Montbrun-des-Corbières
Montbrun-des-Corbières est une commune française, située dans le nord du département de l'Aude, en région Occitanie. Ses habitants sont appelés les Montbrunois et Montbrunoises.
Pour les articles homonymes, voir Montbrun.
Montbrun-des-Corbières | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Occitanie |
Département | Aude |
Arrondissement | Narbonne |
Intercommunalité | Communauté de communes de la Région Lézignanaise, Corbières et Minervois |
Maire Mandat |
Claude Boutet 2020-2026 |
Code postal | 11700 |
Code commune | 11241 |
Démographie | |
Population municipale |
329 hab. (2019 ) |
Densité | 31 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 11′ 59″ nord, 2° 41′ 07″ est |
Altitude | Min. 68 m Max. 206 m |
Superficie | 10,61 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Narbonne (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton du Lézignanais |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du massif des Corbières, un chaos calcaire formant la transition entre le Massif central et les Pyrénées. Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Ruisseau Mayral et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Montbrun-des-Corbières est une commune rurale qui compte 329 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Narbonne. Ses habitants sont appelés les Montbrunois ou Montbrunoises.
Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : la chapelle Notre-Dame-de-Colombier, classée en 1950.
Géographie
Localisation
Montbrun-des-Corbières est une commune de l'Aude située dans les Corbières, à 7 km de Lézignan-Corbières, 26 km de Narbonne et 29 km de Carcassonne.
Communes limitrophes
Hameaux et lieux-dits
- Bois-Vert ;
- Cardanès ;
- Cavaillès ;
- les Espinassès ;
- l'Horte ;
- col de la Portanelle (171 m).
Géologie et relief
La colline de Montbrun est constituée de grèse, de marne et de calcaire datant du début du Tertiaire. Elle naquit de l'érosion de la terre que causa la mer qui atteignait ses flancs.
Ruisseaux
- Ruisseau Mayral, ruisseau de la Combe des Loups, ruisseau du Puits, ruisseau du Salenc, ruisseau du Pont-Teulé, ruisseau de la Picardelle, ruisseau de la Combe-Brindière, ruisseau de Caux, ruisseau des Teuleries, ruisseau de la Denise, ruisseau du Merle, ruisseau de Labade, ruisseau de l'Oste.
Sources permanentes
- La Madone, située à la Portanelle.
- La chapelle Notre-Dame-de-Colombier
- Climat
Précipitions et température
Le niveau des précipitations se situe en moyenne autour des 600 mm d'eau par an. La température moyenne est de 14 °C. Il s'agit d'un climat méditerranéen.
Vents
La commune se trouve dans une zone faisant partie des plus ventées en Europe.
- Le vent de l'ouest, le Cers, est fréquent, il est chaud en été, froid en hiver.
- Le vent du sud-ouest, le Marin, est celui qui apporte la pluie.
- Les vents du nord-est sont secs et froids, ceux du sud, chauds.
Végétation
La garrigue est couverte de végétaux et herbacées adaptés à la sécheresse. La plaine est couverte de vignes. On a affaire à une végétation de type méditerranéenne avec l'olivier, le pin, le chêne vert. Les landes sont couvertes de thym, laurier, romarin. Des ruches bordent encore les landes.
Milieux naturels et biodiversité
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 1] est recensée sur la commune[2] : le « plateau de Montbrun et de Conilhac » (719 ha), couvrant 6 communes du département[3].
Toponymie
Montbrun, du latin Montem, qui signifie "mont" et bruni "brun", d'où le mont brun. La couleur brune viendrait de son sol composé de marne lutéine. Ce mont, une garrigue, était recouverte de créquiers, un cerisier sauvage qui aurait pu aussi donner le nom au village.
Formes anciennes du nom de la commune (selon des anciens textes ou plans) :
- 1272 : Castrum de Montbruno (château de Montbrun, en occitan).
- 1351 : Eclesia de Montbruno (première apparition de l'église de Montbrun).
- 1360 : de Monte bruno.
- 1389 - 1589 : Montbrun en Minervois (la commune est à la limite entre le Minervois et les Corbières).
- 1408 : Stratum de Montebruno (étang de Montbrun, à ce jour asséché, qui recouvrait la plaine de Montbrun).
- 1537 : Montbru puis : Montbrù.
- 1781 : Montbrun.
- XIXe siècle : Montbrun des Corbières.
Histoire
Préhistoire
Les premiers habitants de la commune de Montbrun des Corbières : Une première réponse à l'occupation des sols de la commune est donnée par les fouilles archéologiques réalisées au pied du village, au Nord-Ouest sur les rives Nord du ruisseau de la commune surplombé du Pont Saint-Pierre.
- Lieu : Pourgobi (cadastre section D, parcelle n° 714). De nombreux objets de l'âge du fer furent retrouvés dont des tessons, des jarres. le site présentait des restes d'habitats ou des fosses. Il ne s'agissait pas d'un lieu d'habitation, mais d'entrepôts. D'autres objets d'âge plus récents furent découverts, des dalles de grès, des margelles, des restes de murs, des fragments d'amphores de type ibéro-puniques, des céramiques modelées, des fragments de meule en grès ou en basaltes et de grand vasques. C'est dans cette zone que le premier village de Montbrun des Corbières vit le jour. Il portait le nom du Petit-Lion. Par la suite, une motte castrale fut érigée sur la garrigue avoisinante.
Antiquité
- Durant la période gallo-romaine, Montbrun des Corbières était une place forte sur la voie Aquitania qui allait de Narbonne à Bordeaux. Des maisons sont construites autour du château fort avant que le village s'installe définitivement à cet emplacement-là.
- Ier siècle av. J.-C., la vigne apparut dans l'Aude.
- C'est sous le règne de Charlemagne que la vigne est introduite dans les Corbières. Les premières plantations apparaissent sur la commune de Lagrasse.
Moyen Âge
- Au XIe siècle, un gros village était signalé aux abords du château. À cette époque, la commune était plus importante que celle de Lézignan des Corbières. C'était un passage obligé pour les croisés qui partaient en Terre Sainte.
- Un pèlerinage se tenait à Notre-Dame-de-Colombier, le lieu de culte était un prieuré qui faisait face à un lac qui recouvrait les plaines face au château. Les moines asséchèrent par la suite le lac qui disparut. Cependant, le sol calcaire à cet endroit trahit sa présence ancienne.
- En 1209, Montbrun devint une des trente-et-une baronnies de la vicomté de Narbonne.
- En 1272, première apparition d'une communauté villageoise de Montbrun.
- Montbrun-des-Corbières était un fief du comté de Foix avant que le vicomte de Narbonne ne s'en empare. Le vicomte de Narbonne y voulait un seigneur chargé de veiller sur les routes menant à Narbonne.
- Le seigneur de Montbrun met à disposition des villageois un four et un moulin banaux. La situation le long de la route de Narbonne favorise le commerce qui devient prépondérant. Toutefois, plusieurs épidémies de peste empêchèrent la commune de se développer convenablement.
- Au XIIIe siècle, l'évêque de Narbonne fit bâtir une chapelle près du château-fort. Elle fut consacrée à Notre-Dame. Des maisons furent élevées tout autour, ainsi vit le jour le premier village. La chapelle fut le siège d'un archiprêtre.
- En 1355, le Prince Noir, avec 20 000 hommes, attaque le Languedoc. Il assiège les communes voisines de Puicheric, saccage Sérame, contourne Lézignan Corbières pour atteindre Montredon des Corbières où il est refoulé par le vicomte de Narbonne. À cette époque, les villageois de Montbrun vivaient dans la plaine. Ils se réfugiaient dans le château du village à chaque menace.
- Au XIVe siècle, la chapelle Notre-Dame-de-Colombier était une église paroissiale. Des fouilles révélèrent l'emplacement des maisons. Elle était au milieu d'un prieuré.
- Le village faisait partie de la sénéchaussée de Carcassonne.
Famille de Montbrun
À la fin du XIIe siècle la famille de Montbrun établie dans le Narbonnais où elle possédait plusieurs seigneuries situées en partie dans le Minervois entre Narbonne et Carcassonne prit le nom de la seigneurie et du château de Montbrun dont ses membres remplissait la fonction de châtelain pour le comte de Foix. Elle posséda aussi les seigneuries de Serame, Congous, Malpuech, Paulignan, Sainte-Anne, etc. dans la même région[4], [5].
On trouve à cette époque :
Époque moderne
- Des consuls sont créés pour administrer la municipalité qui possède une milice.
Jusqu'au XVIIIe siècle, l'économie est principalement dominée par l'élevage et la culture de céréale. Le mouton est élevé dans la commune.
- Guillaume Groc, un habitant de la commune détenait la fabrique de Montbrun.
- L'ouverture du canal du Midi permit le développement du commerce du vin. La vigne fut plantée sur tout le territoire. Le port le plus proche se trouvait à La Redorte.
- Un messager qui apportait le courrier, fut établi dans la commune voisine de Conilhac-Corbières.
Époque contemporaine
- La commune possède un garde national. Il y a un contrôle du matricule de la Compagnie.
- 1837 : les champs des Corbières, de même que ceux de Montbrun sont principalement couverts de cultures de blé, d'avoine, de fourrage, mais, à cette date, se développe considérablement la culture de la vigne.
- 1875 : le phylloxéra atteint les vignes des Corbières. Les viticulteurs sont obligés de replanter avec des plants venus d'Amérique, plus résistants, d'où est originaire la maladie.
- La vigne est replantée et le vin de l'Aude est vendu dans toute la France. Au XIXe siècle, l'arrivée du chemin de fer dans le Midi accéléra le développement de la vigne dans les Corbières et notamment à Montbrun. La gare de marchandise la plus proche était celle de Moux. Mais, la production de vin fut freinée par l'apparition de nombreuses maladies de la vigne : l'oïdium, le phylloxera et le mildiou.
- Dans le courant du XXe siècle, l'arrivée de vins étrangers menace la viticulture audoise. Le résultat fut la baisse de production de vin dans la région et l'adhésion à l'AOC Corbières.
- En 1933, les viticulteurs montbrunois se réunissent au sein d'une cave coopérative assurant des revenus stables.
- En 1950, Notre-Dame-de-Colombier est inscrite aux monuments historiques.
- En 1952, une campagne de restauration de la chapelle romane Notre-Dame-de-Colombier est lancée.
- En 1963, la façade de Notre-Dame-de-Colombier fut ravalée.
- Des fouilles dans le cimetière bordant la chapelle Notre-Dame et tout autour ont mis au jour des cazals (bâtiments en ruine) accréditant que le lieu était auparavant habité.
Héraldique
Blason | D’argent à la montagne de gueules sommée d’un créquier de sinople. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Politique et administration
Liste des maires
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[6]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[7].
En 2019, la commune comptait 329 habitants[Note 2], en augmentation de 3,79 % par rapport à 2013 (Aude : +2,52 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Société
Fête Locale
La Fête patronale célébrée tous les 1er août.
Célébrations religieuses
- Célébrations de Pâques à la chapelle Notre-Dame de Colombier.
- À l'occasion de Pâques, la statue de la vierge présente dans la chapelle est habillée pour les célébrations.
- Tous les , un pèlerinage a lieu à la chapelle pour célébrer la Vierge Marie.
Sports
La commune possède un terrain de sport mis à la disposition des enfants pour jouer au football ou au rugby.
Elle dispose de courts de tennis dont les réservations se font à la mairie.
Il existe enfin un club de pétanque dans le village.
Économie
Revenus
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 137 ménages fiscaux[Note 3], regroupant 310 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 17 730 €[I 1] (19 240 € dans le département[I 2]).
Emploi
Division | 2008 | 2013 | 2018 |
---|---|---|---|
Commune[I 3] | 10,8 % | 13,7 % | 7,3 % |
Département[I 4] | 10,2 % | 12,8 % | 12,6 % |
France entière[I 5] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 193 personnes, parmi lesquelles on compte 76,1 % d'actifs (68,8 % ayant un emploi et 7,3 % de chômeurs) et 23,9 % d'inactifs[Note 4],[I 3]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département, alors qu'en 2008 la situation était inverse.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Narbonne, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 1],[I 6]. Elle compte 53 emplois en 2018, contre 70 en 2013 et 71 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 136, soit un indicateur de concentration d'emploi de 38,5 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 55,6 %[I 7].
Sur ces 136 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 39 travaillent dans la commune, soit 28 % des habitants[I 8]. Pour se rendre au travail, 82,8 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 4,8 % les transports en commun, 6,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 6,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 9].
Secteurs d'activités
35 établissements[Note 5] sont implantés à Montbrun-des-Corbières au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 6],[I 10].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 35 | ||
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 4 | 11,4 % | (8,8 %) |
Construction | 4 | 11,4 % | (14 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 14 | 40 % | (32,3 %) |
Activités immobilières | 4 | 11,4 % | (5,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 6 | 17,1 % | (13,3 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 1 | 2,9 % | (13,2 %) |
Autres activités de services | 2 | 5,7 % | (8,8 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 40 % du nombre total d'établissements de la commune (14 sur les 35 entreprises implantées à Montbrun-des-Corbières), contre 32,3 % au niveau départemental[I 11].
Entreprises et commerces
Les trois entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[10] :
- Chateau De L'horte, commerce de gros (commerce interentreprises) de boissons (925 k€)
- Societe Fonciere De Montbrun, culture de la vigne (204 k€)
- Vignoble Jacques Bacou, commerce de gros (commerce interentreprises) de boissons (43 k€)
Café du village.
Épicerie.
Agriculture
La commune est dans la « Région viticole » de l'Aude, une petite région agricole occupant une grande partie centrale du département[11], également dénommée localement « Corbeilles Minervois et Carcasses-Limouxin »[Carte 2]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 7] sur la commune est la viticulture[Carte 3].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 42 | 29 | 21 | 27 |
SAU[Note 8] (ha) | 636 | 576 | 434 | 482 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 42 lors du recensement agricole de 1988[Note 9] à 29 en 2000 puis à 21 en 2010[13] et enfin à 27 en 2020[Carte 4], soit une baisse de 36 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 60 % de ses exploitations[14],[Carte 5]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 636 ha en 1988 à 482 ha en 2020[Carte 6]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 15 à 18 ha[13].
Cépage des Corbières
Les raisins : Carignan, Syrah, Grenache et Mourvèdre.
Arômes de fruits rouges. Notes florales.
Vins
Rouges et rosés.
AOC Corbières
L'AOC a été créé en 1985., 4e appellation de France, 1re du Languedoc.
L'AOC a été créée dans le but de faire face à la concurrence de vins étrangers.
Énergies
La commune est traversée par la ligne à Haute-Tension en provenance de la centrale électrique de Castelnau d'Aude.
Elle est traversée par le gazoduc en provenance de La Ciotat et exploité par GSO, Gaz du Sud-Ouest. La conduite va jusqu'à la centrale de Capendu.
Bien que sur le sol de la commune de Conilhac-Corbières, à la limite avec la commune de Montbrun-des-Corbières, des éoliennes s'élèvent dans le ciel montbrunois.
Déchèterie
Une déchèterie municipale est présente sur la commune.
La mairie a mis en place le tri sélectif.
Les déchets ménagers sont traités par le Syndicat intercommunal de Lézignan-Corbières
Enseignement
Montbrun-des-Corbières a une école primaire communale.
Les enfants sont accueillis dans une cantine.
Équipements et services publics
Un bureau de Poste occupe une partie du rez-de-chaussée de la mairie. La commune possède sa bibliothèque municipale, une salle des fêtes et un foyer rural qui accueillent divers ateliers.
Un service municipal des Eaux assure l'approvisionnement en eau de la commune.
Transports
Autobus
Bus du département de l'Aude : Ils passent à heures régulières dans la commune, assurent le ramassage scolaire. La commune dispose d'un mini-bus qu'elle met à disposition des habitants de la commune.
- Voir les Horaires de bus.
Automobile
Réservation de taxis à la mairie.
Ferroviaire
La commune est accessible par la gare de Lézignan-Corbières à 7 km, ou par la gare de Carcassonne à 29 km. La gare de Narbonne se trouve à 19 km du village.
Aéroport et aérodrome
Aéroport de Carcassonne Salvaza à 29 km
Ports maritime et fluvial
Port la Nouvelle à 35 km
Hydrographie
La commune est dans la région hydrographique « Côtiers méditerranéens »[15], au sein du bassin hydrographique Rhône-Méditerranée-Corse[16]. Elle est drainée par le ruisseau Mayral, le ruisseau de Combe Brindière, le ruisseau de Labade, le ruisseau de la Combe des Loups, le ruisseau de la Denise, le ruisseau de la Picarelle, le ruisseau du Merle et le ruisseau du Puits, qui constituent un réseau hydrographique de 14 km de longueur totale[17],[Carte 7].
Le ruisseau Mayral, d'une longueur totale de 10,7 km, prend sa source dans la commune de Conilhac-Corbières et s'écoule vers l'ouest puis se réoriente au nord. Il traverse la commune et se jette dans l'Aude à Roquecourbe-Minervois, après avoir traversé 5 communes[18].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[19]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[20].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 10]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[19].
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[22] complétée par des études régionales[23] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lezignan-Corbières », sur la commune de Lézignan-Corbières, mise en service en 1990[24] et qui se trouve à 6 km à vol d'oiseau[25],[Note 12], où la température moyenne annuelle est de 15,1 °C et la hauteur de précipitations de 722,9 mm pour la période 1981-2010[26]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Carcassonne », sur la commune de Carcassonne, mise en service en 1948 et à 27 km[27], la température moyenne annuelle évolue de 13,7 °C pour la période 1971-2000[28], à 14,1 °C pour 1981-2010[29], puis à 14,5 °C pour 1991-2020[30].
Urbanisme
Typologie
Montbrun-des-Corbières est une commune rurale[Note 13],[31]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 12],[32].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Narbonne, dont elle est une commune de la couronne[Note 14]. Cette aire, qui regroupe 71 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 13],[I 14].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (72,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (71,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (17,6 %), forêts (7,2 %), zones urbanisées (2,4 %), zones agricoles hétérogènes (1,3 %)[33].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 8].
Lotissements
Le lotissement le plus ancien est celui de la Juncasse. Plus tard, ont été construits les lotissements "La Coste 1" et "La Coste 2".
Culture locale et patrimoine
Églises
- Église Saint-Roch. Ancienne chapelle castrale, construite au XVIIIe siècle sur les vestiges d'une ancienne église plus petite. Église paroissiale dédiée à la Vierge marie, l'Église de l'Assomption de Montbrun-des-Corbières.
- Chapelle Notre-Dame-de-Colombier[34]. L'édifice a été classé au titre des monuments historiques en 1950[35]. Un bel exemple des débuts de l’architecture romane datant du XIe siècle (le clocher est du XIIIe siècle). La légende raconte que le seigneur de Montbrun partit aux croisades et que, à son retour, son fils qui ne l’avait pas reconnu lança ses chiens contre lui. Le père mourut dans la nuit et quand, le lendemain matin, son fils comprit ce qu’il avait fait, il fut terrassé par le remords. Voyant une colombe se poser sur le sol, il décida de construire une chapelle à l’endroit que ses pattes avaient touché.
Château de Montbrun
Le château de Montbrun est un ancien château fort perché au sommet du village, il ne reste presque plus rien, à part quelques pierres et la forme d'une motte.
- Au XIe siècle, il existe une motte castrale et un village est mentionné aux abords.
- C'était une fief du comté de Foix avant que le vicomte de Narbonne ne s'en empare pour surveiller sur les routes menant à Narbonne.
- En 1209, Montbrun devint une des trente-et-une baronnies de la Vicomté de Narbonne.
Durant la période de la Croisade des Albigeois, le seigneur de Montbrun fut dépossédé de ses biens par Simon de Montfort. Ce fut son fils Amaury de Montfort qui restitua le château au vicomte de Narbonne. Le château du village comptait un châtelain qui occupait les lieux, mais aussi un viguier.
- Au XVIIIe siècle, le châtelain qui représente le seigneur possédait une maison adossée au château devenu inhabitable.
- La seigneurie arrive par mariage en possession de Pierre-Antoine de Trégoin, seigneur de Montbrun en 1625. Jean-Pierre de Trégoin, puis Jean-Hyacinthe de Trégoin lui succèdent et portent le titre de vicomte de Montbrun en 1693. Marie-Gabrielle de Trégoin, petite fille de l'ingénieur Antoine Niquet, apporte en dot Montbrun par son mariage avec Antoine Pascal de Saint-Félix, fils d'autre Antoine Pascal, et d'Isabeau de Gothias. Leur fils, Hyacinthe-Xavier-Joachim-Antoine Pascal, marquis de Saint-Félix et seigneur de Montbrun, lui succède. Il épouse Anne-Marie-Madeleine du Bois-des-Cours de la Maisonfort, fille de messire Alexandre du Bois-des-Cours de la Maisonfort, marquis de la Maisonfort, seigneur de Bertry et de Catherine de Chicogneau. Il meurt en 1790 et sa veuve en 1824. Le château-fort est alors vendu à Antoine Boutet, dont la maison est attenante au château et est démantelée. Les pierres du château servent alors à la construction de la métairie Boutet sur le lieu-dit Le Clus.
Remparts
Les anciens remparts de la ville qui était close subsistent, ils apparaissent au détour des rues.
- Porte Saint-Pierre : Porte médiévale emprise dans les remparts de la commune.
Moulin
- Moulin à vent du XIXe siècle.
Voie romaine
Passage de la voie gallo-romaine Aquitania de Narbonne à Bordeaux : la voie subsiste, elle traverse le village, elle suit le tracé du ruisseau qui va de Lézignan-Corbières à Saint-Couat d'Aude.
Sentier pédestre de la pinède de la Bisto : Sentier parcourant la pinède et la garrigue.
Personnalités liées à la commune
- La famille de Montbrun qui forma deux branches éteintes au début du XVIe siècle dans l'Aude et au début du XVe siècle dans le Tarn.
- Gaspard de Villeneuve, 1491, devient seigneur de Montbrun.
- La famille Potier, 1537, acquiert le fief de Montbrun.
- Jean de Trégoin, 1568, seigneur et baron de Montbrun, gentilhomme et lieutenant du roi, devient consul de Narbonne.
- Jean de Trégoin, seigneur et baron de Montbrun, devient en 1677 consul de Narbonne.
- Jean-Pierre de Trégoin, seigneur et baron de Montbrun, devient en 1690 consul de Narbonne.
- Jean-Charles-Hyacinthe de Montbrun, seigneur de Montbrun et des environs, vicomte de Montbrun devient consul de Narbonne en 1693, puis 1699.
- Jean-Pierre de Frégose, 1675, devient baron de Montbrun.
- Antoine de Pascal, seigneur de Montbrun, achète le titre de marquis de Saint-Félix (quartier de Narbonne) en 1741. Il réside à l'hôtel de Trégoin, actuel lycée Beausejour)
- Hyacinthe-Xavier-Joachim-Antoine de Pascal, vicomte de Montbrun, marquis de Saint-Felix, lieutenant du roi de la province de Narbonne, ancien capitaine des dragons, décède en 1790, il est enterré à l'église Saint-Vincent de Narbonne.
- Période contemporaine
- Jacques Roché[36] (1926 - 2004), magistrat à la Cour des Comptes, président de la commission du permis à points le . Cofondateur du Conseil des Entreprises et Groupements de l’Économie Sociale (CEGES) en 2001. Commandeur de la Légion d'Honneur et Officier de l'ordre national du Mérite.
- Gauthier Roubichou (1982 - ), chanteur, candidat à la saison 4 de la Star Académy, fait une carrière en Chine[37].
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[12].
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[21].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Cartes
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- [PDF]« Carte des petites régions agricoles (PRA) dans l’Aude », sur www.aude.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
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- « Réseau hydrographique de Montbrun-des-Corbières » sur Géoportail (consulté le 8 décembre 2021).
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le )
Site de l'Insee
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Montbrun-des-Corbières » (consulté le ).
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- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans l'Aude » (consulté le ).
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- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Montbrun-des-Corbières » (consulté le ).
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- « Commune urbaine-définition » (consulté le ).
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Autres sources
- Carte IGN sous Géoportail
- « Liste des ZNIEFF de la commune de Montbrun-des-Corbières », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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- Gabriel François baron de Blaÿ de Gaïx, Études historiques sur les seigneurs et barons de Gaïx près Castres, 1880, p 49.
- Bulletin de la Société d'études scientifiques de l'Aude, Note généalogique sur la maison de Montbrun-Roquecourbe, pp 159-162.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- « Entreprises à Montbrun-des-Corbières », sur entreprises.lefigaro.fr (consulté le ).
- « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
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- « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Montbrun-des-Corbières - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
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- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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- « Chapelle Notre-Dame-de-Colombier », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
- Biographie de Jacques Roché
- Closer, un ancien candidat de la Star académy devient le Bachelor chinois
Pour approfondir
Bibliographie
- Notre-dame-de-Colombier, Janie Mayer.
- Abbé Sabarthes, dictionnaire topographique de l’Aude, Paris 1912, p 240.
- Charles Boyer, répertaire archéologique du département de l’Aude, Montpellier, 1941, p35.
- Archives de l’Aude, Compoix de Montbrun, 1782.
- Cité par Madeleine Mas, les Eglises audoises de style lombard, diplôme d’études supérieures, faculté de Lettres de Montpellier, 1955, p63.
- Monseigneur Jean Rivière, Notre Dame en Pays de l’Aude, Carcasonne, 1946.
- Archive des monuments historiques, dossier Montbrun : Classement du , consolidation, rejointement et couverture du cloche, 1951-1952.
- Roger Hyvert, Métrologie monumentale en Languedoc, dans les monuments historiques de la France, 1961, n°3, p 111-122.
- Bulletin de la Commission archéologique de Narbonne, 1971, p77-113.
- Canton de Lézignan-Corbières, Opération Vilatges al Pais, Francis Poudou.
- Armorial du Languedoc, Montpellier 1, Louis de la Roque
- G Moynes série BB, inventaire des archives communales antérieures à 1790.
- Armorial Narbonnais, feuille 8 de Quies à Sevin. Extrait : Recherche générale du diocèse de Narbonne 1537 (copie de l’époque révolutionnaire).
- Correspondance à la faction du Compoix XIIIe siècle.
- Jean-Pierre de Trégoin, baron de Montbrun, 1690.
- Mahul Cartulaire de Carcassonne, volume 1.
- Cahier des Doléances audois, Gilbert Larguier.
- Etudes généalogiques de Vresse concernant les familles nobles, bourgeoises et ségneuriales de l’Aude, Sigean, Durban, Narbonne, Jean-Marie Blad-Lancelin.
- Armorial du Languedoc, Louis de la Roque, Toulouse.
- Mémoire de la Société des Arts et Sciences de Carcassonne Tome III, 1931.
- Toponyme, département de l’Aude, abbé Sabarthés.
- Compoix de 1758, 1790 et 1791.
- Histoires et avenir des vins du Languedoc, Jean Clavel, Robert Baillard, Privat.
- Bulletin des Sociétés d’études scientifiques de l’Aude, Rigal.
- Bulletins de la commune de Narbonne.
- Minervois, Histoire, André Bounery.
- Histoire et généalogie en Minervois, Pierre Armant-Clément.
- Église oubliée du Languedoc, Louis Gavoy.
- Église et Chapelle romane autour de Narbonne, J. Balmitgère.
- Montbrun-Roquecourbe, Henry Roquecourbe.
- Société d’Etude Scientifique de l’Aude, 1903.
- Mémoire de la Société des Arts et Sciences de Carcassonne, 1931.
- Annales du Midi, Privat.
- Centre d’études cathares, maison des Mémoires, Meresis.
- Société d’études scientifiques de l’Aude, Carcassonne.
- Généalogies françaises, E. Arnaud.
- Bulletin du centre de recherche général et héraltique.
- Académie des arts et des sciences de Carcassonne.
- Etude historique sur Fontfroide, E. Cauvet, 1875.
- Les seigneurs de Palaja, M. le chanoine A. Sabarthès.
- Voies romaines du Rhône à l’Ebre.
- Via Domitia et Agustia, actes d’un Colloque, Maison des Sciences de l’Homme, 1997.
- La Voie Dominitienne, Presses du Languedoc, Clément P.A / Peyre A., 1998.
- Armorial de la Noblesse du Languedoc, Louis de la Roque.
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
- Site de la Mairie de Montbrun des Corbières
- Montbrun-des-Corbières sur le site de l'Institut géographique national
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