD) d'autre part[23]. La liste UMP a obtenu 19 des 27 sièges au conseil municipal à pourvoir.
Liste des maires
Instances juridiques et administratives
Dans le ressort de la cour d'appel de Rennes, Le Pouliguen relève de Saint-Nazaire pour toutes les juridictions, à l'exception du tribunal administratif, de la cour administrative d'appel et de la cour d’assises, situés tous les trois à Nantes[26].
La commune se trouve dans la zone de compétence de la police nationale et le commissariat le plus proche est situé à la Baule-Escoublac[27]. La brigade de sapeurs-pompiers de Batz-sur-Mer et du Pouliguen est basée au Pouliguen[28].
Urbanisme
Typologie
Le Pouliguen est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[29],[30],[31]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Nazaire, une agglomération intra-départementale regroupant 17 communes[32] et 184 837 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[33],[34].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Pouliguen, dont elle est la commune-centre[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 3 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[35],[36].
La commune, bordée par l'océan Atlantique, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[37]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[38],[39].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (81,9 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (79,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (78,4 %), zones agricoles hétérogènes (11,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,5 %), eaux maritimes (3,1 %), zones humides côtières (2,8 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,4 %)[40].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[41].
Jumelages
- Llantwit Major (Royaume-Uni)
- Kißlegg (Allemagne) depuis 1978
Population et société
Démographie
Selon le classement établi par l'Insee en 2020, Le Pouliguen fait partie de l'aire d'attraction du Pouliguen et de l'unité urbaine, de la zone d'emploi et du bassin de vie de Saint-Nazaire[42].
Évolution démographique
La commune est créée en 1854 par démembrement de Batz-sur-Mer.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1856. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[43]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[44].
En 2019, la commune comptait 4 015 habitants[Note 7], en diminution de 13,6 % par rapport à 2013 (Loire-Atlantique : +7,58 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 14,7 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 59,5 % la même année, alors qu'il est de 23,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 853 hommes pour 2 292 femmes, soit un taux de 55,3 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (51,42 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Vie culturelle et sportive
Au Pouliguen, se situe l'un des plus grands clubs de voile français, le Cercle nautique La Baule Le Pouliguen Pornichet (CNBPP) dont sont issus de nombreux grands champions et marins dont le plus connu est probablement Loïck Peyron.
La commune partage avec celle de Batz-sur-Mer un club de basket-ball : l'« Espérance Mouette Basket Club », né en 2003 de la fusion club de « l'Espérance » de Batz-sur-Mer et de « la Mouette » du Pouliguen[49].
Économie
Entreprises et commerces
Il existe le projet d’un important parc éolien en mer au large de la Grande Côte du Pouliguen, en direction du sud-ouest, composé de 80 éoliennes d'une capacité unitaire de 6 MW, soit une puissance totale de 480 MW, sur une zone de 78 km2 localisée à un peu plus de douze kilomètres du littoral. La phase active des travaux devrait se dérouler à partir de 2016, pour une mise en service programmée en 2018.
Culture locale et patrimoine
Patrimoine civil
- Le camp protohistorique de Penchâteau ;
- La gare du Pouliguen construite en 1879 sur un modèle que l'on retrouve à Pornichet et au Croisic ;
- Villas balnéaires ;
- Le Musée Bernard-Boesch
- Hôtel de ville
- Villa
- Villa
- Villa
- Villas le long de la plage
- Musée Bernard-Boesch
Patrimoine religieux
- La chapelle de Penchâteau, seul monument classé, date du XVe siècle pour sa partie ancienne. Elle renferme des statues assez anciennes et des bas-reliefs ;
- La croix de Penchâteau, devant la chapelle de Penchâteau ;
- L'église Saint-Nicolas[50]. À la suite du développement de la ville, cette église néogothique a été ouverte au culte en 1864. Son clocher, financé par les estivants, ne sera édifié qu’en 1896.
- L'église Saint-Nicolas du Pouliguen
Patrimoine naturel
Outre sa plage de sable fin (plage du Nau) et son bois, un des atouts majeurs du Pouliguen, il existe sur la côte rocheuse de nombreuses criques, et des grottes qui se découvrent à marée basse. La plus célèbre est la grotte des Korrigans qui conduisait, d'après la légende, jusqu'à Guérande et qui était gardée par un terrible korrigan. On trouve également le rocher du Sphinx qui donna son nom à une anse.
- La Grande Côte
- La Grande Côte
- La Grande Côte
- La Côte Sauvage
- La plage du Pouliguen
- La plage du Nau
Patrimoine culturel
Le Pouliguen au cinéma
Le film La Baule-les-Pins (1990) de Diane Kurys a été, en partie, tourné au Pouliguen.
Personnalités liées à la commune
- Luglien de Jouenne d'Esgrigny (1806-1888), homme de Lettres, maire de la ville, créateur de la plage, écrivait dans la revue Mélanges occitaniques.
- Alexandre Laugier (1863-1945) : contre-amiral, y est mort.
- Bernard Boesch (1914-2005) : architecte et peintre. Il a participé à la reconstruction après la Seconde Guerre mondiale. Il a légué à la ville de La Baule-Escoublac sa villa, située au Pouliguen, transformée en musée.
- Pierre Deshayes (1918-2011), résistant français, Compagnon de la Libération, est inhumé dans la commune.
- Les frères Peyron, navigateurs français : Bruno Peyron, né le , Loïck Peyron, né le [51], et Stéphane Peyron, né le , sont originaires du Pouliguen.
Héraldique
Blasonnement :
D'azur à la nef contournée d'or, habillée et gréée du même, voguant sur une tierce ondée d'argent, au chef d'hermine.
Commentaires : Navigation et construction navale furent des activités importantes (en 1626, Gaston d'Orléans, frère du roi de France Louis XIII, assistait au lancement d'un navire de 250 tonneaux, le Saint-Jean-Baptiste). La nef est contournée, car il faut d'abord prendre vers l'est et doubler la pointe de Penchâteau avant de prendre le large. Le chef d'hermine évoque le blasonnement d'hermine plain de la Bretagne, rappelant l'appartenance de la ville au duché de Bretagne. Blason conçu par Marcel Baudry (délibération municipale du ), enregistré le (Archives de France). |
Devise
La devise du Pouliguen : Duc In Altum.
Logotype
Logo du Pouliguen.
Voir aussi
Bibliographie
- Loire-Atlantique (coll. Le Patrimoine des communes de France), Flohic éditions, Charenton-le-Pont, (Le Pouliguen : tome 1, pages 352-357).
- Renée Guillemin, Gérard Locu (professeur agrégé de l'Université) : Le Pouliguen, port et ville. Édition des Paludiers. La Baule 1981. 98 pages.
- Aristide Monnier, Études et souvenirs : Le Pouliguen et ses environs, Paris, le Livre d'histoire, coll. « Monographies des villes et villages de France », (1re éd. 1891), 434 p. (ISBN 2-84435-163-8)
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
- Site de la mairie
- Site de l'office de tourisme
Notes et références
Notes
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Réélu en 2014.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- Site de la mairie
- « Le chiffre », le Pouliguen mag, no 10, , p. 7 (lire en ligne).
- « Les maires du Pouliguen » (consulté le ).
- Autres sources
- Marie Rouzeau, Du Pays de Guérande à la Côte d’Amour, Plomelin, Palatines, coll. « Histoire et géographie contemporaine », , 223 p. (ISBN 978-2-35678-023-2).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Pays de la Loire », sur pays-de-la-loire.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Guérande - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Le Pouliguen et Guérande », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Guérande - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
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- « Station météorologique de Saint-Nazaire-Montoir - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Saint-Nazaire-Montoir - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Saint-Nazaire-Montoir - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- Office Public de la Langue Bretonne, « Kerofis ».
- Stéphane Gendron, Les noms des lieux en France : essai de toponymie, Errance, , p. 132.
- Fabrice Abbad, dir., La Loire-Atlantique des origines à nos jours, éditions Bordessoules, Saint-Jean-d'Angély, 1984, page 64.
- Alain Croix, Dictionnaire d'histoire de Bretagne, Skol Vreizh, dl 2008 (ISBN 978-2-915623-45-1 et 2-915623-45-7, OCLC 470909051), p. 93
- Jean-Yves Paumier, Jean-Paul Minster, Guide littéraire de Loire-Atlantique, Siloë, , p. 19
- « Résultats des élections législatives 2012 », sur le site du ministère de l'Intérieur (consulté le ).
- « Résultats de l'élection présidentielle 2012 », sur le site du ministère de l'Intérieur (consulté le ).
- art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
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- « Biographie de Jean-Claude Labarre », sur whoswho.fr (consulté le ).
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- « Liste des juridictions compétentes pour une commune », sur le site du ministère de la Justice et des libertés (consulté le ).
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- « Numéros utiles », sur un site de la mairie de Batz-sur-Mer (consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
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- « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Commune du Pouliguen (44135) », Insee (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune du Pouliguen (44135) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département de la Loire-Atlantique (44) », (consulté le ).
- Espérance Mouette Basket Club - Club de Batz-sur-Mer et Le Pouliguen.
- Ouest-France, « Au Pouliguen, le facteur d’orgues cherche l’harmonie », sur Ouest-France.fr, (consulté le ).
- Loïck Peyron, retour aux sources.
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