Mexico
Mexico (nom complet : Ville de Mexico, en espagnol : Ciudad de México /sjuˈða(ð) ðe ˈmexiko/ , en abrégé CDMX) est une entité fédérative[1] et la capitale du Mexique[2].
Cet article concerne la capitale mexicaine. Pour les autres significations, voir Mexico (homonymie).
Pour un autre État du Mexique, voir État de Mexico.
Pour l'agglomération, voir Zone métropolitaine de la vallée de Mexico.
Mexico Ciudad de México | |
Héraldique |
Drapeau |
De haut en bas: Ángel de la Independencia, Cathédrale métropolitaine de Mexico, Paseo de la Reforma, Torre Latinoamericana, Palais national, Parque La Mexicana à Santa Fe, Monument à la Révolution, Château de Chapultepec, Palais des beaux-arts de Mexico et Paseo de la Reforma | |
Administration | |
---|---|
Pays | Mexique |
Fuseau horaire | UTC - 6 |
Démographie | |
Gentilé | Capitalino |
Population | 9 209 944 hab. (2020) |
Densité | 6 202 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 19° 25′ 10″ nord, 99° 08′ 44″ ouest |
Superficie | 1 485 km2 |
Cette entité fédérative n'est ni une ville ni un État au sens des articles 43, 44 et 122 de la Constitution mexicaine[3].
Mexico est un centre financier et culturel important avec une économie agricole très présente dans les périphéries[4].
Fondée au début du XIVe siècle par les Mexicas (Aztèques) sur un îlot du lac Texcoco, la ville précolombienne de Tenochtitlan a été remplacée par les conquérants espagnols lors de la chute de l'Empire aztèque en 1521 par la première grande ville de tracé européen du continent. Dès 1522, Hernán Cortés prend la décision de construire au même endroit la capitale de la Nouvelle-Espagne, qu'il nomme « México ».
Appelée « District Fédéral » (Distrito Federal) avant la réforme de janvier 2016 (es)[5], Mexico possède un statut constitutionnel particulier car elle est le siège des pouvoirs de la Nation, et constitue, sans avoir le statut d'État, la 32e entité fédérative du Mexique.
Mexico est divisé en seize arrondissements qui sont dès fin 2017 dirigées par un maire élu au suffrage universel et ont un statut comparable a celui d'une municipalité.
Cette entité fédérative, qui couvre 0,08 % du territoire national[6] se trouve au centre du pays, sur un plateau situé à une altitude de 2 400 mètres, entouré de sommets volcaniques culminant à plus de 5 000 mètres au-dessus du niveau de la mer[7], 307 km2 de son territoire se situent en zone agricole[8].
La zone métropolitaine de la vallée de Mexico (ZMVM) est une aire urbaine définie, mais non une démarcation politique. Sa population est de 20 892 724 habitants, la majorité d'entre eux vivant dans l'État de Mexico et dans l'entité fédérative de Mexico[9]. C'est l'aire urbaine la plus peuplée du monde hispanophone, une des 3 plus peuplées du continent américain (avec New York et São Paulo) et une des 5 à 15 plus peuplées du monde[10]. Elle comprend 76 entités administratives distinctes dont les 16 délégations, 59 municipalités de l'État de Mexico et une de l'État d'Hidalgo.
En 2018, Mexico a rejoint le mouvement Fab City, suivant l'appel lancé par le maire de Barcelone, Xavier Trias, à ce que toutes les villes du monde deviennent autosuffisantes pour 2054[11].
Gentilé
En espagnol, les habitants de Mexico (ceux de la ville Ciudad de México, distingués des autres habitants de la zone métropolitaine) sont le plus souvent appelés capitalinos[12],[13] (« ceux de la capitale ») ou, plus familièrement, chilangos (es)[13] (parfois avec une connotation dépréciative).
On les appelle également parfois defeños (« ceux du District Fédéral »), en référence à l'ancien nom de l'entité administrative de la ville (Distrito Federal)[13]. Il n'existe pas encore d'usage bien établi pour le nom des habitants de l'entité « Ciudad de México » nouvellement créée par la réforme de janvier 2016 (es) ; mexiqueño est répertorié par l'Académie royale espagnole depuis 2014[14], mais il n'est quasiment pas usité[13].
Le gentilé mexicano (« mexicain ») s'applique à tous les habitants du pays et « mexiquense » à ceux de l'État de Mexico, qu'il ne faut pas confondre avec la ville de Mexico.
Il n'y a pas de terme spécifique entré dans l'usage en français.
Géographie
Situation
L'entité fédérative de Mexico se trouve au centre du Mexique. Elle est entourée par l'État de Mexico au nord, à l'est et à l'ouest et par celui de Morelos au sud. Mexico est située à 106 km à l'ouest-nord-ouest de Puebla, à 387 km au nord-ouest d'Oaxaca de Juárez, à 466 km à l'est-sud-est de Guadalajara, à 1 544 km au sud-sud-est de Ciudad Juárez, et à 2 295 km au sud-est de Tijuana.
Relief, géologie et hydrographie
Mexico se trouve dans un bassin endoréique de 9 500 km2, plat sur près de 1 000 km2, à 2 240 mètres d’altitude[15]. La Vallée de Mexico (Valle de México) est entourée par plusieurs chaînes de montagnes : la Sierra de las Cruces (es) (sud-ouest), la Sierra de Ajusco-Chichinauhtzin (es) (au sud, 3 937 mètres, le point le plus haut de Mexico), la Sierra de Guadalupe (au nord).
Mexico s'étendait il y a 500 ans autour du lac Texcoco, et c'est sur une de ses îles que fut construite en 1325, Mexico-Tenochtitlan, capitale de l'empire aztèque et plus grande ville du continent américain, détruite et reconstruite par les Espagnols après la conquête de 1519-1521. De ce lac progressivement asséché il ne reste pratiquement que les canaux de Xochimilco.
Le sous-sol de la vallée de Mexico présente des variations naturelles de perméabilité et de résistance en raison de la présence d'argile, de sédiments de l'ancien lac, de lave et de cendres déposés au quaternaire[15]. Les fortes pentes et l’accélération de l’érosion favorisent les mouvements de masse et les glissements de terrain. Les tensions continuent de s’exercer et les chaînes volcaniques s’élèvent de 4,5 à 6 cm par an. Du fait de l’ajustement dynamique aux tensions, la cuvette est une zone de subsidence qui s’enfonce de plusieurs centimètres par an. Tous les écoulements se déversent vers la lagune de Texcoco, dont le niveau monte lors des précipitations concentrées en été. L’endoréisme favorise les inondations chroniques.
Une partie de l'entité fédérative s'enfonce actuellement (2017) de 30 centimètres par an en raison du pompage de la nappe phréatique consommée par environ 20 millions d'habitants et de nombreuses entreprises. Cet enfoncement a endommagé ou détruit plus de 90 km de voies du réseau de métro en tordant les rails et causant des ralentissements et des accidents. Des images satellitaires ont mis en évidence les déformations de surface, plus forte dans la partie Est de la ville (cartographie produite fin 2017). La ligne A sud-est (que le gouvernement envisageait de prolonger de 13 km) est celle qui a déclaré le plus de problèmes techniques et qui s'est récemment révélée être la plus touchée par des affaissements différentiels. Les abords de la station Oceania (site de l'accident de 2015) sont également concernés[16].
Climat
Mexico a un climat tempéré d'altitude (Cwb selon la classification de Köppen). Bien qu'elle soit située dans la zone intertropicale, la température moyenne sur l'année est modérée par les effets de l'altitude. L'hiver est plutôt sec, le printemps est la saison la plus chaude et l'été correspond à la saison des pluies (de juin à septembre). Les vents dominants soufflent du nord-nord-est. Les secteurs les plus bas reçoivent moins de précipitations que la partie méridionale. Les régions sud de Tlalpán et de Milpa Alta, situées dans la chaîne de montagnes Ajusco (es) possèdent une végétation de conifères et de chênes.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 5,9 | 7 | 9,2 | 10,7 | 11,7 | 12,3 | 11,5 | 11,5 | 11,6 | 9,9 | 7,8 | 6,5 | 9,6 |
Température moyenne (°C) | 13,6 | 15 | 17,4 | 18,7 | 19 | 18,5 | 17,4 | 17,5 | 17,1 | 16,2 | 14,9 | 13,9 | 16,6 |
Température maximale moyenne (°C) | 21,3 | 22,9 | 25,5 | 26,6 | 26,3 | 24,7 | 23,2 | 23,4 | 22,5 | 22,4 | 21,9 | 21,2 | 23,5 |
Record de froid (°C) | −4,1 | −4,4 | −4 | −0,6 | 3,7 | 4,5 | 5,3 | 6 | 1,6 | 0 | −3 | −3 | −4,4 |
Record de chaleur (°C) | 28,2 | 29,3 | 33,3 | 33,4 | 33,9 | 33,5 | 30 | 28,4 | 28,5 | 28,9 | 29,3 | 28 | 33,9 |
Ensoleillement (h) | 207,7 | 214,7 | 229,4 | 210 | 198,4 | 153 | 145,7 | 158,1 | 138 | 176,7 | 198 | 186 | 2 215,7 |
Précipitations (mm) | 7,6 | 5,6 | 10,4 | 23,1 | 56,5 | 134,9 | 161,4 | 153,4 | 127,8 | 54,1 | 12,8 | 6,9 | 754,5 |
Nombre de jours avec précipitations | 2,21 | 2,41 | 3,65 | 8,05 | 13,44 | 18,15 | 22,39 | 22,3 | 19,24 | 9,71 | 4,13 | 2,34 | 128,02 |
Humidité relative (%) | 56 | 49 | 45 | 46 | 55 | 66 | 73 | 72 | 74 | 78 | 72 | 60 | 62 |
Nombre de jours avec neige | 0,04 | 0,05 | 0,1 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0,19 |
Cartes de l’environnement de Mexico | |||
Topographie | Hydrologie | Climat |
Volcanisme
Le volcan Popocatepetl se trouve à moins de 70 km au sud-est du centre de Mexico ; il connaît une reprise d’activité depuis 1994[15]. Sa dernière grande éruption date d'il y a 700 ans[15]. Le quartier d'El Pedregal se trouve sur un champ de lave issu de l'éruption du volcan Xitle qui a recouvert la cité préhispanique de Cuicuilco il y a environ 2 000 ans[20].
Séismes
Mexico est situé dans une zone sismique provoquée par la subduction de trois plaques tectoniques : plaque pacifique, plaque de Cocos et plaque nord-américaine. La vallée de Mexico est une zone de subsidence parcourue par des failles.
Le séisme du 19 septembre 1985 qui secoua la capitale mexicaine, d'une magnitude de 8,1 sur l'échelle de Richter, dura deux minutes. Avec sa réplique qui eut lieu le lendemain (7,5 sur l'échelle de Richter), il fit entre 10 000[15] et 50 000 morts[20]. Quatre cent douze immeubles ont été entièrement détruits et 5 000 à 9 000 bâtiments ont été endommagés[15] et il reste encore de nombreuses séquelles, comme les immeubles abandonnés autour du parc de l'Alameda. Les dégâts se concentrent dans les quartiers centraux, sur une superficie de 40 km2 (4 % de l’espace urbanisé en 1980). Plusieurs quartiers sont même restés sans électricité durant plusieurs jours. Le quartier des ministères, entre autres, a été sévèrement touché. Une partie de l'immeuble des télécommunications s'est effondrée. Plus de 100 000 logements sont détruits, surtout dans les immeubles de plus de six étages[15]. Le séisme a été considéré par certains Mexicains comme une punition divine[15]. Son épicentre se trouvait à 400 km de Mexico[15].
Le séisme du 20 mars 2012 (en), d'une magnitude de 7,8, dont l'épicentre se situe sur la frontière entre les États de Oaxaca de Juárez et de Guerrero, est le plus fort tremblement de terre ressenti à Mexico depuis 1985. Survenu à midi, il déclenche une panique vive, mais qui reste contrôlée. Tous les bâtiments sont évacués, y compris le Parlement, alors en pleine session[21]. Le séisme fit une dizaine de blessés dans la capitale et des centaines d'habitations furent touchées[22]. Une réplique a été ressentie le .
Mexico déploie des détecteurs sismiques permettant de prévenir l'arrivée d'un séisme quelques minutes avant son déclenchement, par l'intermédiaire des téléphones mobiles[23]. Mexico est menacée par un gap sismique qui prend sa source dans l'État de Guerrero, proche de la zone originelle du séisme de 2012. Cette zone située entre la côte et la ville de Mexico fait l'objet d'un programme de recherche et est équipée de stations de mesures GPS installées par les chercheurs de l'UNAM et du CNRS[24],[25].
Pollution
En 1986 a été mis en place un système de surveillance atmosphérique (Sistema de Monitoreo Atmosférico ou SIMAT), qui donne un indice métropolitain de la qualité de l'air (IMECA)[26].
En 2008, 1,5 % des gaz à effet de serre du monde étaient produits par l'agglomération de Mexico[27]. 4 000 décès par an sont imputés à la pollution par les associations de défense des droits de l'homme[27]. Ces chiffres cependant ne sont que des estimations. En 2016, 2,34 % des gaz à effet de serre du monde étaient produits par l'agglomération de Mexico[réf. nécessaire].
Cette pollution est en particulier la conséquence de la circulation automobile — on compte quatre millions d'automobiles, 27 000 microbus, 92 000 taxis qui consomment environ 14 millions de litres d'essence chaque jour — et d'une activité industrielle qui a connu un essor extrêmement rapide (60 000 entreprises industrielles travaillent dans l'agglomération de Mexico[28]), sans toujours respecter les normes environnementales. L'étalement urbain et la construction de nouvelles autoroutes depuis une trentaine d'années renforcent l'usage de l'automobile à Mexico. D'après un rapport de la Commission des Droits de l'Homme de Mexico (CDHDF) publié en , 80 % des émissions de GES sont produites par les transports[27].
Depuis 1989, le programme de circulation alternée Hoy No Circula[29], qui obligeait les vieux modèles de voitures à ne pas circuler un jour par semaine, et le contrôle des véhicules ont été mis en place pour essayer de remédier à ce problème. Depuis 2008, le programme a été étendu au samedi. C'est aussi pourquoi les gens qui en ont les moyens possèdent plusieurs véhicules avec des numéros d'immatriculation pair et impair ou des plaques de couleurs différentes pour pouvoir circuler toute l'année.[réf. nécessaire]
Il existe également des problèmes de pollution par l'ozone[30].
Le volcan Popocatepetl, dont l'activité est permanente depuis [31] est également une importante source de pollution par l'injection de particules fines (moins de 10 micromètres) et de dioxyde de soufre dans l'atmosphère, qui occasionnent des problèmes respiratoires. Le rôle du SIMAT est de lancer des alertes en cas de vents défavorables. Il peut recommander le cas échéant aux personnes les plus sensibles de rester confinées chez elles. Les enfants et les personnes âgées sont les plus atteints.
La situation de cuvette aggrave l'effet de la pollution en favorisant l'inversion thermique. La longue saison sèche favorise la stagnation de l’air sur la ville pendant la moitié de l’année. Du fait de l’altitude, certains quartiers s’étendent à plus de 2 800 mètres, il gèle une dizaine de nuits entre décembre et février. Le refroidissement du sol provoque une inversion thermique : une couche d’air froid stagnante de quelques centaines de mètres d’épaisseur accumule les gaz, les fumées, les poussières qui ne se dispersent partiellement que lors du réchauffement du milieu de la journée (pas tous les jours). Cette combinaison d’éléments favorables à la concentration de pollution atmosphérique se réduit pendant la saison des pluies : les températures sont plus élevées, les orages presque quotidiens renouvellent l'air, l’humidité des sols et la croissance de la végétation empêchent la formation de nuages de poussière.
Enfin, l'exposition aux radiations solaires par combinaison entre l'altitude élevée et un climat généralement ensoleillé est à l'origine d'un risque important de cancer de la peau[32].
En , la ville est atteinte par un épais nuage de fumées dues principalement aux incendies dans les forêts avoisinantes[33]. Les écoles sont fermées et les chantiers sont suspendus[34].
Autres problèmes
Les glissements de terrain et l'érosion sont provoqués par les défrichements sur les pentes et leur artificialisation. Le traitement des déchets représente également un grand défi pour Mexico qui produit des milliers de tonnes d'ordures chaque jour ; une partie est incinérée, ce qui ne favorise pas la qualité de l'air ; une autre partie est laissée dans des décharges à ciel ouvert[15].
Gestion de l'eau
À l'époque aztèque, l'empereur Moctezuma Ier avait fait construire un premier aqueduc de 5 km de long[35]. Un deuxième fut aménagé sous Ahuitzotl entre Coyoacán et le centre[35]. En 1449, une digue de 16 km a été édifiée pour protéger la ville des inondations[36].
En 1555, la première inondation frappe la ville de Mexico[37]. Face aux inondations catastrophiques, les Espagnols utilisent d’abord les techniques indigènes puis décident de drainer. De nouveaux travaux sont réalisés en 1607 sous la direction de Juzan Sánchez Vaquero et Enrico Martínez. Le drainage de la ville par les Espagnols fut une catastrophe écologique[38]. Des milliers d'Amérindiens furent employés au creusement d’un tunnel[39]. Après l'inondation de 1629, les travaux reprirent en 1680 puis épisodiquement au XVIIIe siècle[39]. À la fin du XIXe siècle, Porfirio Díaz fait construire un deuxième canal de drainage[39]. Avec la disparition des lacs, le climat de la ville est devenu plus sec ; en hiver, le vent soulève des nuages de poussière appelés tolvaneras[40].
Le problème de l'eau à Mexico est double : il faut approvisionner la ville en eau potable, mais aussi évacuer les eaux usées et saumâtres en évitant les infiltrations entre les deux réseaux, même pendant la saison humide. Il s’agit d’un « paradoxe hérité de l’histoire »[41] : il a fallu trois siècles de travaux pour expulser l’eau que l’on fait venir à grands frais des vallées environnantes. De nos jours, le « système de Cutzamala », se compose de sept barrages dont l'eau est transportée jusqu'à la ville par un aqueduc de 110 kilomètres de longueur[42].
En centre-ville, la surexploitation des nappes crée des contractions de terrain qui se traduisent par des effondrements locaux (−7 mètres[43]). Le phénomène est connu depuis 1925, il s’est accéléré dans les années 1950, jusqu’à 50 cm/an en moyenne[réf. nécessaire]. En 1954, le palais des beaux-arts de Mexico s’est effondré et son escalier d’entrée a dû être inversé. Depuis les années 1980, les effondrements locaux sont mieux contrôlés, ils sont de l’ordre de 5 à 8 cm/an aujourd’hui. Mais ils ont progressivement déplacé le niveau de base vers le centre-ville, qui s’est enfoncé de plus de 3 mètres sous le niveau de l'ancien lac.
Aujourd'hui, la métropole mexicaine manque d'eau : il existe un déséquilibre entre les ressources et la consommation qui s'élève à 350 litres par jour et par habitant, soit deux fois celle des capitales européennes, d'après le directeur du réseau d'adduction d'eau de Mexico[42]. En janvier 2009, la Commission nationale de l'eau (Conagua) a annoncé des restrictions pendant la saison sèche[42].
Environ 20 % des habitants n'ont accès à l'eau potable que quelques heures par jour[44].
Urbanisme
Tenochtitlan
Les traces d'occupation les plus anciennes du site, qui n'était alors qu'un ensemble d'îlots sur le lac Texcoco, remontent à la phase Mazapa, peut-être entre le IXe et Xe siècles[45]. Les codex aztèques situent la fondation de la ville à la date symbolique de 1325 mais les premières constructions retrouvées par les archéologues ont été datées à une époque légèrement antérieure, probablement vers 1300[45].
Elle s'est ensuite agrandie progressivement. À la fin de l'époque aztèque, au début du XVIe siècle, Tenochtitlan était déjà une capitale et une ville très peuplée. Cortés l'a comparée à la ville de Venise parce qu'elle était parcourue par de multiples canaux. Son plan était orthogonal et son centre se trouvait au Templo Mayor, qui correspond aujourd'hui au Zócalo. Deux grandes axes perpendiculaires partaient de ce quartier politico-religieux qui divisaient la cité en quatre sections(campan). Chaque section était divisée en quartiers (calpulli) qui possédait son marché, son école et son temple. Toutes les nouvelles constructions devaient être approuvées par le calmimilocatl, un fonctionnaire chargé de l'urbanisme de la ville. La ville possédait aussi des latrines publiques. Les excréments étaient recueillis pour être utilisés comme engrais. Environ 1 000 personnes travaillaient de plus au nettoyage de la ville.
Dans les régions marécageuses du Lac de Xochimilco, les Aztèques ont créé de nouvelles terres cultivables appelées chinampas, sortes de jardins flottants. Pour cela, ils prélevaient de la boue dans le fond du lac qu’ils déposaient sur de larges radeaux constitués de branches et de végétaux coupés. Ces îlots artificiels étaient séparés par des canaux étroits qui permettaient aux paysans de circuler en canots et en pirogues. Ces chinampas étaient très fertiles et pouvaient produire plusieurs récoltes par an.
Mexico
À partir du XVIe siècle, les conquérants espagnols ont en partie repris les structures précolombiennes en apportant des modifications : ils asséchèrent le lac Texcoco, et introduisirent la propriété foncière et de nouvelles structures urbaines. Ils construisirent des églises de style baroque churrigueresque Ils aménagent des places, dont la principale (Plaza de la Constitución) réunit les bâtiments des pouvoirs administratif et religieux : palais du vice-roi et la cathédrale métropolitaine. Les Jésuites en particulier érigent des missions dans la ville.
De grandes artères : l'Avenida de los Insurgentes (es) et le Paseo de la Reforma.
Paysages et quartiers de Mexico
Mexico possède des quartiers très variés. Au centre se trouve le quartier historique, lieu de fondation de Tenochtitlan par les Aztèques. Classé sur la liste de patrimoine mondial, il a fait l'objet de réhabilitations et de fouilles archéologiques[46]. C'est également le centre du pouvoir politique (palais présidentiel) et religieux (cathédrale métropolitaine).
Il existe des quartiers modernes et de style colonial comme ceux de Colonia Del Valle, Polanco, Pedregal, de Coyoacán et de San Ángel.
Histoire
Époque précolombienne
La région actuelle de Mexico fut occupée par des tribus chichimèques avant l'arrivée des Aztèques. Les traces d'occupation les plus anciennes du site, qui n'était alors qu'un ensemble d'îlots sur le lac Texcoco, remontent à la phase Mazapa (800-1100), peut-être entre le IXe et le Xe siècle[45].
Selon Jacques Soustelle, les Aztèques s'installèrent dans ce lieu peu propice parce que tous les autres endroits étaient occupés par des tribus plus puissantes[47]. Cependant, la situation ne les découragea pas. Ils pratiquèrent la culture sur chinampa, des radeaux couverts de limon, qu'ils posèrent sur le lac Texcoco. Cela leur permit d'accroître les surfaces de culture du maïs. Des historiens tentèrent de retrouver la date de fondation de la ville (Tenochtitlan) en se basant sur les légendes locales et le calendrier aztèque. On estime généralement que la ville fut fondée au XIVe siècle. 1325 est la date la plus fréquemment avancée, même si les recherches du début du XXIe siècle ont abouti à la conclusion que les plus anciennes constructions retrouvées par les archéologues ont été construites aux alentours de 1300[45].
Selon les études basées sur les recherches archéologiques, Tenochtitlan comptait entre 150 000[48] et 250 000[49] habitants à l'arrivée des Espagnols. La ville était divisée en quatre quartiers (campan) : Cuepopan, Atzacualco, Teopan et Moyotlan, le Templo Mayor étant au centre. Chacun de ces quartiers était divisé en vingt districts (calpullis). Quatre grandes chaussées traversaient la ville. Juste au nord de Tenochtitlan se trouvait la ville de Tlatelolco, qui fut longtemps sa rivale.
Au centre de la ville, se tenaient les bâtiments publics, les temples et les écoles. À l'intérieur d'une zone délimitée par un mur de 300 mètres de côté appelé « Coatepantli » (« mur des serpents ») se trouvait le centre religieux. Il comportait environ 45 bâtiments publics. Parmi ces bâtiments se trouvaient notamment le Templo Mayor, consacré à Tlaloc et Huitzilopochtli, le temple de Quetzalcoatl, le terrain du jeu de balle, le temple du soleil, les plateformes utilisées pour les sacrifices.
Le conquistador espagnol Hernán Cortés arriva dans la région en 1519, mais il ne put conquérir la ville avant le , après la rébellion aztèque de la Noche Triste puis le siège de Tenochtitlan qui détruisit presque toute la capitale aztèque et fit plusieurs dizaines de milliers de morts[50].
Époque coloniale
La ville devint la capitale de la Nouvelle-Espagne et durant cette période la ville la plus peuplée du continent américain.[réf. nécessaire]
Tous les bâtiments aztèques furent détruits sauf les palais de l'empereur Moctezuma, dont Cortés fit sa résidence. Le plan de la nouvelle ville fut dessiné par le géomètre Alonso García Bravo (es) qui adopta un plan en damier[51], connu sous le nom de « traza ». Au lendemain de la conquête, les Espagnols optèrent pour une séparation spatiale souhaitée tant par les conquistadors, qui vivaient dans la crainte d'une révolte indigène, que par les missionnaires, qui voulaient les préserver des vices espagnols. Le centre de la ville fut donc réservé aux Espagnols, alors que les indigènes étaient relégués dans quatre quartiers périphériques[51]. Par prudence, le quartier espagnol était séparé des quartiers indigènes par un canal, dont les ponts pouvaient être relevés[52]. La reconstruction de la ville fut rapide grâce à l'utilisation de la main d'œuvre indigène, mais le chantier causa la mort de nombreux ouvriers[53]. En 1524, Mexico comptait 30 000 indigènes pour 2 000 à 3 000 Espagnols[53].
Indépendance
L'indépendance du Mexique intervint en 1821. La ville fut prise deux fois par des troupes étrangères : par les troupes américaines en 1847 et par les troupes françaises en 1863.
En 1873, la ligne de chemin de fer qui relie Mexico à Veracruz est inaugurée.
Époque contemporaine
Le , les manifestations étudiantes violentes de Mexico sont réprimées par la police (dix morts). Le , en début de soirée, l'armée mexicaine ouvre le feu sur des manifestants rassemblés sur la place des Trois Cultures de Tlatelolco. Le massacre de Tlatelolco fait au moins 300 morts[réf. nécessaire].
L'agglomération fut frappée par un violent séisme le . Le tremblement de terre de 8,1 sur l'échelle ouverte de Richter provoqua la mort de 10 000[15] à 50 000 personnes[20]. Entre 50 000 et 90 000 habitants se retrouvèrent sans abri.
Pendant les années 1990, Mexico a connu une importante croissance dont le symbole le plus visible est la construction de la Torre Mayor (230 mètres avec l'antenne). Elle a accueilli plusieurs événements sportifs internationaux dans la seconde moitié du XXe siècle : les Jeux olympiques d'été de 1968 et deux Coupes du monde de football en 1970 et en 1986.
En 2002, Rudy Giuliani, ancien maire de New York connu pour la politique de tolérance zéro qu'il y avait instaurée et pour y avoir réduit la criminalité, fut engagé par Andrés Manuel López Obrador, chef de gouvernement du District Fédéral, pour essayer de réduire la criminalité de la ville. Cependant, aucun résultat concret n'a été constaté à Mexico, les deux villes ne possédant pas les mêmes caractéristiques et les moyens mis à disposition étant inférieurs (le salaire des fonctionnaires était en particulier plus faible).[réf. nécessaire]
Lundi 6 septembre 2021, les autorités mexicaines ont confirmé leur souhait de retirer la statue de Christophe Colomb, faisant alors référence au colonialisme dont a souffert le pays par le passé. A la place, une représentation de femme indigène siègera. Comme l'explique la maire de la ville, Claudia Sheinbaum : "les femmes indigènes ont peut-être eu le plus grand poids dans l'histoire du Mexique"[54].
Politique et administration
Gouvernement local
La réforme du régime politique de Mexico a fait l'objet d'un décret promulgué le . Une assemblée constituante de cent membres (dont 60 élus au suffrage universel direct) s'est réunie le et a adopté le la Constitution politique de la ville de Mexico, qui est entrée en vigueur le .
Le pouvoir législatif est exercé par le Congrès de la Ville de Mexico qui a remplacé l'Assemblée législative en .
Le gouvernement local est dirigé depuis le par Claudia Sheinbaum, du Mouvement de régénération nationale (MORENA), élue le précédent.
Divisions territoriales et administratives
(article détaillé : Demarcaciones territoriales de la Ciudad de México (es))
Le territoire est divisé en seize arrondissements, anciennement appelés en espagnol « delegaciones » et renommés « alcaldías » (pour l'organe du gouvernement) ou « demarcaciones » (pour l'espace territorial) en 2016 selon les articles 52 et 53 de la Constitution Politique de Mexico[55]. Ces arrondissements sont eux-mêmes divisés en quartiers (« colonias » en espagnol mexicain) au nombre de 400.
Arrondissement | Population (2015) | Superficie (km²) |
---|---|---|
Álvaro Obregón | 706 567 | 96,17 |
Azcapotzalco | 400 191 | 33,66 |
Benito Juárez | 355 017 | 26,63 |
Coyoacán | 628 063 | 54,4 |
Cuajimalpa | 173 625 | 74,58 |
Cuauhtémoc | 521 348 | 32,4 |
Gustavo A. Madero | 1 193 161 | 94,07 |
Iztacalco | 395 025 | 23,3 |
Iztapalapa | 1 820 888 | 117 |
Magdalena Contreras | 228 927 | 74,58 |
Miguel Hidalgo | 353 534 | 46,99 |
Milpa Alta | 115 895 | 228,41 |
Tláhuac | 344 106 | 85,34 |
Tlalpan | 607 545 | 340,43 |
Venustiano Carranza | 447 459 | 33,4 |
Xochimilco | 404 458 | 118 |
Mexico | 8 695 799 | 1 485 |
Économie
Les habitants du D.F. avaient en septembre 2008 un revenu annuel moyen pro capita de 281 110 pesos, qui équivalaient alors à 18 810 euros ou 26 032 dollars canadiens[réf. nécessaire].
Sites remarquables
Nord
- Le site de la basilique Notre-Dame-de-Guadeloupe est le lieu de culte le plus important du pays. Les fêtes d'anniversaire de la Vierge de Guadeloupe sont organisées tous les ;
- Sainte-Marie-la-Rivière (Santa Maria la Ribera) est une colonia du vieux Mexico, délégation de Cuauhtemoc.
- La Alameda Central a été récemment rénovée et comprend un kiosque mauresque utilisé comme pavillon du Mexique à l'Exposition universelle de La Nouvelle-Orléans de 1884 à 1885.
Centre
- Le centre historique de Mexico (Centro Historico de la Ciudad de Mexico) avec entre autres la Plaza de la Constitución et la Cathédrale métropolitaine de Mexico, le Palais national (Palacio Nacional), le Templo Mayor, le jardin de l'Alameda Central, situé à proximité du Palais des beaux-arts de Mexico et la Plaza Garibaldi ;
- Paseo de la Reforma ;
- La Zona Rosa.
Ouest
- Polanco a été fondé au milieu des années 1920. Le musée Soumaya héberge des collections d'art latino-américain, dont l'une des collections les plus importantes à travers le monde du sculpteur français Auguste Rodin ;
- Santa Fe est un quartier récent.
- Le quartier de Tacuba, avec l'Arbre de la Noche Triste, les maisons de style moderne ou porfirien. Le Parque Bicentenario (parc du bicentenaire), deuxième espace vert de Mexico, fut inauguré en 2010.
Sud
- San Angel, on y trouve la maison du peintre Diego Rivera.
- Coyoacán, grand quartier regroupant l'UNAM - (Université autonome de Mexico).
- Xochimilco - seul véritable point d'eau de la ville de Mexico construite sur l'ancien lac de Texcoco.
- Le Palais National.
- Immeuble de style dit « fonctionnaliste »(1907) dans le centre-ville.
- Musée de l'Estanquillo.
- Lac et bois de Chapultepec.
Voies de communication et transports
Transport aérien
Mexico est desservie par un aéroport international, l'aéroport international de Mexico (Aeropuerto Internacional Benito Juárez).
Transport en commun
Un métro léger composé d'une ligne, longue de 13 km et desservant 18 stations.
Un métro dessert un réseau de 225,9 km de long. Une douzième ligne a été mise en service en 2012[56].
Sports
La ville accueille les Jeux olympiques d'été en 1968.
Dans la Ligue mexicaine de baseball, les Diablos Rojos del México sont basés à Mexico où se trouve leur stade, le Foro Sol, enceinte de 27 940 places.
Les principaux clubs de football sont Club América, Cruz Azul et le Club Universidad Nacional.
Le Grand Prix du Mexique de Formule 1 se déroule sur l'Autódromo Hermanos Rodríguez de 1963 à 1970, de 1986 à 1992 et depuis 2015. C'est le seul circuit à avoir accueilli la manche mexicaine du championnat du monde.
Personnalités liées à Mexico
Nées à Mexico
- Carlos de Sigüenza y Góngora (1645-1700), astronome, mathématicien et philosophe.
- Felipe de Jesús Villanueva Gutiérrez (1862-1899), compositeur.
- Carlos Chávez (1899-1978), compositeur et chef d'orchestre
- Manuel Álvarez Bravo (1902-2002), photographe.
- Frida Kahlo (1907-1954), peintre dont la maison est toujours visible
- Mario Moreno Reyes, dit Cantinflas (1911-1993), acteur humoristique.
- Pedro Armendáriz (1912-1963), acteur
- Octavio Paz (1914-1998), écrivain, prix Nobel de littérature en 1990.
- Guadalupe Loaeza (1921-), écrivaine mexicaine.
- Inez Fischer-Credo (1928), cavalière canadienne de dressage.
- Carlos Fuentes (1928-2012), écrivain et essayiste.
- Vicente Fox (° ), homme politique mexicain, président du Mexique de 2000 à 2006.
- Jorge Mester (es), (° ), chef d'orchestre.
- Héctor Quintanar (es) (° 1936), musicien, compositeur et chef d'orchestre.
- José Emilio Pacheco, (° ), poète.
- Mario J. Molina (° ), chimiste, prix Nobel de chimie en 1995, reçu avec Paul Josef Crutzen et Frank Sherwood Rowland pour la découverte du trou dans la couche d'ozone.
- Julio Estrada (° ), compositeur.
- Marta Lamas (1947-),anthropologue et militante féministe mexicaine.
- Katya Mandoki (1947-), chercheuse en philosophie, artiste expérimentale et auteure. .
- Luis de Tavira (° 1948), homme de théâtre.
- Pura López Colomé (° 1952), poète
- Marisa Sistach (° ), réalisatrice et scénariste.
- Julia Carabias Lillo (° ), Secrétariat de l'environnement et des ressources naturelles
- David Silveti (° ), torero.
- Javier Sicilia (° 1956), poète.
- Tedi López Mills (° 1959), écrivain, poète, essayiste et éditeur.
- Ramón Vargas (° 1960), chanteur d'opéra (ténor).
- Miguel Calderón (° 1971), artiste contemporain.
- Rolando Villazón (° ), chanteur d'opéra (ténor).
- Ilana Sod (° ), journaliste.
- Sabina Berman (1955-), réalisatrice et scénariste.
- Horacio Franco, flûtiste.
- Carlos Monsiváis (1938-2010), écrivain et essayiste.
- Francisco Pantoja Islas (), lutteur évoluant à la WWE sous le nom de Super Crazy.
- Místico (1982-), Catcheur de la WWE
- Ana Lorena Sánchez (1990-), actrice.
- Karla Souza (1985-), actrice.
- Danna Paola, née en 1995, actrice et chanteuse.
- José José (1948-2019), chanteur mexicain.
- Diana Salazar (1972-), artiste mexicaine : peinture, photographie, céramique.
- Katya Mandoki (1947-), chercheuse en philosophie, artiste expérimentale et auteure.
- Carmen Parra, artiste mexicaine
Décédées à Mexico
- Antoine Margil de Jésus (1657-1726) vénérable franciscain
- Benito Juárez, président du Mexique, entre 1861 et 1863 et entre 1867 et 1872.
- Antonio López de Santa Anna (1794-1876) - général - onze fois président.
- Adolfo Ruiz Cortines, président du Mexique, entre 1952 et 1958.
- Luis Buñuel, réalisateur espagnol naturalisé mexicain
- José Clemente Orozco (1883-1949), peintre.
- Pérez Prado, musicien cubain, le roi du mambo
- Léon Trotski (ou « León Trotsky » en espagnol et « Lev Trotsky » en russe), homme politique russe assassiné sur ordre de Joseph Staline.
- Eugène Lanti (1879-1947), philosophe français
- Remedios Varo, peintre espagnole.
- Miguel Alemán Valdés, (1903-1983), président du Mexique, entre 1946 et 1952.
- Juan Gelman poète argentin.
- Gabriel García Márquez, écrivain colombien.
- Paris Pişmiş (1911-1999), astronome.
Autres personnalités
Liste de personnes qui vécurent une partie de leur vie à Mexico :
- Leonora Carrington (1917-2011), peintre et romancière anglaise.
- Rosamaría Roffiel (1945-), poétesse, romancière, journaliste et rédactrice mexicaine.
Universités
Jumelages et partenariats
Notes, sources et autres références
Notes
- Paris a un jumelage exclusif avec Rome[réf. nécessaire].
Sources
- Claude Bataillon, Louis Panabière, Mexico aujourd’hui : la plus grande ville du monde, Paris, Publisud, coll. « Urbasud », , 245 p. (ISSN 0991-5907)
- Carmen Bernand et Serge Gruzinski, Histoire du Nouveau Monde : De la découverte à la conquête, t. 1, Fayard,
- Alain Musset, De l’eau vive à l’eau morte : 1492-1992. Enjeux techniques et culturels dans la Vallée de Mexico (XVIe – XIXe siècles), Paris, Éditions Recherche sur les Civilisations, , 414 p.
- Alain Musset, Le Mexique, Paris, Armand Colin / Masson, , 2e éd. (1re éd. 1989), 274 p. (ISBN 2-200-01428-7)
- Samuel Rufat, « Mexico, au risque de son développement », Géoconfluences, (lire en ligne, consulté le )
- Antonine Ribardière et Bernard Tallet (ill. Anne Le Fur (cartographie), photogr. Jérôme Sessini), Atlas Mexico, Paris, Autrement, coll. « Atlas Mégalopoles », , 88 p. (ISBN 978-2-7467-1443-4, BNF 42407739, présentation en ligne)
Références
- Articles 43, 44 et 122 de la Constitution mexicaine de 1917.
- (es) « La CDMX, entidad federativa 32 », sur excelsior.com.mx, .
- .
- (es) « Ciudad de México: Ciudades más verdes en América Latina y el Caribe », sur fao.org, fao.org.
- (es) Article 44 du décret du 20 janvier 2016 promulgué le 29 janvier 2016.
- « Superficie. Ciudad de México », sur cuentame.inegi.org.mx.
- (es) INEGI, Las Zonas metropolitanas en México, p. 2.
- (es) « Agricultura en el DF », sur propiedades.com, .
- Exactement 20 892 724 habitants en 2015 selon les projections et recensements de l'INEGI (Delimitación de las zonas metropolitanas de México 2015, p. 108).
- Selon l'ONU (World Urbanization Prospects 2018: Highlights, p. 29), Mexico était en 2018 la deuxième aire urbaine la plus peuplée d'Amérique, presque à égalité avec São Paulo, et la 5e du monde. Le 10 février 2020, sur citypopulation.de de Thomas Brinkhoff (chercheur en géoinformatique), Mexico est la 1re d'Amérique et la 9e du monde ; sur demographia.com du conférencier et journaliste Wendell Cox, Mexico est la 3e d'Amérique et la 10e mondiale ; sur populationdata.net du journaliste et écrivain Graeme Villeret, Mexico est la 3e d'Amérique et la 15e mondiale.
- « Fab City Global Initiative », sur fab.city (consulté le ).
- CONAGO, Distrito federal (voir l'entrée "gentilicio").
- (es) El Universal, « Mexiqueño o capitalino, ¿Cuál será nuestro nuevo gentilicio? », 22 janvier 2016.
- Définition du mot mexiqueño en espagnol, Dictionnaire de la langue espagnole, site de l'Académie royale espagnole.
- Rufat 2006.
- Kornei K (2017) Sinking of Mexico City linked to metro accident, with more to come, Science News du 20 décembre.
- (es) « Normales climatológicas para Mexico-Central-Tacubaya D.F », Colegio de Postgraduados (consulté le ).
- (es) « Normales Climatológicas 1981-2000 » [PDF], Comisión Nacional del Agua (voir archive)
- (en) « Climatological Information for Mexico City, Mexico », Hong Kong Observatory (consulté le ).
- Musset 1996, p. 23.
- pablitoclavaunclavo, « Temblor Camara de Diputados y Senadores en Mexico 20 de Marzo 2012 », sur YouTube, .
- Séisme de 7,4 au Mexique: 800 maisons endommagées, quelques blessés - 20 Minutes/Reuters, 20 mars 2012.
- Tremblement de terre : Mexico se prépare au "big one" - Frédéric Saliba, Le Monde, 12 avril 2012.
- Premières analyses du séisme d' Oaxaca (Mexique) - CNRS-INSU, 26 mars 2012
- (es) El sismo del 20 de marzo y sus réplicas - CENAPRED, 22 mars 2012 [PDF].
- (es) Dirección de Monitoreo Atmosférico.
- « Mexico sonne l'heure écolo », Courrier international/El País, .
- Geo no 87 mai 1986, p. 28.
- (es) Calendario Hoy No Circula 2016 - Site officiel du programme Hoy No Circula
- (es) Efectos de la contaminación por exposición a ozono - Calidad del aire (voir archive).
- Voir par exemple : (es) Cenapred eleva semáforo a fase 3 en el Popo; Moreno Valle, atento - La Prensa, 17 avril 2012.
- (es) La radiación solar y el tiempo recomendado de exposición - Calidad del aire (voir archive)
- (en) « Las "inusuales" causas detrás de la contaminación del aire en Ciudad de México », sur www.bbc.com, (consulté le ).
- « Un épais nuage de pollution enveloppe Mexico », sur Franceinfo, (consulté le ).
- Jacques Soustelle, Les Aztèques, Presses universitaires de France, coll. « Que sais-je ? », Paris, 2003, (ISBN 2-1305-3713-8), p. 54.
- Jacques Soustelle, Les Aztèques, Presses universitaires de France, coll. « Que sais-je ? », Paris, 2003 (ISBN 2-1305-3713-8), p. 55.
- Musset 1996, p. 33.
- Musset 1996, p. 34.
- Musset 1996, p. 35.
- Musset 1996, p. 36.
- Musset 1991.
- À Mexico, l'eau devient une denrée rare - Joëlle Stolz, le Monde, 12 janvier 2009.
- Jean Demangeot, Les milieux « naturels » du globe, Paris, Armand Colin, 10e édition, 2002, p. 105.
- (es) Cristian Ascencio, « Latinoamérica tiene sed », sur Connectas,
- (es) Raúl García Chávez, « Tenochtitlan antes de Tenochtitlan : nuevos elementos arqueológicos », Arqueología e historia del Centro de México. Homenaje a Eduardo Matos Moctezuma, INAH, , p. 224 (ISBN 9-6803-0180-X).
- « Centre historique de Mexico et Xochimilco », sur whc.unesco.org.
- Jacques Soustelle, Les Aztèques à la veille de la conquête espagnole, Hachette Littératures, coll. Pluriel, 2002, p. 20.
- (en) 1 Deborah L. Nichols et al., « Neutrons, Markets, Cities, and Empires: A 1000-Year Perspective on Ceramic Production and Distribution in the Postclassic Basin of Mexico », Journal of Anthropological Archaeology, no 21, , p. 26 (DOI 10.1006/jaar.2001.0389, lire en ligne [PDF]).
- (en) Michael Ernest Smith, « Hernán Cortés on the Size of Aztec Cities: Comment on Dobyns », Latin American Population History Bulletin, no 25, 1994, p. 26 [lire en ligne] [PDF].
- Bartolomé Bennassar, Cortés. Le conquérant de l’impossible, Paris, Payot, 2001, (ISBN 2-228-89475-3) (BNF 37655949), pp. 116-117.
- Bartolomé Bennassar, Cortés. Le conquérant de l'impossible, Paris, Payot, 2001, (ISBN 2-2288-9475-3), p. 119.
- Bernand et Gruzinski 1991, p. 333.
- Bartolomé Bennassar, Cortés. Le conquérant de l'impossible, Paris, Payot, 2001, (ISBN 2228894753), p. 120.
- « La ville de Mexico va remplacer la statue de Christophe Colomb par celle d'une femme indigène », sur Franceinfo, (consulté le )
- (es) « Constitución política de la Ciudad de México : Título quinto: De la distribución del poder. Capítulo VI: De las Demarcaciones Territoriales y sus Alcaldías. », Gaceta Oficial de la Ciudad de México, (lire en ligne).
- « Línea 12 Hoy inicia operación; todo lo que debes saber », sur eluniversal.com.mx.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- (es) Site officiel
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- [vidéo] Mexico : les limites du gigantisme sur YouTube, Le Dessous des cartes.
- Portail de Mexico
- Portail du Mexique