Mialet (Dordogne)

Mialet (nom officiel), ou Miallet (orthographe locale), est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Pour les articles homonymes, voir Mialet.

Miallet redirige ici.

Mialet

La mairie de Mialet.

Blason
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Dordogne
Arrondissement Nontron
Intercommunalité Communauté de communes Périgord-Limousin
Maire
Mandat
Mme Dominique Marceteau
2020-2026
Code postal 24450
Code commune 24269
Démographie
Gentilé Mialetains
Population
municipale
628 hab. (2019 )
Densité 17 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 32′ 59″ nord, 0° 54′ 15″ est
Altitude Min. 250 m
Max. 391 m
Superficie 37,30 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Thiviers
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Mialet
Géolocalisation sur la carte : France
Mialet
Géolocalisation sur la carte : Dordogne
Mialet
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Mialet
Liens
Site web www.miallet.fr

    Elle est intégrée au parc naturel régional Périgord-Limousin.

    Géographie

    Généralités


    En Périgord vert, tout au nord du département de la Dordogne, la commune de Mialet, arrosée par la Dronne, la Côle, et son affluent le Coly, est limitrophe de trois communes du département de la Haute-Vienne : La Chapelle-Montbrandeix, Pensol et Dournazac.

    Au carrefour des routes départementales (RD) 77 et 79, le bourg de Mialet est situé, en distances orthodromiques, 13 kilomètres au sud-ouest de Châlus et 15 kilomètres au nord de Thiviers, entre la Côle et le Coly.

    La commune est également desservie par la RD 6b qui au nord-ouest, sert de limite avec La Chapelle-Montbrandeix et par la RD 82. À proximité, la principale voie d'accès à la commune reste la route nationale 21, axe Limoges - Périgueux situé quatre kilomètres à l'est du bourg.

    Communes limitrophes

    Carte de Mialet et des communes avoisinantes.

    Mialet est limitrophe de huit autres communes dont trois dans le département de la Haute-Vienne. Au sud-est, le territoire de Chalais est limitrophe sur environ 550 mètres.

    Géologie

    Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Mialet est dans le gradin extrême nord-est que constitue le dernier contrefort du Massif central, avec des roches cristallines formées à l'ère primaire, antérieurement au Carbonifère[1].

    Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire datant du Cénozoïque et de roches sédimentaires du Mésozoïque et du Paléozoïque, ainsi que de roches métamorphiques et magmatiques. La formation la plus ancienne, notée ξ1, se compose de micaschistes lamelleux à deux micas, parfois grenats et silicates d'alumine (groupe de la Dronne, Néoprotérozoïque à Cambrien). La formation la plus récente, notée Fy3-z, fait partie des formations superficielles de type alluvions subactuelles à actuelles. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles « no 711 - Châlus » et « no 735 - Thiviers » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2],[3] et leurs notices associées[4],[5].

    Carte géologique de Mialet.

    Relief et paysages

    Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 250 m à l'extrême sud, là où la Côle quitte le territoire communal et pénètre sur celui de Saint-Jory-de-Chalais, au sud du lieu-dit Boissonnie et 391 m à l'extrême nord, au lieu-dit le Petit Trois Cerisiers, en limites de Dournazac et de La Chapelle-Montbrandeix[6].

    Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [7]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1] et 14 sous-unités[8]. La commune est dans l'unité paysagère du « Périgord limousin » qui correspond à la région naturelle du Nontronnais. Ce territoire forme un plateau collinaire aux pentes douces et sommets arasés, d’altitude moyenne autour des 300 m dont le point culminant est également celui de la Dordogne. Ce plateau cristallin est vallonné et dominé par les prairies aux horizons boisés. Il est entaillé de vallées profondes aux versants forestiers[9],[10].

    La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 37,30 km2[11],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 38,36 km2[3].

    Réseau hydrographique

    La commune est située pour partie dans le bassin de la Dordogne et pour partie dans le bassin versant de la Charente au sein du Bassin Adour-Garonne[14]. Elle est drainée par la Dronne, la Côle, la Queue d'Âne, le Coly, le Dournaujou, le ruisseau de Jalinie, le ruisseau de Vergne-Nègre et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique d'une soixantaine de kilomètres de longueur totale[15],[Carte 1].

    La Dronne, d'une longueur totale de 200,56 km, prend sa source dans la Haute-Vienne dans la commune de Bussière-Galant et se jette en rive droite de l'Isle  dont elle est le principal affluent  à Coutras en Gironde, au lieu-dit la Fourchée, face à la commune de Sablons[16],[17]. Elle arrose le territoire communal du nord-est à l'ouest sur neuf kilomètres, formant de nombreux méandres, dont près de cinq kilomètres marquent la limite territoriale à l'ouest, face à Saint-Saud-Lacoussière.

    La Côle, d'une longueur totale de 51,53 km, prend sa source dans la commune de Firbeix et se jette dans la Dronne en rive gauche, en limite de Brantôme en Périgord et de Condat-sur-Trincou[18]. Elle arrose la commune de l'est au sud-ouest sur sept kilomètres, lui servant de limite naturelle sur un kilomètre et demi, face à Saint-Jory-de-Chalais.

    Le Coly, d'une longueur totale de 12,16 km, prend sa source dans la commune de Firbeix et se jette dans la Côle en rive droite à Mialet[19]. Il arrose la commune du nord au sud sur huit kilomètres.

    La Queue d'Âne, ou ruisseau de la Queue d'Âne, d'une longueur totale de 18,61 km, prend sa source dans la commune de Mialet et se jette dans la Côle en rive droite à Saint-Jean-de-Côle au pont de Lavaud[20]. Elle arrose brièvement la commune à l'ouest sur un kilomètre.

    Gestion et qualité des eaux

    Le territoire communal est couvert par les schémas d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Charente » et « Isle - Dronne ». Le SAGE « Charente », dont le territoire correspond au bassin de la Charente, d'une superficie de 9 300 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin Charente[21]. Le SAGE « Isle - Dronne », dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[22]. Il définissent chacun sur leur territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [23].

    La quasi-intégralité du territoire communal dépend du SAGE Isle - Dronne. Seule une infime zone au nord-ouest, au sud des Trois Cerisiers, est rattachée au SAGE Charente.

    La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[24]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[25].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[24]

    • Moyenne annuelle de température : 11,5 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,7 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 4,7 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 4] : 14,7 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 5] : 1 099 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 14,2 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,9 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[28] complétée par des études régionales[29] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « La Coquille », sur la commune de La Coquille, mise en service en 1982[30] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[31],[Note 6], où la température moyenne annuelle est de 11,9 °C et la hauteur de précipitations de 1 199 mm pour la période 1981-2010[32]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Limoges-Bellegarde », sur la commune de Limoges, dans le département de la Haute-Vienne, mise en service en 1973 et à 43 km[33], la température moyenne annuelle évolue de 11,2 °C pour la période 1971-2000[34], à 11,4 °C pour 1981-2010[35], puis à 11,8 °C pour 1991-2020[36].

    Urbanisme

    Typologie

    Mialet est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[37],[38],[39]. La commune est en outre hors attraction des villes[40],[41].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (55 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (54,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (41,6 %), prairies (36,7 %), zones agricoles hétérogènes (14,9 %), terres arables (3,4 %), eaux continentales[Note 8] (2 %), zones urbanisées (1,4 %)[42].

    L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

    Toponymie

    La commune s'orthographie localement Miallet[43] (notamment sur les panneaux d'entrée du bourg ainsi que tous les panneaux indiquant le « plan d'eau de Miallet[44] »), même si, ni son appellation en occitan[45], ni son nom officiel en français[46], ne doublent la consonne.

    Politique et administration

    Intercommunalité

    Fin , la commune de Mialet adhère à la communauté de communes du Périgord vert qu'elle quitte au , pour rejoindre la communauté de communes du Pays de Jumilhac-le-Grand[47]. Celle-ci est renommée le en communauté de communes des Marches du Périg'Or Limousin Thiviers-Jumilhac[48] puis en en communauté de communes Périgord-Limousin[49].

    Administration municipale

    La population de la commune étant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2017, quinze conseillers municipaux ont été élus en 2020[50],[51].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1935 1939 Alcide Duguet[52] SFIC  
             
    1971 1977 Henri Millet-Lacombe[Note 9] Radical Médecin
    Conseiller général du canton de Saint-Pardoux-la-Rivière (1970-1979)
             
    avant 1981  ? Maurice Marquet PCF  
             
    1989 2001 Céline Millet-Lacombe Radical Conseillère générale du canton de Saint-Pardoux-la-Rivière (1979-1988)
    mars 2001 décembre 2006 Jean-Louis Colombier    
    décembre 2006 mars 2014 Pierrette Razé PS[53] Retraitée
    mars 2014[54]
    (réélue en mai 2020)
    En cours Mme Dominique Marceteau DVG Retraitée de l'Éducation nationale

    Juridictions

    Dans le domaine judiciaire, Mialet relève[55] :

    Jumelages

    Huit des neuf communes de l'ancienne communauté de communes du Pays de Jumilhac-le-Grand, dont Mialet, sont jumelées avec la municipalité allemande de Romrod depuis 2012, La Coquille l'étant depuis 1990[56].

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[57]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[58].

    En 2019, la commune comptait 628 habitants[Note 10], en diminution de 5,71 % par rapport à 2013 (Dordogne : −0,88 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 4851 4571 4261 8091 8631 8231 9052 0071 989
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 8301 7631 7901 7681 7771 8722 0272 0332 096
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 1912 0922 0211 6761 6011 5321 4541 4141 369
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    1 2871 0941 006888795717692684662
    2015 2019 - - - - - - -
    626628-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[59] puis Insee à partir de 2006[60].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Manifestations culturelles et festivités

    • Les « Bisonnades », fête de l'élevage des bisons et de la musique country, le dernier dimanche de juillet (10e édition en 2015)[61].
    • Au mois d'août, la fête des moissons et du cheval (10e édition en 2014)[62].

    Économie

    L'un des rares élevages français de bisons pour la viande de boucherie est implanté depuis 2003 sur la commune, au lieu-dit les Parcs[63].

    Emploi

    En 2015[64], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 216 personnes, soit 34,5 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (vingt-sept) a légèrement diminué par rapport à 2010 (vingt-huit) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 12,5 %.

    Établissements

    Au , la commune compte 70 établissements[65], dont trente-quatre au niveau des commerces, transports ou services, quatorze dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, dix dans la construction, sept relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, et cinq dans l'industrie[66].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Château de Lambertie, détruit et reconstruit à plusieurs reprises sur le site d'un repaire remontant au XIIe siècle[67], propriété privée. Chapelle dans une tour portant le millésime 1591[68].
    • Manoir de la Congerie (ou château de la Congerie), XVIIIe siècle, propriété privée.
    • Manoir de Feyte, XVIIe siècle, propriété privée.
    • Manoir de Mialet, XVIe siècle, propriété privée.
    • Église Notre-Dame-du-Scapulaire[68], d'origine romane. Autrefois, un pèlerinage à Notre-Dame du Mont-Carmel y était célébré le [68].
    • Barrage et retenue de Miallet[44] sur la Côle pouvant alimenter la Dronne en cas de sécheresse.
    • Cité Découverte Nature : Lieu de visite interactif et ludique pour découvrir la nature de la région et repasser le Certif' dans la salle de classe reconstituée. Animations en été[69].
    • Un dolmen dit « dolmen de Vaure », est signalé sur la commune, deux kilomètres à l'ouest du bourg[70].

    Parc naturel régional Périgord-Limousin

    Depuis sa création en 1998, le parc naturel régional Périgord-Limousin intègre la commune de Mialet.

    Natura 2000

    De sa source jusqu'au bourg de Saint-Pardoux-la-Rivière, sur une cinquantaine de kilomètres (dont huit pour la seule commune de Mialet), la Dronne et ses rives constituent une zone Natura 2000, composée de landes, de prairies humides, de cultures et de forêts[71]. C'est le plus remarquable site de France pour la moule perlière (Margaritifera margaritifera) qui s'y reproduit[72]. D'autres espèces européennes menacées s'y rencontrent également : un amphibien, le sonneur à ventre jaune (Bombina variegata), une libellule, l'agrion de Mercure (Coenagrion mercuriale), un papillon, le damier de la succise (Euphydryas aurinia), l'écrevisse à pattes blanches (Austropotamobius pallipes), deux sortes de poissons, le chabot (Cottus gobio) et la lamproie de Planer (Lampetra planeri) ainsi que plusieurs mammifères dont la loutre (Lutra lutra) et trois espèces de chauves-souris[71].

    ZNIEFF

    La commune présente trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type I.

    • Dans une zone essentiellement boisée, les huit kilomètres du parcours de la Dronne sur la commune de Mialet s'effectuent parmi des gorges où selon l'exposition des versants, la flore méditerranéenne alterne avec la flore atlantique. On y trouve de nombreuses espèces de fougères[73],[74].
    • Les vallées de la Côle et de son affluent le Coly sont, en grande partie, préservées, notamment la quasi-totalité du cours du Coly sur la commune, où l'on peut rencontrer une rare linaigrette, l'Eriophorum gracile[75],[76].
    • Au nord de la commune, les étangs de Maison Rouge présentent sur 25 hectares de marais et de tourbières des espèces botaniques rares[77],[78].

    Espace naturel sensible

    Le département de la Dordogne a reconnu en tant qu'espace naturel sensible le plan d'eau de Miallet (77 hectares) et ses rives qui sont fréquentés par de nombreux oiseaux aquatiques. Sa rive orientale est préservée comme zone de nidification[44].

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Blason
    D’azur aux deux chevrons d’or accompagnés de trois pins cousus de sinople[80]
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
    2. La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[12],[13]
    3. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[26].
    4. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    5. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[27].
    6. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    9. Décédé en fonction.
    10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    • Cartes
    1. « Réseau hydrographique de Mialet » sur Géoportail (consulté le 17 juillet 2022).
    2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
    3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

    Références

    1. « Géologie de la Dordogne - Périgord », sur espritdepays.com (consulté le ).
    2. « Carte géologique de Mialet » sur Géoportail (consulté le 14 juin 2022).
    3. « Caractéristiques géologiques et hydrogéologiques de la commune de Mialet », sur le Système d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consulté le )
    4. « Notice associée à la feuille no 711 - Châlus de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le )
    5. « Notice associée à la feuille no 735 - Thiviers de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le )
    6. IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com
    7. « Pourquoi un Atlas des paysages du Dordogne ? », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
    8. « Unités paysagères de la Dordogne », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
    9. « Repères géographiques du Périgord limousin », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
    10. « Portrait du Périgord limousin », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
    11. Insee, « Comparateur de territoire - Commune de Mialet », sur le site de l'Insee (consulté le )
    12. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Indicateurs en données ouvertes (superficie) », sur l'Observatoire des territoires (consulté le )
    13. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Répertoire géographique des communes d'Île-de-France - définition de certains champs (dont la superficie) », sur data.iledefrance.fr (consulté le )
    14. « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le )
    15. « Fiche communale de Mialet », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en région Aquitaine (consulté le )
    16. « Confluence Dronne-Isle à la Fourchée » sur Géoportail (consulté le 17 août 2022)..
    17. Sandre, « la Dronne »
    18. Sandre, « la Côle »
    19. Sandre, « le Coly »
    20. Sandre, « la Queue d'Ane »
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