Lescure (Ariège)

Lescure (en occitan Era Escura) est une commune française située dans l'ouest du département de l'Ariège, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du Couserans, pays aux racines gasconnes structuré par le cours du Salat.

Pour les articles homonymes, voir Lescure.

Lescure

L'église de Noguès (XIIe siècle).

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Ariège
Arrondissement Saint-Girons
Intercommunalité Communauté de communes Couserans-Pyrénées
Maire
Mandat
Maryse Perigaud
2020-2026
Code postal 09420
Code commune 09164
Démographie
Gentilé Escurois
Population
municipale
493 hab. (2019 )
Densité 19 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 00′ 05″ nord, 1° 14′ 03″ est
Altitude Min. 410 m
Max. 820 m
Superficie 25,8 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Saint-Girons
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Couserans Est
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Lescure
Géolocalisation sur la carte : France
Lescure
Géolocalisation sur la carte : Ariège
Lescure
Géolocalisation sur la carte : Occitanie
Lescure

    Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Volp, le Baup, le Pujol, le ruisseau de birosse, le ruisseau de Bize et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises, la commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de cinq zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

    Lescure est une commune rurale qui compte 493 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 1 775 habitants en 1836. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Girons. Ses habitants sont appelés les Escurois ou Escuroises.

    Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : l'ancienne église Notre-Dame de Noguès, inscrite en 2012.

    Géographie

    Localisation

    Cartographies interactive et OpenStreetMap
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique
    Avec les communes environnantes
    1. Carte dynamique
    2. Carte Openstreetmap
    3. Carte topographique
    4. Carte avec les communes environnantes

    La commune de Lescure se trouve dans le département de l'Ariège, en région Occitanie[I 1].

    Elle se situe à 31 km à vol d'oiseau de Foix[1], préfecture du département, à km de Saint-Girons[2], sous-préfecture, et à 16 km de La Bastide-de-Sérou[3], bureau centralisateur du canton du Couserans Est dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Saint-Girons[I 1].

    Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Montesquieu-Avantès (4,0 km), Rimont (4,0 km), Rivèrenert (4,9 km), Montjoie-en-Couserans (6,0 km), Encourtiech (6,2 km), Eycheil (6,8 km), Contrazy (6,8 km), Clermont (7,0 km).

    Sur le plan historique et culturel, Lescure fait partie du Couserans, pays aux racines gasconnes structuré par le cours du Salat (affluent de la Garonne), que rien ne prédisposait à rejoindre les anciennes dépendances du comté de Foix[5].

    Lescure est limitrophe de six autres communes.

    Géologie et relief

    La commune est située dans les Pyrénées, une chaîne montagneuse jeune, érigée durant l'ère tertiaire (il y a 40 millions d'années environ), en même temps que les Alpes. Les terrains affleurants sur le territoire communal sont constitués de roches sédimentaires datant du Mésozoïque, anciennement appelé Ère secondaire, qui s'étend de −252,2 à −66,0 Ma. La structure détaillée des couches affleurantes est décrite dans les feuilles « n°1056 - Le Mas d'Azil » et « n°1074 - Saint-Girons » de la carte géologique harmonisée au 1/50 000ème du département de l'Ariège[7],[8] et leurs notices associées[9],[10].

    La superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee, qui sert de références dans toutes les statistiques, est de 25,8 km2[11],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 26,01 km2[8]. Son relief est particulièrement escarpé puisque la dénivelée maximale atteint 410 mètres. L'altitude du territoire varie entre 410 m et 820 m[14].

    Hydrographie

    Réseaux hydrographique et routier de Lescure.

    La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[15]. Elle est drainée par le Volp, le Baup, le Pujol, le ruisseau de birosse, le ruisseau de Bize, la Font, le ruisseau de bourch, le ruisseau de Legret, le ruisseau de Montabézout et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 28 km de longueur totale[16],[17].

    Le Volp, d'une longueur totale de 40,3 km, prend sa source dans la commune de Lescure et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans la Garonne à Cazères, après avoir traversé 13 communes[18].

    Le Baup, d'une longueur totale de 20,1 km, prend sa source dans la commune de Rimont et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Salat à Saint-Lizier, après avoir traversé 6 communes[19].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[20]. En 2020, la commune est du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[21].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[20].

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 11,9 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,3 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 7,7 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 4] : 15,2 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 934 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 9,5 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[23] complétée par des études régionales[24],[25] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Girons », sur la commune de Lorp-Sentaraille, mise en service en 1949[26] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[27],[Note 5], où la température moyenne annuelle évolue de 12,2 °C pour la période 1971-2000[28], à 12,3 °C pour 1981-2010[29], puis à 12,7 °C pour 1991-2020[30].

    Espaces protégés

    La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[31],[32].

    La commune fait partie du parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises, créé en 2009 et d'une superficie de 245 973 ha, qui s'étend sur 138 communes du département. Ce territoire unit les plus hauts sommets aux frontières de l’Andorre et de l’Espagne (la Pique d'Estats, le mont Valier, etc) et les plus hautes vallées des avants-monts, jusqu’aux plissements du Plantaurel[33].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1[Note 6] sont recensées sur la commune[34] :

    • l'« aval du ruisseau du Baup et affluents » (106 ha), couvrant 6 communes du département[35] ;
    • les « collines de l'ouest du Séronais, du Mas-d'Azil à Saint-Lizier » (7 543 ha), couvrant 11 communes du département[36],
    • le « massif de l'Arize, versant nord » (12 354 ha), couvrant 23 communes du département[37] ;

    et deux ZNIEFF de type 2[Note 7],[34] :

    • les « coteaux de l'est du Saint-Gironnais » (15 037 ha), couvrant 18 communes du département[38] ;
    • le « massif de l'Arize » (42 110 ha), couvrant 40 communes du département[39].

    Urbanisme

    Typologie

    Lescure est une commune rurale[Note 8],[40]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 2],[41].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Girons, dont elle est une commune de la couronne[Note 9]. Cette aire, qui regroupe 70 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 3],[I 4].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (74,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (75,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (45,5 %), zones agricoles hétérogènes (27,7 %), forêts (17,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (8,2 %), terres arables (1 %)[42].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Hameaux et lieux-dits

    Baquette, Birosse, Capet, Labaure, Lafont, Lort, Loubersenac, Soueix de Baup, Pobusca, Sauvagnan, Soueix de las Barthes, Font de Bize, Noailles, Saint-Jean, Sournis, Pouech, Sales, Sarrat du Cor, Picard, Pondeau.

    Habitat et logement

    En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 269, alors qu'il était de 253 en 2013 et de 240 en 2008[I 5].

    Parmi ces logements, 80,9 % étaient des résidences principales, 12,7 % des résidences secondaires et 6,4 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 97,3 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 2,4 % des appartements[I 5].

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Lescure en 2018 en comparaison avec celle de l'Ariège et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (12,7 %) inférieure à celle du département (24,6 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 83,9 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (82,4 % en 2013), contre 66,3 % pour l'Ariège et 57,5 % pour la France entière[I 6].

    Le logement à Lescure en 2018.
    Typologie Lescure[I 5] Ariège[I 7] France entière[I 8]
    Résidences principales (en %) 80,9 65,7 82,1
    Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 12,7 24,6 9,7
    Logements vacants (en %) 6,4 9,7 8,2

    Voies de communication et transports

    Accès avec l'ancienne route nationale 119.

    Ouverte en 1903, la ligne SNCF de Foix à Saint-Girons sera fermée en 1955. Une voie verte valorisera l'ancienne emprise de la voie ferrée vers 2010.

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Lescure est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[43],[44].

    Risques naturels

    Zonage de l'aléa retrait-gonflement des argiles sur la commune de Lescure.

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement, crue torrentielle d'un cours d'eau, ou ruissellement d'un versant[45].

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des chutes de blocs, soit des glissements de terrains, soit des effondrements liés à des cavités souterraines, soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles. Près de 50 % de la superficie du département est concernée par l'aléa retrait-gonflement des argiles, dont la commune de Lescure[46]. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune[47].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matières dangereuses par une infrastructure routière ou ferroviaire ou par une canalisation de transport de gaz concerne la commune. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[48].

    Politique et administration

    Découpage territorial

    La commune de Lescure est membre de la communauté de communes Couserans-Pyrénées[I 9], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Saint-Lizier. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[49].

    Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Saint-Girons, au département de l'Ariège, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Occitanie[I 9].

    Sur le plan électoral, elle dépend du canton du Couserans Est pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 9], et de la deuxième circonscription de l'Ariège pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[50].

    Administration municipale

    Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 500 et 1 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de quinze[51],[52].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    avant 1872   Paul Brunet    
    1984 2007 Michèle Eychenne    
    2007 2008 Claude Pujol PS  
    2008 2014 Jean-Marie Monreysse PS  
    2014 En cours Maryse Périgaud SE-DVG Employée
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[53]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[54].

    En 2019, la commune comptait 493 habitants[Note 10], en diminution de 1,99 % par rapport à 2013 (Ariège : +0,39 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 4431 4251 5221 5951 6751 7751 7081 7181 701
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 4541 3621 4221 4091 4511 5171 5161 2851 212
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 1171 0661 020844762725722622543
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    512451387385388461492508505
    2019 - - - - - - - -
    493--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[55] puis Insee à partir de 2006[56].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Évolution du rang de la commune
    selon la population municipale des années : 1968[57] 1975[57] 1982[57] 1990[57] 1999[57] 2006[58] 2009[59] 2013[60]
    Rang de la commune dans le département 51 66 79 73 67 67 68 67
    Nombre de communes du département 340 328 330 332 332 332 332 332

    Enseignement

    Lescure fait partie de l'académie de Toulouse.

    Activités sportives

    Randonnée pédestre, chasse,

    Écologie et recyclage

    La déchetterie la plus proche se trouve à Palétès sur la commune de Saint-Girons.

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 217 ménages fiscaux[Note 11], regroupant 507 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 320 [I 10] (19 820  dans le département[I 11]).

    Emploi

    Taux de chômage
    Division200820132018
    Commune[I 12]6,9 %5,2 %8,5 %
    Département[I 13]8,9 %11,1 %11,2 %
    France entière[I 14]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 305 personnes, parmi lesquelles on compte 83,2 % d'actifs (74,6 % ayant un emploi et 8,5 % de chômeurs) et 16,8 % d'inactifs[Note 12],[I 12]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Saint-Girons, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 15]. Elle compte 97 emplois en 2018, contre 86 en 2013 et 75 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 232, soit un indicateur de concentration d'emploi de 41,8 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 62,6 %[I 16].

    Sur ces 232 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 62 travaillent dans la commune, soit 27 % des habitants[I 17]. Pour se rendre au travail, 89,3 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 6,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 18].

    Activités hors agriculture

    38 établissements[Note 13] sont implantés à Lescure au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 14],[I 19].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre%%
    Ensemble38
    Industrie manufacturière,
    industries extractives et autres
    12,6 %(12,9 %)
    Construction1436,8 %(14,2 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    1026,3 %(27,5 %)
    Information et communication12,6 %(1,8 %)
    Activités financières et d'assurance12,6 %(2,8 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    615,8 %(13,2 %)
    Autres activités de services513,2 %(8,8 %)

    Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 36,8 % du nombre total d'établissements de la commune (14 sur les 38 entreprises implantées à Lescure), contre 14,2 % au niveau départemental[I 20].

    Agriculture

    La commune fait partie de la petite région agricole dénommée « Région sous-pyrénéenne »[61]. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 15] sur la commune est l'élevage d'herbivores hors bovins, caprins et porcins[62].

    198820002010
    Exploitations583733
    Superficie agricole utilisée (ha)2 10218731732

    Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 58 lors du recensement agricole[Note 16] de 1988 à 37 en 2000 puis à 33 en 2010[62], soit une baisse de 43 % en 22 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 48 % de ses exploitations[64]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 2 102 ha en 1988 à 1 732 ha en 2010. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 36 à 52 ha[62].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et bâtiments

    • L'église Notre-Dame de Noguès date du XIIe siècle, elle se trouve implanté sur un chemin balisé vers Saint-Jacques-de-Compostelle. Lieu actuellement préservé par l'association « Les Amis du Clocher de Noguès ». Les vestiges de cette ancienne église ont été inscrits à l'inventaire des monuments historiques depuis le [65].
    • Église de la Nativité-de-Notre-Dame de Lescure.
    • Église Saint-Jean-Baptiste de Saint-Jean[66].
    • Grottes du Volp

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Son blasonnement est : Parti: au 1er d'azur à l'église du lieu d'or maçonnée, ouverte et ajourée de sable mouvant du flanc senestre, au 2e de gueules à la croix occitane d'or; le tout sommé d'un chef de sinople chargé de trois coquilles Saint-Jacques d'or.


    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chef-lieux de communes à vol d'oiseau.
    2. La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[12],[13]
    3. Les normales servent à représenter le climat dans lequel nous vivons. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[22].
    4. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    5. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    6. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    7. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    8. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    9. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    11. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
    12. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    13. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    14. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    15. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    16. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[63].
    • Cartes
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