Rox et Rouky
Rox et Rouky (The Fox and the Hound) est le 31e long-métrage d'animation et le 24e « Classique d'animation » des studios Disney. Sorti en 1981, il est tiré du roman Le Renard et le Chien courant de Daniel P. Mannix, paru en 1967 et publié en France en 1978.
Pour l’article homonyme, voir Rox et Rouky (chanson).
Titre québécois | Rox et Rouky |
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Titre original | The Fox and the Hound |
Réalisation |
Ted Berman Richard Rich Art Stevens |
Scénario |
Larry Clemmons Ted Berman David Michener Peter Young Burny Mattinson Steve Hulett Earl Kress Vance Gerry |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production | Walt Disney Pictures |
Pays de production | États-Unis |
Durée | 83 minutes |
Sortie | 1981 |
Série
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
La production de Rox et Rouky a débuté au printemps 1977 avant la sortie de Bernard et Bianca.
Rox et Rouky marque la dernière participation des animateurs vétérans Ollie Johnston et Frank Thomas. La nouvelle génération d'animation prend la relève du film, alors que les anciens animateurs travaillent sur le film au début de la production.
Le film va connaître une production difficile avec la démission de Don Bluth et son équipe d'animateurs en 1979, obligeant les studios Disney à repousser la sortie du film de Noël 1980 à l'été 1981 et la décision du studio de l'édulcoration du scénario.
Rox et Rouky rencontre le succès financier, mais reçoit un accueil mitigé de la part de la critique qui apprécie l'animation, mais considère que le film n'est pas assez révolutionnaire.
Une suite intitulée Rox et Rouky 2 est sortie directement en vidéo en 2006.
Synopsis
Rox, un renardeau orphelin, est recueilli par une brave fermière, la veuve Tartine. Il se fait rapidement de nouveaux amis parmi les animaux vivant aux abords de la ferme, tels que la chouette Big Mama, le moineau Dinky et le pivert Piqueur. Il se lie également d'amitié avec Rouky, le plus jeune chien de chasse (un Saint-Hubert[1]) du voisin, Amos Slade. Mais avec l'âge adulte, la Nature reprend ses droits.
Fiche technique
- Titre original : The Fox and the Hound
- Titre français : Rox et Rouky
- Réalisation : Art Stevens, Ted Berman et Richard Rich
- Assistants réalisateurs : Don Hahn, Mark H. Hester et Terry L. Noss
- Scénario : Larry Clemmons, Ted Berman, David Michener, Peter Young, Burny Mattinson, Steve Hulett, Earl Kress et Vance Gerry d'après la nouvelle de Daniel Pratt Mannix
- Conception graphique :
- Direction artistique : Don Griffith
- Cadrage (Layout) : Dan Hansen, Glen V. Vilppu, Guy Vasilovich, Sylvia Roemer, Michael Peraza Jr. et Joe Hale
- Stylisme couleur : Jim Coleman
- Décors peints : Brian Sebern, Kathleen Swain et Daniela Bielecka
- Aérographie : John Emerson
- Animation :
- Supervision : Randy Cartwright, Glen Keane, Cliff Nordberg, Ron Clements, Frank Thomas et Ollie Johnston
- Animation des personnages : Ed Gombert, Dale Oliver, Ron Husband, David Block, Chris Buck, Hendel S. Butoy, Darrell Van Citters, John Musker, Jerry Rees, Dick N. Lucas, Jeffrey J. Varab, Chuck Harvey, Phil Nibbelink, Michael Cedeno, Phillip Young,
- Animation : Brad Bird, Don Bluth, Tim Burton, Lorna Cook, Andy Gaskill, Gary Goldman, Dan Haskett, Bill Kroyer, Linda Miller, John Pomeroy, Henry Selick
- Assistants animation : Ben Burgess, Leslie Gorin, Susan Kroyer, Harry Sabin, Tad Stones[2]
- Animateurs non crédité : John Lasseter, Kelly Asbury, Phil Nibbelink[3],[4], Hendel Butoy, Toby Shelton, Mike Gabriel
- Effets d'animation: Ted Kierscey, Jack Boyd et Don C. Paul
- Coordination animation : Walt Stanchfield, Leroy Cross, Dave Suding et Chuck Williams
- Assistants animation-clé : Tom Ferriter et Sylvia Mattinson
- Intervalliste : Will Finn
- Nettoyage : Rusty Stoll
- Caméra animation : Brian LeGrady, Rob Maine
- Son : Herb Taylor, Frank Regula (mixage ré-enregistrement, non crédité[5])
- Montage : James Melton et Jim Koford (film), Evelyn Kennedy et Jack Wadsworth (musique)
- Musique :
- Composition et direction : Buddy Baker
- Chansons : Richard O. Johnston, Stan Field, Jim Stafford, Richard Rich, et Jeffrey Patch
- Orchestrations : Walter Sheets
- Production : Ron Miller (exécutif), Wolfgang Reitherman et Art Stevens (coproducteurs), Melvin Shaw (assistant créatif)
- Responsables de production : Edward Hansen, Don A. Duckwall
- Société de production : Walt Disney Productions
- Société de distribution : Buena Vista Pictures Distribution
- Pays d'origine : États-Unis
- Langue : anglais
- Budget : 12 000 000 USD
- Format : Couleurs - 1,66:1 (1,75:1 étendu) - Mono/Dolby Stéréo (RCA Sound System)
- Durée : 83 minutes
- Dates de sorties :
- États-Unis :
- France :
Sauf mention contraire, les informations proviennent des sources concordantes suivantes : John Grant[6], Leonard Maltin[7], Mark Arnold[8] et IMDb[9].
Distribution
Voix originales
Sauf mention contraire, les informations proviennent des sources concordantes suivantes : John Grant[6], Dave Smith[10], Leonard Maltin[7], Mark Arnold[8] et IMDb[9]. |
Voix françaises
|
Distinctions
Récompenses
- Golden Screens 1982
Nominations
- Saturn Awards 1982 : Meilleur film fantastique
- Young Artist Awards 1982 : Meilleur film
- Grammy Awards 1982 : Meilleur album pour enfants[11].
Sorties cinéma
Sauf mention contraire, les informations suivantes sont issues de l'Internet Movie Database[12]
Premières nationales
Ressorties principales
- États-Unis :
- Suède : ,
- Allemagne de l'ouest :
- France :
- Italie :
- Australie : , ,
- Danemark :
- Royaume-Uni :
- Suède :
- Portugal :
Sorties vidéo
- - VHS (Québec)
- (France) - VHS et LaserDisc avec recadrage 4/3 (Plein écran)
- - VHS et DVD (Québec et États-Unis) dans la collection « classique or »
- - VHS et DVD avec recadrage 4/3
- - DVD 25e anniversaire (Zone 1) avec recadrage 4/3
- - DVD 25e anniversaire (Zone 2) avec recadrage 4/3
- - Blu-ray 30e anniversaire (Amérique) avec restauration et format 1.66.
Origine et production
Contexte du studio
Au début des années 1970, les Neuf Sages de Disney deviennent de plus en plus vieux et sont ne plus actifs sur les productions tout comme leurs collègues aussi méritants qui ont permis de construire le catalogue du studio Disney[13]. Le studio lance alors un programme de formation d'une nouvelle génération qui sera par la suite fusionné avec le California Institute of the Arts[13]. Quelques animateurs et artistes d'animation sont appelés pour former une nouvelle génération d'animateurs, Melvin Shaw est ainsi recruté en 1974[14]. Le film Les Aventures de Bernard et Bianca est produit avec les trois derniers Neuf Sages encore actifs, Frank Thomas, Ollie Johnston et Milt Kahl[13].
Parmi la nouvelle génération d'animateurs, le plus remarqué est Don Bluth qui se voit accorder la réalisation du moyen métrage Le Petit Âne de Bethléem (1978) avec seulement de jeunes animateurs[13]. Durant la production des Aventures de Bernard et Bianca, un groupe d'animateurs se voit confier un projet intitulé Rox et Rouky[15]. Don Bluth responsable du film prend cela pour un camouflet dans son ascension hiérarchique et convainc ses proches collaborateurs dont John Pomeroy de démissionner à partir 13 septembre 1979[15],[16]. Il parvient à regrouper 17 personnes avec lui[17]. Ce départ, que Leonard Maltin qualifie d'exode, est une source importante d'embarras pour le studio à l'époque ayant était massivement couvert par la presse[16]. Maltin précise que ce sont sept animateurs et quatre assistants animateurs[16].
Don Bluth crée son propre studio d'animation concurrent Don Bluth Productions (en) et lance la production de Brisby et le Secret de NIMH (1982)[17],[16]. Parmi les autres animateurs partis on peut aussi citer Gary Goldman et John Pomeroy, mécontents de la qualité des productions du moment de Disney[10]. Le groupe démissionnaire reproche au studio de ne plus faire de l'animation comme à son âge d'or[10],[16]. La plupart des films de Bluth est produite avec l'intention de démontrer comment les longs métrages d'animation devraient être, mais selon Mark Arnold ils ont des lacunes [17]. Ces départs d'animateurs retardent le début de la production du film d'un an qui commence donc en 1977[10]. La sortie du film initialement prévue pour Noël 1980 est donc repoussée pour l'été 1981[16].
Développement
Le film est une adaptation de la nouvelle de Daniel P. Mannix Le Renard et le Chien courant (1967)[10] et publié en France en 1978[18]. L'histoire retrace la vie du chien Copper et du renard Tod. Ceux-ci deviennent amis durant l'enfance avant de devenir ennemis à l'âge adulte sous le joug des hommes qui les montent l'un contre l'autre[16]. Wolfgang Reitherman est crédité de l'idée de faire ce film car il avait lu cette histoire à son fils qui avait un chien roux[6]. Cette méthode de proposition de film est similaire à celle en vigueur quand Walt Disney était encore vivant[6].
La production du film commence au printemps 1977[10],[17], avant la sortie du film Les Aventures de Bernard et Bianca. Wolfgang Reitherman devait au départ être le réalisateur du film au côté d'Art Stevens. Mais les séquences clés du film provoque les disputes entre les réalisateurs et le producteur Ron Miller soutenant Stevens. Miller demande à Reitherman de laisser la place à la nouvelle équipe, mais Reitherman refuse en raison d'un manque de confiance avec les jeunes animateurs. Ted Berman et le jeune Richard Rich réalisent finalement le film au côté d'Art Stevens. C'est donc un projet américain avec une équipe en grande partie composée d'une nouveau groupe de réalisateurs et d'artistes[19].
À l'origine, l'histoire était bien plus sombre dans le roman que dans le film, ne comportant même aucune fin heureuse (« happy end »). À la fin du roman, Tod tue Chef puis, poursuivi par Copper, meurt d'épuisement avant d'être achevé par le maître de Copper. Ne souhaitant pas provoquer la sensibilité des enfants, Disney décide d'adoucir la fin de l'histoire notamment en gardant tous ses protagonistes en vie : Chef s'en sort avec une patte cassée, renversé par un train, et Rouky empêche son maître Amos Slade d'abattre Rox. Slade renonce à son acte et rentre chez lui avec Rouky.
Animation : Une nouvelle génération
La production du film marque une étape charnière dans l'histoire des studios Disney. C'est le dernier film auquel ont participé trois des Neuf Sages de Disney, les animateurs légendaires de Disney : Frank Thomas, Ollie Johnston et Wolfgang Reitherman[10], ce dernier abandonnant la réalisation pour la production. Au sein du studio, tout le monde sait que les anciens animateurs doivent partir à la retraite durant la production[20]. Les trois animateurs ont entamé la production et ont ensuite transmis le projet à de nouveaux animateurs[20]. Thomas et Johnston prennent leur retraite en 1978[21] et Reitherman en 1980[22], mais ils restent comme consultant sur le projet. Bob nThomas précise que Thomas et Johnston ont développé les personnages et animé une séquence avant de partir à la retraite[23].
L'animateur Glen Keane fait ses premiers pas à la supervision de l'animation tandis que Ron Clements et John Musker partagent leurs points de vues[20]. Parmi les animateurs du film se trouve le jeune Tim Burton, âgé de 22 ans à l'époque.
La production du film a nécessité quatre ans, environ 360 000 dessins, 110 000 cellulos, 1 100 décors, et 180 personnes dont 24 animateurs[10],[24].
Frank Thomas explique en 1981 lors d'un entretien pour Rox et Rouky qu'il y a une forme de délicatesse dans le squelette d'un renard et qu'une fois que vous voyez cela les dessins deviennent comme un renard[25].
L'animation réutilise des éléments de Bambi (1942) pour la séquence de l'orage (deux familles de canards et de cailles cherchent un abri) et de Merlin l'Enchanteur (1963) quand Moustique et Merlin sont transformés en écureuils.[réf. nécessaire]
En 1981, alors que la production de Rox et Rouky s'achève, le projet Chantecler reprend vie avec pour objectif d'être finalisé et diffusé après la sortie de Rox et Rouky mais il est rapidement stoppé au profit de Taram et le Chaudron magique (1985)[26].
Développement des personnages
Le développement des personnages est assuré par Frank Thomas et Ollie Johnston mais c'est la nouvelle équipe qui assure l'animation[6].
- Rox : Renard, le personnage principal du film. Jeune et naïf, il se lie d'amitié avec le voisin Rouky. Mais leur amitié pourra-t-elle résister aux réalités de la vie, du temps qui passe et de l'âge adulte ?
- Rouky : Le voisin de Rox ; ils sont devenus amis. Jusqu'à ce qu'ils deviennent adultes. Rouky devient un chien de chasse.
- Amos Slade : Le voisin de la veuve Tartine ; il est le « méchant » de l'histoire. Chasseur, il entraîne Rouky à être un chien de chasse.
- Veuve Tartine : La vieille dame qui prend Rox comme animal de compagnie.
- Big Mama : La chouette bienveillante qui a contribué à faire adopter Rox. Plus tard, elle l'aide à survivre dans la forêt.
- Chef : Le chien âgé d'Amos Slade.
- Vixy : La belle renarde que Rox rencontre dans la forêt. Elle deviendra finalement la compagne de ce dernier.
- Dinky et Piqueur : Deux amis, un moineau et un pivert respectivement. Ils sont observés essentiellement à essayer de manger Twist, une chenille solitaire. À la fin du film, celle-ci se transforme en papillon et s'envole.
L'acteur Kurt Russell, qui avait été sous contrat du studio Disney pendant dix ans, du milieu des années 1960 au milieu des années 1970, a prêté sa voix au personnage de Rouky[27]. La chanteuse Pearl Bailey a joué le personnage lors de sa prestation pour aider les animateurs à dessiner son personnage de Big Mama[20].
Pour David Koenig, l'ours souffre du "Syndrome Pluto", des adjuvants animaliers qui n'ont pas la parole alors que d'autres personnages animaliers anthropomorphes ou non en sont dotés[28].
Jeanine Forney, qui incarne la voix de Vixy dans la version française du film, avait déjà été la voix de la princesse Aurore/Rose dans la seconde version française de La Belle au bois dormant (1959). « Tod », le prénom original de Rox signifie « renard » en argot britannique. Quant au prénom de Vixy[NB 1], il est basé sur le mot anglais « vixen » qui a pour sens premier « renarde ».
Musique
Buddy Baker compose la bande originale de Rox et Rouky[8] et signe ici sa dernière musique de film d'animation.
Les chansons du film ont été écrites et composées par Stan Fidel, Jim Stafford, Richard Rich, Richard O. Johnston et Jeffrey Patch[8],[29]. Richard O. Johnston est le fils de l'animateur Ollie Johnston[10].
Film | Rox et Rouky |
---|---|
Sortie | 1981 |
Format | LP |
Label | Disneyland Records |
En France le titre principal, Rox et Rouky, a été chanté en 1983 par Dorothée en duo avec Joanna Wyatt[30]. La même année sont édités chez Disneyland Records/Le Petit Ménestrel deux livres-disques : un 33 tours 30 cm raconté par Jean Rochefort comprenant des extraits de dialogues du film, et un 45 tours raconté par Jacques Martin[31]. Ce dernier reprend la musique du film et une partie de la chanson Deux bons copains. En revanche, les rôles des différents personnages sont interprétés par des acteurs différents de ceux ayant assuré le doublage de la version française : Régine Blaess, Catherine Lafond, Marcelle Lajeunesse et Raymond Loyer.
Sortie et accueil
Rox et Rouky sort le [8] et reçoit un accueil mitigé de la part des critiques considérants que le film n'est pas assez révolutionnaire[16]. Malgré des critiques, le film rencontre un important succès financier[10], devenant le 14e film le plus rentable de l'année et gagnant 39,9 millions de dollars aux États-Unis, mais répétant moins le succès des Aventures de Bernard et Bianca (1977) ayant récolté plus de 48 millions de dollars pour un budget de 7,5 millions. le film est catégorisé auprès de la MPAA General Audiences (Tous publics) est c'est le dernier pour l'époque, toutes les autres productions étant Parental Guidance Suggested (Accord parental souhaitable)[17]. Au moment de sa sortie, ce fut le film d'animation le plus cher produit à ce jour avec un budget de 12 millions de dollars[17]. Il parvient à récolter 15 millions d'USD aux États-Unis[32]. Comme préconisé par Terry Lawson en 1979, le studio poursuit ses ressorties de longs métrages d'animation avec deux films en 1981[26]. John Grant écrit qu'il n'y a pas de chiffre précis mais le film aurait rapporté 50 millions d'USD[6].
Rox et Rouky est le dernier dessin animé de Disney commençant par un générique complet et finissant par The End : Walt Disney Productions comme tous les films depuis Alice au pays des merveilles (1951), Taram et le Chaudron magique (1985) étant le premier à étrenner le générique de fin ("end credits"). On notera également une absence totale de musique durant les deux premières minutes du film. C'est aussi le dernier film Disney à utiliser totalement la technique analogique (animation traditionnelle), les films suivant utiliseront des techniques numériques comme l'Animation Photo Transfer ou le Computer Animation Production System.
À sa sortie, Rox et Rouky est le dernier des deux films d'animation Disney sortis en Dolby Stéréo abordant uniquement le logo de RCA Photophone dans le générique après Les Aventures de Bernard et Bianca, malgré l'utilisation simultanée des deux systèmes sonores à la réalisation du film. Ce fut le dernier film d'animation Disney à être enregistré en RCA Photophone. Un court métrage éducatif intitulé The Fox and the Hound: A Lesson in Being Careful a été réalisé par Walt Disney Educational Productions en , expliquant l'importance de prendre en compte les avertissements[33].
La société Western Publishing qui publiait sous la marque Gold Key Comics change de label pour Whitman Comics[11], à cause d'une modification du marché, qui passe des kiosques à journaux aux supermarchés et drugstores[34]. Une mini-série associée à Rox et Rouky est publiée[11] en août 1981 sous le label Whitman avec des dessins de Pete Alvarado[35].
La bande origine de Rox et Rouky est nominée pour la 24e cérémonie des Grammy Awards dans la catégorie du meilleur album pour enfants mais sans succès[11].
Le film ressort en salles aux États-Unis en 1988[10],[17]. Il est édité sur support vidéo en 1994[10].
À la fin des années 1980 et dans les années 1990, le studio Disney est la cible de plusieurs procès liés à la vente de vidéocassettes, la société n'ayant pas eu ni l'accord des ayants-droits et ne les a pas rémunérés[36]. Parmi les procès, Leonard Maltin cite Daniel P. Mannix l'auteur du roman Le Renard et le Chien courant sur lequel est basé Rox et Rouky, mais aussi Peggy Lee qui a prêtée sa voix à Darling dans La Belle et le Clochard (1955) ou l'Orchestre de Philadelphie qui a joué de nombreuses musiques de films[36] (Voir Walt Disney Records: The Legacy Collection).
Accueil critique
Don Bluth explique qu'une des raisons de son départ des studios Disney, dans la catégorie des divergences créatives, est que le film Rox et Rouky est « devenu une histoire mignonne et non plus une histoire significative »[16].
Vincent Canby du New York Times décrit le film comme « un joli exemple de dessin animé Disney à l'ancienne, une sorte de caricature, joyeux à l'excès, plein de chansons entraînantes, plus collant qu'un chewing-gum et contenant des animaux anthropomorphes plus humains que certains hommes apparaissant parfois »[37]. Mais selon Canby le film n'innove pas, même si il est rempli à ras-bord de dialogues joyeux et folkloriques[37]. La scène culminante du film peut effrayer les plus jeunes et qu'à cause de cette scène il est préférable que les parents accompagnent leurs enfants au lieu de les faire chaperonner, le film ne durant que 83 minutes, un temps très court pour l'époque[37]. L'histoire est celle d'une amitié improbable[37].
Sheila Benson du Los Angeles Times indique que la présence d'une nouvelle génération d'animateurs est un signal important et la qualité d'animation est bien présente[38].
Sheila Benson critique l'histoire qui joue trop la sécurité, les scénaristes protégeant le public des choses importantes comme la rage, la douleur ou la perte[39]. Ces mensonges pour le bien du public limitent le développement[39]. La romance entre Rox et Vixey rappelle celle de Bambi et Féline[39].
Richard Corliss du Time écrit que le film débute sans musique par une toile d'araignée, comme un filigrane du destin prenant tout animal pénétrant cette forêt[24]. Un renardeau devient orphelin devant les yeux du spectateur suite à un coup de feu touchant sa mère apeurée tandis que des oiseux s'envolent eux aussi apeurés[24]. Corliss ironise alors en souhaitant à ses jeunes lecteurs un joyeux été car c'est le début du dernier dessin animé Disney[24]. Il s'interroge sur cette production car quand les autres cinéastes s'essayent au plus de provoquer des gloussements et des tremblements, Disney confronte son public aux terreurs Dostoïevskienne[24]. Pour Corliss, c'est un retour au sources pour le studio avec l'opposition primale du bien et du mal, des forces forces de la Nature[24]. Le film ne possède pas le savoir-faire et la concision qui ont amené une douzaine de personnages ou plus à la vie idiosyncratique dans les films précédents[24]. Les cinq chansons sont à peine fredonnables et le comique est au mieux superficiel[24]. Le film ne comporte pas de magie mais un morale profonde donnée par Daniel Mannix sur une amitié contrariée avec son aspect doucement sombre[24]. Pour Corliss, les deux protagonistes sont nés dans un rôle qui les enferme et même les liens établis pendant leur enfance ne peuvent changer ce destin[24]. Il
Richard Corliss fait un parallèle entre la nouvelle génération d'animateur et les protagonistes du film[24] : « Alors que Rox et Rouky apprennent davantage sur eux-mêmes et sur l'autre pendant leur fuite, les jeunes artistes de Disney qui font ici leurs débuts au cinéma réalisent le pouvoir émotionnel et cinétique de l'animation dans les séquences de poursuite. Ils sont aussi finement façonnés et rythmés que la scène de combat dans le désert de Les Aventuriers de l'arche perdue et presque aussi violents »[24]. Corliss ne dévoile pas la fin du film mais prévient le public qu'il peut « savourer les sérieux plaisirs de Rox et Rouky »[24]. Il termine par une note positive à propos de « la montée en puissance d'une nouvelle génération talentueuse d'animateurs Disney, attendez vous à de plus grands plaisirs pour la suite »[24].
Analyse
Janet Wasko écrit que la plupart des productions des années 1970, après la mort de Roy Oliver Disney et l'arrivée de Donn Tatum à la direction de Disney, sont des navets et que même ceux qui ont eu le plus de succès comme Robin des Bois (1973), Les Aventures de Bernard et Bianca (1977), Rox et Rouky ou Le Trou noir (1979) n'égalent pas les succès des décennies précédentes[40]. Leonard Maltin écrit que l'équipe d'animation de Disney est inégalée pour la création de personnages mignons comme le confirment Rox et Rouky quand ils sont renardeau et chiot[41]. Il en va de même pour la capacité du studio à rendre des animaux animés attirants[16].
Pour Mark Arnold, quand le film est sorti, il le trouvait beaucoup trop mièvre en comparaison des précédentes productions du studio comme Les Aventures de Bernard et Bianca[20]. Plus tard, après l'avoir revu, il a changé d'avis et trouve le film un peu plus consistant, pas aussi mauvais que les films des années 2000 car il possède du cœur[20]. Il reste toutefois un peu immature, dans le sens manquant de maturité, avec entre autres sa chanson phare Deux bons copains assez mauvaise[20]. Le film est décevant car le studio produisait un long métrage d'animation tous les trois ou quatre ans, et non annuellement comme durant les décennies suivantes et ce n'est clairement pas un événement[20].
John Grant écrit que certains critiques ont décelé des petites différences comme un côté plus mature intellectuellement, l'absence du méchant tapageur[6]. Grant évoque aussi les changements dans le public et la société et propose de refaire le film en subsistant le renard et le chien par des enfants, blanc et de couleur, pour évoquer le racisme, le climat social aux États-Unis étant marqué par des tensions[6]. Un autre point de réflexion soulevé par le film est selon Grant, la question de la moralité de la chasse[6] et donc le mouvement anti-chasse. Grant cite l'article de Richard Corliss du Time et ajoute que la dynamique psychologique en plus de celle purement physique est une première, une innovation authentique, dans un long métrage d'animation Disney[6]. Selon Grant le film La Folle Escapade (1978) de Martin Rosen possède aussi une approche cérébrale, et donc cette innovation n'est pas apparue chez Disney[6].
Nouvelle génération
La plupart des auteurs sont d'accord sur le fait que le film est à la charnière de deux générations d'animateurs. Pour Franklin Thomas et Ollie Johnston, Rox et Rouky marque « la fin de la transition entre l'ancienne et la nouvelle génération d'animateurs[42]. » Selon Randy Cartwright, le film marque le début du changement[20]. Pour John Grant, beaucoup d'excitations a accompagné la production du film quand au changement mais au final peu de choses sont différentes[6]. Le film est moins ambitieux et de qualité inférieure aux grands classiques[6]. Le film est bon mais il n'atteint pas le niveau d'innovation attendu par les critiques[6]. Grant ajoute qu'au contraire, Taram et le Chaudron magique (1985) se voulait innovant mais ne l'a pas été[6]. Avec le côté psychologique, la nouvelle génération pousse les productions vers les années 1980[6].
Pour Mark Arnold, ce film est le premier à profiter pleinement de la nouvelle génération d'animateurs sortis du California Institute of the Arts (CalArts), fondé par Disney en 1961 et installé sur son propre campus en 1977[43]. Selon Arnold, le film marque les « premiers efforts des futurs grands animateurs » de Disney qui ont participé à des films comme La Petite Sirène et La Belle et la Bête[10], la Renaissance Disney. L'édition DVD contient un documentaire sur cette passation de relai intitulé D’une génération à l’autre[20].
Leonard Maltin écrit que le film confirme l'arrivée de la nouvelle génération d'animateurs et que Disney maîtrise toujours le marché de niche des longs métrages d'animation attaqué par d'autres studios[16]. Cette partie technique est le bon coté du film selon Maltin mais de l'autre coté la mauvaise nouvelle est que la conception du film se repose trop sur la formule du mignon, de la comédie et de la personnification, principes tellement utilisés que le film en est discret[16]. Ce recours à cette formule est pour certains observateurs un pas en arrière pour le studio ou une stagnation même si le public a apprécié le film et est venu en masse le voir[16]. Les espoirs mis dans la nouvelle génération ne sont atteints car ces observateurs n'ont pas trouvés de nouvelles idées ou une nouvelle vie, le film étant juste une synthèse des vieilles idées qui ont fonctionnés à l'époque de Walt Disney[16]. Maltin se demande si le crédo « Qu'aurait fait Walt ? » n'est pas encore présent au sein de la direction de Disney[16].
Mark Arnold explique que la scène du combat entre Rouky et l'ours est considérée comme l'apothéose du film mais il la voit comme le résultat d'un effort inégal[17]. Pour Maltin c'est séquence supervisée par Glen Keane est un tour de force[16]. Arnold a trouvé certains plans qui n'ont pas le bon focus mais qui ont été en partie corrigé dans les éditions vidéo[17]. Le film est présenté lors de sa sortie comme le 20e classique d'animation de Disney mais en 1985 lors de la sortie de Taram et le Chaudron magique il est renuméroté 24e[17].
Pour Maltin, le film est un effort respectable mais le bilan du studio Disney après plus d'une décennie sans Walt à la barre n'est pas bon[16]. Le seul point positif des années 1980 selon Maltin arrive avec la « géniale » nomination de Tom Wilhite malgré ses 27 ans, ancien responsable de la publicité, comme vice-président en charge du développement des films d'animations et de la télévision[16].
Adaptations et produits dérivés
Dans un épisode de Kuzco, un empereur à l'école, Kuzco se change en un chaton qui ressemble à Rox jeune.
Titre en différentes langues
- Afrikaans : Die jakkals en die jaghond (« Le Renard et le Chien de chasse »)
- Albanais : Dhelpra dhe zagari (« Le Renard et le Chien de chasse »)
- Allemand : Cap und Capper (« Rox et Rouky »)
- Anglais : The Fox and the Hound (« Le Renard et le Chien de chasse »)
- Arabe : الثعلب والكلب (Āl-ṯaʿlab w āl-kalb : « Le Renard et le Chien »)
- Arménien : Աղվեսն ու որսաշունը (Aghvesn u vorsashuny : « Le Renard et le Chien de chasse »)
- Azéri : Tülkü və ov iti (« Le Renard et le Chien de chasse »)
- Basque : Tod eta Toby (« Rox et Rouky »)
- Bengali : দ্য ফক্স অ্যান্ড দ্য হাউন্ড (Dya phaksa ayānḍa dya hā'unḍa)
- Biélorusse : Ліс і паляўнічы пёс (Lis i paliaŭničy pios : « Le Renard et le Chien de chasse »)
- Breton : Al louarn hag ar c'hi
- Bulgare : Лисицата и хрътката (Lisicata i khrŭtkata : « Le Renard et le Chien de chasse »)
- Catalan : La guineu i el gos de caça (« Le Renard et le Chien de chasse »)
- Chinois : 狐狸与猎狗 (Húli yǔ Liègǒu : « Le Renard et le Chien de chasse »)
- Cingalais : ද ෆොක්ස් ඇන්ඩ් ද හඋන්ඩ් (da foks ænḍ da haunḍ)
- Coréen : 토드와 코퍼 (Todŭ wa K'op'ŏ : « Rox et Rouky »)
- Corse : A volpe è u cane da caccia (« Le Renard et le Chien de chasse »)
- Croate : Lisica i pas (« Le Renard et le Chien »)
- Danois : Mads og Mikkel (« Rouky et Rox »)
- Espagnol : Tod y Toby (España), El zorro y el sabueso (Amérique du Sud)
- Espéranto : La Vulpo kaj la Ĉashundo (« Le Renard et le Chien de chasse »)
- Estonien : Vips ja Sulli (« Rox et Rouky »)
- Finnois : Topi ja Tessu (« Rox et Rouky »)
- Gaélique écossais : An Sionnach agus an Cù (« Le Renard et le Chien »)
- Galicien : O raposo e o can de caza (« Le Renard et le Chien de chasse »)
- Gallois : Y Cadno a'r Helgi (« Le Renard et le Chien de chasse »)
- Géorgien: მელა და ძაღლი (Mela da Dzaghli : « Le Renard et le Chien »)
- Grec : Η αλεπού και το λαγωνικό (I alepú ke to lagonikó : « Le Renard et le Chien de chasse »)
- Hébreu : השועל והכלבלב (hashvaal vhakalblb)
- Hindi : द फ़ॉक्स एंड द हाउंड (Da fŏksa ēṇḍa da hā'uṇḍa)
- Hongrois : A róka és a kutya (« Le Renard et le Chien »)
- Islandais : Refurinn og hundurinn (« Le Renard et le Chien »)
- Indonésien : Rubah dan Anjing Pemburu (« Le Renard et le Chien de chasse »)
- Irlandais : An Sionnach agus an Madra (« Le Renard et le Chien »)
- Italien : Red e Toby - Nemiciamici
- Japonais : きつねと猟犬 (Kitsune to Ryōken : « Le Renard et le Chien de chasse »)
- Javanais : Si Rubah lan Si Asu Parburon
- Kannada : ದಿ ಫಾಕ್ಸ್ ಅಂಡ್ ದಿ ಹೌಂಡ್ (Di phāks aṇḍ di hauṇḍ)
- Kazakh : Түлкі мен ит (Tülki men ït : « Le Renard et le Chien »)
- Latin : Vulpes et Canis (« Le Renard et le Chien »)
- Letton : Neparastie draugi (« Amis improbables »)
- Lituanien : Lapė ir šuo (« Le Renard et le Chien »)
- Macédonien : Лисицата и ловечкиот пес (« Le Renard et le Chien de chasse »)
- Malgache : Ny Amboahaolo sy ny Alika (« Le Renard et le Chien »)
- Malayalam : ദി ഫോക്സ് ആൻഡ് ദി ഹൗണ്ട് (di phēāks ānḍ di haṇṭ
- Marathi : द फॉक्स अँड द हाउंड (Da phŏksa am̐ḍa da hā'uṇḍa)
- Néerlandais : Frank en Frey (« Rouky et Rox »)
- Norvégien To gode venner - Todd og Copper (« Deux bons amis - Rox et Rouky »)
- Ourdou : لومڑی اور شکاری کتا (« Le Renard et le Chien de chasse »)
- Ouzbek : Tulki va it (« Le Renard et le Chien »)
- Persan : روباه و سگ شکاری (Rwbạh w sg sẖḵạry̰ : « Le Renard et le Chien de chasse »)
- Polonais : Lis i Pies (« Le Renard et le Chien »)
- Portugais : Papuça e Dentuça (Portugal) / O Cão e a Raposa (Brésil)
- Roumain : Vulpea și câinele (« Le Renard et le Chien »)
- Russe : Лис и пёс (Lis i pios : « Le Renard et le Chien »)
- Serbe : Лисица и пас (Lisica i pas : « Le Renard et le Chien »)
- Slovaque : Lišiak a pes (« Le Renard et le Chien »)
- Slovène : Lisica in pes (« Le Renard et le Chien »)
- Suédois : Micke och Molle: Vänner när det gäller (« Rox et Rouky: Amis en ce qui concerne »)
- Swahili : Mbweha na Mbwa (« Le Renard et le Chien »)
- Tamoul : தி ஃபாக்ஃசு அண்ட் தி ஃகௌண்ட் (Ti ḥpākḥcu aṇṭ ti ḥkauṇṭ)
- Télougou : ది ఫాక్స్ ఎండ్ ది హౌండ్ (Di phāks eṇḍ di hauṇḍ)
- Tchèque : Liška a pes (« Le Renard et le Chien »)
- Thaï : เพื่อนแท้ในป่าใหญ (« La plupart véritable ami dans les bois »)
- Turc : Tilki ve Avcı Köpeğii (« Le Renard et le Chien de chasse »)
- Turkmène : Tilki we It (« Le Renard et le Chien »)
- Ukrainien : Лис і мисливський пес (« Le Renard et le Chien de chasse »)
- Vietnamien : Cáo và chó săn (« Le Renard et le Chien de chasse »)
- Yiddish : דער פוקס און דער הינטל (Der fux aun der hintl : « Le Renard et le Chien »)
Notes et références
Notes
- Son prénom original en anglais est « Vixey » (prononcé « Vixy »). L'orthographe fut modifié dans la version française afin que sa prononciation ne soit pas un problème pour un public non anglophone.
Références
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- Jean-Paul Gabilliet, Des comics et des hommes : histoire culturelle des comics books aux Etats-Unis, Nantes, Éditions du Temps, , 483 p. (ISBN 2-84274-309-1, lire en ligne), p. 123
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- (en) Frank Thomas et Ollie Johnston, The Disney Villain, p. 164.
- (en) Mark Arnold, Frozen in Ice : The Story of Walt Disney Productions, 1966-1985, p. 159.
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Ressources relatives à la bande dessinée :
- (en) Comic Vine
- (mul) INDUCKS
- Ressource relative à plusieurs disciplines :
- (en) Metacritic
- (en) Rox et Rouky sur Ultimate Disney
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