Navès (Tarn)
Navès est une commune française située dans le sud du département du Tarn, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Castrais, un territoire essentiellement agricole, entre la rive droite de l'Agout au sud et son affluent, le Dadou, au nord.
Pour les articles homonymes, voir Naves.
Navès | |
Château de Montespieu à Navès. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Occitanie |
Département | Tarn |
Arrondissement | Castres |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération de Castres - Mazamet |
Maire Mandat |
Pierre Calmels 2020-2026 |
Code postal | 81710 |
Code commune | 81195 |
Démographie | |
Population municipale |
691 hab. (2019 ) |
Densité | 71 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 34′ 01″ nord, 2° 13′ 28″ est |
Altitude | Min. 158 m Max. 286 m |
Superficie | 9,75 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Castres (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Castres-3 |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Agout, le Thoré, le ruisseau du Bernazobre et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (Les « vallées du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou ») et une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Navès est une commune rurale qui compte 691 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Castres. Ses habitants sont appelés les Navessols ou Navessolles.
Géographie
Localisation
Navès est une petite commune rurale du sud-ouest de la France située à 4 km à l'ouest de Castres[1]. Le village fait face à la montagne Noire. Navès fait partie de l'aire urbaine de Castres.
Communes limitrophes
Navès est limitrophe de cinq autres communes.
Voies de communication et transports
La ligne 761 du réseau régional liO assure la desserte de la commune, en la reliant à Castres et à Revel[3]. Un service de transport à la demande du réseau urbain Libellus assure également la desserte, en reliant Navès au centre-ville de Castres.
Hydrographie
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[4]. Elle est drainée par l'Agout, le Thoré, le ruisseau du Bernazobre, le ruisseau du Bernazobre et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 10 km de longueur totale[5],[Carte 1].
L'Agout, d'une longueur totale de 194,4 km, prend sa source dans la commune de Cambon-et-Salvergues et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Tarn à Saint-Sulpice-la-Pointe, après avoir traversé 35 communes[6].
Le Thoré, d'une longueur totale de 61,6 km, prend sa source dans la commune de Rieussec et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans l'Agout sur le territoire communal, après avoir traversé 20 communes[7].
Le ruisseau du Bernazobre, d'une longueur totale de 24,9 km, prend sa source dans la commune d'Escoussens et s'écoule vers le nord puis se réoriente vers l'ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Sor à Cambounet-sur-le-Sor, après avoir traversé 8 communes[8].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[9]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[10].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[9].
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[12] complétée par des études régionales[13] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Castres », sur la commune de Castres, mise en service en 1992[14]et qui se trouve à 4 km à vol d'oiseau[15],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 14,4 °C et la hauteur de précipitations de 849,1 mm pour la période 1981-2010[16]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Albi », sur la commune du Sequestre, mise en service en 1976 et à 40 km[17], la température moyenne annuelle évolue de 13,4 °C pour 1981-2010[18] à 13,8 °C pour 1991-2020[19].
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : Les « vallées du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou »[21], d'une superficie de 17 144 ha, s'étendant sur 136 communes dont 41 dans l'Aveyron, 8 en Haute-Garonne, 50 dans le Tarn et 37 dans le Tarn-et-Garonne. Elles présentent une très grande diversité d'habitats et d'espèces dans ce vaste réseau de cours d'eau et de gorges. La présence de la Loutre d'Europe et de la moule perlière d'eau douce est également d'un intérêt majeur[22].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Une ZNIEFF de type 2[Note 5] est recensée sur la commune[23] : les « rivières Agoût et Tarn de Burlats à Buzet-sur-Tarn » (1 364 ha), couvrant 24 communes du département[24].
Urbanisme
Typologie
Navès est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[25],[I 1],[26].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Castres, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 55 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 2],[I 3].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (98,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (47 %), terres arables (40 %), prairies (7,9 %), zones urbanisées (3,8 %), forêts (1,3 %)[27].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Histoire
En l'état actuel des connaissances, et ce depuis l'étude de Barrière Flavy, l'ensemble des terroirs de Navès, Montespieu et Sallepieussou n'entre véritablement dans l'histoire que vers le milieu du XIIIe siècle.
Les écrits présentent donc la situation à la fin de la Croisade contre les Albigeois, et d'ailleurs les cadres juridiques demeureront pratiquement tels quels jusqu'à la Révolution : Sallepieussou appartient en propre à l'abbaye bénédictine de Castres, Navès est vendu à la famille des Tourène, bourgeois de Castres et Montespieu est sous la coupe d'une famille de chevalier, les Caudière en l'occurrence.
Navès
À Navès, les premiers textes mentionnent déjà l'église (donc une population environnante plus ou moins proche) et peut-être le pont…
Navès est-il une tentative de bastide qui échoue ? avec un paréage royal et surtout avec comme pièce maîtresse ce seul pont (donc un péage éventuel) facilitant les échanges entre Castres et le piémont de la Montagne Noire, voire le Toulousain.
Mais la vente de la presque totalité de la terre à un grand seigneur (Jourdain de Saissac) puis à une famille de bourgeois de Castres, les Thourène, va faire avorter cette idée et sceller le sort de ce terroir comme terre de rapport. Les nouveaux acquéreurs, les frères Thourène, vont marquer cette terre en se la partageant, puis en construisant une maison qui portera leur nom.
Barginac précède la fondation officielle de Navès ; il est mentionné comme fort, surveillant de sa motte le passage du Thoré. Le lieu est équidistant du passage des Fargues et de celui du pont de Navès, la vue est totale et en donnant le nom à une des gâches ou quartiers de Castres, la relation avec la ville est renforcée. Barginac sera le seul espace disponible pour de petits possédants et c'est avec Galiou les seuls points de concentrations humaines. D'ailleurs le peu de population sera pour Navès une plainte constante.
Sallepieussou
Sallepieussou appartient en propre à l'abbaye et à l'inverse des deux autres terroirs l'habitat et la population sont pour l'essentiel répartis en deux lieux : au lieu-dit Latour, à proximité de la petite fortification et en contrebas de celle-ci : le hameau, regroupement de petites fermes (« las bories ») qui offrait ainsi une main-d'œuvre à la disposition du château de Montespieu, dès le milieu du XVIe (à moins que ce soit la construction du château qui ait induit l'implantation de cet habitat)
Le choix du site ne semble pas fortuit : toujours une crête avec même une vue panoramique versant Bernazobre et versant Thoré (depuis le sommet originel de la tour) et de plus à la croisée d'une route de Castres passant par le gué de Tourène et de la route de crête Labruguière-Viviers (longeant la plaine du Bernazobre et sur laquelle furent découverts il y a peu des vestiges d'un habitat gaulois au lieu de Rauly, commune de Viviers). Caraven Cachin mentionne la découverte à Latour d'une hache celtique dans sa carte archéologique ; le lieu est peut-être habité depuis « des temps immémoriaux » pour reprendre la formule classique.
Montespieu
L'existence sur le terroir de Montespieu d'un « fossé de la salvegarde » est un détail intéressant : il matérialise un distinguo juridique quant au partage de la justice qui subsiste jusqu'à la Révolution, il rappelle peut-être la mise en place par l'abbaye en des temps plus anciens d'une sauveté (c'est-à-dire un refuge pour les populations sur une terre d'église). Sur le terroir de Montespieu, l'habitat est peut-être dispersé ; c'est du moins ainsi qu'il apparaît dans les divers recensements - certes postérieurs à la période qui nous intéresse et dont le plus ancien est le compoix de 1585.
Si un groupement d'habitat a disparu, seule l'archéologie pourra le préciser. L'idée de translation est par contre très vivace au sujet du château de Montespieu et ce pour plusieurs raisons :
- un texte du XVIe, pour le moment introuvable, mentionnerait les restes de l'ancien château ;
- la situation de l'actuel château ne correspond pas trop à l'idée d'un mont et de surcroît à un mont qui épie (cf toponymie) ;
- de plus, celui qui existe constitue certes une enclave de Montespieu mais il se situe tout de même dans le terroir de Sallepieussou ; alors comment expliquer qu'il donne son nom à une terre où il n'est pas ?
- de plus le terme « milite » pour les Caudière peut raisonnablement impliquer un fort.
La famille Caudière dont une tour à Castres illustre le nom est-elle en rapport avec les croisés vainqueurs ? Le nom respire pourtant les sonorités méridionales et l'on trouve des homonymes dans le Lautrécois. Castres s'est vite déclarée ville ouverte, les Caudière avec prudence… ont peut-être évité toute saisie et ainsi transmis leurs biens.
Plusieurs tertres encore existants peuvent prétendre au titre de motte castrale et encore une fois l'archéologie pourra peut-être préciser les choses.
En conclusion
Du milieu du XIIIe jusqu'au milieu du XVIe, l'habitat sur les différents terroirs ne semble pas avoir beaucoup changé : quelques forts et fermes dispersés et peut-être deux lieux d'habitats groupés : Sallepieussou et Barginac. Le XVIe siècle avec l'installation de la Chambre de l'édit à Castres va impulser un nouveau mouvement d'achats, de partages et surtout la construction de nouvelles demeures pour les juristes protestants souvent originaires de contrées éloignées (les juristes catholiques étaient eux pour la plupart détachés du Parlement de Toulouse). L'habitat se densifie ou se transforme un peu plus avec Mascarenc, Puechbertou, Tourène-Bas, Gaillard, Malzac et sans doute la construction du nouveau château de Montespieu.
Il faudra attendre le XIXe siècle pour voir d'importantes modifications : avec l'implantation au centre de la nouvelle commune de Navès (la réunification a eu lieu en 1825) de l'église, l'école mairie et quelques habitations jouxtant mais toujours clairsemées et quelques nouveaux lieux : la Grèze, Vaudricourt, le Jardinier au début du XXe.
Le dernier tiers du XXe voit une vague de constructions d'une ampleur sans précédent permise et expliquée par la conjugaison de plusieurs facteurs : la rationalisation et l'adaptation du parcellaire aux nouvelles techniques agricoles (et par la même la mutation dans la destination de certaines terres), le morcellement de certains grands domaines, et enfin la réalisation d'un réseau d'adduction d'eau potable qui permet une liberté d'implantation par rapport au point d'eau. La population stabilisée depuis des siècles aux environs de 400 habitants a aujourd'hui pratiquement doublé[28].
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[31].
En 2019, la commune comptait 691 habitants[Note 8], en augmentation de 1,47 % par rapport à 2013 (Tarn : +2,07 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Économie
Revenus
En 2018, la commune compte 289 ménages fiscaux[Note 9], regroupant 716 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 24 050 €[I 4] (20 400 € dans le département[I 5]).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
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Commune[I 6] | 4,6 % | 5,9 % | 6,4 % |
Département[I 7] | 8,2 % | 9,9 % | 10 % |
France entière[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 467 personnes, parmi lesquelles on compte 73,3 % d'actifs (66,9 % ayant un emploi et 6,4 % de chômeurs) et 26,7 % d'inactifs[Note 10],[I 6]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Castres, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 9]. Elle compte 81 emplois en 2018, contre 79 en 2013 et 48 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 315, soit un indicateur de concentration d'emploi de 25,5 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 57,9 %[I 10].
Sur ces 315 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 38 travaillent dans la commune, soit 12 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 92,7 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1 % les transports en commun, 1,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
Activités hors agriculture
32 établissements[Note 11] sont implantés à Navès au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 12],[I 13].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 32 | ||
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 6 | 18,8 % | (13 %) |
Construction | 3 | 9,4 % | (12,5 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 8 | 25 % | (26,7 %) |
Information et communication | 1 | 3,1 % | (2,1 %) |
Activités financières et d'assurance | 2 | 6,3 % | (3,3 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 5 | 15,6 % | (13,8 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 2 | 6,3 % | (15,5 %) |
Autres activités de services | 5 | 15,6 % | (9 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 25 % du nombre total d'établissements de la commune (8 sur les 32 entreprises implantées à Navès), contre 26,7 % au niveau départemental[I 14].
Agriculture
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 22 | 10 | 11 | 9 |
SAU[Note 13] (ha) | 690 | 517 | 548 | 527 |
La commune est dans la « plaine de l'Albigeois et du Castrais », une petite région agricole occupant le centre du département du Tarn[34]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est la culture de céréales et/ou d'oléoprotéagineuses[Carte 4]. Neuf exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 15] (22 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 527 ha[36],[Carte 5],[Carte 6].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- On trouve à Navès, le château de Montespieu, le château de Navès (résidence de Georges Prêtre), le manoir de Gaillard et son pigeonnier classé.
- La tour de Navès, tour fortifiée du XVIe siècle, inscrite au titre des monuments historiques en 1995.
- Église Saint-Jean de Navès.
Personnalité liée à la commune
- Le chef d'orchestre Georges Prêtre.
Vie locale, tourisme
- La commune s'organise autour d'une église, d'une école, d'une salle des fêtes, d'une maison des associations et d'une épicerie-presse-tabac.
- On y trouve toute sorte d'activités : gymnastique, danses occitanes, atelier d'arts plastiques, club des Ainés Ruraux… De plus, un moto-cross est ouvert tous les 1ers et 3es dimanches du mois.
- La fête locale a lieu fin août et se termine par une fabounade.
- Un dimanche par mois, le club des randonneurs organise une randonnée ; il existe de nombreux chemins de randonnée pour les amateurs et de nombreux petits bourgs autour du village qui sont assez typiques.
- Pour les amoureux des cueillettes automnales, les prés alentour regorgent de rosés des prés ou de pisse-cannettes.
Héraldique
Blason | Taillé nuagé de trois pièces: au 1er de sinople à la tour de sable, ouverte du champ, ajouée et maçonnée d'argent, au 2e d'azur à la nef de sable[37] |
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---|---|---|
Détails | * Il y a là non-respect de la règle de contrariété des couleurs : ces armes sont fautives (sable sur azur). Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[11].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[20].
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[35].
- Cartes
- « Réseau hydrographique de Navès » sur Géoportail (consulté le 10 décembre 2021).
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le )
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Site de l'Insee
- « Commune rurale - définition » (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Castres » (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Navès » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Tarn » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Navès » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Tarn » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Navès » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Navès » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Tarn » (consulté le ).
Autres sources
- « Infos, distance et photos de Nav et Castres », sur www.voldoiseau.com (consulté le ).
- Carte IGN sous Géoportail
- « Documents - Site web de la région Occitanie » (consulté le ).
- « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le )
- « Fiche communale de Navès », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le )
- Sandre, « l'Agout »
- Sandre, « le Thoré »
- Sandre, « le ruisseau du Bernazobre »
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
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- « Orthodromie entre Navès et Castres », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météofrance Castres - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Navès et Le Sequestre », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique d'Albi - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique d'Albi - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
- « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Navès », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « site Natura 2000 FR7301631 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
- « Liste des ZNIEFF de la commune de Navès », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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- https://armorialdefrance.fr/page_blason.php?ville=18317
Voir aussi
Articles connexes
- Liste des communes du Tarn
- La petite commune de Lostanges (en Corrèze) porte le même nom que le lieu-dit et le château situés à Naves.
Liens externes
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