Nœux-les-Mines

Nœux-les-Mines est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.

Nœux-les-Mines

La mairie.

Blason
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Béthune
Intercommunalité Communauté d'agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane
Maire
Mandat
Serge Marcellak
2020-2026
Code postal 62290
Code commune 62617
Démographie
Gentilé Nœuxois
Population
municipale
11 575 hab. (2019 )
Densité 1 309 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 28′ 49″ nord, 2° 39′ 56″ est
Altitude Min. 23 m
Max. 76 m
Superficie 8,84 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Béthune
(banlieue)
Aire d'attraction Nœux-les-Mines
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Nœux-les-Mines
(bureau centralisateur)
Législatives Dixième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Nœux-les-Mines
Géolocalisation sur la carte : France
Nœux-les-Mines
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Nœux-les-Mines
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Nœux-les-Mines
Liens
Site web noeux-les-mines.fr

    Loisinord - Nœux-les-Mines
    Une vue aérienne de la station serait la bienvenue.
    Administration
    Pays France
    Subdivision administrative Pas-de-Calais
    Site web loisinord.e-monsite.com
    Géographie
    Coordonnées 50° 28′ 19″ nord, 2° 40′ 45″ est
    Massif
    Altitude 55 m
    Altitude maximum 129 m
    Altitude minimum 55 m
    Ski alpin
    Remontées
    Nombre de remontées 2
    Téléskis 2
    Pistes
    Nombre de pistes 2
    Bleues 1
    Vertes 1
    Total des pistes 0,320 km
    Installations
    Nouvelles glisses
    1 half-pipe, rails, tremplins
    Neige artificielle
    Canons buses tous les mètres environ
    Superficie 10 km2

    La commune fait partie de la communauté d'agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane qui regroupe 100 communes et compte 276 759 habitants en 2018.

    La Compagnie des mines de Nœux y a exploité ses fosses nos 1 - 1 bis et 3 - 3 bis.

    Géographie

    Localisation

    Hydrographie

    Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie.

    La commune est traversée par la Loisne amont, cours d'eau naturel de 10,52 km, qui prend sa source dans la commune de Hersin-Coupigny et se jette dans le canal de Beuvry au niveau de la commune de Beuvry[1].

    Urbanisme

    Typologie

    Nœux-les-Mines est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4]. Elle appartient à l'unité urbaine de Béthune, une agglomération inter-départementale regroupant 94 communes[5] et 356 052 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[6],[7].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nœux-les-Mines, dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe huit communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[8],[9].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (54,5 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (53,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (45,5 %), zones urbanisées (37,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (8,6 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (8,2 %)[10].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[11].

    Voies routières

    Nœux-les-Mines est desservie par l'A26 Troyes - Calais via Reims et Arras, dite l'autoroute des Anglais. La commune est également traversée par la nationale 37 de Château-Thierry à Saint-Venant. Cette route a été déclassée en route départementale en 1972 et devient alors la D 937.

    Voies ferroviaires

    La gare.

    Nœux-les-Mines figure sur la voie ferrée Arras - Dunkerque.

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Vitris au IVe siècle, Nuhuz en 1076, Nuez en 1104, Nouz en 1118 puis Noe en 1178 et en 1181.[réf. nécessaire]

    Les formes anciennes montrent une certaine hésitation de graphie pour rendre le son issu du bas latin nauda, puis en français d'oïl noe, ce mot d'origine gauloise qui a donné noue dans d'autres régions de France. Nauda signifie « lieu marécageux, marais », ici au pluriel.[réf. nécessaire]

    Histoire

    Fosses de Nœux au début du XXe siècle.

    Nœux-les-Mines s'est appelé Vitris au IVe siècle, c'est le premier nom qu'on lui connaisse. Ce village fut détruit en 882 par les Normands, avant d'être reconstruit au Xe siècle et de devenir Noewe « ville nouvelle ».

    Il faisait partie d'une petite province, la Gohelle, appartenant elle-même à la province d'Artois. L'activité y était essentiellement agricole. Mais on y trouvait aussi de petites activités annexes à l'agriculture : meuneries, sucreries, brasseries…

    Des erreurs de transcriptions successives transformeront Noewe en Nœux-lez-Béthune puis en Nœux-les-Mines en 1887, après la découverte du charbon dans son sous-sol en 1850. La commune compte alors 1 100 habitants. Les travaux de percement de la première fosse ont débuté en 1851. La ville connut alors une forte poussée démographique jusqu'à compter 14 070 habitants en 1962. Toutes les fosses ont été fermées entre 1956 et 1968.

    Politique et administration

    Découpage territorial

    La commune se trouve dans l'arrondissement de Béthune du département du Pas-de-Calais.

    Commune et intercommunalités

    La commune est membre de la communauté d'agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane.

    Circonscriptions administratives

    La commune est rattachée au canton de Nœux-les-Mines.

    Circonscriptions électorales

    Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la dixième circonscription du Pas-de-Calais.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    juin 1878 sept 1898 Edouard Guilleman    
    mai 1982 janv 1916 Henri Beharelle    
    janv 1916 juin 1916 Auguste Cocquerelle    
    juin 1916 janv 1918 Edouard Guilleman    
    janv 1918 dec 1919 Charles Descamps   élu maire provisoire
    dec 1919 mai 1922 Louis Monsauret    
    mai 1922 Oct 1922 Edouard Viard   1er adj fonction de maire
    1922 1959 Henri Beaussart    
    mars 1959 1965 Albert Versquel PCF Médecin, ancien résistant
    mars 1965 1978 André Foudrinier PS  
    1978 2014 Jacques Villedary Parti socialiste (France)  
    2014 En cours
    (au 31 mars 2022)
    Serge Marcellak PS[12] Professeur des écoles[13],[14]
    Réélu pour le mandat 2020-2026[15],[16]

    L'ancien maire Albert Versquel est médecin, résistant et adhérent du parti communiste français. Lors de la grève des mineurs de 1948, il soigne un mineur blessé, et est pour cela arrêté, emprisonné et condamné à quatre mois de prison et à la dégradation de ses grades militaires obtenus dans la Résistance. Médecin libéral, il s'attache à la lutte contre la silicose (il y consacre son livre Les poumons de pierre) et il promeut les méthodes d’accouchement sans douleur à partir de 1955[17].

    Jumelages

    •   La Clusaz  (France) depuis 1996 (une ancienne cabine de téléphérique le rappelle au stade de glisse).

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[18],[Note 3]

    En 2019, la commune comptait 11 575 habitants[Note 4], en diminution de 6,83 % par rapport à 2013 (Pas-de-Calais : 0 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    6715898379479129509811 0361 112
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 7462 2163 1303 8394 2194 2354 9054 9625 997
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    7 7718 2808 64910 66712 26912 16812 15612 93813 670
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    14 11313 32513 56713 16612 35111 96612 11112 24212 010
    2019 - - - - - - - -
    11 575--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee à partir de 2006[20].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 36,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 27,4 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 5 613 hommes pour 6 200 femmes, soit un taux de 52,48 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,50 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[21]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5 
    90 ou +
    2,0 
    5,7 
    75-89 ans
    10,2 
    17,4 
    60-74 ans
    18,7 
    18,6 
    45-59 ans
    17,8 
    18,5 
    30-44 ans
    17,9 
    18,6 
    15-29 ans
    16,7 
    20,6 
    0-14 ans
    16,6 
    Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2018 en pourcentage[22]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5 
    90 ou +
    1,5 
    5,4 
    75-89 ans
    8,9 
    15,9 
    60-74 ans
    17,3 
    20,2 
    45-59 ans
    19,4 
    19,1 
    30-44 ans
    18,2 
    18,6 
    15-29 ans
    16,3 
    20,3 
    0-14 ans
    18,3 

    Domaine skiable

    Loisinord.
    Loisinord.

    Nœux-les-Mines a transformé l'un de ses terrils en piste de ski artificielle, la deuxième plus vaste d'Europe, derrière celle d'Edimbourg en Ecosse. Inaugurée le , la « station la plus basse de France » - comme le rappelle son site internet - fonctionne ainsi toute l'année. Elle était constituée d'une sorte de paillasson en plastique vert fluo, arrosé en permanence par des buses automatiques pour faciliter la glisse et pour éviter l'échauffement de la piste. Elle a subi un important lifting en 2006, car son premier revêtement l'empêchait d'accueillir les planches de surf.

    Depuis le bâtiment d'entrée, une vue directe est permise sur le domaine skiable. Celui-ci offre une hauteur de 74 mètres, la longueur de la piste est de 320 mètres pour 35 mètres de large, avec une inclinaison qui va jusquʼà 28°. La piste est desservie par deux téléskis du constructeur Montaz-Mautino, dont un pour débutants, ce qui permet des rotations de quatre minutes pour un skieur rapide. La piste offre trois tremplins, une corniche de m de haut, un champ de 21 bosses, un half pipe de 44 m, trois rails de m, un quarter pipe, et la possibilité de pratiquer du ski ou du snowboard[23]. L'originalité du site a permis l'apparition d'une discipline : le skiathlon, qui mélange la course à pied, le VTT et le ski.

    La piste attire plus de 30 000 skieurs par an (tendance décroissante depuis les années 2010), avec un pic de fréquentation (près de 20 000) entre décembre et mi-mars quand elle sert à la population locale notamment de terrain d'entraînement en préparation d'un séjour aux sports d'hiver dans les stations de montagne. Le revêtement permet une glisse plus rapide quand les températures sont inférieures à 12 °C.

    Près de ce terril se trouve une base nautique, ouverte généralement entre avril et fin septembre. Elle accueille un téléski nautique, une plage, des locations de pédalos et canoës, un minigolf et divers terrains de sports. L'ensemble est appelé Loisinord (inauguré en 1994).

    En 2002, puis en 2003, la commune a accueilli la finale du Trophée Andros sur son circuit automobile, le premier ovale de glisse d'Europe.

    La fédération anglaise y a organisé ses championnats nationaux de ski freestyle deux années de suite[24].

    Culture locale et patrimoine

    Patrimoine civil

    Au patrimoine mondial de l'Unesco depuis le  :

    • église Sainte-Barbe ;
    • vestiges de la fosse no 1 - 1 bis ;
    • terril conique no 36 ;
    • grands bureaux de la compagnie de Vicoigne-Nœux-Drocourt ;
    • cité no 1 ancienne ;
    • cité no 1 nouvelle ;
    • groupe scolaire ;
    • coopérative minière ;
    • cité-jardin de la Résidence du Fonds de Sains ;
    • cité pavillonnaire de la rue de Moussy ;
    • cité du Stade ;
    • cité du Chemin perdu ;
    • pharmacie de la société de secours minière.

    Donation Kijno

    L'artiste Ladislas Kijno a passé une partie de son enfance à Nœux-les-Mines, où son père travaillait aux Houillères. En souvenir de ces années, il a fait don à la ville de dizaines d'œuvres. Ces pièces sont rassemblées dans un bâtiment administratif ouvert au public[25].

    Église Saint-Martin

    Église Saint-Martin.

    Construite à une date inconnue, on sait que ce sont les Vikings qui l'ont détruite en 882. Reconstruite à l’identique par ordre du pape Adrien III, elle sera de nouveau rasée en 1550. Treize ans plus tard, un nouvel édifice est érigé, sous lequel seront enterrés les notables entre 1678 et 1708. Cette année-là, les soldats espagnols mettent le feu au clocher dans lequel se sont réfugiés des soldats français et des villageois. L’incendie fera neuf victimes. Sept ans après, on bâtit une quatrième église qui tombera en ruines.

    En 1790, elle est fermée et transformée en atelier de salpêtre. C’est une grange située dans une rue derrière, qui sert pour les offices. Le , on lance une souscription publique et en 1822, Louis XVIII donne l’autorisation du début des travaux qui s’achèvent en 1827. Cette nouvelle église, fabriquée à faible coût, est trop petite et vite délabrée. Il faut la rénover en 1845. Puis on l’agrandit en 1876 grâce à une somme conjointe de l’État, la commune et la population.

    Après la foudre en 1910, c’est ensuite au tour des conflits de s’attaquer au bâtiment. Le , un obus autrichien s’abat dans l’édifice au moment où aurait dû se dérouler un cortège funèbre. Heureusement, la prudence de l’abbé Roussel permet d’éviter un carnage. En 1940, un autre bombardement fit heureusement peu de dégâts. Le dernier aléa de la vie tourmentée de l’église Saint-Martin est dû au modernisme et remonte en 1993. Le chauffage, installé depuis quelques décennies avait provoqué une condensation propice au développement d’un champignon appelé mérule. Il en coûtera 1,7 million de francs et plusieurs mois de travaux pour que les Nœuxois retrouvent leur lieu de prières.

    Église Sainte-Barbe

    L'église Sainte-Barbe.

    On ne peut dissocier l’histoire de la paroisse et de l’église Sainte-Barbe à celle de l’exploitation minière. En 1857, avec la construction de nombreux corons pour accueillir les mineurs de la fosse no 1, on nomma un vicaire, Élisée Dussart, pour s’occuper des fidèles. Il célébrait la messe dans trois maisons de la rue Saint-Arnaud (12,14,16) qu’on faisait communiquer pour contenir toute la foule. Le , la paroisse est officiellement érigée et c’est l’abbé Marquant qui a l’honneur d’ouvrir le premier registre. En 1868, on construit un presbytère et en 1875, le conseil d’administration des mines de Vicoigne vote un budget de 100 000 francs pour la construction d’un édifice religieux. La tâche est confiée à l’architecte M. Moyaux qui termine les travaux en 1878. En hommage à la patronne des mineurs, on lui donne le nom de Sainte-Barbe et on inscrit sur son portail : « HAEC EST DOMUS DEI ET PORTAE CAELI (Ici est la maison du seigneur et la porte du ciel) ». Le , on bénit la cloche « Julie » et le , c’est Fernand Lesert qui inaugure les orgues. Le , on tirera même un feu d’artifice du sommet du clocher.

    Au cours de la grande guerre, les obus ne font que l’effleurer. Chapelle ardente, elle accueille les soldats tués à Notre-Dame-de-Lorette, comme le général Moussy. Le , dans l’église et dans la ville se déroule un événement marquant : le congrès eucharistique diocésain, en présence des plus hautes autorités religieuses et de plus de 15 000 fidèles. Un cortège de 80 groupes français et polonais défila sur plus d’un kilomètre jusqu’au stade.

    Aujourd’hui[Quand ?], l’église commence à subir les outrages du temps et aurait besoin d’être rénovée.

    Personnalités liées à la commune

    • Pierre Hazebrouck, officier et résistant français également connu sous le nom de capitaine Hardy (Nœux-les-Mines, - maquis, à Vassieux-en-Vercors, ).
    • Jacques Alleman (1882-1945), architecte, y a vécu et y est mort.
    • Georges Grandjean (1874-1934), artiste peintre originaire de la ville.
    • Gérard Houllier (1947-2020), entraîneur français de football, entraîneur de l'US Nœux-les-Mines pendant quatre saisons.
    • Ladislas Kijno (1921-2012), artiste peintre contemporain, y demeura.
    • Raymond Kopa (1931-2017), footballeur français d'origine polonaise, y vit également le jour ; il emmena en 1958 l'équipe de France en demi-finale de la Coupe de monde pour la première fois de son histoire.
    • Stéphane Lefebvre (né en 1992), pilote de rallye, champion du monde junior WRC en 2014.
    • Daniel Lenoir, (né en 1955), fils d’Émile Lenoir (1931-1989) qui fut secrétaire général de la mairie de Nœux-les-Mines, y a vécu son enfance et son adolescence.
    • Adolphe Leroy y a fondé les magasins Stocks américains devenus Leroy Merlin.

    Héraldique

    Blasonnement :
    D'azur aux attributs de mineur au marteau et au pic passés en sautoir, chargé d'une lampe et surmonté d'un casque, le tout d'or, accompagné de deux barres d'argent, chacune chargée d'une traverse ondée de gueules et délimitant des angles de sinople. Croix de guerre 1914-1918 (ajoutée au bas du blason).

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. Sandre, « Fiche cours d'eau - Loisne Amont (E3510710 ) » (consulté le )
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Unité urbaine 2020 de Béthune », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    6. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    7. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    8. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Noeux-les-Mines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    9. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    10. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    11. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    12. David Cierniak, « Nœux-les-Mines : Serge Marcellak décroche l’investiture socialiste pour les élections municipales de 2014 : Coup de tonnerre dans la maison socialiste nœuxoise, jeudi soir alors qu’il tombait des cordes à l’extérieur. En empochant l’investiture, Serge Marcellak devient l’homme fort du PS local. Le jeune conseiller municipal est désormais incontournable pour ceux et celles qui souhaitent se présenter aux élections municipales à Nœux sur une liste portant le logo à la rose. Une sacrée épine pour Jacques Villedary ? », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
    13. « Nœux-les-Mines: Serge Marcellak tourne sans la froisser la page Jacques Villedary : Rarement alternance se sera déroulée dans un climat aussi serein. En l’absence de Gérard Dhesse, qui a démissionné, et de Jacques Villedary, qui avait donné procuration, Serge Marcellak a été élu maire par 26 voix contre 7 à Hervé Machut ce dimanche matin. Impeccablement soudée la coalition a accordé le même nombre de suffrages à chacun des neuf adjoints dont le premier Jacques Switalski que l’on finissait par croire condamné à siéger dans l’opposition jusqu’à la fin des temps », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
    14. « Liste des communes et des maires » [xls], Préfecture du Pas-de-Calais, (consulté le ).
    15. « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur https://www.data.gouv.fr, (consulté le ).
    16. « Résultats des élections municipales et communautaires 2020 », sur Le site du Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
    17. David Ciernak, « Albert Versquel, l’ancien maire et médecin des Houillères réintégré », La Voix du Nord, 4 octobre 2016, consulté le 25 mars 2017.
    18. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    19. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    20. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    21. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Nœux-les-Mines (62617) », (consulté le ).
    22. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département du Pas-de-Calais (62) », (consulté le ).
    23. « Base de loisirs Loisinord ».
    24. « Loisirs ».
    25. Christian Canivez, « Journées du patrimoine Nos dix coups de cœur », La Voix du Nord, , p. 46.
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