Cassel (Nord)

Cassel (Kassel en flamand occidental/néerlandais) est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France.

Pour les articles homonymes, voir Cassel.

Cassel

Grand'Place.
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Nord
Arrondissement Dunkerque
Intercommunalité CC de Flandre Intérieure
Maire
Mandat
Dominique Joly
2020-2026
Code postal 59670
Code commune 59135
Démographie
Gentilé Casselois
Population
municipale
2 265 hab. (2019 )
Densité 179 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 48′ 02″ nord, 2° 29′ 18″ est
Altitude Min. 32 m
Max. 176 m
Superficie 12,65 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Bailleul
Législatives 15e circonscription du Nord
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Cassel
Géolocalisation sur la carte : France
Cassel
Géolocalisation sur la carte : Nord
Cassel
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Cassel
Liens
Site web http://www.cassel.fr/

    Géographie

    Accès et transports

    Une des voies romaines.

    Sur les cartes routières actuelles, on distingue l'importance des anciennes voies romaines qui rayonnent en lignes droites autour de Cassel, dessinant encore les frontières des communes avoisinantes (vers Dunkerque, vers Watten, vers Aire-sur-la-Lys). Il y avait en réalité plus de voies romaines qu'on ne peut en deviner car, à l'époque romaine, Cassel constituait un des deux grands nœuds routiers du nord de la Gaule. Depuis le parc au sommet du mont, ces voies se distinguent facilement à l’œil nu.

    Topographie et géologie

    Les moulins du Mont-Cassel, vus depuis la Grand'Place au tout début du XXe siècle

    Avec ses 176 mètres d'altitude, le mont Cassel est une butte-témoin, relique de l'ère tertiaire. Cassel domine largement la plaine des Flandres maritimes françaises et belges, mais n'est pas le point culminant du département du Nord qui se situe à Anor (270 m). Le point culminant de la région des Hauts-de-France est à Watigny.

    Communes limitrophes

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 10,2 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,4 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 1 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 13,4 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 781 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,7 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,9 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Watten », sur la commune de Watten, mise en service en 1970[7] et qui se trouve à 20 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,9 °C et la hauteur de précipitations de 792,6 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Lille-Lesquin », sur la commune de Lesquin, mise en service en 1944 et à 50 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,8 °C pour 1981-2010[12], puis à 11,3 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Cassel est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16]. La commune est en outre hors attraction des villes[17],[18].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (90,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (64,1 %), zones agricoles hétérogènes (16,4 %), prairies (9,5 %), forêts (5,1 %), zones urbanisées (4,9 %)[19].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].

    Toponymie

    Carte ancienne du golfe de l'Aa, mentionnant Castellum Morinorum.

    Le nom de la localité est attesté sous la forme Kastellon[21] en 140, Castello au IVe siècle, Cassello en 840 et en 875, cassel en 1110, de Casleto en 1123, ce qui signifie « village fortifié »[22]. Forteresse du peuple gaulois des Morins, le sommet du mont a été occupé par les romains qui en avaient fait un poste fortifié.

    Le mémoire de Schayes, couronné et publié en 1834, assimile le Castellum Morinorum antique à la ville flamande de Cassel[23].

    Histoire

    Premières occupations humaines

    Avant l'arrivée des Romains, la ville était un des oppidums vaisemblablement chef-lieu des Morins : elle était alors appelée Castellum Morinorum qui devint par la suite Castellum Menapiorum sous la Ménapie romaine quand la ville fut donnée aux Ménapiens par Carrinas qui a d'ailleurs reçu un « triomphe » à Rome pour sa victoire.

    Moyen Âge et époque moderne

    En 880, les Vikings détruisent Cassel, Esquelbecq, Bergues[24]...

    Cassel au XVIIe siècle (par Antoine Sandérus dans Flandria Illustrata - 1641)
    Vue panoramique de Cassel, fin XVIIe siècle, musée de Flandre

    Le château est une création des comtes de Flandres qui en firent le centre d'une châtellenie.

    Par la suite, le secteur de Cassel sera le théâtre de nombreuses batailles :

    Mais en dehors de ces batailles, Cassel fut plusieurs fois attaquée, conquise, ruinée et/ou incendiée : saccage, incendie et massacres par les soldats de Philippe-Auguste en 1213, par ceux de Philippe le Bel en 1297, par ceux de Louis XI enfin en 1477[26].

    Comme toute la Flandre, Cassel se situe au cœur de l'affrontement entre la France de Louis XIII et Louis XIV et l'Espagne pour la main mise sur cette riche région. Après avoir souvent changé de mains aux XVIe et XVIIe siècles, Cassel devient définitivement française par les traités de Nimègue de 1678[27].

    Du point de vue religieux, la commune était située dans le diocèse de Thérouanne puis dans le diocèse d'Ypres, et était le siège d'un doyenné[28].

    Au cours de la période, plusieurs établissements religieux se sont établis à Cassel : on a pu ainsi y trouver un ancien collège de jésuites, dont les locaux ont été occupés par les Récollets de Cassel, lorsque les jésuites ont été expulsés de France en 1764. La chapelle de l'ancien collège des jésuites a survécu. À la suite de la Révolution française, le bâtiment est vendu au général Vandamme, général d’empire natif de la ville, pour devenir un lieu de stockage du fourrage pour les animaux. La ville en est actuellement propriétaire. La façade est classée au titre des monuments historiques[29].

    Époque contemporaine

    En 1782, l’Encyclopédie méthodique de géographie moderne (1782)[30] décrit Cassel comme suit ;

    «Jolie ville démantelée, & châtellenie de France, dans la Flandre, généralité de Lille. Elle est remarquable par les trois batailles qui se sont données près de ses murs, contre Philippe I, roi de France, qui y fut défait par Robert le Frison, comte de Flandres en 1071 ; contre Philippe-le-Bel, qui remporta une victoire complète sur les sujets du comte de Flandres révoltés, & saccagea la ville en 1318 & contre Philippe, duc d'Orléans, qui, en 1677 y défit le prince d'Orange, & prit la ville. Elle fut cédée à la France en 1678, par le traité de Nimègue.
    Elle est fur une montagne, où se trouve la terrasse d'un ancien château. On y jouit d'une des plus belles vues de l'univers. De cette terrasse, on découvre trente-deux villes, un grand espace de mer, & les côtes d'Angleterre, à 6 li. de la mer, 4 n. e. de Saint-Omer, 7 f. e. de Gravelines, 6 f. e. de Dunkerque, & long. 20 d. 9' 9" ; lat. 50 d. 47' 54". Cette ville eft bâtie en longueur, ayant la place ou grand marché au milieu, ornée d'une belle fontaine. Il y a deux collégiales, qui font aussi paroisses, un hôpital, un collège, &c. (М.D.M.)
     »
    À cette époque Cassel domine encore un paysage bocager densément arboré d'où émergent quelques bosquets et au loin la Forêt de Nieppe et la Forêt de Clairmarais. De nombreux vergers, champs (blé, orge, avoine, lin, colza, betterave, tabac, houblon, pomme de terre..) et pâturages (vache flamande) y sont protégés des intempéries et de l'ardeur du soleil en été (La Flandre est une région dépourvue de nappes phréatiques).

    1792 : En août-septembre, Cassel sert de quartier général à l'armée du Nord durant les opérations qui conduisent à la bataille de Hondschoote. S'y trouvent le grand Carnot et le général Houchard.

    En 1803, rappel de la splendeur passée de Cassel, se tient encore dans la ville une grande foire annuelle pour toutes marchandises avec foire à bestiaux le 1er jour; cette année là, elle a eu lieu du 11 au 19 vendémiaire (début du mois d'octobre)[31]. S'ajoutent à cela deux francs marchés (marché où les ventes sont dispensées de taxes) aux bestiaux en nivôse (janvier), pluviôse (février), ventôse (mars), germinal (avril), et un en brumaire (novembre), frimaire (décembre), prairial (juin) et thermidor (juillet-août). Enfin se tient chaque décade (période de dix jours du calendrier républicain) un marché pour grains, petits animaux et légumes [32]. À cette époque, Cassel est toujours une place fortifiée[33].

    En 1802-1803, pour les transports, Cassel bénéficie d'être située sur le parcours de la diligence reliant quotidiennement Dunkerque à Lille, et retour[34].

    1848 : La ville est desservie par le Chemin de fer (ligne Lille - Dunkerque). Toutefois, le bourg étant éloigné de la gare de Cassel, le tramway de Cassel est mis en service en 1900. Son exploitation cessera en 1922.

    En 1851, le naturaliste J. Macquart, décrivait[35] comme suit le panorama visible de Cassel, embrassant toute la Flandre française ; « de Dunkerque à Lille »;

    « Cette heureuse contrée où les terres arables luttent de fertilité avec les nombreux pâturages, est semblable à une vaste forêt mêlée de petites clairières, et cependant, à l'exception de la forêt de Nieppe, du bois de Clairmarais et de quelques bosquets, toutes les plantations qui semblent couvrir la terre sont celles des vergers, dont l'intérieur est planté d'arbres fruitiers, et le bord, généralement orné d'un ou deux cordons d'ormes. Dans les haies d'Aubépines ou de Pruneliers s'élèvent des Chênes, des Peupliers, des Frênes. Le bord des chemins est planté de Peupliers de Hollande (Bois-blancs), dont les racines traçantes raffermissent le sol et en absorbent l'humidité, tandis qu'un large fossé préserve de cet effet les champs riverains »
    La Grand'Place par Muirhead Bone en 1918

    Première Guerre mondiale : Dès 1914, le Général Foch y établit son quartier général. C'est aussi un quartier général de l'armée Britannique depuis lequel la branche nord du front de l'ouest est dirigée. En septembre 1917, une escadrille d'avions anglais est stationnée à Cassel : le 10 septembre l'un d'entre eux se pose à Bissezeele, est démonté puis acheminé vers Cassel[36].

    Entre les deux guerres mondiales, on construit au nord du mont Cassel neuf casemates destinées à être intégré au dispositif français de défense contre une éventuelle invasion par l'Allemagne : voir secteur fortifié des Flandres, partie intégrante de la ligne Maginot.

    Seconde Guerre mondiale : En mai 1940, la ville fut sévèrement bombardée par l'aviation allemande: l'arrière garde britannique y résista pendant trois jours, ce qui facilita l'embarquement des armées alliées à Dunkerque.

    Politique et administration

    La commune de Cassel, instituée par la Révolution française, a absorbé entre 1790-1794 celle de Quaedstrate[37].

    Rattachements administratifs et électoraux

    Rattachements administratifs

    La commune se trouve depuis 1926 dans l'arrondissement de Dunkerque du département du Nord.

    Elle était depuis 1793 le chef-lieu du canton de Cassel[37]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

    Rattachements électoraux

    Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Bailleul.

    Pour l'élection des députés, elle fait partie de la quinzième circonscription du Nord.

    Intercommunalité

    Cassel était le siège de la communauté de communes du Pays de Cassel, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 1996 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

    Cette petite intercommunalité a fusionné avec ses voisines pour former, le , la communauté de communes de Flandre Intérieure, dont est désormais membre la commune.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1790 1792 Pierre Lenglé de Schoebeque    
    1792 1793 Jacques Makereel    
    1793 1796 Louis Moreel    
    1796 1814 Laurent Deschodt    
    1814 1815 Joseph Behaghel    
    1815 1816 Laurent Deschodt    
    1816 1820 Joseph René Behaghel   Homme de loi
    1820 1823 Melchior Louis Desmedt   Avocat
    1823 1841 Alexandre Duvet   Propriétaire -
    Conseiller d'arrondissement
    1841 1843 Jean Baptiste Venem   Notaire
    1843 1848 Louis Stalen    
    1848 1896 Aimé Desmyttère   Avocat
    Conseiller général de Cassel (1868 → 1895) ,
    chevalier de la Légion d'honneur
    1896 1915 Constant Moeneclaey   Notaire
    Conseiller général de Cassel (1895 → 1915)
    1915 1925 Georges Malot   adjoint, cité à l'ordre du pays[réf. nécessaire]
    1925 1945 Georges Masselis   Conseiller général de Cassel (1916 → 1925 et 1937 → 1940)
    1945 1946 Marcel Leclercq    
    1946 1955 Jules Glorian   Conseiller général de Cassel (1949 → 1955)
    1955 mars 1971 André Beurey    
    mars 1971 mars 1989 Édouard Lecerf DVD Conseiller général de Cassel (1992 → 2004)
    mars 1989 2014[38],[39] René Decodts PS Professeur
    Conseiller général de Cassel (2004 → 2011)
    2014 mars 2020[40] Michel Leschave SE Retraité
    mai 2020[41] En cours
    (au 22 juin 2020)
    M. Dominique Joly[42] SE Retraité

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[43]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[44].

    En 2019, la commune comptait 2 265 habitants[Note 7], en diminution de 1,01 % par rapport à 2013 (Nord : +0,49 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    5 0303 6013 8094 2414 2344 4954 4104 2314 334
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    4 1804 2604 2424 2584 2914 2763 8393 9313 562
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    3 2223 0913 0182 9552 9122 7212 7252 4292 680
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    2 4792 6212 3402 2232 1772 2902 3222 3312 288
    2018 2019 - - - - - - -
    2 2782 265-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[37] puis Insee à partir de 2006[45].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33,7 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 27,9 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 1 157 hommes pour 1 121 femmes, soit un taux de 50,79 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,23 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[46]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,6 
    90 ou +
    2,1 
    6,3 
    75-89 ans
    11,9 
    17,8 
    60-74 ans
    17,2 
    19,7 
    45-59 ans
    21,3 
    18,1 
    30-44 ans
    17,6 
    17,9 
    15-29 ans
    14,3 
    19,6 
    0-14 ans
    15,6 
    Pyramide des âges du département du Nord en 2018 en pourcentage[47]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5 
    90 ou +
    1,3 
    5,1 
    75-89 ans
    8,1 
    14,3 
    60-74 ans
    15,6 
    19,2 
    45-59 ans
    18,6 
    19,6 
    30-44 ans
    18,7 
    20,7 
    15-29 ans
    19,1 
    20,7 
    0-14 ans
    18,5 

    Enseignement

    La commune est équipée d'écoles, de la crèche Les petits oursons, ainsi que des collèges Robert Le Frison et Sainte Marie[réf. nécessaire].

    Santé

    Plusieurs médecins, infirmiers, podologues, dentiste sont présents sur la commune en 2011. Elle est équipée d'une maison de retraite, la résidence des Hauts de Flandre. L’hôpital le plus proche est à Hazebrouck (15 minutes en voiture).

    Culture

    La médiathèque est une ancienne chapelle, la chapelle Saint-Louis, transformée pour cet usage[48] par le bureau Ara Architectes. En 2008, cette réalisation a été récompensée par le prix départemental du Ruban du patrimoine. Le bâtiment initial avait été achevé en 1879[49].

    Manifestations culturelles et festivités

    Le Festival international Albert-Roussel : vitrine de la créativité artistique de la Flandre, ce festival de musique classique se déroule chaque année en septembre-octobre[réf. nécessaire].

    Médias

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    C'est depuis le Mont Cassel qu'émet depuis 1978 une radio libre : radio Uylenspiegel[50] (91.8 FM). Cette radio associative a pour vocation de promouvoir la langue et la culture flamandes. On peut la recevoir une cinquantaine de kilomètres autour de Cassel (jusqu'à Dunkerque, Ypres, Saint-Amand).

    Longtemps pirate, elle a obtenu une autorisation officielle d'émettre lors de la libéralisation de la FM, au début des années 1980. Elle s'adresse à la communauté flamande de France en bilingue. Les pionniers de cette station locale ont presque tous disparu, mais beaucoup d'auditeurs de l'époque se souviennent de Klerktje, Harritje van Wormhout (Henri Becquaert) qui donnait des cours de flamand en direct à la radio le dimanche matin à son petit-fils Thomas, aujourd'hui animateur pour Radio France. Le barde flamand Ghislain Gouwy officiait, lui le dimanche après-midi dans « En direct de Breughelland ».

    Elle informe ses auditeurs sur l'histoire régionale non enseignée, l'actualité musicale régionale du classique en passant par le blues tout en donnant une place prépondérante aux musiques traditionnelles, l'actualité régionale; elle travaille à la mise en place de cours radiophoniques de flamand occidental (langue régionale de l'arrondissement de Dunkerque en France et de la province de Flandre Occidentale en Belgique) et de néerlandais (langue académique et officielle des Flamands de Belgique et des Néerlandais).

    Sports

    Il existe plusieurs associations sportives pratiquant la course à pied, le cyclotourisme, le tennis, le football[51]...

    Économie

    Plusieurs commerces et services sont présents sur la commune.

    Tourisme

    Cassel propose en 2011 différents hébergements touristiques : 2 hôtels, 4 chambres d'hôtes, 1 gite[52]. Le classement en ville d'art et d'histoire, les nombreuses possibilités de promenade et restauration et les vues remarquables sur le paysage attirent les touristes. Ceci est également favorisé par la proximité avec la frontière belge. Plusieurs boutiques vendent des produits de terroir et artisanaux[53].

    La commune a remporté l'édition 2018 de l'émission télévisée Le Village préféré des Français (diffusée le ), à la suite du vote des téléspectateurs[54] ; elle succède à Kaysersberg.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Monument commémoratif des batailles de Cassel (1071 et 1328).
    • Musée de Flandre, musée départemental d'art, d'histoire et de folklore, ancien siège de la châtellenie de Cassel, construite au XVIe siècle[55], souvent dénommée hôtel de la Noble-Cour.
    • Chapelle Saint-Louis, devenue médiathèque en 2007.
    • Collégiale Notre-Dame[58].
    • Le « Kasteel Meulen » (moulin du Château) remplace le moulin du XVIe brûlé en 1911. C'est en 1947 que le syndicat d'initiative racheta le moulin sur pivot d'Arnèke appartenant alors à la famille Ruytoor et qui date du XVIIIe siècle. Il est ouvert au public depuis 1949. Cassel comptait 24 moulins au début du XXe.
    • Le château du Général Vandamme, situé en bordure du village. Le château est aujourd'hui en ruine, plusieurs projets de reconstruction sont en cours pour lui redonner sa prestance d'avant[59],[60].
    • Le jardin public dominant la plaine des Flandres (comme le disaient les Anciens : « d'ici on peut contempler cinq royaumes, celui de France, de Belgique, de Hollande, d'Angleterre et le Royaume de Dieu »).

    Folklore

    Enseigne avec les géants légendaires Reuze Papa et Reuze Maman

    Reuze Papa

    Reuze Papa (Photo Josse MARTIN)

    La ville est connue pour son géant Reuze Papa (6,25 m). Le géant sort deux fois par an, la première le dimanche précédant mardi Gras et est accompagné, lors du carnaval du lundi de Pâques de sa femme, Reuze Maman (5,85 m).

    Le carnaval du lundi de Pâques est l'occasion d'une grande fête où Reuze papa et Reuze maman rentrent au bercail et qui symbolise la clôture de l'ensemble des carnavals de la région dont le plus connu est celui de Dunkerque. L'harmonie de Cassel qui entoure les deux géants joue à cette occasion le « Reuze lied » ou air du Reuze, un air repris par tous les carnavaleux de Cassel : « Als de groote klokke luidt, de reuze komt uit »[61] à travers les rues de Cassel pendant six heures. Œuvre d'Ambroise Bafcop, Reuze Papa est le doyen des géants de France, il a été créé en 1827. Son épouse fut créée par Alexis Bafcop en 1860. Ils sont le symbole par excellence de l'identité casselloise farouchement défendue[62].

    Depuis novembre 2005, les géants de Cassel ont fait leur entrée dans le patrimoine mondial de l’UNESCO. En effet, l'Unesco a proclamé patrimoine culturel immatériel de l'humanité les Géants et dragons processionnels de Belgique et de France.

    L'Unesco précise que les processions traditionnelles d'effigies de géants, d'animaux ou de dragons recouvrent un ensemble original de manifestations festives et de représentations rituelles. Apparues à la fin du XIVe siècle dans les processions religieuses de nombreuses villes européennes, ces effigies ont conservé un sens identitaire pour certaines villes de Belgique (Ath, Bruxelles, Termonde, Malines et Mons) et de France (Cassel, Douai, Pézenas et Tarascon) où elles restent des traditions vivantes.

    Personnalités liées à la commune

    Statue équestre du Maréchal Foch au jardin public de Cassel.

    Héraldique

    Les armes de Cassel se blasonnent ainsi : « D'azur à une épée d'or accostée de deux clefs adossées du même »[63].

    L'ancien blason était : « D'or à l'épée de sable accostée de deux clefs adossées du même ».



    Pour approfondir

    Bibliographie

    • Daniel Tack, Mont Cassel historique, archéologique et pittoresque, éditions De Baeke, (BNF 34123241)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
    7. « Station Météo-France Watten - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Cassel et Watten », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Watten - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Cassel et Lesquin », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    20. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    21. Jules Vannérus - Le limites et les fortifications gallo-romaines de Belgique, enquête toponymique, page 74.
    22. Ernest Nègre -Toponymie générale de la France - Page 390 - (ISBN 2600028838).
    23. Odile Barubé - Les représentations du Moyen Âge au XIXe siècle dans les anciens Pays-Bas français et leurs confins picards: essai d'historiographie comparée, Volume 1, page 171.
    24. Louis de Baecker, Recherches historiques sur la ville de Bergues (lire en ligne), p. 9.
    25. La bataille de Cassel, site consacré à Cyrille Bonningue
    26. « Cassel Histoire » (consulté le ).
    27. « arrondissement de Dunkerque », dans Annuaire Ravet Anceau Département du Nord : Année 1979, p. 9204-9205.
    28. Mémoire de la Société dunkerquoise pour l'encouragement des sciences, des lettres et des arts, 1862-1864, neuvième volume, p. 65, lire en ligne.
    29. « Ancien Collège des Jésuites », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
    30. Voir page 283 de l’Encyclopédie méthodique de géographie moderne imprimée à Paris, M DCC. LXXXII (1782), Chez Plomteux, Imprimeur des états
    31. Annuaire statistique du département du Nord pour l'an XI de la République 1802-1803, p. viij, lire en ligne.
    32. Annuaire statistique du département du Nord pour l'an XI de la République 1802-1803, p. ix, lire en ligne.
    33. Annuaire statistique du département du Nord pour l'an XI de la République 1802-1803, p. 3, lire en ligne.
    34. Annuaire statistique du département du Nord pour l'an XI de la République 1802-1803, p. 217, lire en ligne.
    35. , Arbres et arbrisseaux d'Europe et leurs insectes, par J. Macquart, Membre résident dans les Mémoires de la Société des sciences de l'agriculture et des arts de Lille, 1851 (page 189)
    36. « Visionneuse - Mémoire des Hommes », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )
    37. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    38. « Élections municipales à Cassel : Michel Leschave l’emporte, René Decodts démissionne : C’est un vrai revers pour René Decodts, maire sortant, qui ne s’attendait pas à un tel score à Cassel. Sa liste « Cassel à vivre » (41,41 % des voix) a été largement devancée par celle menée par Michel Leschave, « Cassel plus haut plus fort », qui a recueilli 58,59 % des voix. Côté participation, un beau score, avec 78 % de votants. C’est plus qu’aux dernières élections municipales (76 %). », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ) « D’abord l’air grave, le visage de Michel Leschave s’est vite illuminé d’un large sourire à l’énoncé des résultats. Et pour cause, l’ancien premier adjoint de René Decodts, qui avait démissionné en mars 2012, dispose d’une belle avance sur le maire sortant ».
    39. « Cassel L’ancien maire René Decodts pourrait-il revenir dans l’arène politique ? : Discret depuis sa défaite aux dernières élections municipales, l’ancien maire René Decodts a accepté de se livrer. Celui qui est resté pendant 25 ans à la tête de Cassel revient sur ses blessures, estompées mais pas guéries. Il nous confie qu’il n’en a peut-être pas tout à fait fini avec la politique. (1/2) », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
    40. M. I., « À Cassel, le maire Michel Leschave partant aux municipales mais pas en tête de liste : Dans une plaquette distribuée aux habitants de Cassel, le maire Michel Leschave déclare qu’il sera candidat aux municipales mais pas comme tête de liste. », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
    41. Ghislain Duhot, « À Cassel, Dominique Joly enfile l’écharpe de maire et annonce des travaux de rénovation à la Poste : Samedi matin a été installé le nouveau conseil municipal de Cassel. Dominique Joly, élu maire, succède à Michel Leschave qui demeure conseiller. Le nouvel édile en a profité pour annoncer une bonne nouvelle pour la commune. », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
    42. Amélie Vermeulen, « Portrait de Dominique Joly, le nouveau maire de Cassel : Nous dressons le portrait des nouveaux maires élus en Flandre. Aujourd’hui, nous allons à la rencontre de Dominique Joly, qui succède à Michel Leschave à la tête de Cassel. », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
    43. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    44. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    45. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    46. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Cassel (59135) », (consulté le ).
    47. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département du Nord (59) », (consulté le ).
    48. Présentation de la médiathèque sur le site de la commune
    49. Historique de la médiathèque sur le site de la commune
    50. Site internet de : Radio Uylenspiegel
    51. [Sports et loisirs du Pays de Cassel]
    52. Hébergements sur le site de l'office de tourisme de Cassel
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    54. Simon Caenen et Amélie Vermeulen (avec J.-Ph. D.), « Cassel élu « Village préféré des Français » », sur lavoixdunord.fr, (consulté le ).
    55. « La Mairie, ancienne Châtellenie de Cassel », notice no PA00107419, base Mérimée, ministère français de la Culture.
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    57. « La Chapelle des Jésuites », notice no PA00107420, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    58. « La Collégiale Notre-Dame », notice no PA00107421, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    59. « Château Vandamme », notice no PA00107418, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    60. « ancien parc du château Vandamme », notice no IA59001649, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    61. « Quand la grosse cloche sonne, le Reuze sort » en flamand
    62. Josse MARTIN, « Mont Cassel : Lés Géants », sur http://josse.martin.free.fr, (consulté le ).
    63. lettre à en-tête de la ville de Cassel
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