Régiments de cavalerie français d'Ancien Régime
En 1445, Charles VII crée les Compagnies d'Ordonnance, 9 000 cavaliers au total formant le premier embryon d'armée permanente en France.
Le plus ancien corps de cavalerie était celui des dragons dont la première formation remonte à 1541[1]. Cette troupe chargée de combattre aussi bien à cheval qu'à pied, formait une liaison entre l'infanterie et la cavalerie.
La grosse cavalerie se composait de régiments de cuirassiers créés en 1665 et de carabiniers créés en 1693.
La cavalerie légère se composait de régiments de hussards créés en 1692, de chasseurs à cheval créés en 1758 et de chevau-légers créés en 1779.
Le maréchal de Saxe avait créé un régiment de uhlans, armés de lances, qui fut licencié à sa mort en 1750.
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A
- Régiment des dragons d'Alègre
- Le régiment est formé, le , sur le pied de 500 chevaux, par Claude Yves, marquis d'Alègre dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Le régiment combat en Lorraine et en Allemagne en 1636. Il est cassé le .
- Le « régiment d'Archiac cavalerie » est incorporé en 1761 dans le régiment du Roi cavalerie.
- Régiment d'Artois cavalerie
- régiment d'Artois dragons
- Régiment d'Aubeterre cavalerie[3]
- Régiment d'Avarez réformé le [4]
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B
- Régiment de Batilly cavalerie
- Ce régiment weimarien est admis à la solde de la France le , sous le commandement du colonel de Batilly. Dans le cadre de la guerre de Trente Ans il est envoyé en Lorraine jusqu'en 1639. Il prend le nom de régiment de Bussy-Lameth cavalerie après avoir été donné cette même année au baron de Bussy-Lameth.
- Régiment de Beintz cavalerie
- C'est l'ancien régiment de Zillard cavalerie, qui est renommé « régiment de Beintz cavalerie » après avoir été donné en 1648 à Georges Beintz. Dans le cadre de la guerre de Trente Ans, il est envoyé en Guyenne en . Appelé en Champagne à la fin de 1650, il participe à la bataille de Rethel où le colonel Georges Beintz est tué. Le régiment prend alors le nom de régiment de Navailles cavalerie le , après avoir été donné à Philippe de Montaut-Besnac, marquis de Navailles.
- Régiment des dragons de Bernieulles
- Le régiment est formé, le , sur le pied de 500 chevaux, par le comte de Bernieulles dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Le régiment combat en Lorraine et en Allemagne en 1636. Il est cassé le .
- Régiment de Betz cavalerie
- C'est l'ancien régiment de Lee cavalerie, qui est renommé « régiment de Betz cavalerie » après avoir été donné en 1639 à Philippe de Betz. Dans le cadre de la guerre de Trente Ans, il rejoint la Picardie en 1640, l'Allemagne en 1641, revient en Picardie en 1642 et en Allemagne en 1643, participe à la bataille de Tuttlingen en 1643 et à la bataille de Nördlingen en 1645 durant laquelle le colonel y est fait prisonnier. Il passe en Flandre en 1647, en Allemagne en 1648 et en Flandre en avant de suivre la fortune de Turenne et disparaitre en 1650.
- Régiment de Biran cavalerie[5]
- Régiment de Bissy cavalerie[6]
- Régiment du Bordage cavalerie[7]
- Régiment de Bouillon cavalerie
- Ce régiment weimarien est admis à la solde de la France le sous les ordres du colonel de Bouillon. Dans le cadre de la guerre de Trente Ans il est envoyé en Lorraine jusqu'en 1639 et rejoint la Picardie en 1640, ou il participe au siège et combat d'Arras. Il retourne en Lorraine en 1641 et passe en Allemagne en 1643. Il prend le nom de régiment de Kanofski cavalerie après avoir été donné à Frédéric Louis Kanofski en 1643.
- Régiment de Bourbon cavalerie
- Régiment de Bourbon dragons (ancien Bourbon cavalerie)
- Régiment de Brancas cavalerie
- Régiment des chasseurs de Bretagne, (ancien Volontaires de Clermont-Prince)
- Régiment de Bretagne dragons[8].
- Régiment de Brienne cavalerie
- Régiment des dragons de Brûlon
- Le régiment est formé, le , sur le pied de 500 chevaux, par le comte de Brûlon dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Le régiment combat en Lorraine et en Allemagne en 1636. Il est cassé le .
- Régiment de Bussy-Lameth cavalerie
- C'est l'ancien régiment de Batilly cavalerie, qui est renommé « régiment de Bussy-Lameth cavalerie » après avoir été donné en 1639 au baron de Bussy-Lameth. Dans le cadre de la guerre de Trente Ans, il rejoint la Picardie et participe au siège et combat d'Arras en 1640 et passe en Catalogne en 1642. Il est incorporé au commencement de 1643 dans le régiment de Turenne cavalerie.
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C
- Régiment de Calvisson cavalerie
- C'est l'ancien régiment de Navailles cavalerie, qui est renommé « régiment de Calvisson cavalerie » après avoir été donné, le , à Louis de Louët, marquis de Calvisson. Dans le cadre de la guerre des Faucheurs, il combat en Espagne et participe au siège de Gérone, au combat de Bordils en 1653, aux sièges de Villefranche, Roses et de Puycerda en 1654, et au combat du cap de Quiers en 1655[9]. Il prend le nom de régiment de Villars cavalerie après avoir été donné, le , à Louis-François de Brancas, duc de Villars.
- Régiment de Canillac cavalerie
- Le régiment est formé, le , par Guillaume de Montboisier-Beaufort, marquis de Canillac dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Engagé sur la Meuse, il bat bat un parti polonais à Ivoy. Cassé le , il est rétabli, le , par le vicomte de Canillac, avec les compagnies du vicomte de Canillac, du Ligondez, Montcarra, Maugiron, baron de Canillac, Couvet, et une compagnie d'Arzilliers-dragons. Engagé dans la guerre franco-espagnole, il est envoyé en Italie, il est envoyé au secours de Verceil en 1638, au secours de Casal, au siège de Chivasso, au combat de La Route (La Rotta)[10], en Piémont, près de Carmagnole en 1639, au siège et combat de Turin en 1640. Il passe en Roussillon en 1642, retourne en Italie de 1643 à 1648, retourne en Catalogne de 1649 à 1650 et rejoint l'Italie de 1651 jusqu'à la paix des Pyrénées. Le régiment est licencié le .
- Carabins d'Arnaud
- Ces soldats son enrégimentés le , devant La Rochelle, sous l'autorité d'un mestre de camp général, Isaac Arnaud de Corbeville[11], placé sous les ordres du colonel général de la cavalerie légère. Cette unité est formée de 16 compagnies sur pied. Engagée pour combattre le rébellions huguenotes, l'unité participe au blocus et au siège de La Rochelle jusqu'en 1628, puis il se trouve aux campagnes de 1629 et 1630 en Savoie, en Languedoc de 1631 à 1632 et en Lorraine en 1633 et 1634. Le corps est séparé le des compagnies de carabins étrangers qui étaient venues le grossir. Engagé dans la guerre franco-espagnole, il rejoint l'armée de Picardie de 1635 à 1636, et combat en Flandre de 1637 à 1639, en Picardie de 1640 à 1642, en Lorraine en 1643, en Allemagne en 1644 et 1645, en Catalogne en 1645, en Flandre et Catalogne en 1646, en Catalogne en 1647, en Flandre en 1648 et 1649, en Flandre et Champagne en 1650, en Picardie en 1651 et 1652, en Flandre en 1653, en Champagne et en Flandre en 1654. L'unité prend le nom de Carabins de Vandy après avoir été donné le , avec la charge de mestre de camp général des carabins, à Claude-Absalon-Jean-Baptiste d’Aspremont, marquis de Vandy.
- Carabins Étrangers de Saint-Simon
- Le régiment est formé, le , avec les compagnies étrangères placées sous les ordres d'Arnaud de Corbeville, et donné à Claude de Rouvroy, duc de Saint-Simon dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Envoyé en Italie, il est cassé le et rétabli le avec les anciens carabins sous le nom de régiment de Saint-Simon cavalerie.
- Régiment de Carquot-La Moussaye-étranger
- Régiment de Castelan cavalerie
- Ce régiment savoisien est levé en pour le service du duc de Savoie, sur le pied de 4 compagnies de cuirassiers, par Olivier de Castelan. Il est admis le à la solde de la France et, dans le cadre de la guerre de Trente Ans, il est envoyé en Italie et il participe aux sièges de Valencia et de Candia en 1635, et à la bataille de Buffalora (it) en 1636. Cassé le , le régiment est rétabli le et réaffecté en Italie. Il est envoyé au secours de Brema et de Verceil en 1638, à l'attaque des retranchements de Cencio, à la prise de Chivasso et au combat de la route de Quiers en 1639. Envoyé en Catalogne en 1644, il prend le nom de régiment de Saint-Aunetz cavalerie après avoir été donné, le , à Henri de Bourcier de Barry, marquis de Saint-Aunetz.
- Le régiment des dragons du Cardinal est le premier des six régiments de dragons que Richelieu fait organiser le par la réunion des compagnies de carabins alors sur pied dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Composé de 500 chevaux, il est cassé et il est rétabli le sous le titre de régiment des Fusiliers à cheval de Son Éminence.
- Ce régiment est le premier des douze que le cardinal de Richelieu organisa le dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il voulut en être le chef et il lui imposa le titre de « régiment Cardinal-Duc cavalerie » qu'il composa avec de vieilles compagnies de gendarmes et de chevau-légers. Réduit le , le régiment est rétabli le . Après la mort du cardinal de Richelieu, le , le « régiment Cardinal-Duc cavalerie » est mis, le , sous le titre de régiment Royal cavalerie.
- Régiment Cardinal-Mazarin cavalerie
- Régiment de Chabrillan cavalerie
- Régiment de Chamborant hussards
- Régiment de Chambres cavalerie
- C'est l'ancien régiment de Humes cavalerie, qui est renommé « régiment de Chambres cavalerie » après avoir été donné le à Monsieur de Chambres, frère de l'aumônier du cardinal de Richelieu. Engagé dans la guerre de Trente Ans il se trouve en Lorraine en 1643, participe à la prise de Thionville en 1643, puis il passe en Allemagne et assiste à la bataille de Tuttlingen, la même année et à la bataille de Nordlingen en 1645 durant laquelle le colonel de Chambres y est tué. Il est remplacé par Charles de Provost de Mespas au commencement de 1646 et prend alors le nom de régiment de Mespas cavalerie.
- Régiment de Chamlin cavalerie[8]
- Régiment de Champagne cavalerie
- Régiment des chasseurs de Champagne, (ancienne Légion-Corse)
- Régiment de Charost cavalerie[12]
- Régiment de Chartres-Dragons
- Régiment du Chastellet cavalerie <réformé le [4],[13]
- Chevau-légers de Châteaubriant
- Régiment de Chaulnes cavalerie
- Le régiment est formé, le , par Honoré d'Albert, duc de Chaulnes dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il combat en Picardie et est cassé le .
- Régiment de Clermont-Prince cavalerie
- Régiment de Clermont-Tonnerre cavalerie
- Régiment Colonel-Général cavalerie[14]
- Ce régiment est formé des compagnies du régiment des Dragons étrangers du Roi issus des carabins de Quincy et du dédoublement des compagnies du régiment des Dragons du Roi le pour participer à la guerre de Dévolution. Il participe à l'ensemble des guerres de Louis XIV et Louis XV. En 1776, il est renforcé du 1er escadron de chasseurs de la Légion Royale. Le « régiment Colonel-Général dragons » est devenu depuis la Révolution le 5e régiment de dragons.
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- Guidon
- de 1733 à 1750
- de 1750 à 1757
- Compagnie Colonelle 1762 à 1776
- 2e et les autres compagnies 1762 à 1776
- de 1776 à 1779
- de 1779 à 1786v
- de 1786 à 1791, compagnie colonelle
- de 1786 à 1791, autres compagnies
- après 1791
- Régiment Commissaire Général cavalerie
- Régiment des carabiniers du Comte de Provence
- Chevau-légers de Condé
- C'est l'ancien régiment d'Enghien cavalerie, qui est renommé « régiment de Condé cavalerie » le . Entraîné dans la rébellion de son chef, devenu celui de la Fronde le régiment est appelé en 1649 au blocus de Paris. Le régiment qui s'était retiré dans le Berry est cassé, pour la forme, par arrêt du , mais il n'en continua pas moins à guerroyer contre les troupes royales. Il est rétabli sur les contrôles le à la suite d'un raccommodement passager du prince de Condé avec le cardinal Mazarin, il en est de nouveau rayé le suivant, et passe plusieurs années dans les rangs ennemis avec les Espagnols et les Lorrains. Après le traité des Pyrénées, le « régiment de Condé cavalerie » rentre au service du roi le et il est réformé le . Rétabli le , il est engagé dans la guerre de Dévolution. Réduit à une compagnie le , après le traité d'Aix-la-Chapelle, celle-ci fait partie de celles qui servirent de base à l'organisation définitive des régiments de cavalerie, mise en exécution le , qui reprend à cette date le nom de « régiment de Condé cavalerie ». Il est engagé dans les guerres de Hollande, des Réunions, de la Ligue d'Augsbourg, de Succession d'Espagne, de Succession de Pologne, de Succession d'Autriche et de Sept Ans. Réorganisé à Lille le , il y reçoit l'incorporation du régiment de Toulouse-Lautrec cavalerie. Par ordonnance du 25 mars 1776 il est transformé en régiment de dragons devenant le régiment de Condé dragons.
- avant 1740, avers
- avant 1740, revers
- de 1740 à 1776, avers
- de 1740 à 1776, revers
- de 1740 à 1757
- de 1757 à 1762
- de 1762 à 1767
- de 1767 à 1776
- C'est l'ancien régiment de Condé cavalerie, qui est renommé « régiment de Condé dragons » après avoir été transformé en régiment de dragons par ordonnance du 25 mars 1776. On versa en même temps dans ses rangs le 3e escadron de chasseurs de la légion de Lorraine. Le « régiment de Condé dragons » est devenu depuis la Révolution le 2e régiment de dragons.
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- de 1776 à 1779
- de 1779 à 1786
- de 1786 à 1791
- à partir de 1791
- Régiment de Conflans hussards
- Régiment de Conti
- Régiment de Conti dragons (ancien Chartres, puis Clermont, puis La Marche)
- Régiment de Courcelles cavalerie
- Régiment de Créqui cavalerie
- C'est l'ancien régiment de Mespas cavalerie, qui est renommé « régiment de Créqui cavalerie » après avoir été donné en 1653 au chevalier de Créqui. Engagé dans la guerre de Trente Ans il se trouve en Flandre en 1654, participe à la bataille d'Arras en 1655, au sièges de Landrecies, de Condé, et de Saint-Ghislain en 1655, au siège et combat de Valenciennes en 1656, au siège de Dunkerque en 1658, au secours de Dunkerque en 1659. Le régiment est licencié le .
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D
- C'est l'ancien régiment de Souvré-Piémont cavalerie, qui est renommé « régiment du Duc d'Anjou cavalerie » après avoir été acheté le par Anne d'Autriche pour son second fils, Philippe duc d'Anjou. Engagé dans les guerres de Trente Ans et franco-espagnole, le régiment fait les campagnes de 1647 et 1648 en Italie, celle de 1649 en Catalogne et celle de 1650 en Champagne où il participe à la bataille de Rethel. En 1652, durant la Fronde, le « régiment du Duc d'Anjou » se trouve sous les ordres de Turenne aux batailles de Bléneau, d'Étampes et du faubourg Saint-Antoine contre les troupes du prince de Condé. Il est ensuite envoyé en 1653 en Roussillon, et en 1654 il passe à l'armée de Catalogne. C'est à la fin de cette campagne de 1654, à Barcelone, que se fait la fusion des deux régiments de cavalerie que possédait le duc d'Anjou; Ce régiment de cavalerie et un régiment étranger qui avait appartenu au cardinal Mazarin et que celui-ci avait cédé au prince en 1651. Le régiment continua de servir en Catalogne jusqu'à la paix des Pyrénées. Le , à la mort de Gaston, frère de Louis XIII, le régiment prend le nom de régiment d'Orléans cavalerie.
- Régiment de Duras cavalerie
- C'est l'ancien régiment de Turenne cavalerie qui prend le nom de « régiment de Duras cavalerie » après avoir été donné le , à Jacques-Henri de Durfort, marquis de Duras. Engagé dans la guerre de Trente Ans, il se trouve en Allemagne à la bataille d'Augsbourg en 1646, puis il passe en Flandre en 1647, retourne en Allemagne en 1648, revient en Flandre en . Il suit la fortune de Turenne en 1650, et participe à la bataille de Rethel, et rejoint la Flandre en 1651. Jacques-Henri de Durfort, marquis de Duras ayant choisi le camp rebelle, il est destitué et remplacé, le , par Louis de Boham, comte de Nanteuil. Il prend alors le nom de régiment de Nanteuil cavalerie.
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E
- Régiment de Eggenfeld cavalerie
- Ce régiment weimarien est admis à la solde de la France le , sous le commandement du colonel baron d'Eggenfeld. Engagé dans la guerre de Trente Ans il est envoyé en Lorraine puis rejoint la Flandre en 1638. Il prend le nom de régiment de Wittinghof cavalerie après avoir été donné cette même année au colonel de Wittinghof.
- C'est l'ancien régiment des dragons du Cardinal, qui, cassé , est rétabli le sous le titre de « régiment des Fusiliers à cheval de Son Éminence ». Une ordonnance du lui donne le titre de régiment des Fusiliers à cheval du roi.
- Ce régiment est l'un des douze que le cardinal de Richelieu organisa le dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Sous le titre de « régiment d'Enghien cavalerie », il eut pour chef Louis de Bourbon, duc d'Enghien, qui en confia le commandement direct à N. de Saulx chevalier de Tavannes. Après à la mort de son père, Louis de Bourbon devient le 4e prince de Condé et le le régiment prend alors le titre de régiment de Condé cavalerie.
- Carabins d'Esplans
- Régiment d'Esterhazy hussards
- Régiment d'Espenan-hongrois cavalerie
- Le régiment est formé, le , par Roger de Bossost, comte d'Espenan dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Envoyé en Picardie, il rejoint la Champagne en 1636, et participe au secours de Corbie. Il est licencié en .
- Régiment d'Estrades cavalerie[15]
- Régiment de dragons Étrangers du Cardinal
- Régiment de dragons Étrangers du Roi également appelé Dragons Étrangers du Roi
- Ce régiment de dragons est formé en Allemagne sur le pied de 4 compagnies, en vertu d'une autorisation royale du , et donné à Montecuculli dans un moment où ce célèbre général des Impériaux était résolu à passer au service du roi de France. Sous le commandement de par César Degli Oddi, ces dragons, montés sur des bidets suivant l'ancienne tradition, et d'ailleurs armés, équipés et disciplinés en tout comme une troupe d'infanterie, arrivèrent au mois de et furent vus à La Fère par le roi Louis XIV, qui voulut en être le chef titulaire, et les nomma « Dragons Étrangers du Roi ». Le , 12 compagnies du « régiment de Dragons Étrangers du Roi » forment le régiment Royal dragons et 8 compagnies forment le régiment Colonel-Général dragons.
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F
- Régiment de Fiennes cavalerie[16],[8]
- Régiment de Fitz-James cavalerie
- Régiment des chasseurs de Flandre
- Régiment de Florensac cavalerie[17]
- Régiment de Fomboizard dragons[18]
- Régiment de Fontenay dragons réformé le [4]
- Régiment de Fontbeausard dragons[19]
- Régiment de Forsac[20]
- Régiment des chasseurs de Franche-Comté
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G
- Régiment de Gange dragons réformé le [4]
- Chevau-légers de la Garde
- Gendarmes de la Garde
- Mousquetiers de la Garde
- Ce régiment allemand est donné en 1630 par Gustave-Adolphe, roi de Suède, à Jean, comte de Gassion. Il est admis le à la solde du royaume de France, sur le pied de 14 compagnies de chevau-légers et 2 compagnies de dragons. Engagé dans la guerre franco-espagnole, il est affecté à l'armée de Lorraine en 1635 et participe à la prise de Charmes et de Neufchâteau en 1635, puis il passe en Bourgogne en 1636 et se trouve au siège de Dole. Il rejoint la Flandre et participe aux sièges de Landrecies et de La Capelle en 1637, au siège de Saint-Omer en 1638, au siège d'Hesdin en 1639 et à la répression des troubles de la Normandie, puis il rejoint l'armée de Picardie en 1640. En 1641, le régiment reçoit l'incorporation du régiment d'Haudicourt-étranger cavalerie et il est mis sur le pied français, et il participe au siège d'Aire. Le , il prend le titre de régiment Mestre de camp général cavalerie, après la nomination de Jean de Gassion en tant Mestre de camp général de la cavalerie légère. Il reprend le nom de « régiment de Gassion cavalerie » le et participe aux sièges de Courtrai et de Mardyck en 1646 et au siège de Lens en 1647 durant lequel Jean de Gassion est tué. Le régiment prend alors le nom de régiment de La Villette cavalerie après avoir été donné le à Pierre-Guillaume de La Villette[21], son lieutenant-colonel.
- Régiment des chasseurs du Gévaudan
- Régiment de Givaudan dragons[18]
- Régiment de Goësbriant cavalerie
- C'est l'ancien régiment de Muller cavalerie, qui est renommé « régiment de Goësbriant cavalerie » le , après avoir été donné à Jean-Baptiste Budes, comte de Goësbriant. Engagé dans la guerre de Trente Ans, le régiment se trouve à la prise d'Ordingen et à la bataille de Kampen en 1642, au siège de Thionville en 1643, puis au siège de Rothweil, durant lequel Goësbriant y est tué. Le régiment prend alors le nom de régiment de Rosen nouveau après avoir été donné à Jean de Rosen, le colonel ayant déjà un autre régiment de son nom (régiment de Rosen ancien).
- Régiment de Gramont cavalerie
- C'est l'ancien régiment de Guiche cavalerie, qui est renommé « régiment de Gramont cavalerie » le , après que le comte de Guiche ait pris le titre de duc de Gramont. Engagé dans la guerre de Trente Ans, le régiment se trouve en Flandre de 1646 à 1648, et participe à la bataille de Lens en 1648, au blocus de Paris en 1649, retourne en Flandre et est envoyé au secours de Mouzon et de Rethel en 1650. En 1651, il repasse en Flandre et rejoint la Guyenne puis il passe en Lorraine en 1654, participe à la prise de Clermont en Argonne et secours d'Arras en 1654, au siège de Landrecies en 1655, au siège de Valenciennes en 1656, il passe en Flandre en 1657, assiste à la bataille des Dunes en 1658. Dans ses mémoires, Roger de Bussy-Rabutin témoigne que c'était un des plus braves régiments qu'il ait vus. Le régiment est licencié le .
- Régiment de Guiche cavalerie
- Le régiment est formé, le , par Antoine de Gramont, comte de Guiche dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Envoyé sur le Rhin, il est cassé . Rétabli le , il est envoyé en Flandre, et participe au siège de Saint-Omer. Il se trouve en Flandre et sur la Meuse en 1639, rejoint la Picardie en 1640, et se trouve à la prise d'Arras, au combat de Bapaume en 1640, au siège de Bapaume en 1641, à la bataille de Rocroi et à la prise de Thionville en 1643. Il passe en Allemagne en 1644, et assiste à la bataille de Fribourg en 1644 et à la bataille de Nordlingen en 1645. Le régiment prend le nom de régiment de Gramont cavalerie après que le comte de Guiche ait pris le titre de duc de Gramont, le .
- Chevau-légers de Guise
- Régiment des chasseurs de Guyenne, (ancien Volontaires de Flandre)
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H
- Régiment de Halluyn cavalerie
- C'est l'ancien régiment de Nassau cavalerie, qui est renommé « régiment de Halluyn cavalerie » le , après avoir été donné à Charles de Schomberg, duc d'Halluyn. Engagé dans la guerre de Trente Ans, le régiment est envoyé en Catalogne en 1642, et il est licencié en .
- Régiment d'Haudicourt-étranger cavalerie
- Ce régiment étranger est levé, le , par N. de Haucourt dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Envoyé sur le Rhin, il participe à la bataille de Vaudrevange en 1635, puis passe sur la Meuse en 1636, participe au secours de Corbie, rejoint la Lorraine en 1637, la Flandre en 1638, assiste au siège de Saint-Omer en 1638, et au siège d'Hesdin en 1639. Il est incorporé le dans le régiment de Gassion cavalerie.
- Ce régiment de cavalerie est levé le par N. marquis d'Heudicourt dans le cadre de la guerre de Hollande. Réformé à la paix de Nimègue, sauf une compagnie qui est incorporée dans le régiment de Vivans cavalerie, il est remis sur pied en 1682 sous le nom de régiment de Praslin cavalerie, du nom de son mestre de camp Jean-Baptiste Gaston de Choiseul-Praslin.
- Régiment d'Hocquincourt cavalerie[22]
- Régiment de Humes cavalerie
- Ce régiment weimarien est admis à la solde de la France le , sous le commandement du colonel Humes. Dans le cadre de la guerre de Trente Ans il est envoyé en Lorraine puis il passe en Flandre en 1638. Il participe au siège de Saint-Omer, et au combat de Polinkove en 1638 et au siège et combat d'Arras en 1640. Il prend le nom de régiment de Chambres cavalerie après avoir été donné le à Monsieur de Chambres, frère de l'aumônier du cardinal de Richelieu.
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I
- Régiment d'Icoraille dragons réformé le [4]
- Régiment d'Imécourt cavalerie réformé le [4]
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K
- Régiment de Kanofski cavalerie
- C'est l'ancien régiment de Bouillon cavalerie, qui est renommé « régiment de Kanofski cavalerie » après avoir été donné en 1643 à Frédéric Louis Kanofski. Dans le cadre de la guerre de Trente Ans, il participe à la bataille de Tuttlingen en 1643 et à la bataille de Nördlingen en 1645. Kanofski meurt à Strasbourg le ; son tombeau est au temple Saint-Thomas. Le régiment prend le nom de régiment de Turenne cavalerie (1646-1650) après avoir été donné, le , au maréchal de Turenne.
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L
- Régiment de La Bloquerie cavalerie
- Le régiment liégeois est admis à la solde de la France le , sous les ordres du colonel de La Bloquerie dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Envoyé en Bourgogne, il est donné, le , à Jean Gaspard Ferdinand, comte de Marchin qui l'incorpore dans le régiment de Marchin cavalerie.
- Régiment de La Châtre cavalerie
- C'est l'ancien régiment de Toiras cavalerie qui prend le nom de « régiment de La Châtre cavalerie » après avoir été donné le , à M. de La Châtre. Il sert en Flandre jusqu'à son licenciement le à l'exception d'une compagnie qui est versée dans le régiment d'Orléans cavalerie .
- Régiment de La Fare cavalerie
- C'est l'ancien régiment de Sainte-Cécile cavalerie, qui est renommé « régiment de La Fare cavalerie » après avoir été vendu le à son commandant Charles, marquis de La Fare et il participe à la guerre franco-espagnole en Catalogne. A la mort de son mestre de camp à Barcelone, le , le régiment, composé de trois compagnies, est réformé à l'exception d'une compagnie qui est versée dans le régiment de Toiras cavalerie
- Régiment de La Feuillade cavalerie réformé le [4]
- Régiment de La Force cavalerie
- Le régiment est levé, le par Armand Nompar de Caumont, duc de La Force dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Le régiment combat en Lorraine et en Allemagne en 1636. Il est cassé le .
- Régiment de La Marcousse cavalerie
- C'est l'ancien régiment de Saint-Aunetz cavalerie, qui est renommé « régiment de La Marcousse cavalerie » après avoir été donné, en , à Pierre de Chissé de La Marcousse. Engagé dans la guerre franco-espagnole, il participe au siège de Barcelone en 1652, puis il est envoyé en Italie en 1653, et se trouve à la bataille de Bormida en 1654 puis s'étant révolté contre son mestre de camp, le régiment est cassé. Il est rétabli en 1655 après épuration par le marquis de Saint-Aunetz. Affecté à l'armée de Catalogne, il est donné i656 au frère de Pierre de Chissé de La Marcousse, avec lequel il combat en Italie en 1658. Le régiment est licencié le .
- Régiment de La Meilleraye cavalerie également appelé régiment du Grand Maître cavalerie
- Ce régiment est formé, le , par Charles de La Porte, marquis de La Meilleraye. Engagé dans la guerre de Trente Ans, il est envoyé aux Pays-Bas en 1635 et participe à la bataille des Avins, et aux prises de Tirlemont, de Diest, d'Aerschot et de Louvain en 1635. Cassé le , il est rétabli, le , pour le fils du marquis, Armand-Charles de La Porte, duc de La Meilleraye et il souvent désigné sous le nom de « régiment du Grand Maître », à cause de la charge de Grand maître de l'artillerie dont était pourvu son mestre de camp. Toujours dans le cadre de la guerre de Trente Ans, il est envoyé en Lorraine de 1638 à 1640, puis il rejoint la Picardie de 1641 à 1643, la Flandre de 1644 à 1650 ou il assiste au siège de Gravelines et à la bataille de Lens en 1645 et 1648. Il est affecté à l'armée de Lorraine en 1651 et 1652, puis il est envoyé en Guyenne en 1653, puis en Flandre en 1654 et 1655 ou il participe au siège de Landrecies. Le régiment est incorporé en 1656 avec le régiment de La Meilleraye-hongrois cavalerie, régiment hongrois que possédait en même temps le duc de La Meilleraye. Il se trouve en Flandre en 1657, ou il participe à la bataille des Dunes en 1658. Le régiment est licencié le .
- Régiment de La Meilleraye cavalerie
- Ce régiment hongois est formé, le , par Charles de La Porte, marquis de La Meilleraye dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Envoyé en Bourgogne, il participe au siège de Dole en 1636, passe en Flandre en 1637, assiste aux sièges de Landrecies, de Maubeuge et de La Capelle, rejoint la Lorraine en 1639, la Picardie en 1640 et se trouve aux sièges de Gravelines en 1644, au siège de La Mothe-aux-Bois en 1645, aux sièges de Courtrai, de Bergues et de Dunkerque en 1646. Donné, le , à Armand-Charles de La Porte, duc de La Meilleraye, il passe en Flandre, et se trouve à la bataille de Lens puis au blocus de Paris en 1649, retourne en Flandre en 1650, en Lorraine en 1651, en Guyenne en 1653, et en Picardie en 1654. Il est incorporé, en 1656, avec le régiment de La Meilleraye cavalerie également appelé régiment du Grand Maître cavalerie que possédait en même temps le duc de La Meilleraye. .
- Régiment de La Mothe-Houdancourt cavalerie
- Régiment de La Reine cavalerie
- Chevau-légers de La Reine
- Régiment de La Reine dragons
- Régiment de La Rochefoucauld dragons
- Régiment de La Roche-sur-Yon cavalerie[23]
- Régiment de La Tour cavalerie[24]
- Régiment de La Valette cavalerie
- Le régiment est levé, le par Louis de Nogaret, cardinal de La Valette dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Le régiment combat sur le Rhin en 1636. Cassé le il est rétabli le et formé en avril, avec la compagnie du cardinal, celles de Bligny, marquis de La Valette, Flaucourt, Bussy, Poyanne, Xaintes, Bonanne, et une compagnie de mousquetaires nouvelle. Il est envoyé en Italie, au secours de Verceil en 1638 et au combat et à la prise de Quiers en 1639. Il prend le nom de régiment de Turenne cavalerie après avoir été donné le , à Henri de La Tour d'Auvergne, vicomte de Turenne.
- C'est l'ancien régiment de Gassion cavalerie, qui est renommé « régiment de La Villette cavalerie » après avoir été donné le à Pierre-Guillaume de La Villette[21]. Il prend ses quartiers à Courtrai et rejoint l'armée de Flandre en 1648. Durant la Fronde, il participe au blocus de Paris, à la prise de Brie-Comte-Robert, retourne en Flandre et envoyé au mois de novembre 1649 en Guyenne. Il rejoint les armées de Flandre et de Paris en 1650, les armées de Flandre et de Guyenne en 1651 et il rallie les troupes de Turenne et participe à la bataille du faubourg Saint-Antoine, en 1652, passe à l'armée de Bourgogne en 1653 avec laquelle il est engagé au siège de Bellegarde, rejoint la Flandre et attaque des lignes d'Arras en 1654, retourne en Flandre en 1655, en Picardie en 1656, en Flandre en 1657, et se trouve à la bataille de Rossbach la même année et à la bataille des Dunes en 1658. Après la paix, le régiment prend ses quartiers à Audenarde et il est licencié le .
- Régiment du Lac cavalerie
- C'est l'ancien régiment de Schack cavalerie, qui est renommé « régiment du Lac cavalerie » après avoir été donné le à Pierre de Villacomblay du Lac. Dans le cadre de la guerre de Trente Ans, il combat en Catalogne et participe à la défense de Barcelone en 1651. Il prend le nom de régiment de Marsilly cavalerie après avoir été donné le à Antoine Deschamps marquis de Marsilly.
- Régiment de Lagny cavalerie[8]
- Régiment de Lameth cavalerie
- C'est l'ancien régiment de Margraf cavalerie, qui est renommé « régiment de Lameth cavalerie » après avoir été donné en 1647, à François, vicomte de Lameth. Engagé dans la guerre de Trente Ans il combat en Flandre. Il prend le nom de régiment de Schütz cavalerie après avoir été donné, en 1648, au colonel Schütz.
- Régiment des chasseurs du Languedoc, (ancien Languedoc-Dragons)
- Régiment de Lauzun hussards
- Régiment de Le Ferron cavalerie (1635-1636)-----
- Le régiment est formé, le , par Charles-Claude Le Ferron dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Affecté sur le Rhin, il rejoint l'Italie en 1636. Il est cassé le .
- Régiment de Le Ferron cavalerie (1644-1657)
- C'est l'ancien régiment de Treillis cavalerie, qui est renommé « régiment de Le Ferron cavalerie » après avoir été donné le , à Charles-Claude Le Ferron[25]. Engagé dans la guerre franco-espagnole, il est envoyé en Catalogne en 1645, participe au siège de Roses et au combat de Llorens en 1645, à la prise de Balaguer et au premier siège de Lérida en 1646, au second siège de Lérida en 1647, il passe en Italie, en Catalogne en 1649, en Bourgogne en 1650, puis en Flandre et en Champagne, et participe à la bataille de Rethel en 1650. Il retourne en Catalogne en 1651 et 1652, rejoint l'Italie en 1653, et participe au combat de la Rochetta et prise de Carpignano en 1653, au secours de Reggio en 1654, à la prise de Pavie en 1655, au siège de Valencia en 1656, au secours de Valencia et au siège d'Alexandrie en 1657. Le régiment est licencié à la fin de cette campagne.
- Régiment de Léchelle cavalerie
- Ce régiment liégeois est admis à la solde de la France le , sous les ordres du colonel de Léchelle dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Envoyé en Bourgogne, il y reste jusqu'en 1638, et passe en Champagne en 1639 et en 1640. Il est envoyé en Picardie en 1641, participe à la bataille de Rocroi en 1643, puis il passe en Allemagne, et se trouve à la bataille de Tuttlingen la même année. Il est engagé dans la bataille de Fribourg en 1644 durant laquelle le colonel Léchelle y est tué. Son régiment est alors donné à Jean Gaspard Ferdinand, comte de Marchin qui l'incorpore dans le régiment de Marchin cavalerie.
- Régiment de Lee cavalerie
- Ce régiment weimarien est admis à la solde de la France le , sous le commandement du colonel Lee. Dans le cadre de la guerre de Trente Ans il est envoyé en Lorraine, participe aux prises de Saverne, de Blamont et de Rambervilliers en 1636, passe en Flandre en 1638, se trouve au siège de Saint-Omer et au combat de Polinkove, en 1638, rejoint l'Allemagne en 1639 et assiste au siège de Thann en 1639. Il prend le nom de régiment de Betz cavalerie après avoir été donné cette même année à Philippe de Betz.
- Régiment de Lessard cavalerie, réformé le [4]
- Régiment de Ligondez cavalerie, réformé le [4]
- Régiment des chasseurs de Lorraine, (ancien Volontaires de Hainaut)
- Régiment de Lorraine dragons
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M
- Régiment de Mahé dragons
- Le régiment est formé, le , sur le pied de 500 chevaux, par le M. de Mahé dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Le régiment combat en Lorraine et en Allemagne en 1636. Il est cassé le .
- Régiment de Marboeuf dragons
- Régiment de Marchin cavalerie
- C'est l'ancien régiment de Moullard-liégeois cavalerie, qui est renommé « régiment de Marchin cavalerie » le après avoir été donné à Jean Gaspard Ferdinand, comte de Marchin (ou Marsin). Engagé dans le cadre de la guerre de Trente Ans il est envoyé en Bourgogne, et participe à la prise de Saint-Amour, de Bletterans et de Lons-le-Saulnier en 1637, puis il rejoint la Lorraine en 1638, et se trouve aux prises de Blamont, de Lunéville et de Neu-Brisach. Le , il reçoit l'incorporation du régiment de La Bloquerie-liégeois cavalerie. Il passe en Italie en 1639, et assiste au combat de La Route (La Rotta)[10], en Piémont, près de Carmagnole, et à la prise de Quiers en 1639, au siège et combat de Turin en 1640. Il passe en Catalogne en 1642, en Italie en 1643, en Allemagne en 1644, et prend part à la bataille de Nordlingen en 1645. En 1644, il reçoit l'incorporation du régiment de Léchelle-liégeois cavalerie. Il passe en Flandre en 1646, en Catalogne en 1647, assiste au siège de Lérida en 1647, au siège de Tortose en 1648 et il se trouve en garnison à Barcelone en 1649. Durant la Fronde, Jean Gaspard Ferdinand, comte de Marchin ayant rejoint le parti des rebelles, le régiment lui est retiré le , et partagé en 2 régiments, qui sont donnés l'un au premier capitaine Miche, devenant le régiment de Miche cavalerie et l'autre au lieutenant-colonel de Montbéliard, devenant le régiment de Montbéliard cavalerie . Le régiment de Miche, après avoir combattu à Rethel, est restitué au comte de Marchin, 14 février i65i, et il disparaît. Le comte de Marchin a probablement cherché fortune hors du service du roi.
- Régiment de Margraf cavalerie
- C'est l'ancien régiment de Nothafft cavalerie, qui est renommé « régiment de Margraf cavalerie » après avoir été donné en 1644, au colonel Margraf. Engagé dans la guerre de Trente Ans il participe à la bataille de Nordlingen en 1645. Il prend le nom de régiment de Lameth cavalerie après avoir été donné, en 1647, à François, vicomte de Lameth.
- Régiment de Marsilly cavalerie
- C'est l'ancien régiment du Lac cavalerie, qui est renommé « régiment de Marsilly cavalerie » après avoir été donné le à Antoine Deschamps marquis de Marsilly. Dans le cadre de la guerre de Trente Ans, il combat en Catalogne, puis il est mis en garnison à Barcelone en 1652. Il participe au siège de Gérone et au secours de Roses en 1653, aux prises de Villefranche et de Puycerda en 1654, passe en Picardie en 1655, et participe aux sièges de Landrecies, de Condé et de Saint-Ghislain, rejoint l'Italie en 1656, assiste au siège de Valencia en 1656, au secours de Valencia et au prise de Novi en 1657, au siège de Mortare en 1658. Il reste en Italie jusqu'à son licenciement le .
- Régiment de Matignon cavalerie
- Le régiment est formé, le , par Charles de Goyon, comte de Matignon dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Envoyé en Picardie, il est cassé le .
- Régiment de Mazarin cavalerie
- Régiment de Mazarin-Étranger cavalerie
- Régiment de Mazarin-Français cavalerie
- Régiment de Mazarin-Italien cavalerie
- Régiment de Merinville cavalerie[26]
- Régiment de Mespas cavalerie
- C'est l'ancien régiment de Chambres cavalerie, qui est renommé « régiment de Mespas cavalerie » après avoir été donné au commencement de 1646 à Charles de Provost de Mespas. Engagé dans la guerre de Trente Ans il se trouve en Allemagne en 1646, passe en Flandre en 1649, rejoint l'armée de Turenne en 1652, avec laquelle il participe au bataille de Bléneau, et passe en Guyenne en 1653 et prend le nom de régiment de Créqui cavalerie après avoir été donné au chevalier de Créqui cette même année.
- C'est l'ancien régiment de Gassion cavalerie, qui est renommé « régiment de Mestre de Camp Général cavalerie » le après la nomination de Jean de Gassion en tant Mestre de camp général de la cavalerie légère. Engagé dans la guerre de Trente Ans, il est affecté à l'armée de Picardie en 1642 et participe à la bataille de Rocroi en 1643, au siège de Thionville où Jean de Gassion, mestre de camp du régiment, est blessé, à la prise de Sierk. Il rejoint l'armée de Flandre en 1644, avec laquelle il participe aux sièges de Furnes et de Gravelines, et aux prises de Cassel et de Mardyck, en 1645. Il reprend le nom de régiment de Gassion cavalerie le .
- Régiment de Miche cavalerie
- C'est l'ancien régiment de Marchin cavalerie, qui est renommé « régiment de Miche cavalerie » le après avoir été retiré à Jean Gaspard Ferdinand, comte de Marchin, celui-ci ayant rejoint le parti des rebelles durant la Fronde. Le régiment est alors partagé en 2 régiments, qui sont donnés l'un au premier capitaine Miche, devenant le « régiment de Miche cavalerie » et l'autre au lieutenant-colonel de Montbéliard, devenant le régiment de Montbéliard cavalerie. Le « régiment de Miche », après avoir combattu à Rethel en 1650, est restitué au comte de Marchin, le puis le régiment disparaît, le comte de Marchin ayant probablement cherché fortune hors du service du roi de France.
- Régiment de Montbéliard cavalerie
- C'est l'ancien régiment de Marchin cavalerie, qui est renommé « régiment de Montbéliard cavalerie » le après avoir été retiré à Jean Gaspard Ferdinand, comte de Marchin, celui-ci ayant rejoint le parti des rebelles durant la Fronde. Le régiment est alors partagé en 2 régiments, qui sont donnés l'un au premier capitaine Miche, devenant le régiment de Miche cavalerie et l'autre au lieutenant-colonel de Montbéliard, devenant le « régiment de Montbéliard cavalerie ».
- Régiment de Moullard-liégeois cavalerie
- Le régiment est admis à la solde de la France le sous les ordres du colonel Ditrich Moullard de Canferbeck dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Envoyé aux Pays-Bas, il rejoint la Picardie en 1636, participe au secours de Corbie. Il prend le nom de régiment de Marchin cavalerie après avoir été donné, le , à Jean Gaspard Ferdinand, comte de Marchin (ou Marsin).
- Régiment de Muller cavalerie
- Ce régiment weimarien est admis à la solde de la France le sous les ordres du colonel Muller. Dans le cadre de la guerre de Trente Ans il est envoyé en Lorraine, puis sur le Rhin en 1636. Le il prend le nom de régiment de Goësbriant cavalerie après avoir été donné à Jean-Baptiste Budes, comte de Goësbriant.
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N
- Régiment de Nanteuil cavalerie (1635-1636)
- Le régiment est formé, le , par Louis de Boham, comte de Nanteuil dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Affecté en Bourgogne, il participe au siège de Dole en 1636. Il est cassé le .
- Régiment de Nanteuil cavalerie
- C'est l'ancien régiment de Duras cavalerie qui prend le nom de « régiment de Nanteuil cavalerie » après avoir été donné le , à Louis de Boham, comte de Nanteuil. Engagé dans la Fronde et la guerre franco-espagnole, il se trouve en Berry et Nivernais en 1652, puis il combat à Bléneau, à Étampes, et au faubourg Saint-Antoine toujours en 1652, passe en Champagne en 1653 et 1654, en Picardie en 1655, en Flandre en 1657, et, jusqu'à la paix, en garnison à Bergues. Le régiment est licencié le , sauf la compagnie du mestre de camp. Rétabli le , il sert, en 1667 et 1668, à l'armée de Monsieur. Il est licencié le .
- Régiment de Nassau cavalerie
- Ce régiment weimarien est admis à la solde de la France le sous les ordres du colonel comte de Nassau-Saarbrück. Dans le cadre de la guerre de Trente Ans il est envoyé en Lorraine, sur le Rhin en 1638 et retourne en Lorraine en 1640. Le il prend le nom de régiment de Halluyn cavalerie après avoir été donné à Charles de Schomberg, duc d'Halluyn.
- Régiment de Navailles cavalerie
- C'est l'ancien régiment de Beintz cavalerie, qui est renommé « régiment de Navailles cavalerie » après avoir été donné le à Philippe de Montaut-Besnac, marquis de Navailles. Dans le cadre de la guerre de Trente Ans, il est envoyé en Flandre en 1651. Il rejoint l'armée de Turenne en 1652 avec laquelle il participe à la bataille du faubourg Saint-Antoine puis il passe en Roussillon en 1653. Il prend le nom de régiment de Calvisson cavalerie après avoir été donné, le , à Louis de Louët, marquis de Calvisson.
- Régiment de Noailles cavalerie
- Régiment de Noé cavalerie
- Régiment des chasseurs de Normandie, (ancien Volontaires de Soubise)
- Régiment de Nothafft cavalerie
- C'est l'ancien régiment de Vaubecourt cavalerie, qui est renommé « régiment de Nothafft cavalerie » après avoir été donné en 1639, au colonel Nothafft. Dans le cadre de la guerre de Trente Ans il est envoyé en Picardie en 1640, participe au siège d'Aire-sur-la-Lys en 1641, rejoint l'Allemagne en 1643 ou il se trouve à la bataille de Tuttlingen. Il prend le nom de régiment de Margraf cavalerie après avoir été donné, en 1644, au colonel Margraf.
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O
- C'est l'ancien régiment du Duc d'Anjou cavalerie, qui est renommé « régiment d'Orléans cavalerie » le , à la mort de Gaston, frère de Louis XIII. Il est licencié le , à l'exception de la compagnie qui appartenait au duc d'Orléans et qui entre dans la composition du corps quand il est rétabli le . La compagnie colonelle du régiment de La Châtre cavalerie entre également dans la composition du régiment. Le régiment est engagé dans les guerres de Dévolution, de Hollande, des Réunions, de la Ligue d'Augsbourg, de Succession d'Espagne, de la Quadruple-Alliance, de Succession de Pologne, de Succession d'Autriche et de Sept Ans. Le « régiment d'Orléans cavalerie » devient sous la Révolution le 13e régiment de cavalerie et depuis le Premier Empire le 22e régiment de dragons.
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- vers 1730
- vers 1730
- guerre de sept ans (avers)
- guerre de sept ans (revers)
- 1770
- 1770
- de 1740 à 1757
- de 1757 à 1762
- de 1762 à 1767
- de 1767 à 1776
- de 1776 à 1779
- de 1779 à 1786
- de 1786 à 1791
- à partir de 1791
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P
- C'est l'ancien régiment de Toulouse cavalerie qui prend le nom de « régiment de Penthièvre cavalerie » après avoir été donné, le , à Louis Jean Marie de Bourbon, duc de Penthièvre. Le régiment est engagé dans les guerres de Succession de Pologne, de Succession d'Autriche et de Sept Ans. Par ordonnance du 25 mars 1776, il est transformé en régiment de dragons et prend le nom de régiment de Penthièvre dragons.
- avers
- revers
- de 1740 à 1757
- de 1757 à 1762
- de 1762 à 1767
- de 1767 à 1776
- C'est l'ancien régiment de Penthièvre cavalerie qui prend le nom de « régiment de Penthièvre dragons » après avoir été transformé en régiment de dragons par l'ordonnance du 25 mars 1776. Lors de cette réorganisation, il est augmenté d'un escadron par l'incorporation du 2e escadron de chasseurs de la légion de Condé, et il prit le n° 14 dans l'arme des dragons. Le « régiment de Penthièvre dragons » est devenu depuis la Révolution le 8e régiment de dragons.
- de 1776 à 1779
- de 1779 à 1786
- de 1786 à 1791
- après 1791
- Régiment des chasseurs de Picardie, (ancien Volontaires royaux)
- Régiment de Pignatelli-Egmont cavalerie[12]
- Régiment du Plessis cavalerie[8]
- Régiment de Pons cavalerie
- Régiment de Poitiers dragons[8]
- C'est l'ancien régiment d'Heudicourt cavalerie qui prend le nom de « régiment de Praslin cavalerie » du nom de son mestre de camp Jean-Baptiste Gaston de Choiseul-Praslin après avoir été remis sur pied en 1682. Engagé dans la guerre des Réunions, il prend le nom de régiment de Toulouse cavalerie le après être devenu la propriété de Louis-Alexandre de Bourbon, comte de Toulouse.
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Q
- Régiment de cavalerie de Quercy, anciennement 5e régiment de chevau-légers
- Carabins de Quincy
- C'est l'ancien Carabins de Vaubrun qui prend le nom de « Carabins de Quincy » après avoir été donné en , à Louis comte de Quincy. Réduit à deux compagnies , ces 2 compagnies sont réunies aux 20 compagnies du Régiment du Roi dragons, et forment, le , 2 régiments de dragons de 6 escadrons chacun, qui ont vécu jusqu'à la Révolution sous les titres de régiment Colonel général des dragons et régiment Royal dragons.
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R
- C'est l'ancien régiment des Fusiliers à cheval du Roi, qui, transformé en régiment de cavalerie ordinaire le prend le titre de « régiment du Roi cavalerie ». Le régiment d'Archiac cavalerie est incorporé en 1761, et le « régiment du Roi cavalerie » est réorganisé le 14 avril 1763, conformément à la nouvelle ordonnance. Le « régiment du Roi cavalerie » devient sous la Révolution le 6e régiment de cavalerie et depuis le Premier Empire le 6e régiment de cuirassiers.
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- avant 1739 avers
- de 1739 à environ 1757 avers
- de 1739 à environ 1757 revers
- de 1740 à 1757
- de 1757 à 1762
- de 1762 à 1767
- de 1767 à 1776
- de 1776 à 1779
- de 1779 à 1786
- de 1786 à 1791
- à partir de 1791
- C'est l'ancien régiment des Fusiliers à cheval de Son Éminence, qui, par ordonnance du lui donne le titre de « régiment des Fusiliers à cheval du roi ». Le , le « régiment des Fusiliers à cheval du Roi » est transformé en régiment de cavalerie ordinaire et il s'appela désormais régiment du Roi cavalerie.
- Régiment de Rosen cavalerie (1643-1645) également appelé régiment de Rosen nouveau cavalerie
- C'est l'ancien régiment de Goësbriant cavalerie, qui est renommé « régiment de Rosen nouveau cavalerie » en 1643, après avoir été donné à Jean de Rosen, le colonel qui avait déjà un autre régiment de son nom (régiment de Rosen vieux cavalerie). Engagé dans la guerre de Trente Ans, le régiment se trouve à la bataille de Nördlingen en 1645. A la fin de la campagne, le « Régiment de Rosen nouveau cavalerie » et le régiment de Rosen vieux cavalerie sont fondus en un seul régiment dénommé régiment de Rosen (1635-1749).
- Régiment de Rosen cavalerie (1635-1749) également appelé régiment de Rosen vieux cavalerie[12]
- Ce régiment weimarien est admis à la solde de la France le , sous le commandement du colonel Jean de Rosen. Il était fort de 1 000 chevaux à la bataille de Lutzen en 1632, où fut tué Gustave-Adolphe. En 1643, il participe à la bataille de Tuttlingen en 1643 et est alors désigné sous le nom de « régiment de Rosen vieux cavalerie », à cause d'un autre régiment appartenant au même colonel (régiment de Rosen nouveau cavalerie). Le régiment se trouve à la bataille de Nördlingen en 1645, et à la fin de la campagne, le « Régiment de Rosen nouveau cavalerie » et le régiment de Rosen vieux cavalerie sont fondus en un seul régiment dénommé « régiment de Rosen » qui reste en Allemagne jusqu'en , puis il est envoyé en Flandre en , en Champagne en 1650, et participe à la bataille de Rethel, où Jean de Rosen est tué. Il est alors donné, le , à Reynold de Rosen, neveu du précédent. Le régiment est licencié en 1653, sauf la compagnie colonelle, qui demeure franche, et qui sert de noyau, le à un régiment mis sur pied par Reynold de Rosen, et cédé, le suivant, à Conrad, marquis de Rosen. Le régiment occupe Dunkerque, Bergues et Hesdin et il est licencié le , sauf la compagnie mestre de camp. Le régiment est rétabli, le 23, par Conrad de Rosen, sur le pied de 3 compagnies pour participer à la guerre de Hollande. Il rejoint la Hollande en 1672 et participe aux prises de Maeseyck, de Saint-Trond, de Tongres, de Burick[28], de Rées, d'Arnheim, de Schenk et de Nimègue en 1672 puis au siège de Maastricht en 1673, à la bataille de Seneffe, et à la prise d'Audenarde en 1674, à la prise de Limbourg en 1675, aux prises de Condé, de Bouchain, et d'Aire, et à la levée du siège de Maastricht en 1676, aux prises de Valenciennes et de Cambrai, où Conrad de Rosen est blessé, en 1677, aux prises de Gand, d'Ypres, et à la bataille de Saint-Denis, en 1678. Il se trouve sur le Rhin en 1679, et participe à la bataille de Minden, et au passage du Weser en 1679. Il prend le nom de régiment de Rottembourg cavalerie après avoir été donné, le , à Frédéric Nicolas, comte de Rottembourg, gendre de Conrad de Rosen. Il reprend le nom de « régiment de Rosen cavalerie » après avoir été donné, le , à Reynold Charles, comte de Rosen, beau-frère de Rottembourg. Dans le cadre de la guerre de la Ligue d'Augsbourg il se trouve au siège d'Ath en 1697, puis il rejoint le camp de Compiègne en 1698, après le traité de Ryswick. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il est envoyé en Flandre en 1701, participe au siège de Nimègue en 1702, et à la bataille d'Ekeren en 1703. Il rejoint la Moselle en 1704, la Flandre en 1705, à la bataille de Ramillies en 1706, à la bataille d'Audenarde en 1708. Il reprend le nom de régiment de Rottembourg cavalerie après avoir été donné, le , à Conrad-Alexandre, comte de Rottemhourg, neveu de Reynold Charles, comte de Rosen. Il reprend le nom de « régiment de Rosen cavalerie » après avoir été donné, le , à Anne-Armand, marquis de Rosen. Il se trouve au camp de la Saône en 1732 et participe à guerre de Succession de Pologne en Italie de 1733 à 1736. Il est en garnison à Dole en 1738, à Givet en 1741, et passe en Westphalie. Il participe au ravitaillement de Braunau en 1742, à la bataille de Rheinviller en 1743, aux batailles de Weissembourg et d'Augenheim, au siège de Fribourg en 1744, à la bataille de Fontenoy en 1745, à la bataille de Raucoux en 1746, à la bataille de Lauffeld et au siège de Berg-op-Zoom en 1747, au siège de Maastricht en 1748. Il prend le nom de régiment de Wurtemberg cavalerie après avoir été donné, le , à Louis-Eugène, prince de Wurtemberg.
- de 1740 à 1749
- C'est l'ancien régiment de Rosen cavalerie (1635-1749) qui prend le titre de « régiment Rottembourg cavalerie » après avoir été donné, le , à Frédéric Nicolas, comte de Rottembourg, gendre de Conrad de Rosen. Engagé dans la guerre des Réunions, il participe aux prises de Courtrai, de Dixmude, au bombardement d'Audenarde en 1683 et au siège de Luxembourg en 1684. Reformé le , après la trêve de Ratisbonne, il est rétabli le pour participer à la guerre de la Ligue d'Augsbourg. Il est envoyé en Flandre en 1689, et assiste à la bataille de Fleurus en 1690, au siège de Mons, à la bataille de Leuze en 1691, aux sièges de Namur et de Charleroi, à la bataille de Steinkerque en 1692, aux sièges d'Huy et de Charleroi, et à la bataille de Neerwinden en 1693, au bombardement de Bruxelles en 1695. Il reprend le nom de régiment de Rosen cavalerie après avoir été donné, le , à Reynold Charles, comte de Rosen, beau-frère de Rottembourg. Il reprend le nom de régiment de Rottembourg cavalerie après avoir été donné, le , à Conrad-Alexandre, comte de Rottemhourg, neveu de Reynold Charles, comte de Rosen. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il se trouve à la bataille de Malplaquet, et reste en Flandre jusqu'à la paix. Engagé dans le guerre de la Quadruple-Alliance, il se trouve en Espagne en 1719. Il prend le nom de régiment d'Helmstad cavalerie après avoir été donné, en , à N. d'Helmstad, beau-frère du précédent.
- Le , le régiment reçoit l'incorporation du régiment de Wurtemberg cavalerie.
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- avers
- avers (vers 1760)
- de 1740 à 1757
- de 1757 à 1762
- de 1762 à 1767
- de 1767 à 1776
- de 1776 à 1779
- de 1779 à 1786
- de 1786 à 1791
- de 1791 à 1792
- C'est l'ancien régiment Cardinal-Duc cavalerie qui prend le titre de « régiment Royal cavalerie » le après la mort du cardinal de Richelieu. Le régiment est engagé dans les guerres de Dévolution, de Hollande, des Réunions, de la Ligue d'Augsbourg, de Succession d'Espagne, de la Quadruple-Alliance, de Succession de Pologne, de Succession d'Autriche et de Sept Ans. Le « régiment Royal cavalerie » devient sous la Révolution le 2e régiment de cavalerie et depuis le Premier Empire le 2e régiment de cuirassiers.
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- vers 1750, avers
- pendant la guerre de Sept Ans, avers
- pendant la guerre de Sept Ans, revers
- de 1740 à 1757
- de 1757 à 1762
- de 1762 à 1767
- de 1767 à 1776
- de 1776 à 1779
- de 1779 à 1786
- de 1786 à 1791
- à partir de 1791
- Ce régiment est formé le , avec 12 compagnies du régiment des Dragons Étrangers du Roi. Il participe à l'ensemble des guerres de Louis XIV et Louis XV. En 1678, il reçoit l'incorporation du régiment de Languedoc dragons qui avait été réformé. En 1776, il est renforcé du 3e escadron de chasseurs de la Légion Royale. Le « régiment Royal dragons » est devenu depuis la Révolution le 1er régiment de dragons.
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- de 1733 à 1750
- de 1750 à 1762
- de 1762 à 1763
- de 1763 à 1776
- de 1776 à 1779
- de 1779 à 1786
- de 1786 à 1791
- après 1791
- Régiment Royal-Allemand cavalerie
- Régiment Royal-Bourgogne cavalerie
- Régiment Royal-Cravates cavalerie[29]
- Régiment Royal-Étranger cavalerie
- Régiment Royal-Lorraine cavalerie
- Régiment Royal-Nassau hussards
- Régiment Royal-Navarre cavalerie[30]
- Régiment Royal-Normandie cavalerie
- Régiment Royal-Piémont cavalerie
- Régiment Royal-Pologne cavalerie, (anciennement Stanislas-Roi)
- Régiment Royal-Roussillon cavalerie (issu en 1668 du régiment de Montclar Catalan)
- Régiment de Ruffey[31] (cavalerie)
- Régiment de Ruvigny cavalerie
- C'est l'ancien régiment de Tupalden cavalerie qui prend le nom de « régiment de Ruvigny cavalerie » après avoir été donné le , à Henri de Massué, marquis de Ruvigny. Engagé dans la guerre de Trente Ans, il sert en Flandre en 1648, assiste aux sièges d'Ypres, de Furnes et à la bataille de Lens la même année, aux prises de Cambrai et de Condé en 1649, à la bataille de Rethel en 1650 sert en Flandre en 1651 et rejoint l'armée de Turenne en 1652. Il prend le nom de régiment de Toiras cavalerie après avoir été donné le , à Louis de Bermont du Caylar, marquis de Toiras.
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S
- Régiment de Sailly dragons réformé le [4]
- Régiment de Saint-Aunetz cavalerie
- C'est l'ancien régiment de Castelan cavalerie, qui est renommé « régiment de Saint-Aunetz cavalerie » après avoir été donné, le , à Henri de Bourcier de Barry, marquis de Saint-Aunetz. Engagé dans la guerre de Trente Ans, il se trouve en Italie en 1646, et participe à l'expédition des présides de Toscane, à la prise d'Orbitello et de Piombino en 1646. Envoyé en Catalogne en 1650, il prend le nom de régiment de La Marcousse cavalerie après avoir été donné en juin de la même année à Pierre de Chissé de La Marcousse.
- Régiment de Saint-Cinamond dragons[19]
- Régiment des dragons de Saint-Rémy
- Le régiment est levé, le , sur le pied de 500 chevaux, sur la frontière du Luxembourg, par le marquis de Saint-Rémy dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Le régiment combat en Lorraine et en Allemagne en 1636. Il est cassé le .
- Carabins Étrangers de Saint-Simon
- C'est l'ancien Carabins Étrangers de Saint-Simon, qui, cassé le est rétabli le avec les anciens carabins sous le nom de « régiment de Saint-Simon cavalerie » toujours sous les ordres de Claude de Rouvroy, duc de Saint-Simon. Engagé dans la guerre de Trente Ans, il est envoyé en Espagne, ou il participe au siège de Fontarabie en 1638. Il est envoyé en Italie en 1639, et se trouve à la prise de Saluces, rejoint le Roussillon en 1641, la Catalogne en 1642 ou il assiste à la bataille de Lérida, passe en Flandre en 1647 puis il retourne en Catalogne en 1650, y sert jusqu'en 1654. Envoyé en Picardie en 1655, il participe à la bataille des Dunes en 1658. Le régiment est licencié le après le traité des Pyrénées.
- Régiment de Saint-Simon cavalerie[33]
- Régiment de Sainte-Cécile cavalerie
- Ce régiment est levé le , par Michel Mazarin cardinal de Sainte-Cécile, frère de Jules Mazarin, et commandé par Charles, marquis de La Fare. Le régiment prend le nom de régiment de La Fare cavalerie après avoir été vendu à son commandant Charles, marquis de La Fare le .
- Régiment de Sauveboeuf cavalerie
- Ce régiment est levé le , par Antoine-Charles de Ferrières, marquis de Sauvebœuf dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Engagé sur la Meuse, il rejoint l'Italie en 1636 et est cassé le .
- Régiment de Schack cavalerie
- C'est l'ancien régiment de Wittinghof cavalerie, qui est renommé « régiment de Schack cavalerie » après avoir été donné le au comte de Schack. Dans le cadre de la guerre de Trente Ans, il combat en Catalogne. Il prend le nom de régiment du Lac cavalerie après avoir été donné le à Pierre de Villacomblay du Lac.
- Régiment de Schütz cavalerie
- C'est l'ancien régiment de Lameth cavalerie, qui est renommé « régiment de Schütz cavalerie » après avoir été donné en 1648, au colonel Schütz. Engagé dans la guerre de Trente Ans il combat en Allemagne et est licencié la même année après la paix
- Régiment de Sirot-hongrois cavalerie
- Le régiment est formé, le , par Claude d'Eltouf de Pradines, baron de Sirot[34] dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Affecté sur le Rhin, il est participe au secours de Mayence, à la bataille de Vaudrevange en 1635, aux sièges d'Haguenau et de Saverne en 1636. Cassé le , il est rétabli le et envoyé en Flandre, au siège de Saint-Omer, en 1638, puis il passe en Champagne en 1639, en Picardie en 1640, participe à la bataille de Rocroi en 1643 puis il passe en Allemagne ou il est écrasé à la bataille de Tuttlingen le . Ses débris servent en Flandre en 1644 et sont licenciés à la fin de la campagne
- Régiment de Souastre cavalerie[8]
- Régiment de Sourdis cavalerie[32]
- Ce régiment est formé, le , par Charles d'Escoubleau, marquis de Sourdis, mestre de camp général de la cavalerie légère, avec la compagnie de chevau-légers du régiment de Mestre de Camp Général cavalerie et d'autres. Engagé dans la guerre de Trente Ans, il rejoint l'armée du Rhin en 1635, avec laquelle il participe au siège de Spire. Le régiment est cassé le .
- Ce régiment piémontais est levé en 1630 par Jacques de Souvré, pour le service du duc de Savoie, et passe à la solde du royaume de France, . Engagé dans la guerre franco-espagnole, il se fait remarquer au combat de La Route (La Rotta)[10], en Piémont, près de Carmagnole, et il continua de servir en Italie. Le , Anne d'Autriche acheta ce régiment pour son second fils, Philippe duc d'Anjou et le régiment prend alors le nom de régiment du Duc d'Anjou cavalerie.
- Régiment de Streef cavalerie
- Ce régiment weimarien est admis à la solde de la France le , sous le commandement du colonel Jean de Streef, qui était colonel général de la cavalerie weymarienne jusqu'en 1638. Il sert en Bourgogne et Lorraine en 1635, retourne en Bourgogne en 1636, passe en Flandre en 1638, et participe au siège de Landrecies, rejoint la Champagne en 1639, assiste à la bataille de Thionville, en 1639, et prend garnison à Metz de 1640 à 1644, passe en Flandre en 1645, à Béthune en 1646, en Flandre de 1647 à 1653, en Alsace en 1654. Il est réduit en compagnies franches en 1654.
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T
- Régiment de Toiras cavalerie
- C'est l'ancien régiment de Ruvigny cavalerie qui prend le nom de « régiment de Toiras cavalerie » après avoir été donné le , à Louis de Bermont du Caylar, marquis de Toiras. Durant la Fronde, il est engagé à la bataille du faubourg Saint-Antoine puis il sert en Champagne, et participe au siège de Sainte-Ménehould en 1653, rejoint la Flandre, assiste aux prises de Stenay et d'Arras en 1654, aux prises de Landrecies, de Condé et de Saint-Ghislain en 1655, puis au siège de Valenciennes en 1656. Il prend le nom de régiment de La Châtre cavalerie après avoir été donné le , à M. de La Châtre.
- C'est l'ancien régiment de Praslin cavalerie qui prend le nom de « régiment de Toulouse cavalerie » le après être devenu la propriété de Louis-Alexandre de Bourbon, comte de Toulouse. Engagé dans les guerres de la Ligue d'Augsbourg, de Succession d'Espagne, de la Quadruple-Alliance et de Succession de Pologne, le régiment prend le nom de régiment de Penthièvre cavalerie après avoir été donné, le , Louis Jean Marie de Bourbon, duc de Penthièvre.
- avers
- revers
- Régiment de Tracy cavalerie
- C'est l'ancien régiment de Watronville cavalerie qui prend le nom de « régiment de Tracy cavalerie » après avoir été donné, le , à Alexandre de Prouville, marquis de Tracy. Engagé dans la guerre de Trente Ans, il participe au siège de Thionville et à la bataille de Tuttlingen en 1643, à la bataille de Fribourg, aux prises de Philisbourg, de Bingen, de Kreutznach et de Landau en 1644, à la bataille de Mariendhal, à la prise de Wimpfen, à la bataille de Nördlingen, et aux sièges d'Heillbronn et de Trêves en 1645, au siège d'Augsbourg en 1646, à la bataille de Tübingen en 1647, à la bataille de Zusmarshausen en 1648 et passe en Flandre en 1649. Le régiment est réformé le et ses débris sont versés dans le régiment des dragons allemands de Tracy, un autre régiment appartenant au marquis de Tracy.
- Régiment des dragons de Tracy
- Le , le régiment reçoit l'incorporation du régiment de Tracy cavalerie.
- Régiment de Treillis cavalerie
- Le régiment est formé, le , par le chevalier de Treillis dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il combat en Lorraine et en Franche-Comté en 1635, puis en Bourgogne en 1636. Cassé le , il est rétabli le . Il participe aux combats en Bourgogne, passe en Lorraine en 1639, en Franche-Comté en 1641, en Lorraine en 1642 et 1643 et en Italie en 1644. Il prend le nom de régiment de Le Ferron cavalerie (1644-1657) après avoir été donné, le , à Charles-Claude Le Ferron[25].
- Régiment de Tupalden cavalerie
- Ce régiment est l'un des 16 régiments weymariens que le cardinal de Richelieu avait fait entrer au service de France et admis à la solde de la France le . Dans le cadre de la guerre de Trente Ans il sert en Lorraine puis sur le Rhin en 1636. Il est donné, le , à Georges-Christophe de Tupalden, fils du précédent avec lequel il est engagé aux sièges de Thionville, de Rothweil et à la bataille de Tuttlingen en 1643, puis à la bataille de Nordlingen en 1645. Il sert en Flandre en 1646 et Allemagne en 1647. Il prend le nom de régiment de Ruvigny cavalerie donné le , à Henri de Massué, marquis de Ruvigny.
- Régiment de Turenne cavalerie (1639-1646)
- C'est l'ancien régiment de La Valette cavalerie qui prend le nom de « régiment de Turenne cavalerie » après avoir été donné le , à Henri de La Tour d'Auvergne, vicomte de Turenne. Engagé dans la guerre de Trente Ans, il se trouve en Italie et participe à la Prise de Revel, secours de Casal en 1639, au siège de Turin en 1640, à la prise d'Ivrée, secours de Chivasso, aux prises de Ceva, de Piannezza, de Mondovi, de Coni, de Revel et de Démont en 1641. Il passe en Roussillon en 1642, et se trouve aux prises de Collioure, de Perpignan et de Salses puis il retourne en Italie en 1643, ou il reçoit l'incorporation du régiment de Bussy-Lameth cavalerie. Il assiste aux prises de Trino et d'Asti en 1643, puis il passe en Allemagne ou il participe à la bataille de Fribourg en 1644, et aux batailles de Mariendhal et de Nordlingen en 1645. Il prend son quartier d'hiver à Bingen et prend le nom de régiment de Duras cavalerie après avoir été donné, le , à Jacques-Henri de Durfort, marquis de Duras, neveu du maréchal.
- Régiment de Turenne cavalerie (1646-1650)
- C'est l'ancien régiment de Kanofski cavalerie, qui est renommé « régiment de Turenne cavalerie » après avoir été donné, le , au maréchal de Turenne. Dans le cadre de la guerre de Trente Ans, il participe au siège d'Augsbourg en 1646, aux prises de Tubingen, d'Aschaffenbourg et de Darmstadt en 1647, repasse le Rhin, assiste à la prise de Montmèdy, passe en Flandre la même année, rejoint l'Allemagne en 1648, et est envoyé secours de Worms, et à la bataille de Zusmarshausen en 1648, et repasse en Flandre en . En 1650, il suit la fortune de Turenne et est complètement détruit à la bataille de Rethel le .
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V
- Carabins de Vandy
- C'est l'ancien Carabins d'Arnaud qui prend le nom de « Carabins de Vandy » après avoir été donné, le , à Claude-Absalon-Jean-Baptiste d’Aspremont, marquis de Vandy, avec la charge de mestre de camp général des carabins. Engagé dans la guerre franco-espagnole, il combat en Flandre et en Picardie en 1655, en Flandre en 1657 et 1658. Il prend le nom de carabins de Vaubrun après avoir été donné le , à Nicolas de Beautru, marquis de Vaubrun.
- Régiment de Vaubecourt cavalerie
- Ce régiment weimarien est admis à la solde de la France le sous les ordres du colonel comte de Vaubecourt. Dans le cadre de la guerre de Trente Ans il est envoyé en Lorraine puis en Flandre en 1638 ou il participe à la siège de Landrecies. Il prend le nom de régiment de Nothafft cavalerie après avoir été donné, en 1639, au colonel Nothafft.
- Carabins de Vaubrun
- C'est l'ancien Carabins de Vandy qui prend le nom de « Carabins de Vaubrun » après avoir été donné le , à Nicolas de Beautru, marquis de Vaubrun. Engagé dans la guerre franco-espagnole, il combat en Flandre en 1659. Il prend le nom de carabins de Quincy après avoir été donné en , à Louis comte de Quincy.
- Régiment de Villars cavalerie
- C'est l'ancien régiment de Calvisson cavalerie, qui est renommé « régiment de Villars cavalerie » après avoir été donné, le , à Louis-François de Brancas, duc de Villars. Engagé dans la guerre des Faucheurs, il combat en Catalogne et est licencié en 1656.
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W
- Régiment de Watronville cavalerie
- Ce régiment weimarien est admis à la solde de la France le sous les ordres du colonel de Watronville. Dans le cadre de la guerre de Trente Ans il est envoyé en Lorraine puis sur le Rhin en 1639. En 1640, il prend ses quartiers à Verdun et rejoint l'Allemagne. Il prend le nom de régiment de Tracy cavalerie après avoir été donné, le , à Alexandre de Prouville, marquis de Tracy.
- Régiment de Watteville dragons[18]
- Régiment de Wittinghof cavalerie
- C'est l'ancien régiment d'Eggenfeld cavalerie, qui est renommé « régiment de Wittinghof cavalerie » en 1638 après avoir été donné au colonel de Wittinghof. Dans le cadre de la guerre de Trente Ans, il rejoint la Picardie en 1640, participe au siège d'Aire en 1641 et passe en Catalogne en 1643. Il prend le nom de régiment de Schack cavalerie après avoir été donné le au comte de Schack.
- C'est l'ancien régiment de Rosen cavalerie (1635-1749) qui prend le titre de « régiment Wurtemberg cavalerie » après avoir été donné le , à Louis-Eugène, prince de Wurtemberg. Le le régiment est incorporé dans le régiment Royal-Allemand cavalerie. Les étendards du régiment étaient jaunes; au droit, soleil et devise du roi, un trophée d'armes aux quatre coins et le pourtour brodé d'argent; au revers, le symbole royal était remplacé par un rosier fleuri broché en soie, avec ces mots : Floresco in armis. Le tout brodé et frangé en or, sauf la bordure du carré. La tenue comportait : habit, manteau et boutons gris blanc, parements et revers rouges, fort larges; buffle, bandoulière et culotte de peau jaune; chapeau bordé d'un large galon d'argent, et plus tard, vers 1745, bonnet de peau d'ours noir; équipage jaune bordé de noir. Cet équipage, sous les Rottembourg, était rouge. Sous le prince de Wurtemberg, il fut jaune avec un galon à carreaux verts et violets.
- avers
- revers
- de 1740 à 1757
- de 1757 à 1761
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Z
- Régiment de Zillard cavalerie
- Ce régiment weimarien est admis à la solde de la France le , sous le commandement du colonel Zillard. Dans le cadre de la guerre de Trente Ans il est envoyé en Lorraine puis en Flandre en 1638, en Picardie en 1640, participe à la bataille de Rocroi en 1643, passe en Allemagne, assiste à la bataille de Tuttlingen, retourne en Flandre en 1645, prend garnison à Armentières en 1646, puis à Courtrai en 1647. Il prend le nom de régiment de Beintz cavalerie après avoir été donné en 1648 à Georges Beintz.
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Notes et références
- France Militaire, histoire des armées Françaises par Abel Hugo 1833
- de Courcelles, Dictionnaire des généraux français, tome 2, p. 341.
- de Courcelles, Dictionnaire des généraux français, tome 2, p. 453.
- de Gosnac et Pontal, Mémoires du marquis de Sourches, tome 6, 1886, p. 99.
- de Courcelles, Dictionnaire des généraux français, tome 2, p. 287.
- de Courcelles, Dictionnaire des généraux français, tome 1, p. 437.
- de Courcelles, Dictionnaire des généraux français, tome 2, p. 285.
- de Gosnac et Pontal, « Mémoires du marquis de Sourches », tome 6, 1886, p. 30.
- Plan de la Ville de Cap de Quiers en Catalogne, assiégé et pris par les Armées du Roy très chrétien Louis XIV.
- Castello della Rotta, la forteresse la plus hantée d'Italie
- Il s'agit de Isaac Arnaud de Corbeville né le fils de Isaac Arnaud de Corbeville (né vers 1566-1567 et décédé le ) et de Marie Perrin de Saint-Valiez (née vers 1576, décédée vers 1610)
- Jean-Louis Vial, « France Cavalerie », Rosen Cavalerie 1738-1744 ; Pignatelli-Egmont Cavalerie 1744-1757 ; Charost Cavalerie 1757-1761 (consulté le ).
- Louis Susane : Histoire de l'ancienne infanterie française, tome 8, page 285 no 1211.
- Également, plus simplement régiment Colonel-Général
- de Courcelles, « Dictionnaire des généraux français », tome 2, p. 447.
- de Courcelles, « Dictionnaire des généraux français », tome 1, p. 212.
- de Courcelles, « Dictionnaire des généraux français », tome 1, p. 166.
- de Gosnac et Pontal, « Mémoires du marquis de Sourches », tome 6, 1886, p. 19.
- de Courcelles, « Dictionnaire des généraux français », tome 2, p. 437.
- Dumoulin, Recueil des campagnes de divers maréchaux de France : Mr. de Marsin à Mr. de Chamillart, à Ausbourg, le 15 avril 1704., Marc Micher Rey, (lire en ligne), p. 159.
- N. Pinard : Chronologie historique-militaire, Volume 6, page 329
- de Courcelles, « Dictionnaire des généraux français », tome 1, p. 442.
- de Courcelles, « Dictionnaire des généraux français », tome 1, p. 211.
- de Philippe de Torcy, marquis de La Tour
- M Pinard : Chronologie historique-militaire, Volume 4, page 167 et suivantes
- de Courcelles, « Dictionnaire des généraux français », tome 1, p. 485.
- de Gosnac et Pontal, « Mémoires du marquis de Sourches », tome 6, 1886, p. 150.
- Vue de la ville de Burick en 1672
- Également Régiment Royal-Cravattes
- RÉGIMENT ROYAL-NAVARRE
- de Courcelles, « Dictionnaire des généraux français », tome 1, p. 206.
- de Courcelles, « Dictionnaire des généraux français », tome 2, p. 219.
- de Courcelles, « Dictionnaire des généraux français », tome 2, p. 285.
- né en 1600, mort en 1652
- de Gosnac et Pontal, « Mémoires du marquis de Sourches », tome 6, 1886, p. 168.
Annexes
Bibliographie
- Jean-Baptiste-Pierre Jullien de Courcelles : Dictionnaire historique et biographique des généraux français, depuis le onzième siècle jusqu'en 1820 volume 1 (A-Beauj), volume 2 (Beaul-Bouq), volume 3 (Bourb-Carm), volume 4 (Carr-Cors), volume 5 (Coss-Exc), volume 6 (Fab-Jeann), volume 7 (Jeann-Montes), volume 8 (Montesq-Riva), volume 9 (Riv-Z).
- Mémoires du marquis de Sourches sur le règne de Louis XIV, publiés par le comte Gabriel-Jules de Cosnac et Arthur Bertrand, volume 1 (-), volume 2 (-), volume 3 (-), volume 4 (-), volume 5 (-), volume 6 (-), volume 7 (-), volume 8 (-), volume 9 (-, volume 10 (-), volume 11 (-), volume 12 (-), volume 13 (janvier 1711-décembre 1712).
- Francois Girard : Histoire abrégée des officiers suisses qui se sont distingués aux services étrangers dans des grades supérieurs, Tome I, Tome II, Tome III
- Louis Susane : Histoire de l'armée et de tous les régiments, depuis les premiers temps de la monarchie française, A. Barbier, 1850 Tome I, Tome II, tome III, tome IV, tome V, tome VI, tome VII, tome VIII, Atlas de 151 planches
- Louis Susane : Histoire de la cavalerie française tome 1, tome 2, tome 3
- Adrien Pascal, Tome I, Tome II, Tome III, Tome IV
- André Pierre Staub, Histoire de tous les régiments de hussards, Robuchon, 1867 Digitalisat
- Jean Baptiste Gaspard Roux du Rochelle, Histoire du régiment de Champagne, F. Didot frères, 1839 Digitalisat
- Stéphane Thion : Les Armées françaises de la guerre de Trente Ans
- Eugène Haag : La France protestante, ou Vies des protestants français qui se sont fait un nom dans l'histoire : t. I, Abauzit-Baschi, t. II, Basnage-Brodeau, t. III, Brossier-Colivaux, t. IV, t. V, Estienne-Huault, t. VI, Huber-Lesage, t. VII, L'Escale - Mutonis, t. VIII Nagel-Rosenstiel, t. IX, Rossel-Zorn, pièces justificatives
- Eugène Fieffé : Histoire des troupes étrangères au service de France, Volume 1, Volume 2.
- M. Pinard : Chronologie historique-militaire, Volume 1, Volume 2, Volume 3, Volume 4, Volume 5, Volume 6, Volume 7, Volume 8.
- Pierre Carles : L'infanterie du roi de France à la mort de Louvois
- M de Roussel : Essais historiques sur les régimens d'infanterie, cavalerie et dragons
- Lucien Mouillard : Les régiments sous Louis XV
Articles connexes
- Liste des guerres de la France
- Maison militaire du roi de France
- Régiment de cavalerie français
- Régiments étrangers au service de l'Ancien Régime
- Drapeaux et uniformes des régiments étrangers au service de l'Ancien Régime
- Amalgame militaire
- Réorganisation des corps de cavalerie français (1762)
- Réorganisation des corps de cavalerie français (1776)
- Réorganisation des corps de cavalerie français (1791)
- Réorganisation des corps de cavalerie français (1796)
- Réorganisation des corps de cavalerie français (1803)
- Réorganisation des corps de cavalerie français (1814)
- Réorganisation des corps de cavalerie français (1815)
- Réorganisation des corps de cavalerie français (1825)
- Réorganisation des corps de cavalerie français (1887)
Liens externes
- La France militaire, une histoire de l'armée française
- RÉGIMENT ROYAL-NORMANDIE
- Historiques des régiments par le général Susane sur ancestramil.fr
- Les Demi-brigades et régiments d’infanterie de ligne sur empire.histofig.com
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