Roumoules

Roumoules (Roumoulo en occitan provençal selon la norme mistralienne et Romolas selon la norme classique) est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Roumoules

Champ de lavandes dans le paysage

Blason
Administration
Pays France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Alpes-de-Haute-Provence
Arrondissement Forcalquier
Intercommunalité Durance-Luberon-Verdon Agglomération
Maire
Mandat
Gilles Megis
2020-2026
Code postal 04500
Code commune 04172
Démographie
Gentilé Roumoulins
Population
municipale
738 hab. (2019 )
Densité 28 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 49′ 35″ nord, 6° 07′ 50″ est
Altitude Min. 545 m
Max. 783 m
Superficie 26,04 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Riez
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Roumoules
Géolocalisation sur la carte : France
Roumoules
Géolocalisation sur la carte : Alpes-de-Haute-Provence
Roumoules
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
Roumoules
Liens
Site web roumoules.fr

    Le nom de ses habitants est Roumoulins[1].

    Géographie

    Localisation

    Roumoules et les communes voisines (Cliquez sur la carte pour accéder à une grande carte avec la légende).

    Le village est situé à 600 m d’altitude[2] dans la vallée que le Colostre, affluent du Verdon, a creusé dans le plateau de Valensole. Il se trouve à 15 km à l’ouest de Moustiers-Sainte-Marie et à km à l’est de Riez sur la route départementale 952.

    Sept kilomètres plus au nord se trouve Puimoisson, et à peu près à même distance, au sud, le lac et le village de Sainte-Croix-du-Verdon.

    Les communes limitrophes de Roumoules sont Puimoisson, Moustiers-Sainte-Marie, Sainte-Croix-du-Verdon, Montagnac-Montpezat et Riez.

    Géologie et relief

    Le plateau de Valensole[3].

    Hydrographie

    • Le Ravin de Peyrouvier. Une zone hydrographique traversée : Le Colostre de sa source au ruisseau de Mauroue inclus (X270)[4].
    • Le Colostre affluent du Verdon, dont la source est au col de Saint-Jurs, à Moustiers-Sainte-Marie[5].
    Lignes régionales, réseau Zou !
    Ligne Tracé
    BV1CastellaneMoustiers-Sainte-Marie ↔ Roumoules ↔ Riez
    Lignes intercommunales

    Le village est relié par 1 ligne intercommunale, réseau Trans'Agglo[6] :

    Ligne Parcours
    132Roumoules / PuimoissonRiezGréoux-les-BainsManosque
    135Puimoisson ↔ Roumoules ↔ Riez (Transport à la demande)

    Environnement

    La commune compte 289 ha de bois et forêts[1].

    Risques naturels et technologiques

    Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Riez auquel appartient Roumoules est en zone 1b (sismicité faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques[7], et en zone 3 (risque modéré) selon la classification probabiliste EC8 de 2011[8]. La commune de Roumoules est également exposée à trois autres risques naturels[8] :

    • feu de forêt,
    • inondation,
    • mouvement de terrain : des secteurs importants de la commune sont concernés par un aléa moyen à fort[9].

    La commune de Roumoules est de plus exposée à un risque d’origine technologique, celui de transport de matières dangereuses par route et canalisations[10]. La départementale RD 952 peut être empruntée par les transports routiers de marchandises dangereuses[11].

    Le plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) de la commune a été approuvé en 1998 pour les risques d’inondation et de séisme[10] et le Dicrim existe depuis 2011[12].

    Urbanisme

    Typologie

    Roumoules est une commune rurale[Note 1],[13]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[14],[15]. La commune est en outre hors attraction des villes[16],[17].

    La commune dispose actuellement d'un plan d'occupation des sols, en l'attente d'un plan local d'urbanisme[18].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (83,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (63,7 %), zones agricoles hétérogènes (19,7 %), forêts (12,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,8 %), zones urbanisées (1,4 %)[19].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].

    Toponymie

    Le nom du village, tel qu’il apparaît la première fois vers 1020 (in villa Romules), est interprété comme tiré d’un nom propre romain, Romulus[21],[22],[23].

    Histoire

    Antiquité

    Roumoules tire son origine d’un établissement romain périphérique de Riez. La présence romaine sur la commune est attestée par trois découvertes : en 1957, une sépulture antique appartenant certainement à une nécropole a été découverte au Play, elle contenait probablement les restes d’un centurion et pourrait dater du Ier ou IIe siècle après Jésus-Christ[24]. En 1965, on a découvert à proximité un fer de pilum.

    Un peu plus au nord, au lieu-dit "Verdillon", a été découverte en 1964 une sépulture à incinération constituée d’un vase en tôle de bronze et contenant des ossements humains incinérés[25].

    Enfin, la troisième trace de la présence de Romains est une inscription antique connue depuis le XVIe siècle mais non visible du fait des transformations de l’église. Elle a peut-être été réemployée dans la construction de l’autel. Il s’agit d’une épitaphe datée du Ier siècle av. J.-C., de Marcus Annius Severus à son épouse Julia Tessallys.

    Moyen Âge

    Au Moyen Âge, il existait deux communautés, à Roumoules, et à Saint-Martin-d’Alignosc. Ce dernier aurait pris le nom de Saint-Martin-de-Rimat après un incendie[26]. Fin XIIIe et début XIVe siècles, Jacques de Nati (?-v.1338) fut seigneur de Roumoules[27] ; il succéda à son père Georges décédait vers 1321[28]. En 1309, Guillaume de Roumoules est signalé comme seigneur de Roumoules, de Beaujeu, de Bédéjun, de Bras-d'Asse, d'Entrages, de Majastres, de Vergons et d'Estoublon[29]. En 1353, Rostang de Roumoules lui succéda comme seigneur du lieu.

    La mort de la reine Jeanne Ire ouvre une crise de succession à la tête du comté de Provence, les villes de l’Union d'Aix (1382-1387) soutenant Charles de Duras contre Louis Ier d'Anjou. Puis, Aix se soumet en , ce qui précipite le ralliement des carlistes, dont le co-seigneur de Roumoules, Foulques du Puy. Il obtient un « chapitre de paix » de Marie de Châtillon le et prête hommage à Louis II d'Anjou, âgé de dix ans[30]. La communauté villageoise, qui avait soutenu Charles de Duras, se rallie également à la fin de la guerre[31].

    La communauté de Saint-Martin-le-Rimat ou Saint-Martin-d’Alignosc, qui comptait 24 feux en 1315, est fortement dépeuplée par la crise du XIVe siècle (Peste noire et guerre de Cent Ans) et annexée par celle de Roumoules au XVe siècle[32]. Les deux communautés relevaient de la viguerie de Moustiers[26].

    Temps modernes

    La Réforme connaît un certain succès à Roumoules[33], et une partie des habitants se convertissent. Malgré les guerres de religion, une communauté protestante se maintient au XVIIe siècle autour de son temple, grâce à l’édit de Nantes (1598). Mais l’abolition de l’édit de Nantes (1688) lui fut fatale, et elle disparut, ses membres émigrant ou étant convertis de force[34]. Le fief de Roumoules est érigé en marquisat en 1649[35] pour les Grimaldi en 1649[32],[36]. Elle passe ensuite aux Régusse puis, au XVIIIe siècle, à la famille de Clérissy qui est à l'origine de la réputation des faïences de Moustiers-Sainte-Marie.

    Révolution française

    Durant la Révolution, la commune compte une société patriotique, créée après la fin de 1792[37]. Saint-Martin-le-Rimat, qui forme une commune de manière éphémère au début de la Révolution, est rattaché à Roumoules avant 1794[38].

    Époque contemporaine

    Le coup d'État du 2 décembre 1851 commis par Louis-Napoléon Bonaparte contre la Deuxième République provoque un soulèvement armé dans les Basses-Alpes, en défense de la Constitution. Après l’échec de l’insurrection, une sévère répression poursuit ceux qui se sont levés pour défendre la République : Roumoules, avec deux habitants traduits devant la commission mixte, est relativement peu touchée[39].

    Comme de nombreuses communes du département, Roumoules se dote d’une école bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elle en possède déjà une qui dispense une instruction primaire aux garçons, au chef-lieu[40]. La même instruction est donnée aux filles, même si la loi Falloux (1851) n’impose l’ouverture d’une école de filles qu’aux communes de plus de 800 habitants[41].

    Jusqu’au milieu du XXe siècle, la vigne était cultivée à Roumoules. Plusieurs dizaines d’hectares produisaient du vin, destiné à l’autoconsommation et à la vente sur les marchés régionaux. Cette culture est aujourd’hui abandonnée[42].

    Héraldique

    Blasonnement :
    D'azur à deux lions affrontés d'or soutenant de leurs pattes de devant une meule de moulin d'argent[43],[44].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mai 1945   Gaston Michel[45]    
    1965 2003 Pierre Guillaumond   Maire
    avant 2005 En cours
    (au 21 octobre 2014)
    Gilles Megis[46],[47] SE Professeur
    Les données manquantes sont à compléter.

    Rattachements administratifs et électoraux

    Roumoules était, en 2011, l'une des treize communes du département à n'être rattachée à aucun établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre. À la suite du schéma départemental de coopération intercommunale de 2011 établi par la préfecture, prévoyant « la couverture intégrale du territoire par des EPCI à fiscalité propre »[48], la commune fait partie, depuis le , de la communauté d'agglomération Durance Luberon Verdon.

    Politique environnementale

    La collecte et traitement des déchets des ménages et déchets assimilés et la protection et mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la communauté d'agglomération Durance Luberon Verdon.

    Budget et fiscalité 2015

    En 2015, le budget de la commune était constitué ainsi[49] :

    • total des produits de fonctionnement : 882 000 , soit 1 240  par habitant ;
    • total des charges de fonctionnement : 806 000 , soit 1 133  par habitant ;
    • total des ressources d’investissement : 271 000 , soit 382  par habitant ;
    • total des emplois d’investissement : 488 000 , soit 687  par habitant.
    • endettement : 346 000 , soit 487  par habitant.

    Avec les taux de fiscalité suivants :

    • taxe d’habitation : 2,93 % ;
    • taxe foncière sur les propriétés bâties : 8,99 % ;
    • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 33,05 % ;
    • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
    • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

    Population et société

    Démographie


    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1765. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[50]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[51].

    En 2019, la commune comptait 738 habitants[Note 2], en augmentation de 3,8 % par rapport à 2013 (Alpes-de-Haute-Provence : +1,48 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1765 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846
    710640609621534584607650587
    1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891
    571551525519507480439446410
    1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946
    384350352323266257233238216
    1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006
    223163214249301469631716714
    2010 2015 2019 - - - - - -
    700746738------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[38] puis Insee à partir de 2006[52].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Évolution démographique avant 1765
    1315 1471
    82 feux49 feux

    Cultes

    Paroisse de Roumoules-Digne-Riez-Sisteron. Doyenné : Pays de Manosque et du Plateau des Lavandes.

    Économie

    Aperçu général

    En 2009, la population active s'élevait à 277 personnes, la commune ne proposant que 130 emplois (l’indicateur de concentration d'emploi est de 47 %). Parmi les emplois localisés dans la commune, l'emploi salarié domine d'une courte majorité (59 %)[53].

    Dans la population active de la commune, la proportion de salariés est de 75 % ; et 71 % des actifs de la commune travaillent hors de la commune[54].

    Agriculture

    Dix-neuf exploitations étaient installées dans la commune en 2010, un chiffre stable depuis 2000[55] (dont 12 professionnelles en 2000[56]). Dix pratiquent les grandes cultures, et quatre des cultures permanentes, le restant se partageant entre élevage ovin et polyculture. La surface agricole utilisée, 1267 ha, est elle en hausse (8, 75 %) : elle est surtout affectée aux grandes cultures (à 76 %)[55].

    La culture de l’olivier est pratiquée dans la commune depuis des siècles, tout en étant limitée à certains versants. Le terroir de la commune se situe en effet à la limite altitudinale de l’arbre, qui ne peut que difficilement être exploité au-delà des 650 mètres : à Roumoules, il s’agit des versants bien exposés des vallons entaillant le plateau de Valensole. L’oliveraie de Roumoules occupait plus d’une dizaine d’hectares au début du XIXe siècle. Actuellement, elle a régressé mais reste relativement importante (entre 1000 et 3500 pieds exploités)[57].

    Les cultures sont irriguées avec l'eau du canal EDF. Un agriculteur expérimente à grande échelle l'irrigation au goutte-à-goutte enterré, pour un champ de lavande[58].

    Industrie-Construction

    En 2011, sur les 39 établissements de la commune, dix se trouvent dans le secteur de l'industrie ou de la construction[59]. Ce secteur employait 23 salariés en 2009[60].

    Activités de service

    Sur les 39 établissements de la commune, 24 se trouvent dans le secteur des services commerciaux, et 5 dans celui de l'administration[59]. Ce secteur employait 32 salariés en 2009[60].

    Le tourisme est peu développé : la commune ne compte aucune installation d'accueil, et les résidences secondaires ne représentent qu'un quart des logements de la commune[61].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Le château de Campagne est le principal monument de la commune[62]. Situé dans la vallée du Colostre entre Riez et Roumoules, la terre de Campagne est, selon l’inventaire de production du , l’un des plus anciens domaines seigneuriaux de Provence. On sait qu’en 1324 il appartenait à la famille de Podio, coseigneurs de Riez et de Roumoules. Le château actuel a été construit vers 1680-1690. Il a eu de nombreux propriétaires dont la famille Grimaldi en faveur de qui la seigneurie de Roumoules est érigée en baronnie. Il est finalement acheté en 1782 par Pierre Joseph Clérissy, célèbre faïencier de Moustiers-Sainte-Marie.
    De plan rectangulaire, il est encadré par deux pavillons carrés, qui sont eux-mêmes encadrés de tours rondes. Sa toiture en faïences multicolores est classée monument historique[63],[64]. C’est le plus grand toit de tuiles émaillées de Provence, avec 42 000 tuiles de 25 cm sur 13, formant des motifs géométriques (losanges et chevrons)[65]. Son vestibule est dallé de carreaux émaillés vert ou jaune[66].

    Personnalités liées à la commune

    • L'abbé Charles Léon Spariat (1860-1936), né à Roumoules, prêtre et écrivain

    Évènements

    • Tour des Adrechs

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Sources

    Bibliographie

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. Roger Brunet, « Canton de Riez », Le Trésor des régions, consultée le 8 juin 2013
    2. Michel de La Torre, Alpes-de-Haute-Provence : le guide complet des 200 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », 1989, Relié, 72 p. (non-paginé) (ISBN 2-7399-5004-7)
    3. Glaciations quaternaires dans les Alpes franco-suisses et leur piedmont, par G. Monjuvent et J. Winistorfer Plateau de Valensole, par M. Dubar, p.28
    4. Fiche cours d'eau : Ravin de Peyrouvier (X2701220)
    5. Fiche cours d'eau : Le Colostre (X27-0400)
    6. DLVA Transports intercommunaux
    7. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, Dossier départemental sur les risques majeurs dans les Alpes-de-Haute-Provence (DDRM), 2008, p. 39
    8. Ministère de l’Écologie, du développement durable, des transports et du logement, Notice communale sur la base de données Gaspar, mise à jour le 27 mai 2011, consultée le 13 août 2012
    9. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, p. 37
    10. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, op. cit., p. 97
    11. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, op. cit., p. 80
    12. , base Dicrim, consultée le 13 août 2012
    13. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    14. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    15. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    16. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    17. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    18. Les documents d'urbanisme applicables
    19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    20. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    21. Charles Rostaing, Essai sur la toponymie de la Provence (depuis les origines jusqu’aux invasions barbares, Laffite Reprints, Marseille, 1973 (1re édition 1950), p 376
    22. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, vol. 1 : Formations préceltiques, celtiques, romanes, Genève, Librairie Droz, coll. « Publications romanes et françaises » (no 193), , 1869 p. (ISBN 978-2-600-02884-4, lire en ligne)., § 10521, p 635
    23. Bénédicte et Jean-Jacques Fénié, Toponymie provençale, Éditions Sud-Ouest, coll. « Sud Ouest Université », , 128 p. (ISBN 978-2-87901-442-5), p. 55.
    24. Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, Imprimerie Louis Jean, , 559 p., p 21
    25. François Salviat, « Circonscriptions de Provence-Côte d'Azur-Corse (région nord) », Gallia, Tome 28, no 2, 1970. p. 451 et 453.
    26. Daniel Thiery, « Roumoules », Aux origines des églises et chapelles rurales des Alpes-de-Haute-Provence, publié le 22 décembre 2011, mis à jour le 23 décembre 2011, consulté le 13 août 2012
    27. AD du 13, série B2f123v.
    28. AD du 13, série B2f123v
    29. Marie-Zéphirin Isnard, État documentaire et féodal de la Haute-Provence : nomenclature de toutes les seigneuries de cette région et de leurs possesseurs depuis le XIIe siècle jusqu'à l'abolition de la féodalité ; état sommaire des documents d'archive communales antérieures à 1790 ; bibliographie et armoiries, Digne, Vial, 1913, p. 446
    30. Geneviève Xhayet, « Partisans et adversaires de Louis d'Anjou pendant la guerre de l'Union d'Aix », Provence historique, Fédération historique de Provence, volume 40, no 162, « Autour de la guerre de l'Union d'Aix », 1990, p. 408 (note 33).
    31. Geneviève Xhayet, op. cit., cartes p. 417-418 et p. 419.
    32. Sous la direction d'Édouard Baratier, Georges Duby et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Paris, Librairie Armand Colin, (BNF 35450017), p. 193
    33. La mesure du fait religieux
    34. Édouard Baratier, « Les protestants en Provence », cartes 118 et 119 et commentaire in Baratier, Duby & Hildesheimer, op. cit.
    35. Édouard Baratier et Ernest Hildesheimer, « Les fiefs provençaux au XVIIIe siècle », carte 111 et commentaire in Baratier, Duby & Hildesheimer, op. cit.
    36. L'Église réformée de « Riez-Roumoules et annexes » (1550 1700)
    37. Patrice Alphand, « Les Sociétés populaires», La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no 307, 1er trimestre 1989, 108e année, p 296-298
    38. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    39. Henri Joannet, Jean-Pierre Pinatel, « Arrestations-condamnations », 1851-Pour mémoire, Les Mées : Les Amis des Mées, 2001, p. 72.
    40. Jean-Christophe Labadie (directeur), Les Maisons d’école, Digne-les-Bains, Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, 2013, (ISBN 978-2-86-004-015-0), p. 9.
    41. Labadie, op. cit., p. 16.
    42. André de Réparaz, op. cit., p. 56 et 59
    43. Banque du Blason
    44. Durance, Lubéron, Verdon Agglomération Roumoules, Vexillologie Provençale
    45. [Sébastien Thébault, Thérèse Dumont], « La Libération », Basses-Alpes 39-45, publié le 31 mars 2014, consulté le 2 avril 2014.
    46. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, De Puimoisson à Saint-Julien-du Verdon (liste 6), consulté le 6 mars 2013
    47. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, « Liste des maires « Copie archivée » (version du 22 octobre 2014 sur l'Internet Archive) », 2014, consultée le 20 octobre 2014.
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    65. Raymond Collier, op. cit., p 514
    66. Raymond Collier, op. cit., p 513
    67. Château de Saint-Martin
    68. Raymond Collier, op. cit., p 267
    69. Pierre-Joseph de Clérissy 3e baron de Roumoules seigneur de Campagne
    70. Raymond Collier, op. cit., p 176
    71. Raymond Collier, op. cit., p 488
    72. Raymond Collier, op. cit., p 231
    73. Raymond Collier, op. cit., p 532
    74. Monument aux morts
    75. Monument communal

    « Résultats du recensement de la population - Roumoules », sur le site de l'Insee (consulté le )

    « Recensement de la population au 1er janvier 2006 », sur le site de l'Insee (consulté le )

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