Saint-Igest

Saint-Igest est une commune française située dans le département de l'Aveyron en région Occitanie.

Saint-Igest

L'église « Sanctuaire de Sainte-Thérèse » à Saint-Igest.

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Aveyron
Arrondissement Villefranche-de-Rouergue
Intercommunalité Ouest Aveyron Communauté
Maire
Mandat
Daniel Teulier
2020-2026
Code postal 12260
Code commune 12227
Démographie
Gentilé Saint-Igestois(e)
Population
municipale
182 hab. (2019 )
Densité 16 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 26′ 23″ nord, 2° 05′ 11″ est
Altitude Min. 280 m
Max. 504 m
Superficie 11,72 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Villefranche-de-Rouergue
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Villeneuvois et Villefranchois
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Igest
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Igest
Géolocalisation sur la carte : Aveyron
Saint-Igest
Géolocalisation sur la carte : Occitanie
Saint-Igest

    Géographie

    Localisation

    Salles-Courbatiès
    Villeneuve N Drulhe
    O    Saint-Igest    E
    S
    Maleville

    Réseau hydrographique

    Réseaux hydrographique et routier de Saint-Igest.

    La commune est drainée par l'Argous, le ruisseau des Barthes, le ruisseau de Combe Nègre, le ruisseau de savourenc, le ruisseau du Pouget et par divers petits cours d'eau[1].

    L'Argous, d'une longueur totale de 12,3 km, prend sa source dans la commune de Saint-Igest et se jette dans l'Alzou à Villefranche-de-Rouergue, après avoir arrosé 4 communes[2].

    Le lac de la Croux complète le réseau hydrographique. Il constitue un élargissement du Tarn et présente une superficie de 85 ha. Il est ouvert à la pêche[3].

    Gestion des cours d'eau

    La gestion des cours d’eau situés dans le bassin de l’Aveyron est assurée par l’établissement public d'aménagement et de gestion des eaux (EPAGE) Aveyron amont, créé le , en remplacement du syndicat mixte du bassin versant Aveyron amont[4],[5],[6].

    Climat

    Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1970-2000
    • Moyenne annuelle de température : 12,1 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,8 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 8,9 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 15,5 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 1 032 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,8 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,7 j

    La commune bénéficie d’un « climat océanique altéré », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type, qui concerne la moitié ouest du département de l'Aveyron, constitue une transition entre le climat océanique franc et le climat océanique dégradé. La température moyenne annuelle est assez élevée (12,5 °C) avec un nombre de jours froids faible (entre 4 et 8 par an)[7].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[7]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales[9]. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Rodez-Marcillac, qui se trouve à 39 km à vol d'oiseau de la commune[10], où la température moyenne annuelle évolue de 10,7 °C pour la période 1971-2000[11], à 10,7 °C pour 1981-2010[12], puis à 11,1 °C pour 1991-2020[13].

    Milieux naturels et biodiversité

    Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[14],[15],[16].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Igest est une commune rurale[Note 3],[17]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 1],[18].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Villefranche-de-Rouergue, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 34 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 2],[I 3].

    Infrastructures et occupation des sols de la commune de Saint-Igest.

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (76,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (76,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (26,8 %), prairies (26 %), zones agricoles hétérogènes (24 %), forêts (23,3 %)[19].

    Planification

    La loi SRU du a incité fortement les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document essentiel d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCoT du Centre Ouest Aveyron approuvé en février 2020. La structure porteuse est le Pôle d'équilibre territorial et rural Centre Ouest Aveyron, qui associe neuf EPCI, notamment Ouest Aveyron Communauté, dont la commune est membre[20].

    La commune, en 2017, avait engagé l'élaboration d'un plan local d'urbanisme[21].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Saint-Igest est vulnérable à différents aléas naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forêts et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier, le risque radon[22],[23].

    Risques naturels

    Le Plan départemental de protection des forêts contre les incendies découpe le département de l’Aveyron en sept « bassins de risque » et définit une sensibilité des communes à l’aléa feux de forêt (de faible à très forte). La commune est classée en sensibilité faible[24].

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont liés au retrait-gonflement des argiles[22], conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[25]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Georisques[26]

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une canalisation de transport de gaz et une infrastructure ferroviaire. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[27].

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon le dossier départemental des risques majeurs du département établi en 2013, la commune de Saint-Igest est classée à risque moyen à élevé[28]. Un décret du a modifié la terminologie du zonage définie dans le code de la santé publique[29] et a été complété par un arrêté du portant délimitation des zones à potentiel radon du territoire français. La commune est désormais en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[30].

    Politique et administration

    Découpage territorial

    La commune de Saint-Igest est membre de la Ouest Aveyron Communauté[I 4], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Villefranche-de-Rouergue. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[31].

    Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Villefranche-de-Rouergue, au département de l'Aveyron et à la région Occitanie[I 4]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Villeneuvois et Villefranchois pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 4], et de la deuxième circonscription de l'Aveyron pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[32].

    Élections de 2020

    Le conseil municipal de Saint-Igest, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours[33] avec candidatures isolées ou groupées et possibilité de panachage[34]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 11. La totalité des onze candidats en lice[35] est élue dès le premier tour, le , avec un taux de participation de 74,84 %[36]. Daniel Teulier est élu nouveau maire de la commune le [37].

    Dans les communes de moins de 1 000 habitants, les conseillers communautaires sont désignés parmi les conseillers municipaux élus en suivant l’ordre du tableau (maire, adjoints puis conseillers municipaux) et dans la limite du nombre de sièges attribués à la commune au sein du conseil communautaire[38]. Un siège est attribué à la commune au sein de la Ouest Aveyron Communauté[39].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2014 mai 2020 Patrick Roux[40]   Agriculteur exploitant
    mai 2020 en cours Daniel Teulier[40],[41]   Employé civil ou agent de service de la fonction publique
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[42]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[43].

    En 2019, la commune comptait 182 habitants[Note 5], en diminution de 8,08 % par rapport à 2013 (Aveyron : +0,67 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1831 1836 1841 1846 1851 1856 1861
    300391550548582600632651635
    1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
    600574609625605608548517572
    1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968
    574504424421425388330301285
    1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013 2018 2019
    241201158163171173198185182
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[44] puis Insee à partir de 2006[45].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Revenus

    En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 80 ménages fiscaux[Note 6], regroupant 182 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 18 110 [I 5] (20 640  dans le département[I 6]).

    Emploi

    Taux de chômage
    Division200820132018
    Commune[I 7]2,1 %5,1 %4,7 %
    Département[I 8]5,4 %7,1 %7,1 %
    France entière[I 9]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 107 personnes, parmi lesquelles on compte 67,3 % d'actifs (62,6 % ayant un emploi et 4,7 % de chômeurs) et 32,7 % d'inactifs[Note 7],[I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Villefranche-de-Rouergue, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 1],[I 10]. Elle compte 29 emplois en 2018, contre 34 en 2013 et 31 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 68, soit un indicateur de concentration d'emploi de 42,6 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 46,2 %[I 11].

    Sur ces 68 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 25 travaillent dans la commune, soit 37 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 80,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,9 % les transports en commun, 1,5 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 14,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].

    Activités hors agriculture

    15 établissements[Note 8] sont implantés à Saint-Igest au [I 14]. Le secteur de l'industrie manufacturière, des industries extractives et autres est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 26,7 % du nombre total d'établissements de la commune (4 sur les 15 entreprises implantées à Saint-Igest), contre 17,7 % au niveau départemental[I 15].

    Agriculture

    La commune est dans le Bas Quercy, une petite région agricole occupant l'extrême-ouest du département de l'Aveyron[46]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 9] sur la commune est l'élevage d'équidés et/ou d' autres herbivores[Carte 2].

    1988200020102020
    Exploitations41292219
    SAU[Note 10] (ha)9431 1181 0301 066

    Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 41 lors du recensement agricole de 1988[Note 11] à 29 en 2000 puis à 22 en 2010[48] et enfin à 19 en 2020[Carte 3], soit une baisse de 54 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51 % de ses exploitations[49],[Carte 4]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 943 ha en 1988 à 1 066 ha en 2020[Carte 5]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 23 à 56 ha[48].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Église Sainte-Thérèse de Saint-Igest. L'édifice possède une cloche  Classé MH (1944)[50] de 1637.
    • La source bleu.
    • Le rocher de combes négres.
    • La cabanne de la matou.
    • Le château de Virgine De Latour Saint-Igest.

    Personnalités liées à la commune

    Virgine de La Tour Saint-Igest, née à Saint-Igest, serait l'inspiratrice du personnage éponyme du roman de Bernardin de Saint-Pierre : Paul et Virginie.

    Il n'y a pas de Virginie dans la généalogie des La Tour Saint Igest. La fille de Paul Louis, qui émigre en 1769 et que l'auteur aurait pu rencontrer à l'Isle de France s'appelait Élisa Charlotte. Le nom de l'héroïne du roman est l' assemblage des noms de deux jeunes filles que l'on proposa d'épouser à Henri de Saint Pierre. Virginie von Taubenheim, fille de Christoph von Taubenheim, conseiller privé de Frédéric II de Prusse et directeur de la Ferme des tabacs de Berlin et Mademoiselle de La Tour (prénom non cité), nièce du général Daniel du Bosquet qui servait la Russie, relation de M. de Saint Pierre à Saint Petersbourg. C'est en souvenir de ces deux jeunes filles que l'auteur inventa le nom de "Virginie de La Tour"

    Sources;

    Geneanet.

    Vie de Bernardin de Saint Pierre par Louis Aimé-Martin, son élève et ami, 1820.

    Étude sur la partie historique du roman Paul et Virginie par Pierre Édouard Lémontey de l'Académie française, 1825.

    Héraldique

    Blason
    D'azur, à une couronne de neuf roses de jardin de gueules, feuillées et tigées de sinople, en forme de cœur, enfermant une tour d’argent, maçonnée et ouverte de sable[51].
    Détails
    L’azur et la tour sont la reprise des armes de la famille de La Tour-de-Saint-Igest, seigneur du lieu. La reprise intégrale des armes de famille étant interdite pour les municipalités, il suffit d’en emprunter un ou plusieurs éléments.

    La couronne de roses de jardin en forme de cœur symbolise Thérèse de Lisieux la sainte patronne choisie pour consacrer la nouvelle église reconstruite au début du XXe siècle.

    Chacune de ces roses représentent un des lieux d’importance de la commune hormis Saint-Igest qui est figuré par la tour : Mas-Albagnac, Mas-Neuf, Le Pouget, Brugidous, Loubatière, Mas-de-Roumenc, Les Escalous, Les Landes et Les Grèzes.

    Les ornements sont deux gerbes de seigle d’or afin d’honorer l’activité agricole, mises en sautoir par la pointe et liées d’azur.

    Le listel d’argent porte le nom de la commune en lettres majuscules de sable.

    La couronne de tours dit que l’écu est celui d’une commune.
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Bibliographie

    • (oc + fr) Christian-Pierre Bedel (préf. Raymond Audouard), Vilanòva : Ambairac, La Capèla, Montsalés, Òls, Sanch-Igèst, Santa-Crotz, Sent-Remèsi, Sauvanhac, Saujac / Christian-Pierre Bedel e los estatjants del canton de Vilanòva, Rodez, Mission départementale de la culture, coll. « Al canton », , 247 p., ill., couv. ill. ; 28 cm (ISBN 2-907279-23-8, ISSN 1151-8375, BNF 36688568)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[8].
    3. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    6. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
    7. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    8. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    9. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    10. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
    11. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[47].
    • Cartes
    1. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    2. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Commune urbaine-définition » (consulté le ).
    2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
    3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
    4. « Code officiel géographique- Rattachements de la commune de Saint-Igest » (consulté le ).
    5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Saint-Igest » (consulté le ).
    6. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans l'Aveyron » (consulté le ).
    7. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Saint-Igest » (consulté le ).
    8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans l'Aveyron » (consulté le ).
    9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
    10. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
    11. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Saint-Igest » (consulté le ).
    12. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
    13. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
    14. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Saint-Igest » (consulté le ).
    15. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans l'Aveyron » (consulté le ).

    Autres sources

    1. « Fiche communale de Saint-Igest », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le )
    2. Sandre, « l'Argous »
    3. « Lac de la Croux », sur https://www.pecheaveyron.fr/ (consulté le )
    4. « EPAGE Aveyron amont », sur https://www.banatic.interieur.gouv.fr/ (consulté le )
    5. « Aveyron amont », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
    6. site officiel du SMB2
    7. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    8. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    9. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Saint-Igest et Rodez », sur https://fr.distance.to/ (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Rodez-Marcillac - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Rodez-Marcillac - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Rodez-Marcillac - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Saint-Igest », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    15. « Liste des ZNIEFF de la commune de Saint-Igest », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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