Estoublon
Estoublon (Estoblon en provençal selon la norme classique et Estoubloun selon la norme mistralienne) est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Estoublon | |||||
Horloge publique et village. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Provence-Alpes-Côte d’Azur | ||||
Département | Alpes-de-Haute-Provence | ||||
Arrondissement | Digne-les-Bains | ||||
Intercommunalité | Provence-Alpes Agglomération | ||||
Maire Mandat |
Carole Toussaint 2020-2026 |
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Code postal | 04270 | ||||
Code commune | 04084 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
493 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 15 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 56′ 36″ nord, 6° 10′ 19″ est | ||||
Altitude | Min. 493 m Max. 1 362 m |
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Superficie | 33,85 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Digne-les-Bains (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Riez | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Alpes-de-Haute-Provence
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
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Géographie
Le village d’Estoublon est situé au bord de l’Estoublaïsse, à proximité de son confluent avec l’Asse (elle-même affluente de la Durance), et à une altitude de 513 m[1].
Les communes limitrophes d’Estoublon sont Mézel, Beynes, Majastres, Saint-Jurs, Bras-d'Asse et Saint-Jeannet.
Hydrographie
La commune d'Estoublon est traversée par l'Asse, ainsi que par son affluent, l'Estoublaisse[2].
Environnement
La commune compte 552 ha de bois et forêts, soit 16 % de sa superficie[3].
Voies routières
La commune se situe le long de la route départementale RD 907 (ancienne route nationale 207), entre Manosque et Châteauredon.
L'Estoublaïsse est franchie par un pont de pierre qui supporte la RD 907, à hauteur du village par une passerelle suspendue en bois et câbles d'acier, inaugurée en 2014[4], et par plusieurs gués.
Lignes départementales
Le village est aussi reliée par 1 ligne départementale[5]::
Ligne | Tracé |
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D2 | Riez ↔ Estoublon ↔ Digne-les-Bains |
Climat
Le climat à Estoublon est de type (Csa), c'est-à-dire un climat tempéré méditerranéen. Les hivers sont froids mais pas glaciaux, tandis que les étés sont chauds mais relativement supportables.
Risques naturels et technologiques
Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Mézel auquel appartient Estoublon est en zone 1b (sismicité faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques[6], et en zone 3 (risque modéré) selon la classification probabiliste EC8 de 2011[7]. La commune d’Estoublon est également exposée à trois autres risques naturels[7] :
- feu de forêt ;
- inondation (dans la vallée de l’Asse) ;
- mouvement de terrain : de larges secteurs de la commune sont concernés par un aléa moyen à fort[8].
La commune d’Estoublon est également exposée à un risque d’origine technologique, celui de transport de matières dangereuses par route[9], puisqu’elle est riveraine de la route nationale 85 (loin du village cependant)[10]. Le plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) de la commune a été prescrit en 2005 pour les risques d’inondation, de mouvement de terrain et de séisme[9] et le Dicrim n’existe pas[11].
Un seul tremblement de terre a été ressenti de manière sensible à Estoublon, celui de Chasteuil le 30 novembre 1951, avec une intensité ressentie à Estoublon de IV et demi sur l’échelle MSK (l’intensité étant plus forte à l’épicentre)[12],[13].
Urbanisme
Typologie
Estoublon est une commune rurale[Note 1],[14]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[15],[16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Digne-les-Bains, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 34 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[17],[18].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (84,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (83,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (43 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (38,4 %), terres arables (9,5 %), zones agricoles hétérogènes (4,5 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (2,8 %), zones urbanisées (1,8 %)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].
Toponymie
Selon Ernest Nègre, le nom d’Estoublon, tel qu’il est cité lorsqu‘il apparaît pour la première fois au VIe siècle (apud Stablonum villa et Stuplonem castra), est formé de termes latins, et signifie la petite ferme[21]. Selon les Fénié, il est à rapprocher du provençal estoblon, chaume, désignant soit un champ moissonné et portant encore les chaumes, soit une jachère[22].
Selon Charles Rostaing, le toponyme de Trévans aurait une origine antérieure aux Gaulois[23].
Histoire
Estoublon
De la période de présence romaine datent quelques vestiges. En 1950, un atelier de potier (avec four) a été mis au jour[24].
Grégoire de Tours signale la bataille d'Estoublon, en 572, qui voit la victoire du patrice Mummole sur les Lombards et les Saxons qui ont envahi la région en passant le col de Larche[25]. Ceux-ci avaient établi leur campement au confluent de l’Asse et de l’Estoublaïsse[26]. C’est la première apparition de la localité dans l’histoire, sous le nom de Stuplonem[27] (apud Stablonum villa et Stuplonem castra). Cette bataille aurait eu lieu sur une voie romaine que l’on suppose suivre la vallée de l’Asse, et dont le nom de la chapelle Notre-Dame-de-Vie (chapelle détruite en 1967) serait une trace[27].
En 1011, l’abbaye de Montmajour reçoit des biens et crée une abbaye nouvelle. Elle reçoit également l’église paroissiale et en perçoit donc les revenus[27]. L’abbaye est pauvre, et pour survivre doit être rattachée à la chambrerie de l’abbaye Saint-Victor de Marseille après la Grande Peste[27]. En 1309, Guillaume de Roumoules est signalé comme seigneur de Roumoules, de Beaujeu, de Bédéjun, de Bras-d'Asse, d'Entrages, de Majastres, de Vergons et d'Estoublon[28]. Le fief passe aux Grimaldi au XIVe siècle, puis à la maison de Garde au XVIIe siècle, et enfin aux Brunet au XVIIIe siècle[29]. Ces seigneurs prélevaient un péage sur la route allant de Valensole à Digne[30]. La communauté d’Estoublon relevait de la baillie de Digne[27].
Une abbaye de carmes fut créée par les moines venant de Trévans fuyant les guerres de religion et leur monastère perché en 1575 (voir plus bas)[1]. Un quartier du village est d'ailleurs toujours appelé "Le Couvent".
Le fief d’Estoublon est érigé en marquisat en 1664[31].
Durant la Révolution, la commune compte une société patriotique, créée après la fin de 1792[32].
Le coup d'État du 2 décembre 1851 commis par Louis-Napoléon Bonaparte contre la Deuxième République provoque un soulèvement armé dans les Basses-Alpes, en défense de la Constitution. Après l’échec de l’insurrection, une sévère répression poursuit ceux qui se sont levés pour défendre la République : 8 habitants d’Estoublon, dont une femme, sont traduits devant la commission mixte, la peine la plus courante étant la déportation en Algérie[33].
La Libération d’Estoublon est marquée par le passage d’une colonne de la 36e division d’infanterie (US), le matin du 19 août 1944, venant de Riez et se dirigeant sur Digne[34].
Trévans
Le nom de Trévans apparaît pour la première fois dans les chartes en 1157[27]. Une abbaye, nommée Saint-Jean-de-Bosco (c’est-à-dire du Bois), y est construite au XIIIe, devient un prieuré, puis est dévolue aux carmes. Elle est plusieurs fois prise d’assaut lors des guerres de religion, et finalement détruite par le comte de Carcès (catholique) en 1575 pour éviter qu’elle ne serve de point d’appui aux protestants[27],[35]. Les moines s'installèrent alors au village d'Estoublon où ils assurèrent la vie pastorale jusqu'à la Révolution. Un quartier du village appelé "Le Couvent" porte témoignage de cette présence. La communauté de Trévans relevait de la viguerie de Moustiers[27].
Comme de nombreuses communes du département, Estoublon et Trévans se dotent d’écoles bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elles en possèdent chacune une, installées aux villages chef-lieu, qui dispensent une instruction primaire aux garçons[36]. Aucune instruction n’est donnée aux filles : la loi Falloux (1851), qui impose l’ouverture d’une école de filles aux communes de plus de 800 habitants, ne concerne pas les deux communes, qui sont moins peuplées[37]. La première loi Duruy (1867), qui abaisse ce seuil à 500 habitants, oblige Estoublon à ouvrir une école de filles[38]. La commune profite des subventions de la deuxième loi Duruy (1877) pour rénover son école[39], et ce n’est qu’avec les lois Ferry que les filles de Trévans sont régulièrement scolarisées.
À Estoublon comme à Trévans, la vigne était cultivée jusqu’au milieu du XXe siècle. Plusieurs dizaines d’hectares produisaient un vin destiné à l’autoconsommation et à la vente sur les marchés locaux. Cette culture est aujourd’hui abandonnée[40].
Les communes d’Estoublon et de Trévans fusionnent en 1973[41].
Héraldique
Blasonnement : |
Politique et administration
Liste des maires
Intercommunalité
Estoublon a fait partie, de 2005 à 2012, de la communauté de communes de l'Asse et de ses Affluents, puis de 2013 à 2016 de la communauté de communes Asse Bléone Verdon. Cette dernière a fusionné avec d'autres communautés de communes pour constituer la communauté d'agglomération Provence-Alpes Agglomération, existant depuis le .
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1765. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[49]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[50].
En 2019, la commune comptait 493 habitants[Note 3], en augmentation de 3,14 % par rapport à 2013 (Alpes-de-Haute-Provence : +1,48 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
L’histoire démographique d’Estoublon, après la saignée des XIVe et XVe siècles et le long mouvement de croissance jusqu’au début du XIXe siècle, est marquée par une période d’« étale » où la population reste relativement stable à un niveau élevé. Cette période dure peu, de 1841 à 1851. L’exode rural provoque ensuite un mouvement de recul démographique de longue durée. En 1911, la commune a perdu plus de la moitié de sa population par rapport au maximum historique de 1846[52]. Le mouvement de baisse se poursuit jusqu’aux années 1970. Depuis, la croissance de la population a repris.
Économie
Aperçu général
En 2009, la population active s’élevait à 187 personnes, dont 19 chômeurs[53] (20 fin 2011[54]). Ces travailleurs sont majoritairement salariés (78 %)[55] et travaillent majoritairement hors de la commune (78 %)[55].
Agriculture
Fin 2010, le secteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche) comptait 10 établissements actifs au sens de l’Insee (exploitants non-professionnels inclus) et aucun emploi salarié[56].
Le nombre d’exploitations professionnelles, selon l’enquête Agreste du ministère de l’Agriculture, est très faible et couvert par le secret statistique en 2010. Il était de 12 en 2000[57], de 17 en 1988[58]. De 1988 à 2000, la surface agricole utile (SAU) a fortement augmenté, de 357 ha à 441 ha[58].
La culture de l’olivier est pratiquée dans la commune depuis des siècles. Au début du XIXe siècle, l’oliveraie occupait plusieurs dizaines d’hectares. Le terroir de la commune se situe à la limite altitudinale de l’arbre, qui ne peut que difficilement être exploité au-delà des 650 mètres. Après une période de relatif abandon, l’oliveraie d’Estoublon compte actuellement plus d’un millier de pieds exploités[59].
Industrie
Fin 2010, le secteur secondaire (industrie et construction) comptait 10 établissements, employant huit salariés[56].
Un atelier de sérigraphie employant deux personnes est installé à Estoublon[60].
Activités de service
Fin 2010, le secteur tertiaire (commerces, services) comptait 14 établissements (avec quatre emplois salariés), auxquels s’ajoutent les 12 établissements du secteur administratif (regroupé avec le secteur sanitaire et social et l’enseignement), salariant cinq personnes[56].
D'après l’Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est assez importante pour la commune, avec entre un et cinq touristes accueillis par habitant[61], l’essentiel de la capacité d'hébergement, faible, étant non-marchande[62]. Les structures d’hébergement à finalité touristique d’Estoublon sont quelques meublés[63], complétés par les résidences secondaires, qui apportent un complément à la capacité d’accueil[64]. Au nombre de 133, elles représentent un tiers des logements[65],[66].
Lieux et monuments
Les gorges de Trévans sont signalées par les guides touristiques ; elles sont profondes de 200 m et couvertes de forêts[1].
La tour de l’Horloge publique (1719) est un monument historique inscrit[67].
La bastide d’Aby peut correspondre au domaine de Fouquier, père de Maïeul de Cluny, cité en 909 (villa Abiacum)[27]. La maison Polignac, en ruines (rive droite de l’Asse) a pu succéder à une villa carolingienne citée dans le même document (villa Pauliniacum)[27].
Sur la maison Nicolosi, un très beau cadran solaire blanc et doré porte la légende « Carpe diem »[68].
L’église paroissiale Notre-Dame est placée sous le vocable de Notre-Dame et sous le patronage de saint Pierre[69],[27], son premier titulaire[27]. À l’origine, il s’agit d’un prieuré de l’abbaye de Montmajour, créé en 1001, qui passe ensuite à l’abbaye Saint-Victor de Marseille au XIVe siècle. Les murs sont construits en moellons et galets réguliers. L’abside ancienne (XIIe siècle) a été partiellement enfouie par une forte élévation du sol, et sert actuellement de sacristie ; elle est inscrite aux monuments historiques[69]. Une abside postérieure a été construite au-dessus au XVIe siècle, et est l’abside utilisée de nos jours[70]. Le reste de l’église a été reconstruit dans les années 1870[71]. Un cippe de 814 a été découvert dans le sous-sol de l’église[27].
Dans les ruines du village de Trévans, se trouve l’église paroisiale, sous le vocable de Notre-Dame et le patronage de saint Barthélemy, également en ruines[27].
Au sud de Trévans, le château fort est en ruines[1].
Le monastère, la chapelle et la tour Saint-André surplombant les gorges de Trévans sont en ruines. Elles appartenaient à un monastère où les protestants se sont réfugiés durant les guerres de religion, et détruit par précaution par les catholiques en août 1575[35].
La chapelle Saint-Joseph au hameau de Bellegarde est encore debout[27]. Plusieurs autres chapelles de la commune sont en ruines :
- la chapelle Saint-Jean, sur la colline au-dessus du village[27] ;
- la chapelle Sainte-Anne, à proximité de la précédente[27] ;
- la chapelle Saint-Savournin, au lieu-dit du même nom, au sud-est du village[27].
La chapelle Notre-Dame de Liesse est signalée par Raymond Collier, mais se trouve sur la commune de Mézel (voir cet article).
- Détail du mur sud.
- Façade.
- Voûte semi-enterrée, devant la chapelle.
- Restes de la tour, et gorges de Trévans en arrière-plan.
Personnalités liées à la commune
- Honoré Bovis (1748-1824), député au Conseil des Cinq-Cents, mort à Estoublon
- Jean-Joseph Aubert (né en 1814), né à Auzet, cordonnier à Estoublon, fut condamné à la surveillance pour sa participation à l'opposition au coup d'Etat de 1851 et avoir pris les armes ppour se rendre aux Mées et à Digne (Conseil de guerre des Basses-Alpes, dossier SHD, 7 J 67 et dossier d'indemnisation, 1881, F/15/3986).
Voir aussi
Articles connexes
Sources
Bibliographie
- Albert Cotte, La vie de ceux d'avant, édité par le mouvement Alpes de Lumière, 1990, 160 p.
- Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, Imprimerie Louis Jean, , 559 p.
- Sous la direction d'Édouard Baratier, Georges Duby et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Paris, Librairie Armand Colin, (BNF 35450017)
Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- Michel de La Torre, Alpes-de-Haute-Provence : le guide complet des 200 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », 1989, Relié, 72 p. (non-paginé) (ISBN 2-7399-5004-7)
- Sandre, « Fiche cours d'eau - L'Estoublaisse (X1430500) » (consulté le )
- Roger Brunet, « Canton de Mézel », Le Trésor des régions, consultée le 10 juin 2013
- « Zoom sur la passerelle d'Estoublon », La Provence, 22 janvier 2014, p. 4.
- Réseau départemental des lignes de transport des A.H.P
- Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, Dossier départemental sur les risques majeurs dans les Alpes-de-Haute-Provence (DDRM), 2008, p. 39
- Ministère de l’Écologie, du développement durable, des transports et du logement, Notice communale sur la base de données Gaspar, mise à jour le 8 juillet 2011, consultée le 22 juillet 2012
- Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, p. 37
- Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, op. cit., p. 96
- Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, op. cit., p. 80
- Formulaire de recherche, base Dicrim, consultée le 22 juillet 2011
- BRGM, « Épicentres de séismes lointains (supérieurs à 40 km) ressentis à Estoublon », Sisfrance, mis à jour le 1er janvier 2010, consulté le 22 juillet 2012
- BRGM, « fiche 40099 », Sisfrance, consulté le 22 juillet 2012
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- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, vol. 1 : Formations préceltiques, celtiques, romanes, Genève, Librairie Droz, coll. « Publications romanes et françaises » (no 193), , 1869 p. (ISBN 978-2-600-02884-4, lire en ligne). § 5923, p 381
- Bénédicte et Jean-Jacques Fénié, Toponymie provençale, Éditions Sud-Ouest, coll. « Sud Ouest Université », , 128 p. (ISBN 978-2-87901-442-5), p. 68.
- Charles Rostaing, « Toponymie d’origine pré-gauloise » in Baratier, Duby & Hildesheimer, op. cit., carte 11 et commentaire
- Marc Gauthier, « Provence-Alpes-Côte-d'Azur », Gallia, Tome 43, no 2, 1985. p. 515.
- Raymond Collier, in La Torre, op. cit.
- Guy Barruol, « Rigomagus et la vallée de Barcelonnette », Provence historique, 1964, tome 14, Actes du 1er congrès historique Provence-Ligurie, Vintimille- Bordighera, 2-5 octobre 1964, p. 51.
- Daniel Thiery, « Estoublon », Aux origines des églises et chapelles rurales des Alpes-de-Haute-Provence, publié le 19 décembre 2010, mis à jour le 21 décembre 2010, consulté le 22 juillet 2012
- Isnard, État documentaire, p.446
- Sous la direction d'Édouard Baratier, Georges Duby et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Paris, Librairie Armand Colin, (BNF 35450017), p. 174
- Lucien Stouff, « Ports, routes et foires du XIIIe au XVe siècle », carte 86 et commentaire in Baratier, Duby & Hildesheimer, op. cit.
- Édouard Baratier et Ernest Hildesheimer, « Les fiefs provençaux au XVIIIe siècle », carte 111 et commentaire in Baratier, Duby & Hildesheimer, op. cit.
- Patrice Alphand, « Les Sociétés populaires», La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no 307, 1er trimestre 1989, 108e année, p 296-298
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- Louis de Bresc Armorial des communes de Provence 1866. Réédition - Marcel Petit CPM - Raphèle-lès-Arles 1994
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- Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, « Liste des maires », 2014, consultée le 20 octobre 2014.
- Carole Toussaint est l’un des 500 élus qui ont parrainé la candidature de Daniel Gluckstein à l’élection présidentielle de 2002, cf Parrainages élection présidentielle 2002, consulté le 28 juillet 2010, et Liste des citoyens ayant présenté les candidats à l'élection du Président de la République de 2002
- Patrice Lejosne est un des 500 élus qui ont parrainé la candidature de José Bové à l’élection présidentielle de 2007, cf Parrainages élection présidentielle 2007, consulté le 28 juillet 2010, et Liste des citoyens ayant présenté les candidats à l'élection du Président de la République de 2007
- Carole Toussaint est l’un des 500 élus qui ont parrainé Philippe Poutou (NPA) à l’élection présidentielle de 2012, Conseil constitutionnel, « Listes des citoyens ayant présenté les candidats à l’élection du Président de la République », Journal officiel, 31 mars 2012
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- Christiane Vidal, « Chronologie et rythmes du dépeuplement dans le département des Alpes-de-Haute-Provence depuis le début du XIXe siècle. », Provence historique, tome 21, no 85, 1971, p. 288.
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- Insee, Dossier local, p. 8
- Insee, Dossier local, p. 7
- Insee, Dossier local, p. 16
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- Jean-Marie Homet et Franck Rozet, Cadrans solaires des Alpes-de-Haute-Provence, Aix-en-Provence, Édisud, (ISBN 2-7449-0309-4), p 113-114
- Arrêté du 2 décembre 1926, Notice no PA00080390, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 9 novembre 2008
- Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, Imprimerie Louis Jean, , 559 p., p 138-139
- Raymond Collier, op. cit., p 389
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