Pampelonne (Tarn)

Pampelonne (en occitan Pampalona) est une commune française située dans le département du Tarn, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Ségala, un territoire s'étendant sur les départements du Tarn et de l'Aveyron, constitué de longs plateaux schisteux, morcelés d'étroites vallées.

Pour les articles homonymes, voir Pampelonne.

Pampelonne

L'église et la mairie.

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Tarn
Arrondissement Albi
Intercommunalité Communauté de communes Carmausin-Ségala
Maire
Mandat
Guy Malaterre
2020-2026
Code postal 81190
Code commune 81201
Démographie
Gentilé Pampelonnais, Pampelonnaises
Population
municipale
840 hab. (2019 )
Densité 23 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 07′ 30″ nord, 2° 14′ 50″ est
Altitude 422 m
Min. 250 m
Max. 561 m
Superficie 36,4 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Carmaux-1 Le Ségala
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Pampelonne
Géolocalisation sur la carte : France
Pampelonne
Géolocalisation sur la carte : Tarn
Pampelonne
Géolocalisation sur la carte : Occitanie
Pampelonne
Liens
Site web Site officiel de la commune

    Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Viaur, le Céret], le Lieux, le Céroc, le ruisseau de Ségrassiés et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (Les « vallées du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou ») et trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

    Pampelonne est une commune rurale qui compte 840 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 2 283 habitants en 1866. Ses habitants sont appelés les Pampelonnais ou Pampelonnaises.

    Géographie

    Localisation

    Commune du Massif central située dans le Ségala, à 22 km au nord d'Albi et à 35 km au sud-ouest de Rodez[1]. Elle est limitrophe du département de l'Aveyron.

    Communes limitrophes

    Pampelonne est limitrophe de sept autres communes, dont deux du département de l'Aveyron.

    Voies de communication et transports

    La commune n'est desservie par aucun service de transport en commun. Les gares les plus proches sont la gare de Carmaux ou la gare de Tanus.

    Hydrographie

    La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[3]. Elle est drainée par le Viaur, le Céret, le Lieux, le Céroc, le ruisseau de Ségrassiés, Riou Naut, le ruisseau del Coucut, le ruisseau de Liaumiès, le ruisseau de Merdialou, le ruisseau des Couailles, le ruisseau du Bruel et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 42 km de longueur totale[4],[Carte 1].

    Le Viaur, d'une longueur totale de 168 km, prend sa source dans la commune de Vézins-de-Lévézou et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans l'Aveyron à Laguépie, après avoir traversé 30 communes[5].

    Le Céret], d'une longueur totale de 28,5 km, prend sa source dans la commune de Montauriol et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Cérou au Ségur, après avoir traversé 10 communes[6].

    Le Lieux, d'une longueur totale de 25,3 km, prend sa source dans la commune de Quins et s'écoule du nord-est au sud-ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Viaur à Crespin, après avoir traversé 7 communes[7].

    Le Céroc, d'une longueur totale de 17,7 km, prend sa source dans la commune de Moularès et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Cérou à Carmaux, après avoir traversé 6 communes[8].

    Réseaux hydrographique et routier de Pampelonne.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[9]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer[10].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[9].

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 11,8 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,3 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 9,6 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,4 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 979 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,5 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[12] complétée par des études régionales[13] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Quins », sur la commune de Quins, mise en service en 1967[14]et qui se trouve à 16 km à vol d'oiseau[15],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 11,5 °C et la hauteur de précipitations de 930,5 mm pour la période 1981-2010[16]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Albi », sur la commune du Sequestre, mise en service en 1976 et à 26 km[17], la température moyenne annuelle évolue de 13,4 °C pour 1981-2010[18] à 13,8 °C pour 1991-2020[19].

    Réseau Natura 2000

    Site Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : Les « vallées du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou »[21], d'une superficie de 17 144 ha, s'étendant sur 136 communes dont 41 dans l'Aveyron, 8 en Haute-Garonne, 50 dans le Tarn et 37 dans le Tarn-et-Garonne. Elles présentent une très grande diversité d'habitats et d'espèces dans ce vaste réseau de cours d'eau et de gorges. La présence de la Loutre d'Europe et de la moule perlière d'eau douce est également d'un intérêt majeur[22].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensées sur la commune[23] : la « rivière du Viaur » (698 ha), couvrant 18 communes dont 14 dans l'Aveyron et quatre dans le Tarn[24], et la « vallée du Viaur de Tanus à la confluence du Lieux » (1 035 ha), couvrant 4 communes dont deux dans l'Aveyron et deux dans le Tarn[25] et une ZNIEFF de type 2[Note 6],[23] : la « vallée du Viaur et ses affluents » (27 587 ha), couvrant 56 communes dont 45 dans l'Aveyron, dix dans le Tarn et une dans le Tarn-et-Garonne[26].

    Urbanisme

    Typologie

    Pampelonne est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[27],[I 1],[28]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2],[I 3].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (63,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (63,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (34,4 %), zones agricoles hétérogènes (21,3 %), terres arables (21,1 %), prairies (20,8 %), eaux continentales[Note 8] (1,5 %), zones urbanisées (0,9 %)[29].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

    Toponymie

    Pampelonne fut fondée par Eustache de Beaumarché, qui dénomma la nouvelle bastide d'après Pampelune, ville où il avait été gouverneur[30].

    Histoire

    Créée par le sénéchal Eustache de Beaumarché en 1290, Pampelonne était une bastide royale au XIIIe siècle. De cette époque subsistent la place carrée particulière aux bastides et une tour d’angle au cœur du village puisque les maisons ont perdu leurs arcades et les fossés entourant les alentours de la place ont été bouchés au début des années 1900.

    Voguant en prou du méandre[style à revoir], cette place est restée imprenable, du moins par la force, puisqu’en 1381, une bande de routiers anglais l’a pris par surprise. Ces mêmes Anglais occupèrent aussi le village des Planques (commune de Tanus), dont il ne reste qu’une passerelle et la chapelle. Ce bâtiment qui surplombe la vallée du Viaur a été construit aux XIIe et XIIIe siècles. Elle est l’unique vestige encore debout du village des Planques, qui s’est réduit à n’être qu’un village fantôme dans les années 1920.

    Héraldique

    Son blasonnement est : Parti : au premier d'azur à la tour donjonnée posée sur un rocher, accostée en chef d'une lune contournée et d'un soleil, le tout d'argent, au second de gueules à l'escarboucle de chaînes d'or ; enté en pointe d'argent à la hure de sanglier de sable.


    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1912 1925 Paul Blanc SFIO  
    1928 1941 Joseph Décuq SFIO  
    1945 1953 Joseph Décuq SFIO  
    mars 2001 mars 2014 Jacques Astruc    
    mars 2014 En cours Guy Malaterre[31] PS Conseiller départemental depuis 2015
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[33]. En 2019, la commune comptait 840 habitants[Note 9], en augmentation de 3,07 % par rapport à 2013 (Tarn : +2,07 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 7401 4121 9181 9291 9922 0102 0252 1532 277
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 2352 2682 2832 2022 2112 0111 9661 8131 742
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 6061 5431 4851 9391 3141 2621 2341 108978
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    910873833671715669702786855
    2019 - - - - - - - -
    840--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[34] puis Insee à partir de 2006[35].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 360 ménages fiscaux[Note 10], regroupant 777 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 320 [I 4] (20 400  dans le département[I 5]).

    Emploi

    Taux de chômage
    200820132018
    Commune[I 6]5,9 %9,2 %5,9 %
    Département[I 7]8,2 %9,9 %10 %
    France entière[I 8]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 418 personnes, parmi lesquelles on compte 72,5 % d'actifs (66,6 % ayant un emploi et 5,9 % de chômeurs) et 27,5 % d'inactifs[Note 11],[I 6]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

    La commune est hors attraction des villes[Carte 3],[I 9]. Elle compte 228 emplois en 2018, contre 187 en 2013 et 171 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 283, soit un indicateur de concentration d'emploi de 80,7 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 42,7 %[I 10].

    Sur ces 283 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 105 travaillent dans la commune, soit 37 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 81,2 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,1 % les transports en commun, 11,1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5,6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

    Secteurs d'activités

    106 établissements[Note 12] sont implantés à Pampelonne au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 13],[I 13].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre % %
    Ensemble106
    Industrie manufacturière,
    industries extractives et autres
    3129,2 %(13 %)
    Construction1817 %(12,5 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    2220,8 %(26,7 %)
    Information et communication21,9 %(2,1 %)
    Activités immobilières21,9 %(4,2 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    1413,2 %(13,8 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    1312,3 %(15,5 %)
    Autres activités de services43,8 %(9 %)

    Le secteur de l'industrie manufacturière, des industries extractives et autres est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 29,2 % du nombre total d'établissements de la commune (31 sur les 106 entreprises implantées à Pampelonne), contre 13 % au niveau départemental[I 14].

    Entreprises et commerces

    Agriculture

    La commune est dans le Segala, une petite région agricole située dans le nord-est du département du Tarn. C’est la relative pauvreté du sol de cette région où ne poussait jadis que le seigle qui a donné son nom à cette aire géographique. Situé en moyenne altitude, le Ségala s’étend sur des territoires vallonnés et riches en schiste.[36]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 4].

    1988200020102020
    Exploitations76423128
    SAU[Note 15] (ha)1 8441 4831 3051 358

    Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 76 lors du recensement agricole de 1988[Note 16] à 42 en 2000 puis à 31 en 2010[38] et enfin à 28 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 63 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 58 % de ses exploitations[39],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 1 844 ha en 1988 à 1 358 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 24 à 49 ha[38].

    Le barrage de Thuriès

    Le barrage de Thuriès.

    Le barrage de Thuriès a été construit en 1919, le barrage fait 30,70 mètres au point le plut haut sur 106 mètres de long. Le barrage de Thuriès est un barrage de type poids de béton de forme courbée. Ce type de barrage présente une section triangulaire très large à sa base, qui s'affine à l'approche du sommet. C'est le poids du mur en béton qui retient la poussée de l'eau.

    L'usine composée de quatre groupes de générateurs fournit un maximum de 4,4 mégawatts à l'heure. Sa production annuelle se situe entre 15 000 et 20 000 mégawatts.

    Due à l'initiative d'Edouard Vergnes, de Castelpers, sa réalisation apporta à la Société des Mines et Fonderies de Zinc de la Vieille-Montagne à Viviez, la quantité d'énergie qu'exigeraient ses fours.

    Sa construction noya deux moulins situés en amont.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    En arrivant dans la ville, on rencontre d'abord une assez vaste place entourée de maisons qui est terminée par une rue longue et large qui conduit à la porte principale de ce qu'on nomme la ville, où l'on voit les restes d'un ancien fort.


    Elle a deux portes et est environnée de fossés et d'une promenade, elle renferme une autre place qui se termine par une rue semblable à la première, au bout de laquelle, sans changer de direction, se trouve encore une grande place, d'où l'on entre en plate campagne[40].

    Le château de Thuriès

    La tour du château de Thuriès.

    Dans le paysage des gorges du Viaur, près de Pampelonne, se dresse, austère et majestueux, le donjon du château de Thuriès.

    Les origines de ce château se perdent dans la nuit des temps[style à revoir]. Il n'a pas été possible de retrouver un seul écrit mentionnant sa construction. Celle-ci doit remonter aux débuts de la féodalité. Il faut consulter le cartulaire des « Alamon » du XIIIe siècle pour trouver les premières traces du château.

    Sicard Alamon le Vieux faisant des dons à toutes les églises de son domaine en 1275, cite, parmi de nombreux noms, celui de Thuriès. Mort la même année, il lègue par son testament la seigneurie et le village de Thuriès à son fils Sicard Alamon le Jeune.

    En 1275, un château et un village existaient donc. Des actes antérieurs, nous font penser que ce village n'était pas situé sur l'emplacement actuel de Pampelonne, mais plutôt sur le versant de la vallée à proximité du château, il n'en reste aucune trace.

    La vallée du Viaur

    La vallée du Viaur est formée par une profonde fracture dans les roches primitives et à longtemps protégé le Ségala Carmausin par diverses invasions.

    Pour le Viaur, la racine du nom, préceltique, vient de Vig (cours, chemin). On la retrouve dans de nombreux autres cas comme la Vienne qui s’appelait Vigenna. Le « g » intervocalique (entre deux voyelles) s'est enlevé automatiquement. A la racine Vig a été rajouté le radical awlawa qui est à l'origine du nom de plusieurs rivières ou fleuves. Donc Vig + aw - r devient Viaur et Vig + ulu (diminutif) a donné le nom au Vioulou (petit Viaur) son affluent en amont.

    Le Viaur prend sa source dans le département de l'Aveyron, dans la partie nord du parc naturel régional des Grands Causses, au pied du pic du Pal à 1 090 m d'altitude, point de jonction des massifs des Palanges et du Lévézou. Le Viaur est la frontière naturelle entre le massif boisé des Palanges, dont le sommet le pic du Pal culmine à 1 155 mètres, et la chaine de montagne voisine du Lévézou dont le point le plus élevé, le mont Seigne, atteint 1 128 mètres.

    Sur l'aval, son parcours fait aussi office de frontière entre l'Aveyron et le département du Tarn. Il a été nécessaire de construire deux gigantesques viaducs pour le franchissement de la vallée : le viaduc ferroviaire du Viaur qui le domine de 120 mètres, suivi du viaduc autoroutier de Tanus. Il se jette dans l'Aveyron (rivière Aveyron) rive gauche, à Laguépie dans le département de Tarn-et-Garonne.

    Personnalités liées à la commune

    Vie pratique

    Événements

    Le premier week-end de juillet, c'est la Fête du livre et de la gourmandise. Une manifestation qui bouge, reconnue régionalement pour la qualité de sa programmation et de son organisation :

    • des auteurs venus des quatre coins de l'hexagone et des pays voisins ;
    • des artistes et des disciplines culturelles différentes ;
    • des dégustations renouvelées à chaque édition[41].

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • Revue du Tarn, no 266, juin 2022 : numéro consacré à la commune de Pampelonne.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[11].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[20].
    5. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    6. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    10. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
    11. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    12. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    13. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    14. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    15. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
    16. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[37].
    • Cartes
    1. « Réseau hydrographique de Pampelonne » sur Géoportail (consulté le 10 décembre 2021).
    2. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le )
    3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
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    Notes de type "Carte"

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      40. Dictionnaire géographique universel - Volume 7 - Page 655
      41. Retrouvez toutes les infos de la Fête du livre sur http://www.fetedulivrepampelonne.fr
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