Payrac
Payrac est une commune française située dans le nord du département du Lot, en région Occitanie. Elle est également dans le causse de Gramat, le plus vaste et le plus sauvage des quatre causses du Quercy.
Payrac | |
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![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Lot |
Arrondissement | Gourdon |
Intercommunalité | Communauté de communes Causses et Vallée de la Dordogne |
Maire Mandat |
François Nadaud 2020-2026 |
Code postal | 46350 |
Code commune | 46215 |
Démographie | |
Gentilé | Payracois, Payracoise |
Population municipale |
618 hab. (2019 ![]() |
Densité | 32 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 47′ 51″ nord, 1° 28′ 22″ est |
Altitude | Min. 125 m Max. 364 m |
Superficie | 19,5 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Gourdon (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Souillac |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le ruisseau de Tournefeuille, le ruisseau des Ardailloux. Incluse dans le bassin de la Dordogne, la commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Payrac est une commune rurale qui compte 618 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 1 911 habitants en 1836. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Gourdon. Ses habitants sont appelés les Payracois ou Payracoises.
Géographie
- La commune est située dans la Bouriane, sur la route nationale 20 (actuelle D 820) et la route nationale 673 (actuelle D 673) entre Souillac et Cahors.
- Payrac vue du ciel lors de l'hiver 2009.
Communes limitrophes
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat, Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Gourdon », sur la commune de Gourdon, mise en service en 1961[7] et qui se trouve à 10 km à vol d'oiseau[8],[Note 3], où la température moyenne annuelle évolue de 12,4 °C pour la période 1971-2000[9], à 12,7 °C pour 1981-2010[10], puis à 13,1 °C pour 1991-2020[11].
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[12],[13].
La commune est dans le périmètre du « géoparc des causses du Quercy », classé Géoparc en mai 2017 et appartenant dès lors au réseau mondial des Géoparcs, soutenu par l’UNESCO[14],[15].
La commune fait également partie de la zone de transition du bassin de la Dordogne, un territoire d'une superficie de 1 880 258 ha reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en juillet 2012[16],[17].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
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L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 4] est recensée sur la commune[18] : les « bois des Dames et des pechs de Mouret et de Guidon » (471 ha), couvrant 3 communes du département[19].
Urbanisme
Typologie
Payrac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[20],[I 1],[21].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Gourdon, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 22 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 2],[I 3].
Occupation des sols
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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (54,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (54,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (49,1 %), prairies (32,6 %), zones agricoles hétérogènes (10 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,5 %), zones urbanisées (2,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,6 %)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
Selon Gaston Bazalgues, le toponyme Payrac, d'origine gallo-romaine, est basé sur un anthroponyme Parius ou Patrius. La terminaison -ac est issue du suffixe gaulois -acon (lui-même du celtique commun *-āko-), souvent latinisé en -acum dans les textes[23].
Pour d'autres, Payrac tire son nom de l’occitan « Peyro » qui signifie « pierres »
Histoire
Payrac était un bourg important sous la paix romaine. L’écrit le plus ancien mentionnant le village remonte au Xe siècle. À l’époque féodale, Payrac appartenait aux seigneurs de Gourdon, ville fortifiée qui reste encore la capitale de la Bouriane. Vers 1279, Payrac devint propriété de la famille Verneuil et le resta environ cinq cents ans. C’est à cette époque, au XIIIe / XIVe siècle que le château, dont il ne reste que la grosse tour féodale, fut construit. Au cours de la guerre de Cent Ans, la population fut pratiquement exterminée ; la région fut donc ensuite repeuplée à partir des régions avoisinantes. Au 16e, Payrac souffrit des guerres de religion. À la suite d'une défaite en 1580 à Rocamadour les protestants se réfugièrent dans l’église et dans le château de Payrac. Celui-ci fut alors incendié et les protestants, exterminés (environ 500 morts). À partir de la Renaissance, Payrac prit de l’importance en tant que centre postal et relais d’étape. Le courrier en provenance des grandes villes de France y fut déposé pour être réexpédié dans toute la région. La vie devint plus ordonnée et plus prospère. La notoriété du village dans le domaine des foires et marchés augmenta, et couvrit rapidement une zone très étendue. Les archives montrent que d’énormes quantités de grain et de bétail furent vendues sur les marchés pendant cette période.
La révolution de 1789 entraîna le dépeuplement de Payrac ; la population actuelle, d’environ 700 habitants, ne représente qu’un tiers de celle de 1789. Vint ensuite l’ouverture, sous le règne de Napoléon, d’une voie impériale traversant Payrac pour relier Paris à Toulouse (l’actuelle RD 820) puis l’avènement du chemin de fer transportant les marchandises plus vite et plus loin, qui diminuèrent le rôle prépondérant de plaque commerciale qu’était devenue Payrac. Jusqu'au début du XXe siècle, la vigne et la lavande étaient cultivées sur le canton de Payrac, une distillerie de lavande y était même présente. Le phylloxéra détruisit la majeure partie des vignes, tandis que la culture de la lavande fut abandonnée au profit de régions plus productives comme la Provence. La Révolution industrielle qui ne toucha que très peu le Lot et quasi inexistante à Payrac, a contribué avec les causes précédentes à son déclin dès le XIXe siècle et surtout au XXe siècle. Le village perdit plus de la moitié de sa population (la commune comptait plus de 1 200 habitants dans les années 1800-1850). La révolution industrielle accentua ainsi le mouvement de dépeuplement et la disparition de l’artisanat local. Malgré ces pertes de population, le village réussit à conserver une communauté relativement prospère, et demeure un centre administratif.
- Alambic à lavande situé entre les communes de Payrac et Rouffilhac.
- Alambic à lavande situé entre les communes de Payrac et Rouffilhac.
L'offre en matière de services commerciaux et administratifs est bien en place et parfaitement adaptée aux exigences du moment. Le grand attrait du village est sans doute sa situation, car il est entouré de sites remarquables tels que Rocamadour ou Padirac. Les principales activités du village et de son canton sont maintenant l'agriculture, avec de nombreux vergers de noyers et de chênes truffiers. L'élevage est aussi présent, celui des canards et la production de foie gras participant à l'authenticité du canton payracois.[réf. nécessaire]
Territoire communal
La commune de Payrac absorbe Camy et Loupiac en 1806. Elle cède Loupiac en 1839 pour que celle-ci puisse reformer une commune indépendante.
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[26].
En 2019, la commune comptait 618 habitants[Note 7], en diminution de 3,13 % par rapport à 2013 (Lot : +0,19 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
De 1806 à 1839 la commune de Loupiac a été absorbée par celle de Payrac, d'où la population bien plus élevée.
Évolution des tranches d'âge de la population de Payrac entre 1999 et 2007
Données trouvées sur le site de l'INSEE
Données socio-économiques
En 2006 :
- La population était de 626 personnes, avec 52,2 % d'hommes et 47,8 % de femmes ;
- Le nombre de célibataire était de 31,4 % dans la population ;
- Les couples mariés représentaient 53 % de la population ;
- Dans la commune de Payrac, les divorcés représentaient 6,7 % ;
- Le nombre de veufs était de 9 % à Payrac.
Entre 1999 et 2006 :
- En 1999, il y avait 564 personnes, avec 52,7 % d'hommes et 47,3 % de femmes ;
- Le taux de chômage en 2006 était de 14,9 %. En 1999, il était de 10,6 % ;
- Les retraités et les préretraités représentaient 28,1 % de la population en 2006 et 28 % en 1999 ;
- Le taux d'activité était de 68,9 % en 2006 et de 70,5 % en 1999 ;
Le pourcentage de résidences secondaires à Payrac est un des plus élevés du département, 38,96 % des logements sur la commune sont des résidences secondaires. Sources : Insee
Économie
Revenus
En 2018, la commune compte 287 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 570 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 360 €[I 4] (20 740 € dans le département[I 5]).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 6] | 10,3 % | 10,8 % | 16,7 % |
Département[I 7] | 7,3 % | 8,9 % | 9,6 % |
France entière[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 328 personnes, parmi lesquelles on compte 75,3 % d'actifs (58,6 % ayant un emploi et 16,7 % de chômeurs) et 24,7 % d'inactifs[Note 9],[I 6]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Gourdon, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 9]. Elle compte 137 emplois en 2018, contre 152 en 2013 et 137 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 196, soit un indicateur de concentration d'emploi de 69,6 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 46,7 %[I 10].
Sur ces 196 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 68 travaillent dans la commune, soit 35 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 77,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,5 % les transports en commun, 8,7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 11,9 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
Secteurs d'activités
78 établissements[Note 10] sont implantés à Payrac au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 11],[I 13].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 78 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 6 | 7,7 % | (14 %) |
Construction | 15 | 19,2 % | (13,9 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 22 | 28,2 % | (29,9 %) |
Information et communication | 2 | 2,6 % | (1,8 %) |
Activités financières et d'assurance | 1 | 1,3 % | (2,8 %) |
Activités immobilières | 1 | 1,3 % | (3,5 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 8 | 10,3 % | (13,5 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 17 | 21,8 % | (12 %) |
Autres activités de services | 6 | 7,7 % | (8,7 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 28,2 % du nombre total d'établissements de la commune (22 sur les 78 entreprises implantées à Payrac), contre 29,9 % au niveau départemental[I 14].
Entreprises et commerces
Les trois entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[29] :
- Litorni, restauration traditionnelle (79 k€)
- SCT, terrains de camping et parcs pour caravanes ou véhicules de loisirs (77 k€)
- MCL La Gourmande, gestion de fonds (66 k€)
Agriculture
La commune est dans les Causses », une petite région agricole occupant une grande partie centrale du département du Lot[30]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est la combinaisons de granivores (porcins, volailles)[Carte 3].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 43 | 28 | 20 | 10 |
SAU[Note 13] (ha) | 699 | 729 | 688 | 444 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 43 lors du recensement agricole de 1988[Note 14] à 28 en 2000 puis à 20 en 2010[32] et enfin à 10 en 2020[Carte 4], soit une baisse de 77 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 60 % de ses exploitations[33],[Carte 5]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 699 ha en 1988 à 444 ha en 2020[Carte 6]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 16 à 44 ha[32].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Bourg:
- De ce passé si riche, nous n’avons gardé que quelques bâtiments, dont le château, ancien repaire de la seigneurie de Gourdon, avec sa grosse tour ronde du XVIe siècle. Elle comporte deux étages sur une salle voûtée en demi-sous-sol. Des meurtrières la percent, permettant l’usage d’une petite artillerie. Le logis date du XVIIIe siècle . Le château a accueilli de 1856 à 1957 les sœurs de Saint Vincent de Paul, Certains habitants de Payrac ont conservé l'habitude d'appeler le château : « le couvent ».
- Tour du château.
- Balcon du château.
- Église Saint-Pierre de Payrac, l'église romane, mal entretenue, fut minée et détruite en 1899 ainsi que la halle et la mairie qui y était accolées. La nouvelle église, terminée en 1901, est une construction étonnante, d’une réelle beauté. Moderne pour l'époque, mais inspirée de styles antique et néoclassique, elle possède de magnifiques vitraux du début du XXe siècle, œuvre des verriers du Lot. Ils représentent la vie du Christ et de la vierge Marie. Ils ont été restaurés en 2001 avec grand soin et ont retrouvé toute leur splendeur. De l'ancienne église, le sanctuaire conserve une belle Vierge à l'Enfant en bois sculpté et un petit tabernacle de style Louis XVI. Un buste du Christ crucifié sculpté dans le bois et polychrome datant de la fin du XVIIe siècle, début XVIIIe siècle se trouve dans la chapelle Saint-Joseph de l'église.
- Église Notre-Dame de Camy. L'édifice est référencé dans la base Mérimée et à l'Inventaire général de la région Occitanie[34]. La peinture monumentale est référencé dans la base Palissy[35].
- Église Saint-Pierre de Payrac (vue de la place Charles-de-Gaulle).
- Église Saint-Pierre de Payrac.
- Vitraux de l'église. La Visitation de la Vierge Marie
- Vitraux de l'église. La Sainte-Famille
- Vitraux de l'église. Jésus donne les clefs du royaume à saint Pierre[36].
- Intérieur de l'église.
- Un buste du Christ de l'église de Payrac.
- Vierge à l'Enfant en bois sculpté et un petit tabernacle de style Louis XVI.
- Église Notre-Dame de Camy
- L'hôtel de ville, construit en 1911, remplaçant l'ancienne mairie détruite en même temps que l'ancienne église Saint-Pierre car collée à cette dernière, est un bel exemple de l'architecture bourgeoise du début du XXe siècle ; construite en briquettes et pierre blanches, elle se démarque ainsi des autres bâtisses du centre du village. Privé de son campanile (clocheton) depuis 1948 (rasé par manque d'entretien par le maire de l'époque, M. Constant) il a été reconstruit à l'identique grâce à de nombreux dons des habitants du village et de quelques sociétés.
- Maisons bourgeoises du XVIIIe siècle au XIXe siècle le long de l'ancienne « route Royale »RN 20 aujourd'hui RD820. Maisons pittoresques dans le vieux bourg, vieux porche du XVIIe siècle dans la rue Saint-Louis.
- Grande croix en fer forgé de 1829 à un carrefour proche du lavoir.
- Monument aux Morts.
- Important patrimoine de monuments du XIXe siècle et XXe siècle. École maternelle, église Saint-Pierre, hôtel de ville, la villa des Pins, et de nombreuses autres bâtisses du bourg.
- Maison ancienne dans le bourg.
- Balcon d'une ancienne ferronnerie, restauré récemment.
- Mairie vieille carte postale.
- Mairie datant de 1911.
- Rue de la Boucherie (derrière la mairie).
- Maison rue de la Boucherie.
- Maison la plus ancienne de Payrac sur la place Charles-de-Gaulle
- Pizzéria sur la place Charles-de-Gaulle.
- Vieux porche daté de 1666 dans la rue Saint-Louis.
- Fronton sculpté datant de 1691.
- Maison et château en arrière-plan.
- Monument aux morts.
- Statue de l'Immaculée Conception du Foirail.
- Voitures anciennes sur la place du Foirail.
- Square du 8-Mai (place du Foirail).
- Place de la Bascule.
Aux alentours:
- Au sud-ouest, dans la vallée du Tournefeuille, hameau de Camy : tour carrée à échauguette d'un ancien repaire du XVe siècle en partie modifié début XIXe siècle ; église remaniée en 1898, d'origine gothique (vestiges et peintures).
- Les Granges : maison bourgeoise à porche ; maison rurale à bolet en angle et grange attenante.
- Au sud-est, sur le plateau caussenard, hameau dispersé de Toulas, résultat d'un repeuplement familial après la guerre de Cent Ans. Puits collectif voûté en berceau brisé récemment restauré près d'une ferme datée de 1788 ; maison d'habitation à lucarnes ornées d'épis de pierre, précédée d'un porche (daté de 1700) et accompagnée d'un four à pain. Fontaine-lavoir vers La Séguinie.
- Four à pain de Campanole.
- Château de Camy.
- Château de Camy.
- Église de Camy.
- Puits collectif voûté de Toulas.
- Four à pain de Campanole.
Vie locale
- Services publics : Payrac dispose d'une gendarmerie, d'un bureau de poste, d'une ADMR, d'une maison des associations, d'une bibliothèque communale et d'une maison pluridisciplinaire de santé. Le village bénéficie également d'un terrain de tennis, d'un boulodrome et de plusieurs salles des fêtes (une salle en face de la mairie, une salle polyvalente près de la piscine). Payrac en effet partage un stade de foot avec la commune de Loupiac. Soutenue par le Conseil Général du Lot, une Maison d'Accueil pour Personnes Âgées (MAPA) « Les 4 Saisons » a ouvert ses portes le à Payrac. Cette maison est née d'un projet commun des communes de Payrac et Loupiac, accompagné par la MSA, relayé par la Communauté de Communes Haute-bouriane.
- Poste de Payrac sur l'avenue de Toulouse.
- MAPA "Les 4 saisons" de Payrac.
- Maison des associations et bibliothèque communale
- Enseignement : Une école maternelle et primaire sont présentes sur la commune de Payrac. À la suite d'un réaménagement total des établissements, les deux écoles se trouvent depuis 2020 sur la Place du Foirail et portent le nom suivant : Ecole des Lys. Un centre de loisir « Le Petit Prince » a ouvert en 2020 dans les locaux de l'ancienne école maternelle située près de l'église.
- Ancienne école maternelle place Charles-de-Gaulle devenue aujourd'hui centre de loisirs.
- École primaire place du Foirail avant les travaux de réaménagement
- Commerces de proximité et produits régionaux: Payrac bénéficie de tous les commerces de proximité avec une épicerie Proxy, un tabac-presse, une boulangerie, un coiffeur, mais également d'une station-service et de plusieurs garages. Payrac dispose aussi de différentes boutiques de produits régionaux (Maison Jacquin, Maison Adenot, Fromagerie Lahore ...).
- Secteur touristique : Situé à la lisière du Parc Naturel Régional des Causses du Quercy, à mi chemin entre Sarlat et Rocamadour, le village de Payrac vie au rythme du tourisme. Le village comporte alors différents campings (Camping des Pins, Camping le Picouty, Camping Le Panoramic ...), chambres d'hôtes et gîtes. Payrac dispose également d'un pizzeria près de l'église, et d'un café/bar. Un marché de producteurs fait vivrez le cœur de Payrac l'été.
- Marché de Payrac sur la place du Marché, présent lors de la saison estivale.
- Maison de Santé: Nouvelle architecture pour le village de Payrac, il aura fallu environ un an de travaux pour réaliser cette maison de santé qui aura coûté près de 1,4 million d’euros. Porté par la Communauté de communes du Pays de Souillac-Rocamadour depuis 2012, le projet a pour objectif de lutter contre la désertification médicale en permettant l’installation de médecins généralistes, spécialistes et paramédicaux. La première pierre est posée le 17 . L’inauguration de cette très belle réalisation, signée de main de maître de l’architecte Émilie Wattier-Darnis du cabinet Arkhidée, a eu lieu le . Ce bâtiment d’une superficie de 700 m2 rayonnant de luminosité comprend plusieurs pôles dont celui de l’ADMR, ses cabinets, ses espaces attente, ses bureaux, ses locaux techniques, son appartement destiné aux médecins internes ou stagiaire. La Maison de santé pluridisciplinaire regroupe aujourd’hui trois médecins, deux pharmaciens, quatre infirmiers, deux kinésithérapeutes, un orthophoniste, un podologue, une psychomotricienne, un dentiste, un psychologue et une diététicienne, soit au total une quinzaine de professionnels de la santé.
Personnalités liées à la commune
- Pierre Jules Amadieu, militaire né le à Payrac et tué le à la bataille de Rezonville.
- Alfred Margis, (Colombes, 1874 - Paris, 1913), « enfant de Payrac » auteur de la Valse bleue.
- Abbé Paul Boisset (Marmande, - Cahors, ), curé de Payrac de 1971 à 1994, poète et compositeur de chansons, biographe du bienheureux Antoine Auriel-Constant.
- Professeur Edmond Jouve (né le ), promoteur et président des Colloques francophones internationaux du Canton de Payrac (1991 - 2000).
- Philippe Loiseleur des Longchamps Deville (Dakar, - Toulouse, ), chevalier de l'ordre des Arts et Lettres, historien, historiographe de Payrac.
- Simonne Loiseleur des Longchamps Deville (Montgiscard, 1928 - Gourdon, 2018), présidente du Cercle d'Étude du Gourdonnais (1989-2018), chevalière de l'ordre des Arts et Lettres.
- le Pape Pie VII, qui s'arrêta au relais de poste de Payrac dans la nuit du 30 janvier au .
- Roger Thières, ferronnier d'art, artiste sculpteur, né et mort à Payrac (XXe siècle). Une salle d'exposition lui est consacrée à l'Office de Tourisme de Payrac.
Héraldique
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Blasonnement :
De gueules à la fasce d'argent chargée de trois fleurs de lys d'azur. |
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[31].
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Site de l'Insee
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- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Payrac » (consulté le ).
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- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Payrac » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Payrac » (consulté le ).
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Autres sources
- Carte IGN sous Géoportail
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
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- « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans le département du Lot » (consulté le ).
- « Église paroissiale Notre-Dame », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
- « Peinture monumentale », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
- « Les clés du royaume », sur EMCI TV (consulté le )
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Les services de l'État dans le Lot : les bourgs de la Bouriane - Payrac
- Payrac sur le site de l'Institut géographique national
- « Office de Tourisme de la Haute Bouriane »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)
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