Natalie Dessay

Natalie Dessay, née Nathalie Dessaix le à Lyon, est une cantatrice française. Soprano spécialisée dans les rôles de colorature, elle est connue pour ses talents de comédienne et sa puissante présence scénique.

Pour les articles homonymes, voir Dessaix.

Natalie Dessay
Natalie Dessay en 2008.
Nom de naissance Nathalie Dessaix
Naissance
Lyon (France)
Activité principale Artiste lyrique
Soprano colorature
Style Opéra
Années d'activité Depuis 1990
Formation Conservatoire de Bordeaux
Opéra de Paris
Wiener Staatsoper
Maîtres Jean-Pierre Blivet
Conjoint Laurent Naouri
Récompenses Six Victoires de la musique
Laurence Olivier Awards (2008)
Opera news Award (2008)
Prix in honorem pour l'ensemble de sa carrière (Académie Charles-Cros, 2008)
Chevalière de la Légion d'honneur (2011)
Prix Grand Siècle Laurent-Perrier
Site internet www.nataliedessay.fr

Sa voix d'une grande facilité dans le suraigu durant la première partie de sa carrière (elle était capable de monter jusqu'au « contre-la ») lui a ouvert les portes des plus grandes maisons d'opéra, dans des rôles secondaires mais spectaculaires comme Olympia des Contes d'Hoffmann de Jacques Offenbach, ou la Reine de la Nuit dans La Flûte enchantée de Mozart mais aussi Blondchen (L'Enlèvement au Sérail), Madame Herz (Der Schauspieldirektor), Zaïde à l'Opéra de Lyon et à l'Opéra Bastille, Zerbinette (Ariane à Naxos) de Richard Strauss et Adele dans Die Fledermaus de Johann Strauss II à Genève.

Elle se consacre ensuite à des premiers rôles, plus longs et n'utilisant pas la partie la plus élevée de sa tessiture. Elle admit à de nombreuses reprises que, ayant commencé relativement tard sa carrière lyrique, elle n'a jamais pu aborder des rôles très complexes sur le plan solfégique, ce qui ne l'empêcha pas d'interpréter des partitions ardues comme Ariadne à Naxos.

Comédienne de formation, elle compense ses limites au début de sa carrière par l'importance primordiale qu'elle accorde à l'incarnation des personnages qu'elle chante, à l'opposé de ses collègues de formation plus classique.

Elle annonce son retrait de la scène lyrique en pour privilégier des récitals ou des projets musicaux différents, notamment avec Michel Legrand et le pianiste Philippe Cassard.

Biographie

Jeunesse et études

De son vrai nom Nathalie Dessaix, elle grandit à Bordeaux[1], plus précisément à Saint-Médard-en-Jalles, où elle commence quelques cours de chant auprès de Madame Saintrais, choriste dans le Chœur de femmes de Bordeaux qui avait délaissé sa carrière lyrique et qui lui fait partager sa passion de l'art lyrique[2]. C'est au cours de ses études secondaires qu'elle décide de supprimer le « h » de son prénom en hommage à Natalie Wood et conservera cette simplification par la suite[1].

Elle rêve tout d'abord d'être ballerine puis actrice[3]. Au cours d'une pièce de théâtre, elle interprète un lutin qui fredonne l'air de Pamina dans Le Sicilien ou l'Amour peintre de Molière[4]. Certaines des personnes qui l'entendent lui conseillent de prendre des cours de chant. Elle étudie alors au conservatoire de Bordeaux avec le comédien Gérard Laurent. Elle apprend parallèlement l'allemand, l'art dramatique et le chant[1]. Elle sort en 1985 avec un premier prix du conservatoire de Bordeaux[1]. Elle intègre le chœur du Capitole de Toulouse[1]. Elle remporte plusieurs prix dont celui d'Alès puis retourne à Bordeaux[1]. Elle a trouvé sa voie. Elle sera soliste.

En 1988, elle gagne la première place du concours Voix nouvelles parrainé par France Télécom. L'Opéra de Paris lui ouvre les portes de son École d'art lyrique où elle chante Elisa dans Il re pastore de Mozart. La même année, elle s'inscrit au Concours Mozart organisé par le Staatsoper de Vienne, remporte le premier prix et intègre, en 1993 et pour un an, la prestigieuse troupe de l'opéra viennois[1].

Débuts

En avril et , au côté de José van Dam, elle chante le rôle d’Olympia à l’opéra Bastille dans la production signée Roman Polanski des Contes d'Hoffmann.

En 1993, au sein de la troupe de l'opéra d’État de Vienne, elle chante Blondchen dans L’Enlèvement au sérail de Mozart. Elle remplace ensuite dans Olympia Cheryl Studer, qui devait incarner les trois rôles féminins des Contes d’Hoffmann. En , son interprétation du personnage lui ouvre le cœur du public viennois[1]. La même année, elle chante le rôle dans une mise en scène de Louis Erlo pour l’ouverture de l'opéra de Lyon[1]. Elle interprétera ce rôle huit fois dans huit productions différentes jusqu'en 2001[1].

En 1994, elle chante le rôle de la Reine de la Nuit dans La Flûte enchantée de Mozart au Festival d’Aix-en-Provence sous la direction de William Christie et dans la mise en scène de Robert Carsen ; elle reprendra par la suite le rôle à Lyon, Salzbourg, Vienne et à l'opéra de Paris en 2000.

L'opéra de Vienne monte à son intention La Femme silencieuse (Die schweigsame Frau) de Richard Strauss et la presse en vain de chanter le rôle-titre de Lulu, l’œuvre inachevée d’Alban Berg. Blondchen de L'Enlèvement au sérail (Mozart) et Zerbinetta (Zerbinette) d’Ariane à Naxos (Richard Strauss) deviennent ses rôles fétiches.

Au mois d’, Dessay fait ses débuts au Metropolitan Opera de New York dans le rôle de Fiakermilli d’Arabella de Strauss. Elle reviendra en septembre 1997 dans le rôle de Zerbinetta d’Ariane à Naxos puis, à nouveau, en avec Olympia.

En 1995, elle est, pour la première fois Lakmé dans l'opéra éponyme de Léo Delibes à l’Opéra-Comique. Elle se laisse convaincre d'interpréter Eurydice dans Orphée aux enfers d'Offenbach à l'opéra de Lyon aux côtés de son mari, le baryton Laurent Naouri, dans une mise en scène de Laurent Pelly et sous la direction de Marc Minkowski. La même année, elle est Olympia dans la mise en scène d'Alfredo Arias à La Scala de Milan.

En 1996, elle incarne aux côtés de Simon Keenlyside, Ophélie dans l’Hamlet d'Ambroise Thomas au Grand Théâtre de Genève, production reprise en 2003 à la Royal Opera House et au grand théâtre du Liceu[5],[6]. Elle chante le personnage de Titania dans Le Songe d'une nuit d'été (Midsummer Night's Dream), de Benjamin Britten en français puis une reprise de La Flûte enchantée à l’opéra de Lyon.

En 1997, Dessay chante au théâtre du Châtelet Le Rossignol d'Igor Stravinsky sous la direction de Pierre Boulez dans une production du jeune metteur en scène Stanislas Nordey[1]. Après un détour par le Met en 1998 où elle interprète Les Contes d'Hoffmann et Ariane à Naxos, sous la direction de James Levine, elle fait ses débuts au Festival de Salzbourg dans le rôle de la Reine de la Nuit. Elle revient sur la scène du Châtelet, la même année, en compagnie de son mari, pour la reprise d’Orphée aux Enfers.

En 1999, elle est Morgana de l’Alcina (Haendel) au palais Garnier aux côtés de Renée Fleming et de Susan Graham sous la baguette de William Christie. Toujours dans ce même palais Garnier, elle chante Les Indes galantes de Rameau.

Années 2000

En 2000, Dessay est à nouveau Olympia transformée en poupée en plastique provocante par le metteur en scène Robert Carsen[1]. Elle s’envole pour Vienne pour chanter la Reine de la Nuit au mois de , puis à nouveau Olympia dans Les Contes d’Hoffmann au cours de l'été aux Chorégies d'Orange dans la mise en scène de Jérôme Savary.

La saison parisienne 2000-2001 de Natalie Dessay comprend la production viennoise de Die schweigsame Frau (La Femme silencieuse) au Châtelet, ainsi que sa « dernière » Reine de la Nuit en au palais Garnier.

Au mois de , Dessay chante Lucia di Lammermoor de Donizetti avant d’enchaîner avec La sonnambula de Bellini à Milan avec Juan Diego Florez.

En , l’artiste est au Capitole de Toulouse pour Hamlet puis du 19 au au théâtre du Châtelet. Elle chante La sonnambula à Lausanne et à Bordeaux et, plus tard, à Vienne et Milan, déchaînant les critiques de Sergio Segalini qui s’insurge dans la revue musicale Opera International contre le fait de distribuer ce rôle à une soprano léger.

Elle chante en récital à Gênes le , puis interprète pour la toute première fois Konstanze de L’Enlèvement au sérail du au à Genève avant de reprendre le rôle à New York.

Problèmes vocaux

Début 2002, Natalie Dessay commence à éprouver des difficultés et doit se faire remplacer pour toutes les représentations de La sonnambula à Vienne et New York. Elle annule plusieurs autres représentations au printemps 2002 dont une version française de Lucia di Lammermoor aux côtés de Roberto Alagna et de Ludovic Tézier à Lyon[7], un récital à Paris le , le rôle de Zerbinetta à Covent Garden, celui d’Olympia, celui de Susanna (Les Noces de Figaro) prévu pour l’été 2002 avec Riccardo Muti ainsi que quelques concerts. Elle s’éloigne de la scène et se fait opérer d’un polype sur une corde vocale au mois de [8].

Elle doit renoncer également à interpréter les quatre héroïnes des Contes d’Hoffmann avec Marc Minkowski en 2002-2003 à Lausanne (mise en scène de Laurent Pelly), remplacée par Mireille Delunsch pour la création de la nouvelle édition critique de l’œuvre réalisée par le musicologue Jean-Christophe Keck.

Dessay revient à la scène le pour un concert parisien donné à l'occasion des 10e Victoires de la musique classique où elle interprète un extrait de Manon de Jules Massenet, rôle qu'elle aborde sur scène en 2004.

À la fin du mois de elle réapparaît au Met. Au cours de l'été 2003, elle part donner un récital à Santa Fe. L'opéra de Santa Fe bouscule son calendrier des représentations pour l’accueillir dans La sonnambula[9],[10].

En 2004-2005, elle doit chanter Zerbinetta à l'opéra Bastille et participer à plusieurs concerts de musique baroque au théâtre des Champs-Élysées. Comme pour le Met quelques années auparavant, elle est contrainte d’annuler sa participation en raison d’un nouveau polype sur les cordes vocales et est remplacée par Lubov Petrova pour toute la série des représentations. Elle subit une nouvelle opération et entame une longue rééducation[11].

Retour sur scène

Elle réapparaît finalement en concert à Montréal le . Ce retour s'accompagne d’une réorientation de son répertoire lyrique : bannissant les rôles qu’elle considère sans consistance (Gilda de Rigoletto par exemple) ou ceux dont elle ne veut plus (notamment la Reine de la Nuit et Olympia)[1] au profit de personnages plus « tragiques », elle prend des positions tranchées concernant son métier et fustige les metteurs en scène qui ne lui donnent aucune matière à pétrir. Estimant qu’il ne lui reste environ qu’une dizaine d’années à chanter, elle doit faire des choix draconiens.[réf. nécessaire] Elle déclare également avoir découvert des exercices vocaux qui l'aident techniquement, en particulier celui du moïto pratiqué par Christa Ludwig ou Edita Gruberova.

Elle aborde un projet en images de synthèse avec incrustation des interprètes basé sur son enregistrement du conte lyrique Le Rossignol de Stravinsky, qui paraît en DVD. Elle aborde Manon de Jules Massenet au Grand Théâtre de Genève, Juliette de Roméo et Juliette de Charles Gounod au Met et reprend Lucia.

Ses nouveaux enregistrements la voient vocaliser sur le dernier album de Claude Nougaro (La Note bleue), réciter un conte pour enfants (La Boîte à joujoux de Claude Debussy), interpréter en création mondiale un Ave Maria de Philippe Rombi en prêtant sa voix à Diane Kruger sur la bande originale du film Joyeux Noël (2005) et chanter la Messe en ut mineur de Mozart.

En 2006, Natalie Dessay chante son unique Pamina dans La Flûte Enchantée à Santa Fe, Lucia di Lammermoor à Paris, puis, en 2007 La Fille du régiment à Londres et à Vienne avec Juan Diego Flórez dans une mise en scène de Laurent Pelly. À l'été, elle chante Manon à Barcelone aux côtés de Rolando Villazón.

Le , elle fait l’ouverture de la saison du Met dans une nouvelle production de Lucia di Lammermoor, diffusée en direct sur écran géant devant le Lincoln Center et sur Times Square[1]. Plus tard dans la saison, elle est programmée dans le même opéra à San Francisco avant de revenir à New York pour La Fille du régiment (l’une des représentations est retransmise en direct dans le monde entier dans le cadre de l'opération « Metropolitan Opera : en direct et en haute définition »)[12].

la retrouve dans une production de Pelléas et Mélisande de Claude Debussy au Theater an der Wien aux côtés de Laurent Naouri. Elle chante Amina de La sonnambula le dans une nouvelle production du Met[13]. La première de ce spectacle mis en scène par Mary Zimmerman est peu appréciée du public et de la critique en dépit des qualités vocales de la distribution[14]. En été, elle aborde sa première Traviata à Santa Fe aux côtés de son mari dans le rôle de Germont, dans une mise en scène de Laurent Pelly. Fin , elle aborde son unique rôle puccinien, Musetta, dans La Bohème à l'opéra Bastille.

En janvier-, elle chante dans La sonnambula pour la première fois à Paris, mais, souffrante, elle déclare forfait à l'issue de l'acte I et le reste du spectacle est annulé, aucune "doublure" n'ayant été prévue par l'Opéra de Paris[15]. Elle annule par la suite les deux dernières représentations de cette même production et Hamlet au Met. Elle revient à la scène en avril pour sa dernière Sonnambula, dans la même production, au Staatsoper de Vienne. À la fin de la dernière représentation, le , elle reçoit le titre honorifique de Österreichische Kammersängerin[16]. À l'été 2010, elle reprend La Fille du régiment à Londres, puis en juillet, donne un concert à Orange en compagnie du ténor Juan Diego Flórez avant de partir au Japon pour une reprise de La traviata.

Début 2011, elle chante pour la première fois le rôle de Cléopâtre dans Giulio Cesare de Haendel à l'opéra Garnier, avec Le Concert d'Astrée dirigé par Emmanuelle Haïm, avant de retourner au Met pour une reprise de Lucia di Lammermoor dont la dernière est retransmise en direct dans le monde entier. En avril, elle chante Pelléas et Mélisande en version de concert à Paris et à Londres et Lucia di Lammermoor en version de concert à Moscou. Elle chante sa première Traviata européenne au Festival international d'art lyrique d'Aix-en-Provence dans une mise en scène de Jean-François Sivadier[17]. Fin , elle enregistre son tout premier récital de mélodies avec le pianiste Philippe Cassard, constitué de mélodies de jeunesse de Debussy, dont plusieurs inédites, ainsi que la cantate La Damoiselle élue, programme avec lequel elle se produit à Montpellier, Paris, Toulouse, Genève et Londres.

En , elle chante le rôle de Manon à l'opéra Bastille. Sa prestation est diversement appréciée : Michel Parouty dans la revue Opéra de note que « la voix […] a perdu de son brillant, le suraigu a durci, et quelque notes graves peinent à se faire entendre. » En , après une série de représentations de La Fille du régiment à l'opéra de Paris, éprouvante vocalement, elle annule sa participation aux Contes d'Hoffmann salle Pleyel, où elle devait enfin aborder le quadruple rôle féminin. Elle est remplacée par Sonya Yoncheva.

En , l'opéra de Paris annonce que la nouvelle production de I puritani de Bellini, originellement prévue pour le couple Dessay - Florez, se fera sans la soprano française. Elle est remplacée par Maria Agresta. Juan Diego Florez annule également et est remplacé par Dmitry Korchak (ru). Elle annule également sa quadruple prise de rôles des Contes d'Hoffmann au Liceu de Barcelone, pour ne conserver que celui d'Antonia, tout comme à l'opéra de San Francisco en juin-.

En , elle retourne au Met pour Giulio Cesare de Haendel. Après la première radiodiffusée du , elle annule la seconde soirée. Danielle De Niese la remplace en Cleopatra. Natalie Dessay abandonne aussi le projet d’un Faust au Liceu, estimant ne pas avoir la voix adéquate pour chanter Marguerite, bien qu’ayant programmé l’« Air des bijoux » lors d’un concert caritatif parisien le .

Réorientation de carrière

En , Natalie Dessay annonce que son rôle dans Manon de Massenet au Capitole de Toulouse serait son dernier en tant que cantatrice, et son « envie de continuer la scène autrement » par le théâtre ou la chanson »[18]. Une des raisons qu'elle avance officiellement est que sa tessiture est dédiée à des rôles de jeunes filles dont elle n'a plus l'âge.

Le , elle sort un album de reprises de chansons de Michel Legrand. L'année suivante, elle joue le rôle de Mme Emery dans le version scénique des Parapluies de Cherbourg au théâtre du Châtelet sous la direction du compositeur.

Du au , elle anime sur France Inter l'émission Classic avec Dessay, consacrée à la musique classique, du lundi au vendredi à 16 h[19].

En , elle fait ses débuts de comédienne sur la scène du centre dramatique régional de Tours - théâtre Olympia dans Und de Howard Barker sous la direction de Jacques Vincey[20].

En , elle interprète le rôle de Fosca dans la comédie musicale Passion de Stephen Sondheim au théâtre du Châtelet[21]. La même année, elle rejoint le label de musique Sony Classical[22].

Le , elle sort un nouvel album Pictures of America inspiré des tableaux de l'artiste Edward Hopper[23].

Le 29 et le elle interprète au Théâtre des Champs-Élysées le rôle principal de la pièce musicale Between yesterday and tomorrow composée par Michel Legrand[24].

Depuis 2012[réf. nécessaire], elle forme un duo exclusif avec le pianiste Philippe Cassard, donnant plus de 70 récitals de mélodies et de Lieder à travers le monde : Carnegie Hall de New York, Boston, San Franscisco, Montréal, Québec, Tokyo, Séoul, Budapest, Genève, Musikverein et opéra de Vienne, Barbican et Wigmore Hall de Londres, Théâtre des Champs-Élysées, Salle Gaveau et La Seine Musicale à Paris, etc. Trois enregistrements témoignent de cette collaboration : mélodies françaises et Lieder de Schubert.

Elle interprète à l'automne 2021 le rôle d'Hilda dans la pièce de Marie NDiaye mis en scène par Élisabeth Chailloux créé aux Plateaux Sauvages, fabrique artistique du 20e arrondissement de Paris et au Théâtre national de Strasbourg.

Engagements et vie privée

Natalie Dessay vit à La Varenne-Saint-Hilaire (Val-de-Marne) avec son mari, le baryton Laurent Naouri, et leurs deux enfants, Neima et Tom[25].

Le , elle participe à l'hommage national rendu aux victimes des attentats du 13 novembre 2015 en interprétant Perlimpinpin de Barbara, accompagnée au piano par Alexandre Tharaud[26].

Elle est ambassadrice de l'association humanitaire La chaîne de l'espoir depuis [27] et s'est notamment rendue à Jaïpur en Inde dans le cadre d'un programme d'aide aux enfants des quartiers pauvres[28].

Distinctions

Résumé du parcours artistique

CD

Divers

DVD

Divers
  • Le Miracle d'une voix - Ses grands rôles sur scène (DVD de Platine). 2006, Virgin Classics
  • Fiction, Live at the Folies Bergère 2010. Avec le Quatuor Ebène, Stacey Kent, Richard Héry, Jim Tomlison. Virgin Classics, 2011

Filmographie

Doublage

Théâtre

Notes et références

  1. Site officiel de Natalie Dessay.
  2. Isabelle Morizet, Interview de Natalie Dessay dans l'émission Il n’y a pas qu’une vie dans la vie sur Europe 1, .
  3. (en) Jessica Duchen, « Natalie Dessay : Comedienne dell’arte », The Independent, (consulté le ).
  4. (en) Peter Conrad, « A wicked witch who made us laugh and cry », The Observer, (consulté le ).
  5. « Natalie Dessay - Biographie » [archive du ], sur www.natalie-dessay.com (consulté le ).
  6. (en) « Natalie Dessay », About - Read more [archive du ], sur Warner Classics (consulté le ).
  7. La version en français de Lucia di Lammermoor est une version authentique du compositeur (et non une simple traduction) destinée, à l’origine, pour présenter l’œuvre, après remaniements, au public français du XIXe siècle pour lequel la coutume n'était pas encore à l’exécution dans la langue originale de composition.
  8. (en) Alan Riding « Saying Goodbye to the Magic Flutes », New York Times, (consulté le ).
  9. (en) Phillip Huscher, The Santa Fe Opera: An American Pioneer, , p. 148.
  10. (en) Anne Midgitte « A Change in Santa Fe Opera in More Ways Than One », New York Times, (consulté le ).
  11. Natalie Dessay : La Voix (2005), documentaire d'Estidiffusé[Quoi ?] sur France 5 le .
  12. (en) Programme de la saison 2007-2008 du Met, New York Times, .
  13. (en) Natalie Dessay sur la Metropolitan Opera Database. La dernière représentation de cet opéra date des années 1960 avec Joan Sutherland dans le rôle-titre.
  14. « On the Booing of La Sonnambula | The Hudson Review », sur hudsonreview.com (consulté le )
  15. « A l'Opéra de Paris, nul n'est irremplaçable... sauf Natalie Dessay », sur Diapason, (consulté le )
  16. « Natalie Dessay sacrée « Österreichische Kammersängerin » »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?).
  17. La mise en scène de Sivadier donne lieu à un documentaire, Traviata et nous, sorti en salles en 2012.
  18. « Natalie Dessay, le chant du départ », Le Figaro, .
  19. Classic avec Dessay sur France Inter, (consulté le ).
  20. « Natalie Dessay : J'aime aller à l'aventure ! », La Gazette de Monaco, (consulté le ).
  21. « “Und”, la voix ET le texte », Magcentre, (lire en ligne).
  22. Natalie Dessay sur sonymusic.fr.
  23. Pictures of America.
  24. Théâtre des Champs-Élysées, « Natalie Dessay, Michel Legrand », Théâtre des Champs-Élysées, (lire en ligne, consulté le ).
  25. Paris Match, « Natalie Dessay met sa fille sur les planches », Paris Match, (lire en ligne, consulté le ).
  26. « Hommage national : Natalie Dessay fait l'unanimité », sur Le Figaro (consulté le ).
  27. Les ambassadeurs de l'opération « 24 jours pour 24 enfants » sur le site de l'association .
  28. « Natalie Dessay s’est rendue en Inde ».
  29. (en) The Winners of the 2008 OPERA NEWS Awards are… Août 2008.
  30. Académie Charles Cros: la soprano Natalie Dessay primée pour l'ensemble de sa carrière, .

Liens externes

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