Hayao Miyazaki
Hayao Miyazaki (宮崎 駿, Miyazaki Hayao), né le à Tokyo, est un animateur, réalisateur, producteur, scénariste, écrivain et mangaka japonais. Cofondateur du Studio Ghibli avec Isao Takahata, il obtient une renommée internationale grâce à son talent de conteur et ses films d'animation japonais. Il est considéré comme l'un des cinéastes les plus accomplis de l'histoire de l'animation.
Naissance |
Tokyo (Japon) |
---|---|
Nationalité | Japonais |
Profession |
Animateur Réalisateur Scénariste Écrivain Mangaka |
Films notables |
Nausicaä de la Vallée du Vent Mon voisin Totoro Princesse Mononoké Le Voyage de Chihiro Le Château ambulant |
Né dans le quartier de Bunkyō à Tokyo, Miyazaki s'intéresse très tôt aux mangas et à l'animation et rejoint Toei Animation en 1963. Pendant ses premières années au studio, il travaille comme intervalliste et collabore ensuite avec le réalisateur Isao Takahata. Au sein de Toei, Miyazaki contribue notamment aux films Doggie March et Garibā no uchū ryokō. Il fournit des animations clés à d'autres films de Toei, comme Le Chat botté et L'Île au trésor, avant de passer à A-Pro en 1971, où il coréalise Edgar de la Cambriole aux côtés de Takahata. Après être passé chez Zuiyō Eizō (connu plus tard sous le nom de Nippon Animation) en 1973, Miyazaki travaille comme animateur sur World Masterpiece Theater, et réalise la série télévisée Conan, le fils du futur (1978). Il rejoint la Tokyo Movie Shinsha en 1979 pour réaliser son premier long métrage Le Château de Cagliostro ainsi que la série télévisée Sherlock Holmes. À la même époque, il commence à écrire et à illustrer le manga Nausicaä de la Vallée du Vent (1982-1994), et il réalise également son adaptation cinématographique de 1984, produite par Topcraft.
Miyazaki cofonde le Studio Ghibli en 1985. Il réalise de nombreux films avec Ghibli, dont Le Château dans le ciel (1986), Mon voisin Totoro (1988), Kiki la petite sorcière (1989) et Porco Rosso (1992). Ces films connaissent un succès critique et commercial au Japon. Le film suivant de Miyazaki, Princesse Mononoké, est le premier film d'animation à remporter le Japan Academy Prize du film de l'année, et devient à sa sortie en 1997 le plus gros succès commercial de l'histoire du box-office japonais ; sa distribution dans le monde occidental accroît considérablement la popularité et l'influence de Ghibli en dehors du Japon. Son film Le Voyage de Chihiro, sorti en 2001, devient le film le plus rentable de l'histoire du Japon, remporte l'Oscar du meilleur film d'animation et est souvent classé parmi les plus grands films des années 2000. Les films ultérieurs de Miyazaki — Le Château ambulant (2004), Ponyo sur la falaise (2008) et Le vent se lève (2013) — connaissent eux aussi un succès critique et commercial. Après la sortie du Vent se lève, Miyazaki annonce qu'il se retire des longs métrages, mais il sort de sa retraite en 2016 pour travailler sur le long métrage Kimi-tachi wa dō ikiru ka.
Les œuvres de Miyazaki sont caractérisées par la récurrence de thèmes tels que la relation de l'humanité avec la nature et la technologie, la salubrité des modes de vie naturels et traditionnels, l'importance de l'art et de l'artisanat, et la difficulté de maintenir une éthique pacifiste dans un monde violent. Les protagonistes de ses films sont souvent des filles ou des jeunes femmes fortes, et plusieurs de ses films présentent des antagonistes moralement ambigus dotés de qualités rédemptrices. Les œuvres de Miyazaki sont très appréciées et récompensées ; le réalisateur est nommé personne de mérite culturel pour ses contributions culturelles exceptionnelles en et reçoit l'Oscar d'honneur pour son impact sur l'animation et le cinéma en novembre 2014. Miyazaki est cité comme une source d'inspiration pour de nombreux animateurs, réalisateurs et écrivains.
Biographie
Enfance et jeunesse
Hayao Miyazaki naît le à Tokyo dans le quartier d’Akebono dans l’arrondissement de Bunkyō. Il est le deuxième d’une fratrie de quatre garçons[1]. Son père, Katsuji Miyazaki (né en 1915)[2], est alors directeur de Miyazaki Airplane, une entreprise en aéronautique appartenant à son frère[3] (l’oncle de Hayao) qui fabrique des gouvernes pour des avions de chasse de type zéro pendant la Seconde Guerre mondiale[4]. Cette entreprise permet à la famille Miyazaki de demeurer prospère pendant les premières années de sa vie[5]. Le père de Miyazaki aime acheter des tableaux et les montrer à ses invités, mais il n'a guère de connaissances artistiques[6]. Il déclare s'être engagé dans l'armée impériale japonaise vers 1940 ; après avoir déclaré à son commandant qu'il ne souhaite pas se battre à cause de sa femme et de son jeune enfant, il est libéré après un sermon sur le manque de loyauté[7]. Selon Miyazaki, son père lui raconte souvent ses exploits, et affirme avoir continué à fréquenter les boîtes de nuit après avoir eu 70 ans[8]. Katsuji Miyazaki décède le [9]. Après sa mort, Miyazaki considère qu'il a souvent eu une vision négative de son père et que celui-ci n'a jamais rien dit de « noble ou d'inspirant »[8]. Il regrette de ne pas avoir eu de discussion sérieuse avec son père et pense avoir hérité de ses « sentiments anarchistes et de son manque d'intérêt pour les contradictions »[8].
Miyazaki note que certains de ses premiers souvenirs sont ceux de « villes bombardées »[11]. En 1944, alors qu'il a trois ans, sa famille est évacuée à Utsunomiya[4]. Après le bombardement de la ville en , sa famille et lui sont évacués à Kanuma, également située dans la préfecture de Tochigi au nord de Tokyo[5]. Le bombardement laisse une impression durable sur Miyazaki, alors âgé de quatre ans[5]. Enfant, Miyazaki souffre de problèmes digestifs et on lui dit qu'il ne vivra pas plus de 20 ans, lui donnant l'impression d'être un paria[10],[12]. De 1947 à 1955, Yoshiko, la mère de Miyazaki, souffre du Mal de Pott, une forme de tuberculose ; elle passe les premières années à l'hôpital avant d'être soignée à la maison[4]. Yoshiko, qui est frugale[6], est décrite comme une femme intelligente, plutôt réservée et stricte, qui remet régulièrement en question les « normes socialement acceptées »[3]. Elle est la plus proche de Miyazaki et exerce une forte influence sur lui et sur ses œuvres ultérieures[6]. Yoshiko Miyazaki meurt en à l'âge de 72 ans[13],[14].
Miyazaki entre à l'école en 1947, dans une école primaire d'Utsunomiya, où il suit les cours de la première à la troisième année. Après le retour de sa famille au quartier Suginami de Tokyo, Miyazaki termine sa quatrième année à l'école élémentaire Ōmiya et la cinquième à l'école élémentaire Eifuku, qui vient d'être créée après avoir été séparée de l'école élémentaire Ōmiya. Après avoir obtenu son diplôme d'Eifuku en faisant partie de la première classe de diplômés[15], il fréquente le collège Ōmiya[16]. Il aspire à devenir un dessinateur de manga[17], mais découvre qu'il ne sait pas dessiner les gens ; à la place, il ne dessine que des avions, des chars et des cuirassés pendant plusieurs années[17]. Miyazaki est influencé par plusieurs dessinateurs de manga, comme Tetsuji Fukushima, Soji Yamakawa et Osamu Tezuka. Prenant conscience qu’il ne fait que copier le style de Tezuka, il brûle tous les mangas qu’il a dessinés, estimant que cela entrave son propre développement en tant qu'artiste[18],[19],[20]. À cette époque, Miyazaki va souvent voir des films avec son père, qui est un cinéphile passionné ; parmi les films qui le marquent figurent Le Repas (めし, Meshi, 1951) et Tasogare Sakaba (1955)[21].
Après avoir obtenu son diplôme du collège Ōmiya, Miyazaki entre au lycée de Toyotama[21]. Au cours de sa troisième et dernière année, il découvre le premier long métrage d'animation en couleur du Japon, Le Serpent blanc (白蛇伝, Hakuja den, 1958)[22], qui suscite son intérêt pour l'animation[21] ; il sort en cachette regarder le film au lieu d'étudier pour ses examens d'entrée[6]. Le film est une révélation pour Miyazaki, qui raconte plus tard être tombé amoureux de l'héroïne du film, Pai-nyan, et en avoir pleuré toute la nuit, profondément affecté. Il affirme avoir été « ému jusqu'au plus profond de [son] âme » et que « l'univers pur et sincère du film » a fait ressortir un aspect de lui qui « aspirait désespérément à valoriser le monde plutôt qu'à le renier »[23]. Après avoir obtenu son diplôme à Toyotama, Miyazaki s'inscrit au département d'économie politique de l'Université Gakushuin, avec une spécialisation en théorie industrielle japonaise[21]. Il rejoint le « Club de recherche sur la littérature pour enfants », ce qui se rapproche le plus à l'époque d'un club de bande dessinée[24]. Il est parfois le seul membre du club. Pendant son temps libre, Miyazaki rend visite à son professeur d'art du collège et dessine dans son atelier, où ils boivent tous les deux et « parlent de politique, de la vie, de toutes sortes de choses »[25]. À cette époque, il dessine également des mangas ; il ne termine jamais ses récits, mais accumule des milliers de pages de débuts d'histoires. Il approche aussi fréquemment les éditeurs de mangas pour louer leurs histoires. En 1960, Miyazaki assiste aux manifestations contre l'Anpo, ayant développé un intérêt après avoir vu des photographies dans l'Asahi Graph ; à ce moment-là, il est trop en retard pour participer aux manifestations[21]. Miyazaki est diplômé de Gakushuin en 1963 avec des diplômes en sciences politiques et en économie[24].
Début de carrière
Miyazaki commence sa carrière en 1963 au studio Toei[26] ; c'est la dernière année où la société embauche régulièrement[29]. Il perçoit un salaire de dix-neuf mille cinq cents yens, tandis que le loyer de son petit appartement dans le quartier Nerima lui coûte six mille yens[29]. Miyazaki travaille comme intervalliste sur le film d'animation Doggie March (わんわん忠臣蔵, Wanwan Chūshingura) et série télévisée d'animation Ken, l'enfant-loup (狼少年ケン, Ōkami shōnen Ken), tous deux réalisés en 1963. Il travaille également sur Garibā no uchū ryokō (の宇宙旅行, 1964)[30]. Quand des troubles syndicaux éclatent en 1964 au sein du studio, Miyazaki prend la tête des manifestants et devient secrétaire en chef du syndicat des travailleurs[26]. Miyazaki travaille ensuite comme animateur en chef, concepteur artistique et chef décorateur sur Horus, prince du Soleil (太陽の王子ホルスの大冒険, Taiyo no oji : Horusu no daiboken, 1968). Tout au long de la production du film, Miyazaki travaille en étroite collaboration avec son mentor, Yasuo Ōtsuka, dont la vision de l'animation influence profondément son travail[31]. Réalisé par Isao Takahata, avec qui Miyazaki continue de collaborer jusqu'à la fin de sa carrière, le film est très apprécié et considéré comme une œuvre charnière dans l'évolution de l'animation[32],[33],[34]. Miyazaki s'installe dans une résidence à Ōizumigakuenchō en , après la naissance de son deuxième fils[35].
Sous le pseudonyme d'Akitsu Saburō (秋津 三朗), Miyazaki écrit et illustre le manga Le Peuple du désert (砂漠の民, Sabaku no tami), publié en 26 épisodes entre et dans le Shōnen shōjo shinbun (少年少女新聞, littéralement Journal des garçons et des filles)[35]. Il est influencé par des histoires illustrées comme Evil Lord of the Desert (沙漠の魔王, Sabaku no maō)[36]. Miyazaki réalise également l'animation principale du film Le Chat botté (長靴をはいた猫, Nagagutsu o haita neko, 1969), réalisé par Kimio Yabuki[37]. Il crée une série manga de 12 chapitres pour la promotion du film, publiée dans l'édition dominicale du Tokyo Shimbun de janvier à [20],[38]. Miyazaki propose plus tard des scènes dans le scénario de Le Vaisseau fantôme volant (空飛ぶゆうれい船, Sora tobu yûreisen, 1969), dans lesquelles des chars militaires provoquent une hystérie collective dans le centre-ville de Tokyo, et est engagé pour faire le story-board et l'animation des scènes[39]. En 1970, Miyazaki déménage à Tokorozawa[35]. L'année suivante, il développe la structure, les personnages et les dessins pour l'adaptation de L'Île au trésor d'Hiroshi Ikeda ; il crée l'adaptation manga en 13 parties, imprimée dans le Tokyo Shimbun de janvier à [20],[38],[40]. Miyazaki fournit également l'animation clé pour Ali Baba et les quarante voleurs (アリババと40匹の盗賊, Alibaba to yonjūbiki no tōzoku, 1971)[41].
En , Miyazaki quitte Toei et rejoint Isao Takahata et Yōichi Kotabe aux studios A-Pro[42], où il réalise ou co-réalise avec Takahata 23 épisodes de Edgar de la Cambriole (ルパン三世, Rupan Sansei, aussi connue sous le nom de Lupin the Third Part I), souvent sous le pseudonyme de Teruki Tsutomu (照樹 務)[41]. Les deux hommes commencent également la préproduction d'une série basée sur les livres d'Astrid Lindgren, Fifi Brindacier, en concevant de nombreux storyboards ; la série est annulée après que Miyazaki et Takahata n'ont pas réussi à rencontrer Lindgren, et la permission de terminer le projet leur est refusée[42],[43]. En 1972 et 1973, Miyazaki écrit, conçoit et anime deux courts métrages Panda Petit Panda (パンダ・コパンダ, Panda Kopanda), réalisés par Takahata[44]. Après être passés de A-Pro à Zuiyō Eizō en [45], Miyazaki et Takahata travaillent sur World Masterpiece Theater (世界名作劇場, Sekai meisaku gekijō), qui présente leur série d'animation Heidi (アルプスの少女ハイジ, Arupusu no Shōjo Haiji), une adaptation de Heidi de Johanna Spyri. Zuiyō Eizō devient en Nippon Animation[45]. Miyazaki réalise également la série télévisée Conan, le fils du futur (未来少年コナン, Mirai Shōnen Conan, 1978), une adaptation du roman Après la vague d'Alexander Key[46].
Avancée
Miyazaki quitte Nippon Animation en 1979, pendant la production d'Anne… la maison aux pignons verts (赤毛のアン, Akage no An)[47] ; il assure la conception et l'organisation des scènes des quinze premiers épisodes[48]. Il passe chez Telecom Animation Film, une filiale de TMS Entertainment, pour réaliser son premier long métrage d'animation, Le Château de Cagliostro (ルパン三世カリオストロの城, Rupan sansei: Kariosutoro no shiro, 1979), un film Lupin III[49]. Dans le cadre de ses fonctions à Telecom, Miyazaki contribue à la formation des nouveaux animateurs[46]. Miyazaki réalise six épisodes de Sherlock Holmes (名探偵ホームズ, Meitantei Hōmuzu) en 1981, jusqu'à ce que des problèmes avec la succession de Sir Arthur Conan Doyle entraînent une suspension de la production ; Miyazaki est occupé par d'autres projets lorsque ces problèmes sont résolus, et les épisodes restants sont réalisés par Kyosuke Mikuriya. Ils sont diffusés de à [50]. Miyazaki illustre également le roman graphique Le Voyage de Shuna (シュナの旅, Shuna no tabi), inspirée du conte populaire tibétain Le prince qui est devenu un chien. Le roman est publié par Tokuma Shoten en [51], et est adapté à la radio en 1987[52]. Les Notes de rêveries de Hayao Miyazaki (宮崎駿の雑想ノート, Miyazaki Hayao no Zassō nōto) sont aussi publiées de manière irrégulière entre et dans Model Graphix[53] ; certaines de ces histoires sont diffusées à la radio en 1995[52].
Après la sortie du Château de Cagliostro, Miyazaki commence à travailler sur ses idées pour une adaptation en film d'animation de la bande dessinée Rowlf de Richard Corben et soumet l'idée à Yutaka Fujioka de TMS. En , une proposition est formulée pour acquérir les droits du film[54],[55]. À cette époque, Miyazaki est également sollicité par la rédaction d'Animage pour une série d'articles de magazine. Au cours de conversations ultérieures, il montre ses carnets de croquis et discute de ses idées de projets d'animation avec les rédacteurs Toshio Suzuki et Osamu Kameyama, qui voient le potentiel d'une collaboration pour leur développement en animation. Deux projets sont proposés : Warring States Demon Castle (戦国魔城, Sengoku ma-jō), qui se déroule durant l'époque Sengoku, et l'adaptation de Rowlf. Ces deux projets finissent par être rejetés, car la société n'est pas disposée à financer des projets d'animation qui ne sont pas basés sur des mangas existants et parce que les droits de l'adaptation de Rowlf ne peuvent pas être obtenus[56],[57]. Un accord est conclu pour que Miyazaki puisse commencer à développer ses croquis et ses idées dans un manga pour le magazine, à condition qu'il ne soit jamais transformé en film[58],[59]. Le manga — intitulé Nausicaä de la Vallée du Vent — est publié de à . L'histoire, telle qu'elle est réimprimée dans les volumes tankōbon, s'étend sur sept volumes pour un total combiné de 1 060 pages[60]. Miyazaki dessine les épisodes principalement au crayon, et le manga est imprimé en monochrome à l'encre aux tons sépia[61],[57]. Miyazaki démissionne de Telecom Animation Film en [62].
Après le succès de Nausicaä de la Vallée du Vent, Yasuyoshi Tokuma, le fondateur de Tokuma Shoten, encourage Miyazaki à travailler sur son adaptation cinématographique[64]. Miyazaki refuse dans un premier temps, puis accepte à condition de pouvoir la réaliser[65]. L'empoisonnement au mercure de la baie de Minamata et la réaction de la nature à l'incident, qui prospère dans un environnement empoisonné, inspire à Miyazaki le monde pollué du film. Pour réaliser l'animation du film, Miyazaki et Takahata choisissent le petit studio Topcraft, estimant que le talent artistique du studio permettrait de retranscrire l'atmosphère sophistiquée du manga au cinéma[64]. La préproduction commence le ; Miyazaki rencontre des difficultés dans la création du scénario, avec seulement seize chapitres du manga à travailler[66]. Takahata fait appel au musicien expérimental et minimaliste Joe Hisaishi pour composer la musique du film[67]. Nausicaä de la Vallée du Vent sort le et rapporte 1,48 milliard de yens au box-office[68]. Le film est souvent considéré comme l'œuvre pivot de Miyazaki, qui a consolidé sa réputation en tant qu'animateur[69]. Il est loué pour sa représentation positive des femmes, en particulier celle du personnage principal Nausicaä[70],[71]. Plusieurs critiques ont affirmé que Nausicaä de la Vallée du Vent aborde des thèmes pacifistes et féministes, mais Miyazaki n'est pas de cet avis et prétend qu'il ne cherche qu'à divertir[72]. La réussite de l'adaptation cinématographique du manga ouvre la voie à d'autres projets de collaboration[73]. En , Miyazaki ouvre son propre bureau dans le quartier de Suginami, qu'il nomme Nibariki[63].
Premiers films (1985-1996)
En , Miyazaki, Takahata, Tokuma et Suzuki fondent la société de production d'animation Studio Ghibli, avec le financement de Tokuma Shoten. Le premier film du Studio Ghibli, Le Château dans le ciel (天空の城ラピュタ, Tenkū no shiro Rapyuta, 1986), est réalisé par la même équipe de production que Nausicaä. Miyazaki s'inspire de l'architecture grecque et des « modèles urbanistiques européens » pour concevoir le décor du film[74]. Une partie de l'architecture du film s'inspire également d'une ville minière galloise ; Miyazaki a en effet assisté à la grève des mineurs lors de sa première visite au Pays de Galles en 1984 et dit avoir admiré le dévouement des mineurs à leur travail et à leur communauté[75]. Le film suivant de Miyazaki, Mon voisin Totoro (となりのトトロ, Tonari no Totoro), sort en même temps que Le Tombeau des lucioles (火垂るの墓, Hotaru no haka) de Takahata en afin de préserver la situation financière du Studio Ghibli. La production simultanée est chaotique pour les artistes du studio, qui travaillent sur les deux films en même temps[76]. Mon voisin Totoro traite de la relation entre l'environnement et l'humanité, contrairement à Nausicaä, qui met l'accent sur les effets négatifs de la technologie sur la nature[77]. Bien que le film soit acclamé par la critique, il ne connaît pas de succès au box-office. Cependant, les produits dérivés du film connaissent un grand succès, et le film est depuis considéré comme un classique[78],[79].
En 1987, le Studio Ghibli acquiert les droits pour créer une adaptation cinématographique du roman Kiki la petite sorcière (魔女の宅急便, Majo no takkyūbin) d’Eiko Kadono. Le travail de Miyazaki sur Mon voisin Totoro l'empêche de réaliser l'adaptation. Le film doit donc initialement être réalisé par Sunao Katabuchi et écrit par Nobuyuki Isshiki, mais Miyazaki, mécontent du script, finit par reprendre la réalisation du film. Kadono est mécontente des différences entre le livre et le scénario. Miyazaki et Suzuki lui rendent alors visite et l'invitent au studio, suite à quoi elle autorise la poursuite du projet[80]. Le film doit initialement être une émission de 60 minutes, mais il devient un long métrage après que Miyazaki achève les storyboards et le scénario[81]. La première de Kiki la petite sorcière a lieu le . Le film rapporte 2,15 milliards de yens au box-office[82] et devient le film le plus rentable au Japon en 1989[83].
De mars à , le manga Hikōtei jidai (飛行艇時代) de Miyazaki est publié dans le magazine Model Graphix[84]. Miyazaki entame la production d'un film de 45 minutes basé sur le manga, destiné à être projeté sur les vols de la compagnie aérienne Japan Airlines ; Suzuki le transforme finalement en long métrage, intitulé Porco Rosso (紅の豚, Kurenai no buta), alors que les attentes grandissent. En raison de la fin de la production de Souvenirs goutte à goutte (おもひでぽろぽろ, Omoide poro poro, 1991) de Takahata, Miyazaki gère d'abord la production de Porco Rosso de manière indépendante[85]. Le déclenchement des guerres de Yougoslavie en 1991 affecte Miyazaki, ce qui confère au film un ton plus sombre[86]. Miyazaki déclare plus tard que le film est « absurde », car il estime que ses thèmes matures ne conviennent pas aux enfants[87]. Le film aborde des thèmes anti-guerre, abordés à nouveau dans ses films ultérieurs[88]. Japan Airlines reste un investisseur important du film, ce qui fait qu'il est d'abord présenté comme un film à visionner à bord d'un avion, avant de sortir en salles le [86]. Le film connaît un succès critique et commercial, et reste le film d'animation le plus rentable au Japon pendant plusieurs années[85].
Le Studio Ghibli installe son siège à Koganei, Tokyo, en [89]. En , deux spots télévisés réalisés par Miyazaki sont diffusés par la chaîne Nippon Television (NTV) : Sora Iro no Tane, un spot de 90 secondes basé sur l'histoire illustrée Sora Iro no Tane (そらいろのたね) de Rieko Nakagawa et Yuriko Omura, et commandé pour célébrer le quarantième anniversaire de NTV[90] ; et Nandarou, diffusé sous la forme d'un spot de 15 secondes et de quatre spots de 5 secondes, centré sur une créature indéfinissable qui devient la mascotte de NTV[91]. En parallèle, Miyazaki conçoit les storyboards et écrit le scénario de Si tu tends l’oreille (耳をすませば, Mimi o sumaseba, 1995), réalisé par Yoshifumi Kondō[92].
Essor mondial (1997-2008)
Miyazaki commence à travailler sur les story-boards initiaux de Princesse Mononoké (もののけ姫, Mononoke hime) en [93], basés des pensées et des croquis préliminaires datant de la fin des années 1970[94]. Alors qu'il souffre du syndrome de la page blanche pendant la production, Miyazaki accepte de réaliser On Your Mark, un clip musical pour la chanson du même nom du groupe jpop Chage and Aska[95]. Dans le cadre de la production du clip, Miyazaki expérimente l'animation par ordinateur en complément de l'animation traditionnelle, une technique qu'il réutilise ensuite pour Princesse Mononoké[96]. On Your Mark est exploité en tant que court-métrage, en ouverture du film Si tu tends l'oreille[97]. Malgré la popularité du clip, Suzuki estime qu'il n'a pas fait l'objet de toute l'attention nécessaire[98].
En , Miyazaki emmène un groupe d'artistes et d'animateurs dans les forêts anciennes de Yaku-shima et dans les montagnes de Shirakami-Sanchi, pour prendre des photos et faire des croquis[99]. Les paysages de Princesse Mononoké sont inspirés de Yakushima[100]. Dans le film, Miyazaki revisite les thèmes écologiques et politiques de Nausicaä de la Vallée du Vent[101]. Miyazaki supervise les 144 000 celluloïds du film, dont environ 80 000 sont des animations clés[102],[103]. Princesse Mononoké est réalisé avec un budget estimé à 2,35 milliards de yens (environ 23,5 millions de dollars américains)[104], ce qui en fait le film le plus cher du Studio Ghibli à l'époque[105]. Sur les quinze minutes du film font appel à l'animation par ordinateur, environ cinq minutes utilisent des techniques telles que le rendu 3D, la composition numérique et une texture ; les dix minutes restantes utilisent l'encre et la peinture. Initialement, 5 000 images du film doivent être peintes numériquement, mais les contraintes de temps doublent le chiffre[106].
Lors de sa sortie le , Princesse Mononoké est acclamé par la critique, et devient le premier film d'animation à remporter le Japan Academy Prize du film de l'année[107],[108]. Le film connaît également un succès commercial, avec un total de 14 milliards de yens (148 millions de dollars)[105], et devient le film le plus rentable au Japon pendant plusieurs mois[109]. Miramax achète les droits de distribution du film pour l'Amérique du Nord[75] ; il s'agit de la première production du Studio Ghibli à bénéficier d'une distribution importante en salles aux États-Unis. Bien qu'il ne connaisse pas un grand succès au box-office, rapportant seulement 3 millions de dollars américains[110], le film est considéré comme l'introduction du Studio Ghibli au reste du monde[111]. Miyazaki déclare que Princesse Mononoké est son dernier film[111].
Tokuma Shoten fusionne avec Studio Ghibli en [89]. Miyazaki passe ses vacances dans un chalet de montagne avec sa famille et cinq petites filles d'amis de la famille. Il se rend compte alors qu'il n'a jamais réalisé de film pour des filles de 10 ans, et entreprend de le faire. Il lit des magazines de manga shōjō comme Nakayoshi et Ribon pour s'en inspirer, mais estime qu'ils ne proposent que des sujets sur « les coups de foudre et les histoires d'amour », qui ne sont pas selon lui ce qu'elles tiennent le plus à cœur. Il décide donc de réaliser un film sur une héroïne féminine qu'elles pourraient admirer[112]. La production du film, intitulé Le Voyage de Chihiro (千と千尋の神隠し, Sen to Chihiro no kamikakushi), commence en 2000 avec un budget de 1,9 milliard de yens (15 millions de dollars). Comme pour Princesse Mononoké, l'équipe du film expérimente l'animation par ordinateur, mais l'utilise seulement de manière à améliorer l'histoire et non pour « attirer l'attention »[113]. Le Voyage de Chihiro aborde des thèmes comme l'avidité des hommes[114] et décrit un voyage dans le royaume des esprits[115]. Le film sort en salles le ; il est acclamé par la critique et est considéré comme l'un des plus grands films des années 2000[116]. Il remporte le Japan Academy Prize du film de l'année[117], l’Ours d'or du meilleur film et l'Oscar du meilleur film d'animation[118]. Le film connaît également un succès commercial, rapportant 30,4 milliards de yens (289,1 millions de dollars) au box-office[119]. Il devient le film le plus rentable au Japon[120], un record qu'il conserve pendant près de 20 ans[121]. Après la mort de Tokuma en , Miyazaki dirige son comité funéraire[122].
En , le Studio Ghibli annonce la production du Château ambulant (ハウルの動く城, Hauru no ugoku shiro), d'après le roman Le Château de Hurle de Diana Wynne Jones[123]. Mamoru Hosoda, de Toei Animation, est initialement sélectionné pour réaliser le film[124], mais des désaccords entre Hosoda et les dirigeants du Studio Ghibli conduisent à l'abandon du projet[123]. Miyazaki a l'idée de réaliser le film en lisant le roman de Jones, et est frappé par l'image d'un château se déplaçant dans la campagne ; le roman n'explique pas comment le château se déplace, ce qui explique les dessins de Miyazaki[6]. Il se rend à Colmar et à Riquewihr en Alsace, en France, pour étudier l'architecture et l'environnement du décor du film[125]. Il s'inspire également des notions de technologie du futur dans l'œuvre d'Albert Robida[126], ainsi que de l'« art de l'illusion » de l'Europe du XIXe siècle[127]. Le film est réalisé en numérique, mais les personnages et les décors sont dessinés à la main avant d'être numérisés[128]. Le film sort le et est largement salué par la critique. Il reçoit le Prix Osella pour la meilleure contribution technique au 61e Festival international du film de Venise[123] et est nommé pour l'Oscar du meilleur film d'animation[129]. Au Japon, le film rapporte 14,5 millions de dollars lors de sa première semaine d'exploitation, ce qui constitue un record[6]. Il reste l'un des plus gros succès du cinéma japonais, avec des recettes mondiales s'élevant à plus de 19,3 milliards de yens[130]. En 2005, Miyazaki reçoit le Lion d'or pour sa carrière au 62e Festival international du film de Venise[123].
En , le Studio Ghibli se sépare de Tokuma Shoten[131]. Dans les années 1980, Miyazaki contacte Ursula K. Le Guin pour lui faire part de son intérêt pour la production d'une adaptation des romans du Cycle de Terremer ; ignorant tout du travail de Miyazaki, elle décline l'offre[132]. Après avoir regardé Mon voisin Totoro des années plus tard, Le Guin approuve le projet d'adaptation[132]. Elle rencontre Suzuki en , qui souhaite que le fils de Miyazaki, Gorō, réalise le film, Miyazaki ayant souhaité prendre sa retraite[132]. Déçue que Miyazaki ne réalise pas le film, mais sachant qu'il superviserait le travail de son fils, Le Guin approuve la production du film[132]. Plus tard, Miyazaki s'oppose et critique publiquement le choix de Gorō au poste de réalisateur[133]. Après avoir visionné le film, Miyazaki écrit un message pour son fils : « Le film est fait de manière honnête, donc il est bon »[134].
Miyazaki conçoit les couvertures de plusieurs mangas en 2006, dont A Trip to Tynemouth ; il travaille également comme éditeur et crée un court manga pour le livre[135]. Le film suivant de Miyazaki, Ponyo sur la falaise (崖の上のポニョ, Gake no ue no Ponyo), commence à être produit en [136]. Il s'inspire initialement de La Petite Sirène de Hans Christian Andersen, mais s'affranchit de cette influence pour prendre sa propre forme au fur et à mesure de la production[137]. Miyazaki souhaite que le film célèbre l'innocence et la gaieté de l'univers enfantin. Il a au départ l'intention de n'utiliser que de l'animation traditionnelle[136], et est étroitement impliqué dans la conception du film. Il préfère dessiner lui-même la mer et les vagues, par goût de l'expérimentation[138]. Ponyo comporte 170 000 images, un record pour Miyazaki[139]. Le village de bord de mer du film est inspiré de Tomonoura, une ville du parc national de Setonaikai, où Miyazaki séjourne en 2005[140]. Le personnage principal, Sōsuke, est inspiré de Gorō[141]. Lors de sa sortie le , Ponyo est acclamé par la critique, et reçoit le prix du Meilleur film d'animation lors de la 32e édition des Japan Academy Prize[142]. Le film constitue également un succès commercial, rapportant 10 milliards de yens (93,2 millions de dollars américains) au cours de son premier mois d'exploitation[141] et 15,5 milliards de yens à la fin de 2008, le classant parmi les films les plus rentables au Japon[143].
Films récents (depuis 2009)
Au début de l'année 2009, Miyazaki commence à écrire un manga intitulé Le vent se lève (風立ちぬ, Kaze tachinu), racontant l'histoire du concepteur de chasseurs Mitsubishi A6M Zero, Jirō Horikoshi. Le manga est publié pour la première fois dans deux numéros du magazine Model Graphix, parus les et [144]. Miyazaki coécrit ensuite le scénario d'Arrietty : Le Petit Monde des Chapardeurs (借りぐらしのアリエッティ, Karigurashi no Arietti, 2010) et de La Colline aux coquelicots (コクリコ坂から, Kokuriko zaka kara, 2011), réalisés respectivement par Hiromasa Yonebayashi et Gorō Miyazaki[145]. Miyazaki souhaite que son prochain film soit une suite de Ponyo, mais Suzuki le convainc d'adapter plutôt Le vent se lève au cinéma[146]. En , le Studio Ghibli annonce la production de Le vent se lève (風立ちぬ, Kaze Tachinu), basé sur le manga du même nom, qui doit sortir en parallèle avec Le Conte de la princesse Kaguya (かぐや姫の物語, Kaguya-hime no monogatari), réalisé par Takahata[147].
Miyazaki trouve l'inspiration du film Le vent se lève après avoir lu une citation d'Horikoshi : « Tout ce que je voulais, c'était faire quelque chose de beau »[148]. Plusieurs scènes du film sont inspirées du roman de Tatsuo Hori, Le vent se lève (風立ちぬ, Kaze tachinu), dans lequel Hori raconte son expérience de vie avec sa fiancée avant qu'elle ne meure de la tuberculose. Le nom du personnage principal féminin, Naoko Satomi, est emprunté d'un roman de Hori, Naoko (菜穂子)[149]. Le vent se lève continue de refléter la position pacifiste de Miyazaki[148], poursuivant les thèmes de ses œuvres précédentes, bien que Miyazaki ait déclaré que condamner la guerre n'est pas l'intention du film. Le film sort le [148] et est acclamé par la critique. Il remporte le prix du Meilleur film d'animation lors de la 37e édition des Japan Academy Prize[150] et est nommé au prix du meilleur film d'animation lors de la 86e cérémonie des Oscars[151]. Il connaît également un succès commercial, rapportant 11,6 milliards de yens (110 millions de dollars) au box-office japonais, devenant ainsi le film le plus rentable au Japon en 2013[152].
En , Miyazaki annonce prendre sa retraite comme réalisateur en raison de son âge, mais souhaite continuer à travailler sur les expositions du musée Ghibli[153],[154]. En , Miyazaki reçoit un Oscar d'honneur[155]. Il développe Boro la petite chenille (毛虫のボロ, Kemushi no boro), un court-métrage d'animation par ordinateur dont il a été question pour la première fois pendant la préproduction de Princesse Mononoké[156]. Le film est projeté en exclusivité au musée Ghibli en [157]. Il travaille également sur un manga de samouraïs sans titre[158]. En , Miyazaki propose un nouveau long-métrage, Kimi-tachi wa dō ikiru ka (君たちはどう生きるか), sur lequel il a commencé à travailler sans recevoir d'approbation officielle[157]. Le film raconte l'histoire d'un jeune garçon de quinze ans qui vit chez son oncle[159]. En , Suzuki déclare que l'animation du film est « à moitié terminée » et ajoute qu'il ne prévoit pas la sortie du film avant trois ans[160].
En , il est signalé que Vincent Maraval, un collaborateur fréquent de Miyazaki, a suggéré dans un tweet que ce dernier pourrait avoir des plans pour un autre film en préparation[161]. En , un documentaire en quatre parties est diffusé sur la chaîne de télévision japonaise NHK, intitulé 10 Years with Hayao Miyazaki, documentant la production de ses films dans son studio privé[162]. En 2019, Miyazaki approuve une adaptation musicale de Nausicaä de la Vallée du Vent, telle qu'elle est interprétée par une troupe de kabuki[163].
Opinions
Miyazaki critique régulièrement l'état actuel de l'industrie de l'anime, affirmant que les animateurs ne créent pas de personnages réalistes. Il déclare que les anime modernes sont « produits par des humains qui ne supportent pas de regarder d'autres humains... c'est pourquoi l'industrie est pleine d'otaku ! »[164]. Il attaque aussi fréquemment les otaku, notamment les « otaku des armes » et les « fanatiques du Zéro », qu'il qualifie de « fétichisme » et refuse de s'identifier comme tel[165],[166].
En 2013, plusieurs membres du personnel du Studio Ghibli, dont Miyazaki, critiquent la politique du Premier ministre japonais Shinzō Abe, et le projet d'amendement constitutionnel qui permettrait à Abe de réviser la clause qui proscrit la guerre comme moyen de régler les différends internationaux. Miyazaki estime qu'Abe souhaite « laisser son nom dans l'histoire comme un grand homme qui a révisé la Constitution et son interprétation », le qualifiant de « méprisable »[167]. Miyazaki désapprouve aussi le déni par Abe de l'agression militaire du Japon, déclarant que le Japon « devrait clairement dire qu'il a infligé d'énormes dommages à la Chine et exprimer de profonds remords à ce sujet »[167]. Il estime également que le gouvernement du pays devrait présenter des « excuses appropriées » aux femmes de réconfort coréennes qui ont servi l'armée japonaise pendant la Seconde Guerre mondiale, suggérant que les îles Senkaku devraient être « divisées en deux » ou contrôlées à la fois par le Japon et la Chine[88]. Après la sortie du film Le vent se lève en 2013, certains critiques en ligne ont qualifié Miyazaki de « traître » et d'« anti-japonais », décrivant le film comme étant « très à gauche »[88].
En 2003, Miyazaki refuse d'assister à la 75e cérémonie des Oscars à Hollywood, à Los Angeles, pour protester contre l'implication des États-Unis dans la guerre d'Irak, déclarant plus tard qu'il « ne voulait pas visiter un pays qui bombardait l'Irak »[168]. Il ne s'exprime publiquement à ce sujet qu'en 2009, à la demande de son producteur, lorsqu'il lève son boycott et se rend au San Diego Comic-Con pour rendre service à son ami John Lasseter[168]. Miyazaki exprime également son opinion sur l'attaque terroriste dans les bureaux du magazine satirique français Charlie Hebdo, critiquant la décision du magazine de publier le contenu cité comme le catalyseur de l'incident[169]. En , Miyazaki affirme qu'il pense que « beaucoup des personnes qui ont voté pour le Brexit et Trump » ont été affectées par l'augmentation du chômage due aux entreprises « construisant des voitures au Mexique en raison des bas salaires et [les] vendant aux États-Unis ». Il ne pense pas que Donald Trump sera élu président, le qualifiant de « terrible », et estime que l'adversaire politique de Trump, Hillary Clinton, est « aussi épouvantable »[170].
Processus de création et influences
Miyazaki évite de recourir aux scénarios traditionnels dans ses productions. Il développe plutôt la narration du film au fur et à mesure qu'il conçoit les storyboards. « Nous ne savons jamais où va aller l'histoire, mais nous continuons à travailler sur le film au fur et à mesure qu'il se développe », explique-t-il[171]. Dans chacun de ses films, Miyazaki emploie des méthodes d'animation traditionnelles, en dessinant chaque image à la main ; l'imagerie générée par ordinateur est utilisée dans plusieurs de ses films ultérieurs, à commencer par Princesse Mononoké, pour « enrichir l'aspect visuel »[172], bien qu'il veille à ce que chaque film puisse « conserver le bon rapport entre le travail à la main et l'ordinateur... et pouvoir ainsi continuer à appeler mes films 2D »[173]. Il supervise chaque image de ses films[174] mais, à la suite de problèmes de santé provoqués par la surcharge de travail, il délègue maintenant une partie de ce travail à d’autres membres du Studio Ghibli[175].
Miyazaki cite plusieurs artistes japonais parmi ses influences, dont Sanpei Shirato[17], Osamu Tezuka, Soji Yamakawa[19] et Isao Takahata[176]. Un certain nombre d'auteurs occidentaux influencent également ses œuvres, notamment Frédéric Back[171], Lewis Carroll[173], Roald Dahl[177], Jean Giraud[178], Paul Grimault[171], Ursula K. Le Guin[179], et Iouri Norstein, ainsi que le studio d'animation Aardman Animations (en particulier les œuvres de Nick Park)[180]. Parmi les œuvres spécifiques ayant marqué Miyazaki figurent La Ferme des animaux (Animal Farm, 1945)[171], La Reine des neiges (Снежная королева, 1957)[171], et Le Roi et l'Oiseau (1980)[173]. La Reine des neiges serait le véritable catalyseur de la filmographie de Miyazaki, influençant sa formation et son travail[181]. Lorsqu'il anime de jeunes enfants, Miyazaki s'inspire souvent des enfants de ses amis, ainsi que des souvenirs de sa propre enfance[182].
Thèmes récurrents
Les œuvres de Miyazaki sont caractérisées par la récurrence de thèmes tels que l'écologisme, le pacifisme, le féminisme, l'amour et la famille[183]. Ses récits sont également notables pour ne pas opposer un héros à un antagoniste antipathique[184],[185],[186].
Les films de Miyazaki mettent souvent l'accent sur l'environnementalisme et la fragilité de la Terre[187]. Margaret Talbot affirme que Miyazaki n'aime pas la technologie moderne et qu'il pense qu'une grande partie de la culture moderne est « mince, superficielle et fausse » ; il anticipe une époque où il n'y aura « plus de gratte-ciel »[188]. Miyazaki s'est senti frustré en grandissant pendant l'ère Shōwa, de 1955 à 1965, car « la nature — les montagnes et les rivières — était détruite au nom du progrès économique »[189]. Peter Schellhase, de The Imaginative Conservative, constate que plusieurs antagonistes des films de Miyazaki « tentent de dominer la nature dans le but d'exercer une domination politique, et sont en fin de compte destructeurs de la nature et de la civilisation humaine »[183]. Miyazaki critique l'exploitation sous le communisme et le capitalisme, ainsi que la mondialisation et ses effets sur la vie moderne. Il estime qu'« une entreprise est la propriété commune des personnes qui y travaillent »[190]. Ram Prakash Dwivedi identifie les valeurs du Mahatma Gandhi dans les films de Miyazaki[191].
Plusieurs films de Miyazaki comportent des thèmes anti-guerre. Daisuke Akimoto, de Animation Studies, classe Porco Rosso parmi les films de « propagande anti-guerre » ; il estime que le personnage principal, Porco, se transforme en cochon en partie à cause de son dégoût extrême du militarisme[192]. Akimoto soutient également que Le vent se lève reflète le « pacifisme anti-guerre » de Miyazaki, bien que ce dernier ait déclaré que le film ne cherche pas à « dénoncer » la guerre[193]. Schellhase estime quant à lui que Princesse Mononoké est un film pacifiste en raison de son protagoniste, Ashitaka ; au lieu de se joindre à la campagne de vengeance contre l'humanité, comme son histoire ethnique le pousserait à le faire, Ashitaka aspire à la paix[183]. David Loy et Linda Goodhew soutiennent que Nausicaä de la vallée du vent et Princesse Mononoke ne dépeignent pas le mal traditionnel, mais les racines bouddhistes du mal : l'avidité, la mauvaise volonté et l'illusion ; selon le bouddhisme, les racines du mal doivent se transformer en « générosité, amour bienveillant et sagesse » afin de surmonter la souffrance, et Nausicaä et Ashitaka y parviennent tous deux[184]. Lorsque les personnages des films de Miyazaki sont contraints de s'engager dans la violence, ils sont montrés comme étant une tâche difficile ; dans Le Château ambulant, Hauru est contraint de livrer une bataille inéluctable pour défendre ceux qu'il aime, et cela le détruit presque, bien qu'il soit finalement sauvé par l'amour et la bravoure de Sophie[183].
Suzuki qualifie Miyazaki de féministe en référence à son attitude envers les travailleuses[194]. Celui-ci décrit ses personnages féminins comme « des filles courageuses et autonomes qui n'hésitent pas à se battre pour ce en quoi elles croient de tout leur cœur », déclarant qu'elles peuvent « avoir besoin d'un ami ou d'un soutien, mais jamais d'un sauveur » et que « toute femme est tout aussi capable d'être un héros que n'importe quel homme »[195]. Nausicaä de la Vallée du Vent est salué pour sa représentation positive des femmes, en particulier de la protagoniste Nausicaä[70]. Schellhase note que les personnages féminins des films de Miyazaki ne sont pas objectivés ou sexualisés, et qu'ils possèdent des caractéristiques complexes et individuelles absentes des productions hollywoodiennes. Schellhase relève aussi un aspect de « passage à l'âge adulte » pour les héroïnes des films de Miyazaki, car elles découvrent chacune « une personnalité et des forces individuelles »[183]. Gabrielle Bellot, de The Atlantic, écrit que, dans ses films, Miyazaki « montre une compréhension aiguë des complexités de ce que cela peut signifier d'être une femme »[196]. Bellot cite en particulier Nausicaä de la Vallée du Vent, louant la remise en question des attentes liées au genre dans le film, ainsi que la nature forte et indépendante de Nausicaä[196]. Bellot note également que le personnage de San de Princesse Mononoké représente le « conflit entre le moi et l'expression »[196].
Miyazaki se préoccupe du sens de l'émerveillement chez les jeunes, cherchant à maintenir les thèmes de l'amour et de la famille dans ses films[183]. Michael Toscano de Curator constate que Miyazaki « craint que les enfants japonais soient ternis par une culture de surconsommation, de surprotection, d'éducation utilitaire, de carriérisme, de techno-industrialisme et d'un laïcisme qui avale l'animisme natif du Japon »[197]. Schellhase écrit que plusieurs des œuvres de Miyazaki abordent les thèmes de l'amour et de la romance, mais il estime que l'accent est mis sur « la façon dont les individus solitaires et vulnérables sont intégrés dans des relations de confiance et de responsabilité mutuelles, qui profitent généralement à tous ceux qui les entourent »[183]. Il ajoute les familles dans les films de Miyazaki peuvent incarner une image idéalisée de la famille ou être dysfonctionnelles[183]. Il considère que la famille non biologique du Château ambulant (composée de Hauru, Sophie, Marco, la sorcière des Landes et Hin) transmet un message d'espoir, à savoir que les exclus de la société peuvent « trouver un lieu d'appartenance sain »[183].
Vie privée
Miyazaki épouse sa collègue animatrice Akemi Ōta en [29] ; les deux se rencontrent à Toei Animation où ils sont collègues[6],[198]. Le couple a deux fils : Gorō, né en , et Keisuke, né en [35]. Miyazaki considère que devenir père l'a changé, l'amenant à vouloir produire des œuvres susceptibles de plaire à ses enfants[199]. Miyazaki promet dans un premier temps à sa femme qu'ils continueront tous les deux à travailler après la naissance de Gorō, le déposant à l'école maternelle pour la journée ; cependant, en voyant un jour l'épuisement de Gorō en rentrant à la maison, Miyazaki décide qu'ils ne peuvent pas continuer ainsi, et sa femme reste à la maison pour élever leurs enfants[198]. Le dévouement de Miyazaki à son travail nuit à sa relation avec ses enfants, car il est souvent absent. Gorō visionne les œuvres de son père pour tenter de le « comprendre », puisqu'ils ne se parlent que rarement[200]. Miyazaki déclare avoir « essayé d'être un bon père, mais au final, je n'ai pas été un très bon parent »[198]. Pendant la production des Les Contes de Terremer (ゲド戦記, Gedo Senki) en 2006, Gorō déclare que son père « est un père nul, mais un excellent réalisateur de films d'animation »[200].
Gorō travaille dans une entreprise de conception paysagère avant de commencer à travailler au Musée Ghibli[6],[198] ; il conçoit le jardin sur son toit et finit par en devenir le conservateur[6],[198]. Keisuke étudie la sylviculture à l'université de Shinshu et travaille comme artiste du bois[6],[198],[201] ; il crée une gravure sur bois qui apparaît dans Si tu tends l’oreille[201]. La nièce de Miyazaki, Mei Okuyama, qui a inspiré le personnage de Mei dans Mon voisin Totoro, est mariée à l'artiste d'animation Daisuke Tsutsumi[202].
Postérité
En 2016, Miyazaki est qualifié de « parrain de l'animation au Japon » par Tessa Wong de la BBC, qui souligne son savoir-faire et son humanité, les thèmes de ses films et son influence sur les jeunes artistes[203]. Courtney Lanning de l'Arkansas Democrat-Gazette le désigne comme l'un des plus grands animateurs du monde, le comparant à Osamu Tezuka et Walt Disney[204]. Swapnil Dhruv Bose, du magazine Far Out, écrit que l'œuvre de Miyazaki « a façonné non seulement l'avenir de l'animation, mais aussi celui du cinéma en général », et qu'elle a aidé « génération après génération de jeunes spectateurs à observer la magie qui existe dans le banal »[205]. Richard James Havis, du South China Morning Post, le qualifie de « génie [...] qui établit des normes rigoureuses pour lui-même, ses pairs et le personnel du studio »[206]. Toussaint Egan, de Paste, décrit Miyazaki comme « l'un des grands auteurs d'anime », dont les « histoires dotées de thèmes si singuliers et d'une esthétique incomparable » attirent des spectateurs qui ne sont pas familiers avec les anime[207]. En 2021, Miyazaki fait l'objet d'une exposition au Academy Museum of Motion Pictures de Los Angeles, présentant plus de 400 objets tirés de ses films[208].
Miyazaki est souvent cité comme une source d'inspiration pour de nombreux animateurs, réalisateurs et écrivains du monde entier, notamment Wes Anderson[209], James Cameron[210], Dean DeBlois[211], Guillermo del Toro[212], Pete Docter[213], Mamoru Hosoda[214], Bong Joon-ho[215], Glen Keane[216], Travis Knight[217], John Lasseter[218], Nick Park[219], Henry Selick[220], Makoto Shinkai[221], et Steven Spielberg[222]. Keane affirme que Miyazaki exerce une « influence considérable » sur les Walt Disney Animation Studios et qu'il fait « partie de [leur] héritage » depuis Bernard et Bianca au pays des kangourous (The Rescuers Down Under, 1990)[216]. L'ère de la Renaissance Disney est également motivée par la concurrence avec le développement des films de Miyazaki[223]. Les artistes de Pixar et des studios Aardman signent un hommage au réalisateur en déclarant : « Tu es notre inspiration, Miyazaki-san ! »[219]. Il est aussi cité comme source d'inspiration pour des créateurs de jeux vidéo, dont Shigeru Miyamoto[224] et Hironobu Sakaguchi[225], ainsi que pour la série télévisée Avatar, le dernier maître de l'air (Avatar: The Last Airbender)[226] et le jeu vidéo Ori and the Blind Forest (2015)[227].
Filmographie
Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données IMDb.
Longs métrages
- 1979 : Le Château de Cagliostro (ルパン三世カリオストロの城, Rupan sansei: Kariosutoro no shiro)
- 1984 : Nausicaä de la Vallée du Vent (風の谷のナウシカ, Kaze no tani no Naushika)
- 1986 : Le Château dans le ciel (天空の城ラピュタ, Tenkū no shiro Rapyuta)
- 1988 : Mon voisin Totoro (となりのトトロ, Tonari no Totoro)
- 1989 : Kiki la petite sorcière (魔女の宅急便, Majo no takkyūbin)
- 1992 : Porco Rosso (紅の豚, Kurenai no buta)
- 1997 : Princesse Mononoké (もののけ姫, Mononoke hime)
- 2001 : Le Voyage de Chihiro (千と千尋の神隠し, Sen to Chihiro no kamikakushi)
- 2004 : Le Château ambulant (ハウルの動く城, Hauru no ugoku shiro)
- 2008 : Ponyo sur la falaise (崖の上のポニョ, Gake no ue no Ponyo)
- 2013 : Le vent se lève (風立ちぬ, Kaze Tachinu)
- 2023 : Kimi-tachi wa dō ikiru ka (君たちはどう生きるか)
Courts métrages
- 1995 : On Your Mark (オン・ユア・マーク, On Yua Māku, clip vidéo)
- 2001 : La Chasse à la baleine (くじらとり, Kujiratori)
- 2002 : La grande excursion de Koro (コロの大さんぽ, Koro no Daisanpo)
- 2002 : Mei et le Chatonbus (めいとこねこバス, Mei to Konekobasu)
- 2002 : Machines volantes imaginaires (空想の空飛ぶ機械達, Kūsō no Sora Tobu Kikaitachi)
- 2006 : À la recherche d'une maison (やどさがし, Yadosagashi)
- 2006 : Monomon l'araignée d'eau (水グモもんもん, Mizugumo Monmon)
- 2006 : Le jour où j'ai cultivé une étoile (星をかった日, Hoshi o Katta Hi)
- 2010 : M. Pâte et la princesse Œuf (パン種とタマゴ姫, Pan-dane to Tamago-hime)
- 2011 : La Chasse au trésor (たからさがし, Takara Sagashi)
- 2018 : Boro la petite chenille (毛虫のボロ, Kemushi no boro)
Séries télévisées
- 1971-1972 : Edgar de la Cambriole (ルパン三世, Lupin sansei, aussi connue sous le nom de Lupin The Third Part I) — coréalisateur avec Isao Takahata
- 1978 : Conan, le fils du futur (未来少年コナン, Mirai shōnen Conan)
- 1980 : Edgar, le détective cambrioleur (新 ルパン三世, Shin Rupan Sansei, aussi connue sous le nom de Lupin The Third Part II) — 2 épisodes, crédité sous le pseudonyme Tsutomu Teruki
- 1984-1985 : Sherlock Holmes (名探偵ホームズ, Meitantei Hōmuzu) — 6 épisodes
Scénariste
- 1972 : Panda Petit Panda (パンダ・コパンダ, Panda Kopanda) d'Isao Takahata
- 1979 : Le Château de Cagliostro avec Haruya Yamazaki
- 1984 : Nausicaä de la Vallée du Vent
- 1986 : Le Château dans le ciel
- 1988 : Mon voisin Totoro
- 1989 : Kiki la petite sorcière
- 1992 : Porco Rosso
- 1995 : Si tu tends l’oreille (耳をすませば, Mimi o sumaseba) de Yoshifumi Kondō
- 1997 : Princesse Mononoké
- 2001 : Le Voyage de Chihiro
- 2004 : Le Château ambulant
- 2008 : Ponyo sur la falaise
- 2010 : Arrietty : Le Petit Monde des Chapardeurs (借りぐらしのアリエッティ, Karigurashi no Arietti) de Hiromasa Yonebayashi avec Keiko Neiwa
- 2010 : Les Souris sumo (ちゅうずもう, Chu-zumo), court métrage d'Akihiro Yamashita
- 2011 : La Colline aux coquelicots (コクリコ坂から, Kokuriko zaka kara) de Gorō Miyazaki avec Keiko Neiwa
- 2013 : Le vent se lève
Producteur
- 1989 : Kiki la petite sorcière
- 1991 : Souvenirs goutte à goutte (おもひでぽろぽろ, Omohide Poroporo) d'Isao Takahata
- 1994 : Pompoko (平成狸合戦ぽんぽこ, Heisei tanuki gassen pompoko) d'Isao Takahata
- 2002 : Le Royaume des chats (猫の恩返し, neko no ongaeshi) d’Hiroyuki Morita
- 2006 : À la recherche d'une maison
- 2006 : Monomon l'araignée d'eau
- 2018 : Boro la petite chenille
Animateur
- 1965 : Garibā no Uchū Ryokō (ガリバーの宇宙旅行) de Masao Kuroda et Sanae Yamamoto
- 1968 : Horus, prince du Soleil (太陽の王子ホルスの大冒険, Taiyo no oji : Horusu no daiboken) d’Isao Takahata
- 1969 : Le Chat botté (長靴をはいた猫, Nagagutsu o haita neko) de Kimio Yabuki
- 1969 : Le Vaisseau fantôme volant (空飛ぶゆうれい船, Sora tobu yūreisen) d'Hiroshi Ikeda
- 1971 : Les Joyeux Pirates de l’île au trésor (どうぶつ宝島, Dobutsu Takarajima) d'Hiroshi Ikeda
- 1972 : Panda Petit Panda d’Isao Takahata
- 1973 : Panda Petit Panda : Le Cirque sous la pluie (パンダ・コパンダ 雨降りサーカスの巻`, Panda-Kopanda: Amefuri Circus no Maki) d’Isao Takahata
Mangas
- 1969 : Le Chat botté (長靴をはいた猫, Nagagutsu o haita neko)
- 1969-1970 : Le Peuple du désert (砂漠の民, Sabaku no tami)
- 1972 : L'Île au trésor (どうぶつ宝島, Dōbutsu Takarajima)
- 1982-1994 : Nausicaä de la Vallée du Vent (風の谷のナウシカ, Kaze no tani no Naushika)
- 1982 : À ma sœur (妹え, Imōto e)
- 1983 : Le Voyage de Shuna (シュナの旅, Shuna no tabi)
- 1989 : Hikōtei jidai (飛行艇時代, L'Ère des hydravions)
- 1992 : Notes de rêveries de Hayao Miyazaki (宮崎駿の雑想ノート, Miyazaki Hayao no Zassō nōto)
- 1994 : Le retour de Hans (ハンスの帰還, Hansu no Kikan)
- 1994 : Dîner dans les airs (空中でお食事, Kûchû de Oshokuji)
- 1998-1999 : Des tigres couverts de boue (泥まみれの虎, Doromamire no tora)
- 2006 : Illusions de Westall - Une excursion à Tynemouth (ウェストール幻想 タインマスへの旅, Westôru Gensô - Tainmasu he no Tabi)
- 2009 : Le vent se lève (風立ちぬ, Kaze tachinu)
- 2015 : Teppou Samurai (鉄炮侍)
Distinctions
Miyazaki remporte le Prix Noburō Ōfuji aux Prix du film Mainichi pour Le Château de Cagliostro (1979)[228], Nausicaä de la Vallée du Vent (1984), Le Château dans le ciel (1986)[229] et Mon voisin Totoro (1988)[228] ; il remporte aussi le prix Mainichi du meilleur film d'animation pour Kiki la petite sorcière (1989)[230], Porco Rosso (1992)[228], Princesse Mononoké (1997)[230], Le Voyage de Chihiro[231] et La Chasse à la baleine (2001)[228]. Le Voyage de Chihiro reçoit également l'Oscar du meilleur film d'animation[117], prix auxquels sont aussi nommés Le Château ambulant (2004) et Le vent se lève (2013)[129],[151]. Miyazaki est nommé personne de mérite culturel par le gouvernement japonais en , pour ses contributions culturelles exceptionnelles[232]. Ses autres récompenses comprennent huit Tokyo Anime Awards[233],[234], huit Kinema Junpo Awards[229],[230],[235],[236], six Japan Academy Prize[108],[113],[142],[150],[229],[230], cinq Annie Awards[230],[237],[238] et trois prix aux Anime Grand Prix[229],[230] et à la Mostra de Venise[123],[239].
Récompenses
Nominations et sélections
Prix personnels
Année | Cérémonie | Prix | Réf |
---|---|---|---|
1998 | Annie Awards | Prix Winsor McCay | [297] |
2005 | Mostra de Venise | Lion d'or pour la carrière | [123] |
2009 | San Diego Comic-Con | Prix Inkpot | [298] |
2012 | Personne de mérite culturel | Personne de mérite culturel | [299] |
2014 | Oscars du cinéma | Oscar d'honneur | [300] |
2019 | Prix World Fantasy | Grand maître | [301] |
Notes et références
Notes
- Récompensé pour sa contribution artistique au domaine de l'animation[230].
- Ex-æquo avec La Reine des neiges (Frozen).
Références
- (en) « UPI Almanac for Saturday, Jan. 5, 2019 », sur United Press International, (consulté le ).
- Lenburg 2012, p. 11.
- Lenburg 2012, p. 11–12.
- McCarthy 1999, p. 26.
- (ja) Hayao Miyazaki et Masatoshi Takeuchi, « The Animation of Hayao Miyazaki, Isao Takahata and Studio Ghibli », Kinema Junpo, no 1166, , p. 57–58.
- (en) Margaret Talbot, « The Auteur of Anime », The New Yorker, vol. 80, no 43, , p. 64–75.
- Miyazaki 1996, p. 208.
- Miyazaki 1996, p. 209.
- Lenburg 2012, p. 60.
- (en) Karen Han, « Watch the four-hour doc that unravels Hayao Miyazaki’s obsessions », sur Polygon, (consulté le ).
- Miyazaki 1996, p. 239.
- Arakawa 2019, 14:00.
- Lenburg 2012, p. 40.
- Arakawa 2019, 21:82.
- Miyazaki 2009, p. 431.
- Lenburg 2012, p. 12–13.
- McCarthy 1999, p. 27.
- Miyazaki 1996, p. 193.
- McCarthy 1999, p. 28.
- (ja) « 特集宮崎駿 「風の谷のナウシカ」1 » [« Edition spéciale Hayao Miyazaki Nausicaä de la Vallée du Vent »], Comic Box, no 3, , p. 77–137.
- Miyazaki 1996, p. 436.
- Lenburg 2012, p. 15.
- Miyazaki 2009, p. 70.
- Lenburg 2012, p. 16.
- Miyazaki 1996, p. 200.
- McCarthy 1999, p. 30.
- (en) Jane Batkin, Identity in Animation: A Journey Into Self, Difference, Culture and the Body, Abingdon-on-Thames, Taylor & Francis, (ISBN 978-1-317-53325-2), p. 141.
- (en) Zahid Mahmood, « Anime film director Isao Takahata dies at 82 », sur CNN, (consulté le ).
- Miyazaki 1996, p. 437.
- McCarthy 1999, p. 217.
- (en) Thomas LaMarre, The Anime Machine: A Media Theory of Animation, Minneapolis, University of Minnesota Press, (ISBN 978-0-8166-5155-9), p. 56ff.
- McCarthy 1999, p. 38.
- (en) « Animage Top-100 Anime Listing », sur Anime News Network, (consulté le ).
- (en) Patrick Drazen, Anime Explosion!, Berkeley, Stone Bridge Press, (ISBN 978-1-61172-013-6), p. 254ff.
- Miyazaki 1996, p. 438.
- Miyazaki 1996, p. 194.
- McCarthy 1999, p. 219.
- (ja) « ナウシカの道 連載 1 宮崎駿・マンガの系譜 » [« La route de Nausicaä, épisode 1, Généalogie manga de Hayao Miyazaki »], Animage, Tokuma Shoten, no 61, , p. 172–173.
- Lenburg 2012, p. 22.
- McCarthy 1999, p. 27, 219.
- McCarthy 1999, p. 220.
- McCarthy 1999, p. 39.
- (ja) Isao Takahata, Hayao Miyazaki et Youichi Kotabe, 幻の「長くつ下のピッピ」 [« Fifi Brindacier (Qui n'a jamais vu la lumière du jour) »], Iwanami Shoten, (ISBN 978-4-000-24819-8).
- McCarthy 1999, p. 221.
- Miyazaki 1996, p. 440.
- Miyazaki 1996, p. 441.
- McCarthy 1999, p. 40.
- McCarthy 1999, p. 223.
- McCarthy 1999, p. 50.
- McCarthy 1999, p. 225.
- (ja) Hayao Miyazaki, « シュナの旅 あとがき » [« Le Voyage de Shuna Postface »], sur Tokuma Shoten, (consulté le ), p. 147.
- Kanō 2006, p. 324.
- McCarthy 1999, p. 163.
- Miyazaki 1996, p. 249.
- Kanō 2006, p. 37ff, 323.
- Miyazaki 1996, p. 146.
- (en) Hayao Miyazaki, The Art of Nausicaä of the Valley of the Wind: Watercolor Impressions by Hayao Miyazaki, San Francisco, Viz Media, (ISBN 978-1-4215-1499-4).
- McCarthy 1999, p. 73–74.
- (ja) Ryo Saitani, « 少し前よりもナウシカの事少しわかるようになった » [« Je comprends un peu mieux Nausicaä qu'il y a quelque temps »], Comic Box, Fusion Products, no 98, , p. 9.
- (en) Scott Ryan, « Nausicaa Manga Comparison », sur Nausicaa.net (consulté le ).
- Miyazaki 1996, p. 94.
- Miyazaki 1996, p. 442.
- Miyazaki 1996, p. 443.
- Cavallaro 2006, p. 47.
- (en) G.B. Hiranuma, « Anime and Academia: Interview with Marc Hairston on pedagogy and Nausicaa » (version du 3 mars 2016 sur l'Internet Archive), sur Université du Texas à Dallas.
- McCarthy 1999, p. 75.
- McCarthy 1999, p. 77.
- Kanō 2006, p. 65–66.
- (en) Andrew Osmond, « Nausicaä and the Fantasy of Hayao Miyazaki », Foundation, no 72, , p. 57–81 (lire en ligne).
- (en) Emma-Lee Moss, « Why I'd like to be … Nausicaä in Nausicaä of the Valley of the Wind », sur The Guardian, (consulté le ).
- (en) Karen Nakamura, Hisako Matsuo, James E. Roberson et Nobue Suzuki, Men and Masculinities in Contemporary Japan: Dislocating the Salaryman Doxa, Abingdon-on-Thames, Routledge, (ISBN 978-0-415-27147-9, lire en ligne), « Female masculinity and fantasy spaces », p. 58–76.
- McCarthy 1999, p. 89.
- McCarthy 1999, p. 45.
- Cavallaro 2006, p. 58.
- (en) Xan Brooks, « A god among animators », sur The Guardian, (consulté le ).
- Cavallaro 2006, p. 68.
- Cavallaro 2006, p. 70.
- Cavallaro 2006, p. 194.
- (en) Brian Camp et Julie Davis, Anime Classics Zettai!: 100 Most-See Japanese Animation Masterpieces, Berkeley, Stone Bridge Press, (ISBN 978-1-933330-22-8).
- (en) Christopher Macdonald, « Today in History: Kiki's Delivery Service », sur Anime News Network, (consulté le ).
- (en) Hayao Miyazaki, The Art of Kiki's Delivery Service, San Francisco, Viz Media, (ISBN 978-1-4215-0593-0), p. 12.
- (en) Mathieu Gaulène, « Studio Ghibli, A New Force in Animation » (version du 28 octobre 2016 sur l'Internet Archive), sur Institut national de l'audiovisuel, .
- (en) Marc Hairston, « Kiki's Delivery Service » (version du 20 août 2007 sur l'Internet Archive), sur Université du Texas à Dallas, .
- (en) Cyriaque Lamar, « Pigs Fly (And Shoot Guns) In Rare Hayao Miyazaki Manga », sur io9, (consulté le ).
- Cavallaro 2006, p. 96.
- (en) Richard James Havis, « Porco Rosso – genius animator Hayao Miyazaki’s most personal film », sur South China Morning Post, (consulté le ).
- Sunada 2013, 46:12.
- (en) Jeremy Blum, « Animation legend Hayao Miyazaki under attack in Japan for anti-war film », sur South China Morning Post, (consulté le ).
- (en) Minoru Matsutani, « Is Hayao Miyazaki Japan's greatest film director? », sur The Japan Times, (consulté le ).
- Cavallaro 2006, p. 104.
- Cavallaro 2006, p. 105.
- Cavallaro 2006, p. 114.
- McCarthy 1999, p. 185.
- McCarthy 1999, p. 182.
- McCarthy 1999, p. 211.
- Cavallaro 2006, p. 113.
- Cavallaro 2006, p. 112.
- McCarthy 1999, p. 214.
- McCarthy 1999, p. 186.
- (en) Brian Ashcraft, « Visit the Real Princess Mononoke Forest », sur Kotaku, (consulté le ).
- McCarthy 1999, p. 203.
- (en) Ryoko Toyama, « FAQ - Princess Mononoke », sur Nausicaa.net (consulté le ).
- Cavallaro 2006, p. 126.
- (en) Wayne Karrfalt, « 'Mononoke' Japan's all-time b.o. champion » (version du 21 octobre 2009 sur l'Internet Archive), sur The Hollywood Reporter, .
- Cavallaro 2006, p. 120.
- Cavallaro 2006, p. 127.
- (en) « Oscar honors animator Hayao Miyazaki », sur CBS News, (consulté le ).
- Cavallaro 2006, p. 32.
- (en) Roger Ebert, « Director Miyazaki draws American attention », sur Chicago Sun-Times, (consulté le ).
- Cavallaro 2006, p. 121.
- (en) Yvonne Tasker, Fifty Contemporary Film Directors, Abingdon-on-Thames, Routledge, , 2e éd. (ISBN 978-1-136-91946-6), p. 292.
- (en) Ryoko Toyama, « Interview; Miyazaki on Sen to Chihiro no Kamikakushi », sur Nausicaa.net, (consulté le ).
- (en) Michael Howe, « The Making of Hayao Miyazaki’s “Spirited Away” — Part 1 », sur Jim Hill Media, (consulté le ).
- (en) Corey Gold, « Studio Ghibli letter sheds new light on Spirited Away mysteries », sur RocketNews24, (consulté le ).
- (en) Noriko T Reider, « Spirited Away: Film of the Fantastic and Evolving Japanese Folk Symbols », Film Criticism, vol. 29, no 3, , p. 4–27.
- (en) Jason Dietz, « Film Critics Pick the Best Movies of the Decade », sur Metacritic, (consulté le ).
- (en) Michael Howe, « The Making of Hayao Miyazaki’s “Spirited Away” — Part 2 », sur Jim Hill Media, (consulté le ).
- (en) Michael Howe, « The Making of Hayao Miyazaki’s “Spirited Away” — Part 5 », sur Jim Hill Media, (consulté le ).
- (en) Yoko Sudo, « 'Frozen' Ranks as Third-Biggest Hit in Japan », sur The Wall Street Journal, (consulté le ).
- Cavallaro 2006, p. 135.
- (en) Patrick Brzeski, « ‘Demon Slayer’ Overtakes ‘Spirited Away’ to Become Japan’s Biggest Box Office Hit Ever », sur The Hollywood Reporter, (consulté le ).
- Miyazaki 1996, p. 446.
- Cavallaro 2006, p. 157.
- (en) Mark Schilling, « New Hayao Miyazaki film heads Toho line-up », sur Screen Daily, (consulté le ).
- Cavallaro 2006, p. 167.
- Cavallaro 2006, p. 168.
- (en) Dani Cavallaro, Hayao Miyazaki's World Picture, Jefferson, NC, McFarland & Company, (ISBN 978-0-7864-9647-1).
- Cavallaro 2006, p. 165.
- (en) Melissa Wellham, « 'Your Name' + 5 Oscar nominated Japanese anime films », sur Special Broadcasting Service, (consulté le ).
- (en) Tomohiro Osaki, « Miyazaki vows he won't be idle in retirement », sur The Japan Times, (consulté le ).
- (en) Christopher Macdonald, « Studio Ghibli to Split from Tokuma », sur Anime News Network, (consulté le ).
- (en) Ursula K. Le Guin, « Ursula K. Le Guin: Gedo Senki, a First Response », (consulté le ).
- (en) Robbie Collin, « Studio Ghibli: Japan's dream factory », sur The Telegraph, (consulté le ).
- (en) Gorō Miyazaki, « Goro Miyazaki's Blog Translation », sur Nausicaa.net, (consulté le ).
- Miyazaki 2009, p. 398–401.
- (en) Hayao Miyazaki, The Art of Ponyo, San Francisco, Viz Media, (ISBN 978-1-4215-6602-3), p. 16.
- (en) Adam-Troy Castro, « Legendary animator Miyazaki reveals Ponyo's inspirations » (version du 11 juin 2017 sur l'Internet Archive), sur Syfy, .
- (en) « Executive Producer & Former President of Studio Ghibli Suzuki Toshio Reveals the Story Behind Ponyo » (version du 5 mars 2008 sur l'Internet Archive), sur Ghibli World, .
- (en) Ethan Sacks, « Hayao Miyazaki, the 'Walt Disney of Japan,' still does animation the old fashioned way in 'Ponyo' », sur New York Daily News, (consulté le ).
- (ja) « 宮崎駿監督最新作「崖の上のポニョ」イラスト独占入手 » (version du 4 août 2008 sur l'Internet Archive), sur Yomiuri shinbun, .
- (en) Ryan Ball, « Miyazaki’s Ponyo Hits B.O. Milestone », sur Animation Magazine, (consulté le ).
- (en) Egan Loo, « Ponyo, DMC Won Japan Academy Awards on Friday », sur Anime News Network, (consulté le ).
- (en) Jonathan Landreth, « Japanese films soar at home in 2008 », sur The Hollywood Reporter, (consulté le ).
- (en) « Miyazaki Starts New Manga, Kaze Tachinu » (version du 14 mai 2017 sur l'Internet Archive), sur Animekon, .
- Cavallaro 2014, p. 183.
- (en) Egan Loo, « Producer: Miyazaki Wanted to Make 'Ponyo 2' Instead of The Wind Rises », sur Anime News Network, (consulté le ).
- (en) Hugh Armitage, « Studio Ghibli unveils two new films », sur Digital Spy, (consulté le ).
- (en) Rebecca Keegan, « 'The Wind Rises': Hayao Miyazaki's new film stirs controversy », sur Los Angeles Times, (consulté le ).
- (ja) The Wind Rises Visual Guide, Chiyoda, Newtype, (ISBN 978-4-0411-0510-8), p. 93.
- Scott Green, « "The Wind Rises" Takes Animation Prize at Japan Academy Awards », sur Crunchyroll, (consulté le ).
- (en) Lynzee Loveridge, « Miyazaki's The Wind Rises Nominated for Animated Film Oscar (Updated) », sur Anime News Network, (consulté le ).
- (en) Kevin Ma, « The Wind Rises tops 2013 Japan B.O. » (version du 2 janvier 2014 sur l'Internet Archive), sur Film Business Asia, .
- (en) Egan Loo, « Hayao Miyazaki Retires From Making Feature Films », sur Anime News Network, (consulté le ).
- (en) Roy Akagawa, « Excerpts of Hayao Miyazaki's news conference announcing his retirement » (version du 7 septembre 2013 sur l'Internet Archive), sur Asahi shinbun, .
- (en) « Oscar honors animator Hayao Miyazaki », sur CBS News, (consulté le ).
- The Birth of Studio Ghibli 2005, 24:47.
- (en) Egan Loo, « Ghibli's Hayao Miyazaki Reveals His 'Final' Film's Title, Release Window », sur Anime News Network, (consulté le ).
- (en) Egan Loo, « Hayao Miyazaki's Post-Retirement Samurai Manga Previewed on TV », sur Anime News Network, (consulté le ).
- (en) Egan Loo, « Hayao Miyazaki's Next Film Is 15% Complete After 3.5 Years », sur Anime News Network, (consulté le ).
- (en) Adriana Hazra, « Ghibli Producer: Hayao Miyazaki's 'How Do You Live?' Film's Animation Is Half Finished », sur Anime News Network, (consulté le ).
- (en) Craig Elvy, « Hayao Miyazaki & Son Reportedly Working On 2 New Studio Ghibli Movies », sur Screen Rant, (consulté le ).
- (en) Ryan Lattanzio, « Get Spirited Away With a Four-Part Hayao Miyazaki Documentary, Now Streaming Free Online », sur Indiewire, (consulté le ).
- (en) Petrana Radulovic, « You can now watch a Kabuki stage version of Nausicaa of the Valley of the Wind », sur Polygon, (consulté le ).
- (en) Casey Baseel, « Ghibli’s Hayao Miyazaki says the anime industry’s problem is that it’s full of anime fans », sur RocketNews24, (consulté le ).
- (en) Casey Baseel, « Hayao Miyazaki reveals the kind of otaku he hates the most », sur RocketNews24, (consulté le ).
- Sunada 2013, 1:08:30.
- (en) Reiji Yoshida, « Famed director Miyazaki calls Abe's move to revise Constitution 'despicable' », sur The Japan Times, (consulté le ).
- (en) Alex Pham, « Comic-Con: Miyazaki breaks his silent protest of America's actions in Iraq with visit to the U.S. », sur Los Angeles Times, (consulté le ).
- (en) Rebecca Hawkes, « Hayao Miyazaki: Charlie Hebdo Mohammed cartoons were 'a mistake' », sur The Telegraph, (consulté le ).
- (en) [vidéo] MBS TV, Hayao Miyazaki on Trump, Japan's military role and Your Name sur YouTube, (consulté le ).
- (en) Tom Mes, « Hayao Miyazaki », sur Midnight Eye, (consulté le ).
- (en) Roger Ebert, « Hayao Miyazaki interview », sur RogerEbert.com, (consulté le ).
- (en) Nigel Andrews, « Japan's visionary of innocence and apocalypse » [archive du ], sur Financial Times, (consulté le ).
- (en) Liz Calvario, « Studio Ghibli: The Techniques & Unimaginable Work That Goes Into Each Animation Revealed », sur Indiewire, (consulté le ).
- (en) Jeannette Ng, « Japanese anime wrestles with use of computer graphics » (version du 22 octobre 2007 sur l'Internet Archive), sur Japan Today, .
- (en) Matt Schley, « Hayao Miyazaki: Universally acclaimed weaver of unforgettable anime worlds », sur The Japan Times, (consulté le ).
- (en) David Poland, « Hayao Miyazake Chat Transcript » (version du 23 janvier 2000 sur l'Internet Archive), sur Rough Cut, .
- Laurent Cotillon, « Miyazaki Par Moebius », Ciné Live, no 86, (lire en ligne).
- Cavallaro 2014, p. 55.
- (en) « Aardman exhibits, new Miyazaki anime on view », sur The Japan Times, (consulté le ).
- (ja) « 映画監督“宮崎駿”にとっての運命の作品 » [« Une œuvre fatidique pour le réalisateur Hayao Miyazaki »], sur Ghibli Museum Library, (consulté le ).
- Épisode Youth, deuxième épisode de la première saison de la série Japanorama. Diffusé pour la première fois le 16 juin 2002 sur la chaîne BBC Choice..
- (en) Peter Schellhase, « The Conservative Vision of Hayao Miyazaki », sur The Imaginative Conservative, (consulté le ).
- (en) David Loy et Linda Goodhew, « The Dharma of Miyazaki Hayao: Revenge vs. Compassion in Nausicaa and Mononoke », 文教大学国際学部紀要 Journal of the Faculty of International Studies, vol. 14, no 2, .
- (en) Eric Reinders, The Moral Narratives of Hayao Miyazaki, McFarland & Company, (ISBN 978-1-4766-6452-1).
- (en) Andrew Romano, « Hayao Miyazaki's 'The Wind Rises': An Anime Icon Bows Out », sur The Daily Beast, (consulté le ).
- (en) Edward McDougall, « Spirited Away Meets Heidegger: We killed the gods with technology », sur Institute of Art and Ideas, (consulté le ).
- (en) Daniel Cappello, « The Animated Life », sur The New Yorker, (consulté le ).
- (en) Mark Schilling, « An audience with Miyazaki, Japan's animation king », sur The Japan Times, (consulté le ).
- (en) « A Neppu Interview with Miyazaki Hayao » (version du 6 décembre 2008 sur l'Internet Archive), sur Ghibli World, .
- (en) Ram Dwivedi, « A Discourse on Modern Civilization: The Cinema of Miyazaki and Gandhi », International Journal of Humanities and Social Science Invention, vol. 6, no 6, , p. 63–68 (lire en ligne).
- (en) Daisuke Akimoto et Amy Ratelle, « A Pig, the State, and War: Porco Rosso (Kurenai no Buta) », sur Animation Studies, (consulté le ).
- (en) Daisuke Akimoto, « Miyazaki's new animated film and its antiwar pacifism: The Wind Rises (Kaze Tachinu) », Ritsumeikan Journal of Asia Pacific Studies, vol. 32, , p. 165–167.
- The Birth of Studio Ghibli 2005, 22:05.
- (en) Jess Denham, « Studio Ghibli hires male directors because they have a 'more idealistic' approach to fantasy than women », sur The Independent, (consulté le ).
- (en) Gabrielle Bellot, « What Hayao Miyazaki's Films Taught Me About Being a Woman », sur The Atlantic, (consulté le ).
- (en) Michael Toscano, « Bearing New Images », sur The Curator, (consulté le ).
- Miyazaki 1996, p. 204.
- Lenburg 2012, p. 20.
- (en) Gorō Miyazaki, « Goro Miyazaki's Blog Translation », sur Nausicaa.net, (consulté le ).
- Lenburg 2012, p. 23.
- (en) Egan Loo, « Toy Story 3 Art Director Married to Hayao Miyazaki's Niece », sur Anime News Network, (consulté le ).
- (en) Tessa Wong, « Hayao Miyazaki: Japan's godfather of animation? », sur BBC, (consulté le ).
- (en) Courtney Lanning, « Celebrating legacy of a legendary animator », sur Arkansas Democrat-Gazette, (consulté le ).
- (en) Swapnil Dhruv Bose, « Hayao Miyazaki: The life and lasting influence of the Studio Ghibli auteur-animator », sur Far Out, (consulté le ).
- (en) Richard James Havis, « Hayao Miyazaki's movies: why are they so special? », sur South China Morning Post, (consulté le ).
- (en) Toussaint Egan, « Hayao Miyazaki's Legacy Is Far Greater Than His Films », sur Paste, (consulté le ).
- (en) Mandalit Del Barco, « You can now enter Hayao Miyazaki's enchanting animated world at the Academy Museum », sur NPR, (consulté le ).
- (en) Hannah Ongley et André-Naquian Wheeler, « Wes Anderson says Studio Ghibli inspired Isle of Dogs », sur i-D, (consulté le ).
- (ja) Norihiro Ito, « 新作「アバター」宮崎アニメにオマージュ J・キャメロン監督 » (version du 28 décembre 2009 sur l'Internet Archive), sur Sankei Shimbun, .
- (en) Keith Phipps, « In the end, the How to Train Your Dragon trilogy crafted a complex coming-of-age story », sur Polygon, (consulté le ).
- (en) Adam Chitwood, « Guillermo del Toro Talks His Favorite Kaiju Movies, Hayao Miyazaki, Why He's Not Likely to Direct a Film in an Established Franchise, and More », sur Collider, (consulté le ).
- (en) Beth Accomando, « Interview with Up Director Peter Docter », sur KPBS Public Media, (consulté le ).
- (en) Tara Brady, « Mamoru Hosoda's poignant and strange inversion of It's a Wonderful Life », sur The Irish Times, (consulté le ).
- (en) Jordan Raup, « Bong Joon Ho on the Big Screen Experience of Okja and Capturing Today's World », sur Film at Lincoln Center, (consulté le ).
- (en) Michael J. Lee, « An Exclusive Interview with Glen Keane », sur RadioFree.com, (consulté le ).
- (en) Ryan Lambie, « Travis Knight interview: Kubo, Kurosawa, Miyazaki and more », sur Den of Geek, (consulté le ).
- (en) Patrick Brzeski, « John Lasseter Pays Emotional Tribute to Hayao Miyazaki at Tokyo Film Festival », sur The Hollywood Reporter, (consulté le ).
- (en) Roland Kelts, Japanamerica: How Japanese Pop Culture Has Invaded the U.S., Palgrave Macmillan, (ISBN 978-1-4039-8476-0), p. 49.
- (en) Michael Leader, « Exclusive: Henry Selick on Coraline », sur Den of Geek, (consulté le ).
- (en) Gia Manry, « Interview: Makoto Shinkai », sur Anime News Network, (consulté le ).
- (en) Mikikazu Komatsu, « Steven Spielberg Talks About His Meeting with Hayao Miyazaki at "Ready Player One" Talk Event in Tokyo », sur Crunchyroll, (consulté le ).
- (en) Chris Pallant, Demystifying Disney: A History of Disney Feature Animation, A&C Black, (ISBN 978-1-4411-7421-5), p. 90.
- (en) « Developer Interview Part I – Legend of Zelda: The Wind Waker » (version du 20 décembre 2002 sur l'Internet Archive), sur Nintendo, .
- (en) Tim Rogers, « Developer Interview Part I – Legend of Zelda: The Wind Waker » (version du 7 avril 2006 sur l'Internet Archive), sur Next Generation, .
- (en) London Hamessley et London Matt, « Interview: Michael Dante DiMartino and Bryan Konietzko, Creators of the Original Televised Avatar: The Last Airbender », sur Tor Books, (consulté le ).
- (en) Darren Nakamura, « Ori and the Blind Forest is a beautiful metroidvania », sur Destructoid, (consulté le ).
- (ja) « 毎日映画コンクール » (version du 4 mars 2016 sur l'Internet Archive), sur Prix du film Mainichi, .
- Cavallaro 2006, p. 183.
- Cavallaro 2006, p. 184.
- (ja) « 毎日映画コンクール 第56回(2001年) », sur Mainichi shinbun, (consulté le ).
- (en) Mikikazu Komatsu, « Hayao Miyazaki Named Person of Cultural Merit by Japanese Government », sur Crunchyroll, (consulté le ).
- Cavallaro 2006, p. 185.
- (en) Mark Schilling, « Miyazaki’s ‘Ponyo’ tops anime awards », sur Variety, (consulté le ).
- (ja) « キネマ旬報 ベスト・テン », sur Kinema Junpō (consulté le ).
- (ja) Mikikazu Komatsu, « Kinema Junpo Readers Also Pick "In This Corner of the World" as Best Japanese Film of 2016 », sur Crunchyroll, (consulté le ).
- (en) « Miyazaki wins Annie Award for 'Kaze Tachinu' screenplay », sur The Japan Times, (consulté le ).
- (en) « 26th Annual Annie », sur Annie Awards, (consulté le ).
- (en) « Ponyo (8+) » (version du 18 juillet 2017 sur l'Internet Archive), sur Festival international du film de Transylvanie.
- (ja) « キネマ旬報 ベスト・テン », sur Kinema Junpo Movie Database (consulté le ).
- (en) Dennis Chua, « An other-worldly neighbour », sur New Straits Times, (consulté le ).
- (en) Daisuke Akimoto et Amy Ratelle, « Daisuke Akimoto – A Pig, the State, and War: Porco Rosso (Kurenai no Buta) », sur Animation Studies, (consulté le ).
- (ja) « 2001年 第44回 ブルーリボン賞 受賞結果 映画データベース », sur AllCinema, (consulté le ).
- (en) Scott Feinberg, « New York Film Critics Circle Awards: Steve McQueen Heckled By Film Critic », sur The Hollywood Reporter, (consulté le ).
- (en) Mikikazu Komatsu, « Kinema Junpo Readers Also Pick "In This Corner of the World" as Best Japanese Film of 2016 », sur Crunchyroll, (consulté le ).
- (en) « Grand Prize - Spirited Away | Award | Animation Division | 2001 [5th] », sur Japan Media Arts Festival (consulté le ).
- (en) « Awards Archive » (version du 5 juillet 2017 sur l'Internet Archive), sur Film Critics Circle of Australia.
- (en) Leigh Godfrey, « Gollum and Spirited Away Are The Critics Choice », sur Animation World Network, (consulté le ).
- (en) « Excellence Award - HOWL'S MOVING CASTLE | Award | Animation Division | 2004 [8th] », sur Japan Media Arts Festival (consulté le ).
- (en) « Howl's Moving Castle Gets Honor from Hollywood Fest », sur Anime News Network, (consulté le ).
- (en) « Awards/Nominations for Howl's Moving Castle », sur Box Office Prophets (consulté le ).
- (en) « The Locus Index to SF Awards: 2007 Nebula Awards » (version du 5 juin 2011 sur l'Internet Archive), sur Locus, .
- (en) Egan Loo, « Ponyo, DMC Won Japan Academy Awards on Friday », sur Anime News Network, (consulté le ).
- (en) « 2013 EDA Award Winners », sur Alliance of Women Film Journalists, (consulté le ).
- (en) « Miyazaki wins Annie Award for 'Kaze Tachinu' screenplay », sur The Japan Times, (consulté le ).
- (en) Adam Chitwood, « Boston Online Film Critics Awards Names 12 YEARS A SLAVE Best Picture », sur Collider, (consulté le ).
- (en) Lynzee Loveridge, « Miyazaki's The Wind Rises Wins Boston Film Society Award », sur Anime News Network, (consulté le ).
- (en) Lynzee Loveridge, « The Wind Rises Nominated For Chicago Critics & Critics' Choice Awards », sur Anime News Network, (consulté le ).
- (en) Scott Green, « "The Wind Rises" Takes Animation Prize at Japan Academy Awards », sur Crunchyroll, (consulté le ).
- (en) Hilary Lewis, « ‘Her’ Named Best Film by National Board of Review », sur The Hollywood Reporter, (consulté le ).
- (en) Ryan Adams, « New York Film Critics Online: Cuaron, Coogler and 12 Years », sur Awards Daily, (consulté le ).
- (en) « ’12 Years a Slave’ Dominates Online Film Critics Society Awards », sur Variety, (consulté le ).
- (en) Lynzee Loveridge, « Miyazaki's The Wind Rises Nominated for Satellite Awards », sur Anime News Network, (consulté le ).
- (en) « 28th Annual Annie », sur Annie Awards, (consulté le ).
- (en) « The Locus Index to SF Awards: 2004 Nebula Awards » (version du 13 juillet 2011 sur l'Internet Archive), sur Locus, .
- (pl) « Europejska Akademia Filmowa 2002 », sur Filmweb, (consulté le ).
- (en) « Spirited Away », sur British Independent Film Awards, (consulté le ).
- (en) « Chicago Film Critics Association Awards (2003) », sur Internet Movie Database, (consulté le ).
- (en) « IHG Award Recipients », sur International Horror Guild Awards (consulté le ).
- (en) « Palmarès 2017 - 42e cérémonie des César » (version du 6 juin 2017 sur l'Internet Archive), sur César du cinéma, .
- (en) « 2003 Hugo Awards », sur Prix Hugo, (consulté le ).
- (en) « Bafta awards 2004: The winners », sur BBC News, (consulté le ).
- (en) « London Critics Circle Film Awards (2004) », sur Internet Movie Database, (consulté le ).
- (en) « Spirited Away », sur Prix Nebula (consulté le ).
- (en) « Japan's Miyazaki gets Golden Lion at Venice », sur ABC News, (consulté le ).
- (en) Melissa Wellham, « 'Your Name' + 5 Oscar nominated Japanese anime films », sur Special Broadcasting Service, (consulté le ).
- (en) « 33rd Annual Annie Nominations and Awards Recipients », sur Annie Awards, (consulté le ).
- (en) Christopher Macdonald, « Howl Nominated for Saturn Award », sur Anime News Network, (consulté le ).
- (en) « Jay Chou wins best new performer at HK Film Awards », sur China Daily, (consulté le ).
- (en) Mikhail Koulikov, « Ponyo's Joe Hisaishi Wins at Asia Film Awards », sur Anime News Network, (consulté le ).
- (en) « Chicago Film Critics Awards » (version du 24 février 2010 sur l'Internet Archive), sur Chicago Film Critics Association.
- (en) « 2009 WAFCA Awards », sur Washington DC Area Film Critics Association, (consulté le ).
- (en) « 2009 Awards (13th Annual) », sur Online Film Critics Society, (consulté le ).
- (zh) « 第29屆香港電影金像獎提名及得獎名單 » (version du 13 juin 2017 sur l'Internet Archive), sur Hong Kong Film Awards, .
- (en) Egan Loo, « Ponyo's Miyazaki, Hisaishi Nominated for Annie Awards », sur Anime News Network, (consulté le ).
- (en) « Miyazaki wins Annie Award for 'Kaze Tachinu' screenplay », sur The Japan Times, (consulté le ).
- (en) « Watch the 40th Annual Annie Awards Show », sur Annie Awards, (consulté le ).
- (en) Lynzee Loveridge, « The Wind Rises Nominated For Chicago Critics & Critics' Choice Awards », sur Anime News Network, (consulté le ).
- (en) Todd Jorgenson, « DFW Film Critics name “12 Years a Slave” as top film of 2013 », sur Dallas-Fort Worth Film Critics Association, (consulté le ).
- (en) Crystalyn Hodgkins, « The Wind Rises Earns Golden Globe Nomination for Best Foreign Language Film », sur Anime News Network, (consulté le ).
- (en) « The Online Film Critics Society Announces 17th Annual Awards », sur Online Film Critics Society, (consulté le ).
- (en) Guy Lodge, « ’12 Years a Slave’ leads San Francisco Film Critics Circle nods », sur Uproxx, (consulté le ).
- (en) « ’12 Years a Slave,’ ‘Nebraska’ and ‘Her’ lead the way with St. Louis critics nominations », sur Uproxx, (consulté le ).
- (en) Egan Loo, « Miyazaki's The Wind Rises Does Not Win Awards at Venice », sur Anime News Network, (consulté le ).
- (en) Tim Gordon, « D.C.'s Critics Find Much to Praise Across Time and Space », sur Washington DC Area Film Critics Association, (consulté le ).
- (en) Lynzee Loveridge, « Miyazaki's The Wind Rises Nominated for Animated Film Oscar (Updated) », sur Anime News Network, (consulté le ).
- (en) 26th Annual Annie, « 50th Annual Annie Awards », sur Annie Awards, (consulté le ).
- (en) Peter Rowe, « Miyazaki's 'Ponyo' is quite a draw », sur The San Diego Union-Tribune, (consulté le ).
- (en) Mikikazu Komatsu, « Hayao Miyazaki Named Person of Cultural Merit by Japanese Government », sur Crunchyroll, (consulté le ).
- (en) « Oscar honors animator Hayao Miyazaki », sur CBS News, (consulté le ).
- (en) « World Fantasy Awards 2019 », sur Prix World Fantasy (consulté le ).
Annexes
Bibliographie
- : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- Les ouvrages sont classés par ordre chronologique.
Ouvrages en anglais
- (en) Hayao Miyazaki (trad. Beth Cary et Frederik L. Schodt), Starting Point, 1979–1996, San Francisco, VIZ Media, (ISBN 978-1-4215-0594-7).
- (en) Helen McCarthy, Hayao Miyazaki : Master of Japanese Animation, Berkeley, Stone Bridge Press, (ISBN 978-1-880656-41-9).
- (en) Dani Cavallaro, The Animé Art of Hayao Miyazaki, Jefferson, NC, McFarland & Company, (ISBN 978-0-7864-2369-9).
- (en) Hayao Miyazaki (trad. Beth Cary et Frederik L. Schodt), Turning Point, 1997–2008, San Francisco, VIZ Media, (ISBN 978-1-4215-6090-8).
- (en) Jeff Lenburg, Hayao Miyazaki: Japan's Premier Anime Storyteller, New York, Infobase Publishing, (ISBN 978-1-60413-841-2).
- (en) Dani Cavallaro, The Late Works of Hayao Miyazaki: A Critical Study 2004–2013, Jefferson, NC, McFarland & Company, (ISBN 978-0-7864-9518-4).
Ouvrages en français
- Xavier Kawa-Topor et Ilan Nguyen, « Hayao Miyazaki ou l'enfance de l'art », in Catalogue du festival international de Zagreb, 2004
- (en) Dani Cavallaro, The Anime Art of Hayao Miyazaki, McFarland & Company, , 204 p. (ISBN 0-7864-2369-2)
- Vincent-Paul Toccoli et Gersende Bollut, Miyazaki L'enchanteur : essai, Nantes, Amalthée, , 318 p. (ISBN 978-2-35027-961-9)
- Raphaël Colson et Gaël Régner, Hayao Miyazaki : Cartographie d’un univers, Lyon, Les Moutons électriques, coll. « La bibliothèque des miroirs-BD », (réimpr. 2013), 364 p., 21 × 26 cm, couverture couleur, broché (ISBN 978-2-915793-84-0, BNF 42275487, présentation en ligne)
- Raphaël Colson et Gaël Régner (ill. Marie-Pierre Jeffard, David Alvarez, photogr. Stéphanie Lebouchard), Hayao Miyazaki : Cartographie d’un univers, Montélimar, Les Moutons électriques, coll. « La bibliothèque des miroirs-BD », (1re éd. 2010), 360 p., 21 × 26 cm, couverture couleur, broché (ISBN 978-2-36183-135-6, ISSN 1968-5955, présentation en ligne)
- Stéphane Le Roux, Hayao Miyazaki : cinéaste en animation, poésie de l'insolite, Paris/Rennes, L'Harmattan, , 195 p. (ISBN 978-2-296-55074-2, lire en ligne)
- Hervé Joubert-Laurencin, Quatre films de Hayao Miyazaki, Yellow Now, 2012
- Xavier Kawa-Topor et Ilan Nguyen, « Hayao Miyazaki ou le réenchantement du monde », dossier de presse de Le Vent se lève, Walt Disney Company France, 2014
- Emmanuel Trouillard, Bibliographie analytique des travaux universitaires (en français et en anglais) portant sur l’œuvre de Hayao Miyazaki et du Studio Ghibli, , 26 p. (HAL hal-01367684�, lire en ligne)
- Xavier Kawa-Topor et Ilan Nguyen, « Le Magicien du vent », Télérama hors-série : La grande vague du cinéma d'animation,
- Propos recueillis par Eriko Chiba, « Rencontre avec Hayao Miyazaki. A 79 ans, le grand maître de l'animation japonaise refuse toujours de poser le crayon. très rare dans les médias, il a accordé un entretien à l' Asai Shimbun. Le créateur des personnages de Chihiro et Mononoke parle de ses projets en cours, de l'évolution de son métier et de la nécessité de former la relève. », Courrier international no 1541, Courrier international S.A., Paris , , p. 36-39, (ISSN 1154-516X), (article original paru dans Asahi Shimbun, Tokyo, le ).
- La Septième Obsession, numéro spécial, mai- (no 28), Hayao Miyazaki : incontournable, intemporel, universel
Ouvrages en japonais
- (ja) Seiji Kanō, 宮崎駿全書 [« L'œuvre complète de Hayao Miyazaki »], Tokyo, Film Art Inc., , 2e éd. (ISBN 978-4-8459-0687-1).
Vidéographie
- (en) The Birth of Studio Ghibli, Walt Disney Studios Home Entertainment, 2005.
- (ja) The Kingdom of Dreams and Madness de Mami Sunada, Dwango, 16 novembre 2013, documentaire.
- (ja) Drawing What's Real de Kaku Arakawa, NHK, coll. « 10 Years with Hayao Miyazaki », 30 mars 2019, documentaire, ép. 2.
Articles connexes
Liens externes
- (ja) Site officiel
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Allociné
- (en) AllMovie
- (en) Disney A to Z
- (de + en) Filmportal
- (en) Internet Movie Database
- (en) Oscars du cinéma
- (en) Rotten Tomatoes
- Ressources relatives à la musique :
- Discogs
- Last.fm
- (en) Carnegie Hall
- (en) MusicBrainz
- (en) Muziekweb
- (en) Rate Your Music
- (en) VGMDb
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Delarge
- (en) British Museum
- (en) Museum of Modern Art
- (en) MutualArt
- (nl + en) RKDartists
- (en) Union List of Artist Names
- Ressources relatives à la littérature :
- Ressources relatives à la bande dessinée :
- BD Gest'
- (en + nl) Lambiek Comiclopedia
- Ressource relative à plusieurs disciplines :
- (en) Metacritic
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Notices d'autorité :
- Fichier d’autorité international virtuel
- International Standard Name Identifier
- CiNii
- Bibliothèque nationale de France (données)
- Système universitaire de documentation
- Bibliothèque du Congrès
- Gemeinsame Normdatei
- Bibliothèque nationale de la Diète
- Bibliothèque nationale d’Espagne
- Bibliothèque royale des Pays-Bas
- Bibliothèque nationale de Pologne
- Bibliothèque nationale de Pologne
- Bibliothèque nationale d’Israël
- Bibliothèque universitaire de Pologne
- Bibliothèque nationale de Catalogne
- Bibliothèque nationale de Suède
- Réseau des bibliothèques de Suisse occidentale
- Bibliothèque nationale d’Australie
- WorldCat
- (ja) Site du studio Ghibli
- (en) « Hayao Miyazaki », sur Nausicaa.net
- Dossier sur « Hayao Miyazaki » sur le site consacré au Studio Ghibli « Buta-connection.net »
- Animation et bande dessinée asiatiques
- Portail de la réalisation audiovisuelle
- Portail du cinéma japonais
- Portail du Studio Ghibli