Alby-sur-Chéran

Alby-sur-Chéran, anciennement Alby, est une commune française située dans le département de la Haute-Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Alby-sur-Chéran

Le bourg d'Alby sous la neige, vu de la mairie.

Blason
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Haute-Savoie
Arrondissement Annecy
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Grand Annecy
Maire
Mandat
Jean-Claude Martin
2020-2026
Code postal 74540
Code commune 74002
Démographie
Gentilé Albygeois
Population
municipale
2 576 hab. (2019 )
Densité 393 hab./km2
Population
agglomération
4 994 hab. (2019)
Géographie
Coordonnées 45° 49′ 03″ nord, 6° 01′ 18″ est
Altitude Min. 360 m
Max. 606 m
Superficie 6,56 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Saint-Félix
(ville-centre)
Aire d'attraction Annecy
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Rumilly
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Alby-sur-Chéran
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Alby-sur-Chéran
Géolocalisation sur la carte : Haute-Savoie
Alby-sur-Chéran
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Alby-sur-Chéran
Liens
Site web mairie-alby-sur-cheran.fr

    La commune était le chef-lieu de la communauté de communes du Pays d'Alby, remplacée par le Grand Annecy le , elle est située dans l'Albanais, sur les rives du Chéran, dans le canton de Rumilly, au nord-ouest du Parc Naturel Régional du massif des Bauges dont elle fait partie depuis fin 2017[1].

    Géographie

    Communes limitrophes

    Localisation

    La commune est limitée à l'ouest par celle de Saint-Félix, au nord-ouest par celle de Marigny-Saint-Marcel, depuis le ruisseau de Pattu jusqu'au Chéran ; au nord par celle de Saint-Sylvestre ; au nord-est par celle de Chapeiry ; à l'est par celle de Viuz-la-Chiésaz et celle de Mûres ; au sud, par celle d'Héry-sur-Alby.

    Géologie et relief

    La superficie de la commune est de 656 hectares ; son altitude varie de 360 à 606 mètres[2].

    L'altitude est de 399 m au Pont-Neuf, 450 m à l'intersection des routes d'Aix-les-Bains (D 1201) et de Saint-Sylvestre (D 31) et 465 m à l'intersection des routes d'Albens et de Rumilly.

    Hydrographie

    Le Chéran partage le territoire d'Alby en deux parties égales. Il reçoit comme affluents de la rive droite : le ruisseau des Moulins de la Capetta, le ruisseau de la Salette, le Pellève. Sur la rive gauche, il reçoit : le ruisseau du Pessey, le Marantin, la Touvière, le Morlon.

    Transport

    Urbanisme

    Typologie

    Alby-sur-Chéran est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[5],[6],[7]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Félix, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[8] et 4 994 habitants en 2019, dont elle est ville-centre[9],[10].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Annecy, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 79 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[11],[12].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (56 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (63,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (48,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (15,8 %), forêts (14,5 %), zones urbanisées (13,7 %), prairies (4,3 %), terres arables (2,9 %)[13].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    Le toponyme Alby-sur-Chéran est composé d'Alby, dérivé du nom d'un domaine gallo-romain, Albiacum, avec le suffixe -acum[14],[15] et du nom de la rivière qui passe à proximité, le Chéran, affluent du Fier. Chéran possède une racine pré-celtique d'origine hydronymique *kar, pouvant signifier « gros gravier dans le lit des rivières », selon Ernest Nègre[16], associé au suffixe -an[17],[18]. La commune d'Alby devient par décret du 27 décembre 1860 (J.O. du 4 mars 1861) Alby-sur-Chéran[19]. Le nouveau nom a été mis adopté afin d'éviter toute confusion avec la ville d'Albi dans le Tarn.

    Une autre version donne pour origine du nom l'ethnonyme Albios ou sous sa forme latine Albii, tribu celte qui peuplait la région et s'est transmise à la petite région naturelle de l'Albanais, mais aussi Albens (ancienne commune) et l'Albenche (rivière)[20],[21].

    La première mention d'Alby remonte à un document de 1275, Albiacum[14],[15]. La forme évolue pour donner en 1344, Albiez[14],[15]. On trouve au cours des siècles suivants les différentes formes Arbiacum, Albie, Arbiez dans le Régeste Genevois, puis Alby jusqu'à l'adoption en 1961 du toponyme officiel[14],[15].

    En francoprovençal, la commune s'écrit Arbi selon la graphie de Conflans, la même a été choisie par l'ORB[22].

    Histoire

    Le site fut peuplé très tôt comme le laisse supposer les substructions romaines qui furent exhumées au hameau de Masigny (Masiniacus).

    Moyen Âge

    Dès le haut Moyen Âge le site fut fortifié. Les Burgondes, sur les deux collines entre lesquelles coule le Chéran, y établirent des fortifications. Elles sont à l’origine des deux plus anciens châteaux ; Donjon et Châteauvieux. Ils commandaient alors le passage à gué sur la rivière sur la route reliant Annecy à Chambéry. À la fin du XIXe siècle, un cimetière burgonde fut découvert au hameau des Grange.

    La cité aurait été le chef-lieu primitif de l'Albanais, « pagus albanensis », l'un des sept districts (pagi) de la Savoie sous Charlemagne[Note 3]. L'Albanais comprenait tout le bassin qui tourne autour du massif des Bauges, depuis Grésy-sur-Aix, Albens, par Alby, Rumilly, Annecy, la vallée de Faverges jusqu'à l'Arly au-dessus d'Ugine[23]. L'origine d'Alby reste très ancienne puisque son nom apparaît sur l'un des plus vieux documents concernant la Savoie en 867, une charte du roi Lothaire II de Lotharingie où il fait une donation à sa femme Thieteberge[24],[25].

    Située près d'un passage à gué sur le Chéran, le bourg d'Alby occupait un point stratégique de la voie de communication entre les villes d'Annecy et de Chambéry. C'est pourquoi, au Moyen Âge, la ville comptait pas moins de sept châteaux pour assurer la défense de ce point stratégique. Il s'agit des châteaux : de Châteauvieux appartenant aux comtes de Genève, Le Donjon, de Montconon/Monquenoit, de Montdésir appartenant aux Sires d'Alby, de Montpon, de Montvuagnard et de Pierre-Charve.

    Anciennement, le mandement d'Alby ne comprenait que deux seigneuries : celle de Gruffy et celle de Songy.

    Le , par lettres patentes datées d'Annecy, le comte Amédée II de Genève accorde au bourg d'Alby une charte de franchises, avec marché hebdomadaire et une foire annuelle à la Saint-Martin qui se tient depuis tous les [26],[27]. les franchises furent confirmées à 15 reprises, entre 1391 et 1647.

    À cette époque, la cité était divisée en deux paroisses : la paroisse de Saint-Maurice, située sur la rive gauche du Chéran et la paroisse Saint-Donat, située sur la rive droite, dont l'église a été détruite en 1934 par un glissement de terrain et un incendie. Les deux paroisses furent réunies définitivement en 1683, mais les deux communautés ne seront réunies qu'en 1788.

    En 1442, Claude de la Rochette, est vidomne d'Alby et Pierre Richard en est vice-châtelain[28].

    Époque moderne

    Le , le fief du mandement d'Alby appartenant au duc de Savoie, est vendu aux enchères moyennant la somme de 9 044 ducats d'or, puis le inféodé et érigé en marquisat, en faveur du comte Victor-Amé de Maillard de Tournon, alors maréchal de camp du duc[29].

    Époque contemporaine

    Commencée en 1823, la construction du nouveau Pont-Neuf est achevée en 1828. Lors du passage du roi Charles-Félix de Savoie en 1826 un tablier provisoire en bois est construit. Le nouveau quartier du Pont-Neuf se développe rapidement.

    La cité médiévale était célèbre pour ses maîtres-cordonniers depuis le XIVe siècle. En 1880, elle comptait environ trois-cents cordonniers et était une capitale locale pour la chaussure. Lors de la guerre de 1870-1871 qui opposa la France à la Prusse, les cordonniers fabriquèrent de novembre 1870 à mars 1871 plus de 6 200 paires de bottes et de chaussures pour les gardes nationaux recrutés par la IIIe République après la défaite des armées impériales. La cité comptait également une tannerie, des tisserands, une carderie et une filature mécanique mue par la force hydraulique fournie par le Chéran. Tous les , jour de la Saint-Crépin, leur saint patron, il y avait fête au chef-lieu. Aujourd'hui le musée de la Cordonnerie recueille les outils des cordonniers et tout ce qui concerne le travail du cuir.

    En 1912, création d'une première fonderie sur le site du Pont-Neuf, lors de la Première Guerre mondiale, elle participera à l'effort de guerre en usinant et assemblant des obus. Une nouvelle fonderie est créée en 1923 sur le site de La Combe. En 1933, elle est reprise par des industriels d'Albertville et se spécialise dans le coulage de la fonte, à partir de fonte et d'acier de récupération, dans des moules fabriqués sur place, pour de grosses pièces de plusieurs tonnes comme des bâtis de presse. Après 1965, le tonnage journalier de production de fonte passe de 20 à 40 tonnes. Parmi les clients : les vannes Bayard, les presses à emboutir Billaud, les cintreuses Mingori et les machines-outils Gambin. La fonte produite est de grande qualité avec des fontes à graphites sphéroïdales[30].

    Le , la Résistance, voulant couper la route de la retraite aux troupes allemandes, fait sauter le Pont-Neuf. La puissance de l'explosion projette des blocs de pierres jusqu'à 800 mètres[31].

    En 1964 est créé, par des bénévoles de l'Amicale laïque, le premier terrain de football de la commune sur le secteur de La Combe sur un terrain appartenant au comte de Thiollaz[32].

    En 1977, la fermeture de la fonderie des Alpes — à cause de la crise pétrolière — porte un rude coup à l'économie et à la démographie de la commune, en partie contrebalancée par l'ouverture quelques années plus tard de l'échangeur autoroutier qui a rendu la commune plus attractive à l'installation de nouvelles entreprises.

    Politique et administration

    « Site officiel de la Mairie d'Alby-sur-Chéran »

    Situation administrative

    La commune d'Alby absorbe celle de Saint-Donat en 1793, des suites de l'occupation du duché de Savoie à la France révolutionnaire[19].

    Alby-sur-Chéran appartient au canton de Rumilly, qui compte selon le redécoupage cantonal de 2014 29 communes[33]. Avant ce redécoupage, la commune appartenait au canton d'Alby-sur-Chéran, dont elle était le chef-lieu.

    La commune appartient depuis le au Grand Annecy, qui remplace la communauté de communes du pays d'Alby-sur-Chéran, créée en 1993[34] et qui fait suite à différents syndicats communaux (syndicat intercommunal pour le développement économique du canton d'Alby, syndicat intercommunal pour l'équipement scolaire du canton d'Alby, syndicat intercommunal pour le ramassage des élèves du canton d'Alby). On retrouve ainsi les onze communes de l'ancien canton d'Alby-sur-Chéran.

    Alby-sur-Chéran relève de l'arrondissement d'Annecy et de la deuxième circonscription de la Haute-Savoie.

    Liste des maires

    Depuis 1983, trois maires se sont succédé :

    Liste des maires successifs depuis 1983
    Période Identité Étiquette Qualité
     ?  ? Joseph Blanchet Rad. Notaire
    Conseiller général du canton d'Alby-sur-Chéran (1934 → 1940)
    Nommé conseiller départemental en 1942
     ?  ? Léon Gourry DVD Conseiller général du canton d'Alby-sur-Chéran (1949 → 1964)
    1983 1991
    (décès)
    Pierre Paillet[35] DVD puis
    UDF-PR
    Médecin
    Conseiller général du canton d'Alby-sur-Chéran (1973 → 1991)
    1991 mars 2001 Guy Sorlier    
    mars 2001 En cours
    (au 4 juin 2020)
    Jean-Claude Martin   Enseignant
    Conseiller général du canton d'Alby-sur-Chéran (2011 → 2015)
    Président de la CC du Pays d'Alby-sur-Chéran (2001 → 2016)
    Réélu pour le mandat 2020-2026[36]

    Population et société

    Les habitants de la commune sont appelés les Albygeois[19] en référence à l'ancien nom de la commune.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[38].

    En 2019, la commune comptait 2 576 habitants[Note 4], en augmentation de 10,84 % par rapport à 2013 (Haute-Savoie : +7,33 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1822 1838 1848 1858 1861 1866
    8128118618701 0921 1311 1431 1261 201
    1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911
    1 2131 1791 1511 2261 1111 0971 006951885
    1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
    884916805786692777810782799
    1982 1990 1999 2004 2006 2009 2014 2019 -
    1 0141 2241 6301 8701 9352 0072 4602 576-
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[39] puis Insee à partir de 2006[40].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Manifestations culturelles et festivités

    • Un épisode de la série L'Instit (saison 2, 1993-1994, épisode 1, Tu m'avais promis) a été tourné entièrement à Alby-sur-Chéran.
    • La fête médiévale annuelle, chaque année en juin, après une interruption de deux ans (2006, 2007) pour cause de travaux de réfection du vieux bourg médiéval. Marché médiéval avec une trentaine de marchands et artisans et diverses animations sur deux jours.
    • En mai, fête des Pompiers.
    • En septembre, forum des associations.

    Enseignement

    La commune d'Alby-sur-Chéran est située dans l'académie de Grenoble. Elle dispose d'une école maternelle (environ 120 enfants), d'une école élémentaire, Le Bourg, qui compte plus de 200 élèves[41],[42] et d'un collège, René Long[43], regroupant les élèves des onze communes du pays d'Alby (environ 700 collégiens). À la suite de la construction d'un collège à Rumilly, les futurs collégiens de la commune de Saint-Félix voient changer leur collège de secteur au profit de ce nouvel établissement depuis la rentrée 2018, ce qui baisse

    Publics

    • Crèche intercommunale de 36 places et RAM (réseau assistantes maternelles)
    • Maison des associations
    • Salles polyvalentes (Chatenoud, Mairie)
    • Maison de pays, autrefois siège de la communauté de communes du pays d'Alby
    • Caserne des pompiers
    • Gendarmerie
    • Poste
    • Salle des fêtes (Plaimpalais) sous l'église
    • Musée de la cordonnerie
    • Ciergerie Blanchet[44]
    • Des jardins communaux, comprenant une quinzaine de parcelles, installés en contrebas du vieux village au bord du Chéran
    • Écoles et collège
    • Cabinet de notaires

    Sportifs

    • Gymnase, terrains de sport (football, basket-ball, hand-ball), piste d'athlétisme (250 m, 4 couloirs), saut en longueur, saut en hauteur, lancer des poids, et skate-park près du collège.
    • Terrain de football et boulodrome dans le village.
    • 2 courts de tennis

    Cultes

    L'ancienne paroisse d'Alby-sur-Chéran était dédiée à saint Donat[19]. La commune est désormais intégrée à la paroisse des Saints Philippe et Jacques du Semnoz[45], qui fait partie du doyenné de l'Albanais - les Usses, dont la maison se trouve à côté de l'église appartenant au diocèse d'Annecy[46].

    Les paroissiens peuvent se rendre en l'église de Notre-Dame de Plaimpalais.

    Radios et télévisions

    La commune est couverte par des antennes locales de radios dont France Bleu Pays de Savoie, ODS radio, Radio Semnoz… Enfin, la chaîne de télévision locale TV8 Mont-Blanc diffuse des émissions sur les pays de Savoie. Régulièrement l'émission La Place du village expose la vie locale. France 3 et sa station régionale France 3 Alpes, peuvent parfois relater les faits de vie de la commune.

    Presse et magazines

    La presse écrite locale est représentée par des titres comme Le Dauphiné libéré, L'Essor savoyard, Le Messager - édition Genevois, le Courrier savoyard.

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2011, le revenu fiscal médian par ménage était de 36 749 , ce qui plaçait Alby-sur-Chéran au 5 787e rang parmi les 31 886 communes de plus de 49 ménages en métropole[47].

    Entreprises et commerces

    La commune est desservie par une entrée/sortie de l'autoroute A41 Annecy-Chambéry depuis les années 1970.

    • Espace Leaders, regroupe quelque cinquante entreprises employant 1 300 salariés, dont :
      • Galderma, site de production pharmaceutique en dermatologie, emploie 400 personnes, produit 45 millions d'unités dans 800 références, sur un espace de 18 hectares et un total de 21 000 m2 de bâtiments. Le groupe comprend 5 autres sites de production dans la monde (Canada, Suède, Brésil, Allemagne et Suisse)[48].
      • Orem-Astre, depuis 1986, société d'études, de réalisation et de maintenances industrielles, 280 collaborateurs sur la région Rhône-Alpes, CA2007 16 M€
      • Plate-forme logistique fromagère et de frais CSD
    • 4 autres zones d’activités artisanales et commerciales : ZI de Mondésir, de la Combe, des Sables, des Cortes.

    Fin 2010, la commune avait 231 établissements actifs. Le nombre total des emplois de la commune dépasse les 2 000 soit l'équivalent du nombre d'habitants.

    Secteurs d'activités : commerces, transports et services divers (55,8 %), industrie (13,9 %), administration publique, enseignement, santé et action sociale (13,9 %), construction et BTP (13,4 %), agriculture (3,0 %).

    Tourisme

    En 2014, la capacité d'accueil de la commune, estimée par l'organisme Savoie Mont Blanc, est de 239 lits touristiques répartis dans 32 structures[Note 5]. Les hébergements se répartissent comme suit : 9 meublés et un hôtel[49].

    En 2016, la commune obtient une première fleur au concours régional des villes et villages fleuris.

    Culture locale et patrimoine

    Châteaux et fortifications

    Château de Montpon

    Sept châteaux et un donjon assuraient la défense d'Alby et constituaient un système défensif permettant de contrôler le passage du Chéran.

    • le Châteauvieux, construit sur la rive droite du Chéran, face au Donjon. Il protégeait, avec le château de Pierrecharve, le passage de la rivière et la route d'Annecy à Chambéry. Ce château fut propriété des comtes de Genève jusqu'en 1550 avant de passer à la famille Pelard, originaire de Berne.
    • le château de Montconon était situé à km au sud d'Alby.
    • le château de Montdésir, situé à 500 mètres au sud du Pont-Neuf, gardait l'ancienne route qui tendait de Rumilly à Alby en suivant le ravin de la Touvière.
    • le château de Montpon fut d'abord la propriété de la famille de Richard. En 1580, la famille de La Faverge fut mise en possession du château. En 1801, le château passe aux enfants de Françoise de la Faverge, héritière de Montpon, épouse de Joseph-François de Thiollaz. Parmi ceux-ci, Claude-François de Thiollaz, qui fut évêque d'Annecy de 1822 à 1832. La famille de Thiollaz, dont le tombeau a été construit sur le site de l'ancienne église Saint-Donat, possédera le château jusqu'au cours du XXe siècle.
    • le château de Montvuagnard, autrefois appelé Vuagnard, tire son nom de la localité « Monte Vuagnardarum » près du bourg d'Alby. Il appartenait à la famille de Montvuagnard puis devint la propriété des seigneurs de Montpon. En 1755, les pierres du château en ruines furent utilisées pour construire les écuries et communs de Montpon. En 1850, le comte de Thiollaz utilise les dernières pierres pour édifier une nouvelle aile du château de Montpon.
    • le château de Pierrecharve, situé sur un rocher de 40 m de haut à km à l'est d'Alby (aujourd'hui sur la commune de Mûres). Il protégeait depuis la rive nord un passage étroit du Chéran, franchi par un pont de bois, démonté à chaque danger d'invasion.
    • le Donjon faisait partie des fortifications de la ville. Il fut démoli avant 1200. Seule la chapelle, dont les murs ont une épaisseur de 2 mètres, a été conservée pour faire le chœur de l'actuelle chapelle Saint-Maurice.

    Monuments civils et publics

    Mairie
    • La mairie a été construite en 1862.
    • Le musée de la Cordonnerie, recueille tous les outils des cordonniers et tous autres objets en rapport avec le travail du cuir. Parmi sa collection : machines à coudre, à polir, à cylindrer, à assouplir, à parer, etc. Mais aussi des pieds du cordonnier, pierres à battre, alènes, viellus, astics, bigueurnas, besaigües et manicles.
    • La ciergerie Blanchet fût une des trois du départements. Elle fonctionna de 1860 à 1985 (visite gratuite sur rendez-vous)[50].
    • Place du Trophée : place médiévale, site inscrit depuis 1943, célèbre pour ses arcades. Les plus anciennes datent du XVe siècle, le vieux bourg a été souvent victime d'incendies.
    • Le Pont-Vieux, initialement il fut construit avec 3 arches et reconstruit en 1720 avec une seule arche. Il fut détruit en 1944 par les troupes allemandes et reconstruit à l'identique.
    • Le Pont-Neuf, initialement construit en 1828, sur la nouvelle route Royale entre Annecy et Chambéry. Le , il est utilisé pour le passage de l'empereur Napoléon III et de sa suite. Il fut dynamité en 1944 par la résistance et remplacé par une simple passerelle en bois car un nouveau pont fut construit plus en aval pour desservir la route nationale. En 1954, il sera brûlé pour être remplacé par une passerelle métallique. En 1991 est construit un nouveau pont en acier et béton.
    • Tombeau des comtes de Thiollaz, à l'emplacement de l'ancienne église Saint-Donat.

    Monuments industriels

    • Le barrage sur le Chéran a été construit initialement en bois en 1888 pour fournir de l'électricité à la scierie de la Maladière. Alby fut une des premières communes de France à bénéficier de l'électricité. En 1906, le barrage fut relevé — ses ruines ont été restaurées récemment. Dans les années 1930, des béliers hydrauliques sont installés sur les rives du Chéran pour remonter l'eau dans les bassins situés plus haut que le lit de la rivière.
    • Le viaduc de l'autoroute, surplombe la cité à l'ouest.

    Monuments religieux

    Église de Plaimpalais
    • Église contemporaine « Notre-Dame de Plaimpalais » construite par l'architecte Maurice Novarina, vitraux classés de Manessier. Elle a été construite pour remplacer l'ancienne église Saint-Donat détruite en 1934 par un glissement de terrain et un incendie.
    • Chapelle Saint-Maurice du XIIIe siècle, est l'ancienne chapelle du château-fort protégeant le bourg d'Alby, un sentier pédestre bucolique y conduit.

    Lieux naturels

    • Gorges du Chéran.

    Personnalités liées à la commune

    • Claude-François de Thiollaz (1752-1832), évêque d'Annecy.
    • François Coutin (1881-1977), curé archiprêtre d'Alby-sur-Chéran et de Notre-Dame-de-Liesse à Annecy, historien, président de l'académie salésienne (1940-1967), vice-président de l'académie Florimontane.
    • Maurice Novarina (1907-2002), architecte, constructeur de l'église moderne.
    • Robert Barrier (Bellegarde-sur-Valserine, 1907 – Aix-les-Bains, 1955), enfance à Alby-sur-Chéran, pharmacien (1935), résistant (Armée secrète), homme politique savoyard, vice-président national de l'UDSR (1945), maire de Yenne (1944-1947), conseiller général de Savoie (1945-1955) et président (1951), député de Savoie (1951-1955), maire d'Aix-les Bains (1953).

    Héraldique

    Les armes d' Alby sur Chéran se blasonnent ainsi :

    • D'azur à un pont de trois arches d'argent flanqué de deux tours carrées du même[51].


    Au XVIIe siècle, les armes du mandement d'Alby se blasonnaient ainsi : deux tours d’argent attachées à un pont en champ d'azur[52].

    Évènements

    Météorite d'Alby-sur-Chéran, fragment conservé à la Galerie de Minéralogie et de Géologie du MNHN
    • En 2002, une météorite de type eucrite s'est écrasée à proximité de la commune.
    • Le , le suicide depuis le viaduc de l'autoroute A41 surplombant le vieux bourg, d'un employé de la plate-forme d'appels téléphoniques de France Telecom à Annecy-le-Vieux, le 24e, relance au niveau national, l'affaire du mal-être dans l'entreprise[53].
    • Le , plusieurs tonnes de molasses et d'arbres se sont détachées de la falaise, bloquant la route de Mûres pendant plusieurs jours.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Magazine Géo, , double page.
    • Henri Baud, Jean-Yves Mariotte, Jean-Bernard Challamel, Alain Guerrier, Histoire des communes savoyardes. Le Genevois et Lac d'Annecy (Tome III), Roanne, Éditions Horvath, , 422 p. (ISBN 2-7171-0200-0), p. 215-218, « Le canton d'Alby-sur-Chéran », p.219-228 « Alby-sur-Chéran ».
    • abbé François Coutin, Histoire d'Alby : les sept châteaux, la commune, la paroisse, Annecy, Impr. commerciale, , 302 p. (lire en ligne)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les sept pagi étaient : la Maurienne, Tarentaise, Savoie Propre, Albanais, Genevois, Faucigny et Chablais.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    5. La structure Savoie Mont Blanc, pour ces données statistiques de capacité d'accueil en termes de lits touristiques d'une station ou d'une commune, additionne les établissements marchands, qui appartiennent au secteur de l'hôtellerie, et les hébergements non marchands, qui n'impliquent donc pas de transaction commerciale comme les résidences secondaires[49].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. « La commune entre dans le Parc naturel régional du massif des Bauges », Le Dauphiné, (lire en ligne, consulté le ).
    2. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
    3. "La famille Sibra s'agrandit ! Nouvelles lignes 31, 40, 41, 42, Proxibus pour le Pays d'Alby." https://www.sibra.fr/sites/sibra.fr/files/depliant_alby_bd.pdf
    4. « Un peu partout, des parking-relais pour favoriser le covoiturage », Le Dauphiné, (lire en ligne).
    5. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    7. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    8. « Unité urbaine 2020 de Saint-Félix », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    9. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    10. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Annecy », sur insee.fr (consulté le ).
    12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    14. Adolphe Gros, Dictionnaire étymologique des noms de lieu de la Savoie, La Fontaine de Siloé (réimpr. 2004) (1re éd. 1935), 519 p. (ISBN 978-2-84206-268-2, lire en ligne), p. 25..
    15. D'après Henry Suter, « Alby-sur-Chéran », Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs, sur henrysuter.ch, Henry Suter, 2000-2009 (consulté le ).
    16. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, vol. 1 : Formations préceltiques, celtiques, romanes, Genève, Librairie Droz, coll. « Publications romanes et françaises » (no 193), , 1869 p. (ISBN 978-2-600-02884-4, lire en ligne)., p. 33-34, « 1036. Racine *car ».
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    19. « Alby-sur-Chéran », Accueil > Ressources> Communes, sur le site de mutualisation des Archives départementales de la Savoie et de la Haute-Savoie - sabaudia.org (consulté le ), Ressources - Les communes.
    20. « Article « Albanais, Albenche, Albens » », sur le site Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs, site personnel de henrysuter.ch (consulté le ).
    21. Adolphe Gros, Dictionnaire étymologique des noms de lieu de la Savoie, La Fontaine de Siloé (réimpr. 2004) (1re éd. 1935), 519 p. (ISBN 978-2-84206-268-2, lire en ligne), p. 24..
    22. Lexique Français - Francoprovençal du nom des communes de Savoie - Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 p. (ISBN 978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p. 20
      préface de Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou.
      .
    23. Jules-Joseph Vernier, Étude historique et géographique sur la Savoie, Le Livre d'Histoire - Res Universis (réimpr. 1993) (1re éd. 1896), 137 p. (ISBN 2-7428-0039-5, ISSN 0993-7129), p. 47.
    24. Régeste genevois, no 95, acte du , côte REG 0/0/1/095, sur le site de la Fondation des Archives historiques de l'Abbaye de Saint-Maurice (Suisse) - digi-archives.org.
    25. Jean-Louis Grillet, Dictionnaire historique, littéraire et statistique des départements du Mont-Blanc et du Léman, contenant l'histoire ancienne et moderne de la Savoie, vol. 3, t. 2, Chambéry, J.F. Puthod, , p. 233 (tome III). (lire en ligne).
    26. Léon Ménabréa, Article « De la marche des études historiques en Savoie et en Piémont, depuis le XIVe siècle jusqu'à nos jours, et des développements dont ces études seraient encore susceptibles », Mémoires (no 1, IX), Académie de Savoie, , p. 354.
    27. Article de Ruth Mariotte-Löber « Ville et seigneurie : Les chartes de franchises des comtes de Savoie: fin XIIe siècle-1343 », Mémoires et Documents (Vol. 4), Académie florimontane - Librairie Droz, .
    28. Mémoires et document de la Société savoisienne d'histoire et d'archéologie, tome XVI p. IX.
    29. Livre=Les Maillard, seigneurs et barons Du Bouchet, comtes de Tournon, etc. : notes généalogiques et documents |auteur=Auguste Dufour |url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5535860m.texteImage |consulté le=22 juin 2021
    30. Passerelle, journal cantonal, no 78, juillet 2013, page 4 et 5, La fonderie des Alpes
    31. Passerelle, journal cantonal
    32. Passerelle no 81, journal cantonal
    33. « Décret no 2014-185 du 18 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département de la Haute-Savoie », Légifrance, (consulté en ).
    34. « Les 11 communes membres de la Communauté de Communes du Pays d'Alby » (consulté le ).
    35. « Sous l'impulsion de Pierre Paillet, élu conseiller général en 1973 et maire d’Alby-sur-Chéran de 1983 jusqu’à sa mort en 1991, la commune se transforme. »
    36. « Jean-Claude Martin reconduit dans ses fonctions à la tête de la commune », sur L'Hebdo des Savoie, .
    37. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    38. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    39. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    40. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    41. « Haute-Savoie (74) > Alby-sur-Chéran > École », sur le site du ministère de l'Éducation nationale (consulté le ).
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    43. « Haute-Savoie (74) > Alby-sur-Chéran> Collège », sur le site du ministère de l'Éducation nationale (consulté le ).
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    46. « Carte du Doyenné de l'Albanais - les Usses », sur Site du diocèse d'Annecy (consulté le ).
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    48. Randa Berbouche, « Alby abrite les laboratoires du leader mondial de la dermatologie », L'Essor savoyard, , p. 6
    49. « La capacité d'accueil touristique en Savoie-Mont-Blanc », Observatoire, sur le site Savoie-Mont-Blanc - pro.savoie-mont-blanc.com, (consulté en ) : « Les données détaillées par commune, et par station : nombre de structures, nombre de lits par type d'hébergements (fichier : Détail des capacités 2014,.xlsx) ».
    50. L'Essor savoyard du 27 octobre 2016, page 12, Restée dans son jus la cergierie a rouvert ses portes après 30 ans de sommeil, auteur Florent Pecchio
    51. « Alby sur Chéran », sur Alby sur Chéran (consulté le ).
    52. J.-F. Gonthier, « Funérailles de Charles-Amédée de Savoie, duc de Nemours (1659) », Revue savoisienne, vol. XI, no série II, , p. 249 (lire en ligne).
    53. L'Essor savoyard, du , page 2
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