Pouilly-lès-Feurs

Pouilly-lès-Feurs est une commune française située dans le département de la Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Pour les articles homonymes, voir Pouilly.

Pouilly-lès-Feurs
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Loire
Arrondissement Montbrison
Intercommunalité Communauté de communes de Forez-Est
Maire
Mandat
Jean-Yves Duron
2020-2026
Code postal 42110
Code commune 42175
Démographie
Gentilé Pouillerots, Pouillerottes [1]
Population
municipale
1 202 hab. (2019 )
Densité 92 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 47′ 57″ nord, 4° 13′ 57″ est
Altitude Min. 338 m
Max. 526 m
Superficie 13,03 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Feurs
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Feurs
Législatives Sixième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Pouilly-lès-Feurs
Géolocalisation sur la carte : France
Pouilly-lès-Feurs
Géolocalisation sur la carte : Loire
Pouilly-lès-Feurs
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Pouilly-lès-Feurs

    Géographie

    Pouilly-lès-Feurs fait partie du Forez, situé a 5 km de Feurs et 35 km de Saint-Étienne et 80 km de Lyon.

    Communes limitrophes de Pouilly-lès-Feurs
    Balbigny Néronde Bussières
    Épercieux-Saint-Paul Rozier-en-Donzy
    Civens

    Urbanisme

    Typologie

    Pouilly-lès-Feurs est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Feurs, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 16 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[5],[6].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (73,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (76,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (52,8 %), forêts (20,3 %), zones agricoles hétérogènes (13,5 %), terres arables (7,4 %), zones urbanisées (6 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    Le toponyme "Pouilly" fait référence à l'une des tribus rustiques de Rome Pollia à laquelle les enfants de légionnaires, nés dans les provinces de l’Empire, appartenaient par le droit du sol[8].

    Histoire

    Antiquité

    Vestiges ségusiaves..[réf. nécessaire]

    À partir de 1945, M. Tissot a trouvé près de la chapelle Saint-Benoit sept pièces romaines assez bien conservées, à environ 30 à 35 cm de profondeur[9] : un as d'Auguste daté entre 2 av. J.C. et 14 ou 15 après J.C., atelier de Nîmes ; un as d'Auguste, posthume car daté entre 22 ou 23 et 30 ap. J.C.[10] ; un as de Claude daté 41 ap. J.C., atelier de Rome ; un as de Vespasien[11] daté ente 70 et 76 ap. J.C., atelier de Rome ; une sesterce de Trajan datée entre 103 et 111 ap. J.C., atelier de Rome ; une sesterce de Sabile (la femme d'Hadrien, morte en 138)[12] datée entre 128 et 136 ap. J.C., atelier de Rome ; et une sesterce de Lucilla (fille de Marc Aurèle et femme de Lucius Verus) datée 161 et 164 ap. J.C., atelier de Rome[13].

    B. Rémy mentionne aussi plusieurs endroits de la commune ayant livré des vestiges gallo-romains : dans le village même (substructions en petit appareil, canalisations d'eau en céramique, sol dallé), près du ruisseau de Sault (tuiles, briques, céramique) et au moulin Robert (imbrex, tuiles, briques, tuyauterie ; une partie de ces trouvailles est au musée de Feurs)[9].

    Moyen-Âge

    • Prieuré clunisien fondé en 966.[réf. nécessaire]
    • Fortification du bourg aux alentours du prieuré au XVe siècle.[réf. nécessaire]

    Selon Rémy, la chapelle Saint-Benoit (sur la D10 au sud-est du bourg[14]) n'apparaît qu'au XVIII, sur la carte de Cassini[9],[15] ; mais Thiollier la date du XVIIe siècle[16].

    Blasonnement

    Les armoiries de Pouilly-lès-Feurs se blasonnent ainsi :

    Coupé: au 1er parti au I de gueules au dauphin d’or, au II de gueules à la crosse d’or mouvant de la partition, au 2e de sinople à la porte de ville adextrée d’une tour, le tout crénelé d’argent, ouvert et ajouré du champ ; aux deux filets ondés brochant sur la partition.


    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1956 1972 Paul Villié    
    1972 1983 Jean Garel    
    Mars 1983 Novembre 2006 Jean-Claude Frécon PS Conseiller général (1979-2003), Sénateur (2001-2016)
    Novembre 2006 Avril 2020 Brigitte Bratko[17] DVD  

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[19].

    En 2019, la commune comptait 1 202 habitants[Note 3], en diminution de 1,31 % par rapport à 2013 (Loire : +1,18 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    9001 0069681 1271 1401 1521 1841 2201 147
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 1771 2001 2331 2051 2451 1431 1571 1591 125
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 1001 055974801805788772695715
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    7198428429531 0219891 0101 0311 150
    2014 2019 - - - - - - -
    1 2391 202-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[20] puis Insee à partir de 2006[21].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    Architecture civile

    Quai de la Vesne, un tour des remparts et au fond le prieuré.
    Monument aux morts.
    • Remparts du XVe siècle
      • 9 tours
      • 2 portes
    • Prieuré clunisien fondé en 966 et dont l'architecture actuelle a été réalisée entre les XIIe XVe siècles
      • rempart
      • tour attenante
      • salle de la justice
      • cachots
      • 3 salles avec grandes cheminées de pierre
    • Ancien château de Pravieux du XVIe siècle (Renaissance)
      • pavillon du XVIIe siècle
      • porte armoriée du XVe siècle
      • fresques galantes du XVIe siècle
    • Château de Pravieux du XVIe siècle
    • Maison de Villié
    • Château de La Boérie du XVIIIe siècle
    • Manoir du XVIe siècle à La Thuilière
    • Château des Chassaings

    Architecture religieuse

    Culture

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    Tous les ans, s'y tient le Festival du Rempart qui a vu passer des artistes comme Amélie les crayons ou encore Pierpoljak.

    En parallèle, les Tremplins du Rempart mettent en avant les groupes phares de la scène régionale.

    En 2006 c'est le groupe rock Jack Sparrow qui remporte le tremplin et se voit donc offrir une place lors de l'édition 2007 du festival.

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. https://www.habitants.fr/loire-42
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    8. [Gouvert 2008] Xavier Gouvert, Problème et méthodes en toponymie française : essais de linguistique historique sur les noms de lieux du Roannais (thèse, dir. Jean-Pierre Chambon), Paris 4, , 996 p. (résumé), p. 837.
    9. [Rémy 1973] Bertrand Rémy, « Trouvailles monétaires à Pouilly-lès-Feurs (Loire) », Bulletin de la Diana, t. 43, no 3, , p. 137-142 (voir p. 137) (lire en ligne [sur gallica]).
    10. Rémy 1973, p. 138.
    11. Rémy 1973, p. 139.
    12. Rémy 1973, p. 140.
    13. Rémy 1973, p. 141.
    14. « Pouilly-lès-Feurs, carte IGN interactive » sur Géoportail.
    15. « Pouilly-lès-Feurs sur la carte de Cassini » sur Géoportail.
    16. [Thiollier 1889] Félix Thiollier, « Canton de Feurs », dans Félix Thiollier, Le Forez pittoresque et monumental, Lyon, La Diana / impr. A. Waltener & Cie, , 451 p., sur archive.org (lire en ligne), p. 332-339 (Pouilly-lès-Feurs : voir p. 335-337).
    17. « POUILLY-LES-FEURS », sur le site de l'association des maires de France (consulté le ).
    18. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    19. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    20. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    21. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    22. « Eglise », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )

    Liens externes

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