Peyrillac-et-Millac

Peyrillac-et-Millac est une ancienne commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Pour les articles homonymes, voir Millac (homonymie).

Peyrillac-et-Millac

Le bourg de Peyrillac.

Blason
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Dordogne
Arrondissement Sarlat-la-Canéda
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Fénelon
Statut commune déléguée
Maire délégué Ghislain Fourreaux
Code postal 24370
Code commune 24325
Démographie
Gentilé Peyrillacois
Population 206 hab. (2019 )
Densité 30 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 53′ 08″ nord, 1° 24′ 34″ est
Altitude Min. 80 m
Max. 321 ou 323 m
Superficie 6,94 km2
Élections
Départementales Canton de Terrasson-Lavilledieu
Législatives Quatrième circonscription
Historique
Date de fusion
Commune(s) d'intégration Pechs-de-l'Espérance
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Peyrillac-et-Millac
Géolocalisation sur la carte : France
Peyrillac-et-Millac
Géolocalisation sur la carte : Dordogne
Peyrillac-et-Millac
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Peyrillac-et-Millac

    Depuis le , elle est une commune déléguée de la commune nouvelle de Pechs-de-l'Espérance[1].

    Géographie

    Généralités


    En Périgord noir, dans le quart sud-est département de la Dordogne et limitrophe du département du Lot, la commune de Peyrillac-et-Millac fait partie de l'aire d'attraction de Sarlat-la-Canéda (zonage d'étude statistique). D’une superficie de 6,94 km2, son territoire est bordé au sud par la Dordogne qui le baigne sur plus de quatre kilomètres.

    L'altitude minimale, 80 mètres[2], se trouve localisée à l'extrême sud-ouest, au sud du lieu-dit le Gadenaud, là où la Dordogne quitte la commune et sert de limite entre celles de Carlux et Saint-Julien-de-Lampon. L'altitude maximale avec 321[3] ou 323 mètres[2],[Note 1] est située au nord-est, au lieu-dit Pech Chanta[4]. Sur le plan géologique, le sol se compose de calcaires du Mésozoïque sur les coteaux et d'alluvions holocènes en vallée de la Dordogne[5].

    Traversé par la route départementale (RD) 703 que rejoint la RD 703E3, le bourg de Peyrillac est situé, en distances orthodromiques, cinq kilomètres à l'ouest de Souillac et quinze kilomètres à l'est du centre-ville de Sarlat-la-Canéda.

    Au sud-est, la commune est traversée sur un kilomètre par la ligne ferroviaire des Aubrais à Montauban qui franchit la Dordogne au viaduc de Mareuil. La gare la plus proche de la commune est celle de Souillac.

    L’ancienne ligne ferroviaire de Siorac à Cazoulès qui passe au bourg de Peyrillac a été transformée en voie verte.

    Entre Carlux et Souillac, le nord du territoire communal est parcouru sur plus de quatre kilomètres par le sentier de grande randonnée GR 6 dont une partie sert de limite avec les communes d'Orliaguet et Souillac.

    Communes limitrophes

    Carte de Peyrillac-et-Millac et des communes avoisinantes.

    Peyrillac-et-Millac est limitrophe de sept autres communes, dont deux dans le département du Lot. Au nord, le territoire de Salignac-Eyvigues est limitrophe sur moins de quarante mètres.

    Communes limitrophes de Peyrillac-et-Millac
    Orliaguet Salignac-Eyvigues Souillac
    (Lot)
    Carlux Cazoulès
    Saint-Julien-de-Lampon Le Roc
    (Lot)

    Réseau hydrographique

    La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[6]. Elle est drainée par la Dordogne, le ruisseau de Tournefeuille et, qui constituent un réseau hydrographique de km de longueur totale[7],[Carte 1].

    La Dordogne, d'une longueur totale de 483,1 km, prend naissance sur les flancs du puy de Sancy (1 885 m), dans la chaîne des monts Dore, traverse six départements, dont la Dordogne dans sa partie sud, et conflue avec la Garonne, pour former l'estuaire de la Gironde[8].

    Le Tournefeuille, d'une longueur totale de 14,59 km, prend sa source dans le Lot dans la commune de Payrac et se jette dans la Dordogne en limite de Pechs-de-l'Espérance, Saint-Julien-de-Lampon et Le Roc, après avoir traversé neuf communes[9].

    Gestion et qualité des eaux

    Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Dordogne amont ». Ce document de planification, dont le territoire s'étend des sources de la Dordogne jusqu'à la confluence de la Vézère à Limeuil, d'une superficie de 9 700 km2 est en cours d'élaboration . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[10]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [11].

    La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[12]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[13].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[12]

    • Moyenne annuelle de température : 12,8 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,6 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 9,7 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 15 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 4] : 936 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,5 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[16] complétée par des études régionales[17] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Prats de Carlux », sur la commune de Prats-de-Carlux, mise en service en 1984[18] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[19],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 12,4 °C et la hauteur de précipitations de 908,3 mm pour la période 1981-2010[20]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Gourdon », sur la commune de Gourdon, dans le département du Lot, mise en service en 1961 et à 17 km[21], la température moyenne annuelle évolue de 12,4 °C pour la période 1971-2000[22], à 12,7 °C pour 1981-2010[23], puis à 13,1 °C pour 1991-2020[24].

    Natura 2000

    La Dordogne est un site du réseau Natura 2000 limité aux départements de la Dordogne et de la Gironde, et qui concerne les 104 communes riveraines de la Dordogne, dont Peyrillac-et-Millac[25],[26]. Seize espèces animales et une espèce végétale inscrites à l'annexe II de la directive 92/43/CEE de l'Union européenne y ont été répertoriées[27].

    La zone Coteaux calcaires de la vallée de la Dordogne, qui s'étend au total sur 3 686 hectares et est partagée avec vingt-quatre autres communes, fait aussi partie du réseau Natura 2000[28],[29]. Deux espèces de chauves-souris inscrites à l'annexe II de la directive 92/43/CEE de l'Union européenne y ont été répertoriées[28] : le Grand rhinolophe (Rhinolophus ferrumequinum) et le Petit rhinolophe (Rhinolophus hipposideros).

    Sur la commune, elle s'étend sur plus d'un kilomètre carré et se situe au nord de la route départementale 703, en deux sites séparés par la route menant de Millac à Peyrillac.

    ZNIEFF

    Environ 60 % du territoire communal  toute la partie nord de la commune  fait partie de la zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type II Secteur forestier de Borrèze qui s'étend sur treize communes (dix en Dordogne et trois dans le Lot)[30],[31]. Deux espèces déterminantes de plantes ont été recensées sur cette ZNIEFF[30] : l'Euphorbe de Séguier (Euphorbia seguieriana) et la Leuzée conifère (Rhaponticum coniferum), ainsi que 87 autres espèces végétales.

    Hormis pour les 375 mètres en amont du viaduc ferroviaire de Mareuil, Peyrillac-et-Millac fait partie des 102 communes concernées par une autre ZNIEFF de type II, La Dordogne[32],[33], dans laquelle ont été répertoriées huit espèces animales déterminantes et cinquante-sept espèces végétales déterminantes, ainsi que quarante-trois autres espèces animales et trente-neuf autres espèces végétales[34].

    Pour les 375 mètres en amont du viaduc ferroviaire de Mareuil, Peyrillac-et-Millac est concernée par une autre ZNIEFF de type II : la « vallée de la Dordogne quercynoise » (8 758 ha), couvrant 28 communes[Note 6] : deux en Corrèze, deux en Dordogne et vingt-quatre dans le Lot[35].

    Seule commune de la Dordogne avec Cazoulès, Peyrillac-et-Millac est concernée par la ZNIEFF de type I « La Dordogne quercynoise » sur les 375 mètres en amont du viaduc ferroviaire de Mareuil, comprenant de nombreuses espèces déterminantes (soixante-six animales et cinquante végétales)[36],[37].

    Le site « Couasnes de Saint-Julien-de-Lampon » est une ZNIEFF de type I de 261,47 hectares correspondant au cours de la Dordogne, à ses rives proches et à ses couasnes (ses bras morts) qui s'étend sur 261,47 hectares et dont environ 7 % se situent sur le territoire de Peyrillac-et-Millac[38],[39].

    Urbanisme

    Typologie

    Peyrillac-et-Millac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[40],[41],[42].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Sarlat-la-Canéda, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 47 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[43],[44].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (50,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (51,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (50,9 %), terres arables (25,7 %), zones agricoles hétérogènes (10,5 %), prairies (5 %), zones urbanisées (4,4 %), eaux continentales[Note 9] (3,5 %)[45].

    L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

    Prévention des risques

    À l'intérieur du département de la Dordogne, un plan de prévention du risque inondation (PPRI) a été approuvé en 2011 pour la Dordogne amont et ses rives, qui concerne donc les zones basses du territoire de Peyrillac-et-Millac[46],[47].

    Villages, hameaux et lieux-dits

    Outre les bourgs de Millac et de Peyrillac proprement dits, le territoire se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits[48] :

    • Bos Nègre
    • le Bouriage
    • le Bouscandier
    • les Civadals
    • Combe de Lafont
    • Fargueyret
    • Fontqueyrade
    • les Fonts Hautes
    • le Gadenaud
    • Ginestet
    • Liarode
    • Pech Caubert
    • Pech Chanta
    • Pech Chavau
    • Pech Saint-Martin
    • Pech du Turelure.

    Toponymie

    La première mention écrite connue de Millac date de l'an 1345 sous la forme Par(r)ochia de Milhaco qui se réfère à sa paroisse[49],[50]. Millac correspond au domaine d'Emilius, du nom d'un personnage gallo-roman auquel a été ajouté le suffixe -acum[50] indiquant la propriété. Le nom de Peyrillac n'a pas d’ancienne attestation. Il dérive d’un autre personnage gallo-roman, Patrilius, suivi du suffixe -acum, représentant le domaine de Patrilius[50].

    Sur la carte de Cassini représentant la France entre 1756 et 1789, Peyrillac porte le même nom mais Millac est identifié sous le nom de Milliac le Sec[51].

    En occitan, la commune porte le nom de Pairilhac e Milhac[52].

    Histoire

    Le territoire communal a été occupé dès le Néolithique[50].

    Au Moyen Âge, la paroisse de Millac dépendant de la châtellenie de Salignac[53] et celle de Peyrillac dépendait de la châtellenie de Carlux qui relevait elle-même de la vicomté de Turenne[54].

    Le , le 1er bataillon du 4e régiment SS « Der Führer » de la 2e division blindée « Das Reich », en route vers la Normandie, traverse la commune en direction de Souillac et croise une voiture de résistants qui revenaient de Cazoulès : trois d'entre eux parviennent à s'échapper mais le chauffeur  qui était chef de district du ravitaillement  est tué[55].

    En 2021, la création d'une commune nouvelle, « Pechs-de-l'Espérance », est envisagée en association avec Cazoulès et Orliaguet[56].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    Dès 1790, la commune de Cazoulès est rattachée canton de Carlux qui dépend du district de Sarlat jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, le canton dépend de l'arrondissement de Sarlat (devenu l'arrondissement de Sarlat-la-Canéda en 1965)[2].

    Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du , ce canton disparaît aux élections départementales de [57]. La commune est alors rattachée au canton de Terrasson-Lavilledieu.

    Intercommunalité

    Fin 2000, Peyrillac-et-Millac intègre dès sa création la communauté de communes du Carluxais. En novembre 2003, celle-ci prend l'appellation de communauté de communes du Carluxais Terre de Fénelon qui est dissoute au et remplacée au par la communauté de communes du Pays de Fénelon.

    Administration municipale

    La population de la commune étant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont été élus en 2020[58],[59].

    Liste des maires

    La mairie en 2021.
    Liste des maires successifs[60]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1791 1796 François Regnaud    
    1796 1800 Jacques Magnac    
    1800 1835 François Regnaud   -
    1835 1878 Léon Regnaud    
    1878 1904 Jean Cheyrie    
    1904 1904 Baptiste Rode    
    1904 1906 Jean Cheyrie    
    1906 1912 Henri Pechayrand    
    1912 1938 Jean Laborie    
    1938 1941 Pierre Magnac    
    1941 1944 Henri Leyris    
    1944 1945 Louis Jean Mercèdre    
    1945 1966 Louis Fadeuille    
    1966 1977 Philippe Levet    
    1977 1989 Jean Francès    
    1989 mars 2008 Michèle Levet    
    mars 2008 mars 2014 Sylvie Mansouri SE[61] Infirmière
    mars 2014[62]
    (réélu en mai 2020)
    En cours Ghislain Fourreaux    

    Juridictions

    Dans le domaine judiciaire, Peyrillac-et-Millac relève[63] :

    Démographie

    Jusqu'en 1827, les communes de Millac-le-Sec et de Peyrillac étaient indépendantes.

    Démographie de Millac-le-Sec

    Évolution de la population
    de Millac-le-Sec
    1793 1800 1806 1821
    200191205202
    (Source : Ldh/EHESS/Cassini[64])

    Démographie de Peyrillac, puis de Peyrillac-et-Millac

    Les habitants de Peyrillac-et-Millac se nomment les Peyrillacois[65].

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[66]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[67].

    En 2019, la commune comptait 206 habitants[Note 10], en diminution de 7,62 % par rapport à 2013 (Dordogne : −0,88 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    150620156179409456454469467
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    470460476513528514465517446
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    406386347292288275279267221
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    246258240253214213202202217
    2015 2019 - - - - - - -
    223206-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[2] puis Insee à partir de 2006[68].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Emploi

    En 2018[69], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 83 personnes, soit 39,3 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (quinze) a légèrement diminué par rapport à 2013 (seize) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 17,7 %.

    Établissements

    Au , la commune comptait vingt-quatre établissements[70], dont neuf au niveau des commerces, transports ou services, cinq dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, quatre dans la construction, quatre relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, et deux dans l'industrie[71].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Blason
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Deux valeurs différentes pour l'IGN, 321 mètres sur la carte et 323 sur son ancien site.
    2. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[14].
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[15].
    5. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    6. Pour cette ZNIEFF, l'INPN compte 30 communes dont trois en Corrèze et 25 dans le Lot mais le territoire de la ZNIEFF ne fait que tangenter ceux d'Altillac en Corrèze et de Puybrun dans le Lot, comme le montre la carte du site.
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    9. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    • Cartes
    1. « Réseau hydrographique de Peyrillac-et-Millac » sur Géoportail (consulté le 18 juillet 2022).
    2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
    3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

    Références

    1. « Arrêté no  24-2021-09-27-00001 portant création commune nouvelle Pechs-de-l’Espérance » [PDF], sur Préfecture de la Dordogne, Recueil des actes administratifs de la Dordogne, (consulté le ), p. 57-61
    2. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    3. « 321 » sur Géoportail (consulté le 1 juillet 2022)..
    4. « 321 » sur Géoportail (consulté le 4 juillet 2021)..
    5. Patrick Ranoux, préface de René Pijassou, Atlas de la Dordogne-Périgord, Ouvrage publié à compte d'auteur, Speed impression, 1996, (ISBN 978-2-9501476-1-5), p. 19.
    6. « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le )
    7. « Fiche communale de Peyrillac-et-Millac », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en région Aquitaine (consulté le )
    8. Sandre, « la Dordogne »
    9. Sandre, « le ruisseau de Tournefeuille »
    10. « SAGE Dordogne amont », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
    11. « Caractéristiques du SDAGE Adour-Garonne 2022-2027 », sur www.occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le )
    12. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    13. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    14. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    15. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    16. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    17. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    18. « Station Météo-France Prats de Carlux - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    19. « Orthodromie entre Peyrillac-et-Millac et Prats-de-Carlux », sur fr.distance.to (consulté le ).
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