Saint-Juéry (Tarn)
Saint-Juéry, connu sous la Révolution sous le nom de Bellevue[1], est une commune française située dans le département du Tarn, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans l'Albigeois, une région naturelle agricole correspondant aux environs de la ville d’Albi.
Pour les articles homonymes, voir Saint-Juéry.
Saint-Juéry | |
![]() Mairie. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Tarn |
Arrondissement | Albi |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération de l'Albigeois |
Maire Mandat |
David Donnez 2020-2026 |
Code postal | 81160 |
Code commune | 81257 |
Démographie | |
Gentilé | Saint-Juériens, Saint-Juériennes |
Population municipale |
6 694 hab. (2019 ![]() |
Densité | 727 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 56′ 59″ nord, 2° 12′ 37″ est |
Altitude | 174 m Min. 157 m Max. 332 m |
Superficie | 9,21 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Albi (banlieue) |
Aire d'attraction | Albi (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Saint-Juéry (bureau centralisateur) |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | Site officiel |
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Tarn, le ruisseau de Cunac, le ruisseau de la Pontésié, le ruisseau de Rassalens, le ruisseau de Sarlan et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Saint-Juéry est une commune urbaine qui compte 6 694 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'agglomération d'Albi et fait partie de l'aire d'attraction d'Albi. Ses habitants sont appelés les Saint-Juériens ou Saint-Juériennes.
Géographie
Localisation
Commune de l'aire urbaine d'Albi située dans de son unité urbaine, au nord-est de la ville d'Albi sur le Tarn, dans l'Albigeois.
Communes limitrophes
Saint-Juéry est limitrophe de sept autres communes.
![](../I/Map_commune_FR_insee_code_81257.png.webp)
Géologie et relief
La superficie de la commune est de 921 hectares ; son altitude varie de 157 à 332 mètres[3].
Hydrographie
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[4]. Elle est drainée par le Tarn, le ruisseau de Cunac, le ruisseau de la Pontésié, le ruisseau de Rassalens, le ruisseau de Sarlan, le ruisseau des Saumes, le ruisseau Riols et par deux petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 12 km de longueur totale[5],[Carte 1].
Le Tarn, d'une longueur totale de 380 km, prend sa source sur le mont Lozère, dans le nord de la commune du Pont de Montvert - Sud Mont Lozère en Lozère, et se jette dans la Garonne à Saint-Nicolas-de-la-Grave, en Tarn-et-Garonne.
![](../I/81257-Saint-Ju%C3%A9ry-Routes-Hydro.png.webp)
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[6]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[7].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[6].
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[9] complétée par des études régionales[10] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Albi », sur la commune du Sequestre, mise en service en 1976[11]et qui se trouve à 10 km à vol d'oiseau[12],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13,4 °C et la hauteur de précipitations de 730,9 mm pour la période 1981-2010[13]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Albi », sur la commune du Sequestre, mise en service en 1976 et à 10 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 13,4 °C pour 1981-2010[14] à 13,8 °C pour 1991-2020[15].
Milieux naturels et biodiversité
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 4] est recensée sur la commune[16] : la « rivière Tarn (partie Aveyron) » (2 381 ha), couvrant 41 communes dont 25 dans l'Aveyron et 16 dans le Tarn[17] et deux ZNIEFF de type 2[Note 5],[16] :
- la « basse vallée du Tarn » (3 623 ha), couvrant 49 communes dont huit dans la Haute-Garonne, 20 dans le Tarn et 21 dans le Tarn-et-Garonne[18] ;
- la « vallée du Tarn, amont » (36 322 ha), couvrant 57 communes dont 31 dans l'Aveyron, une dans la Lozère et 25 dans le Tarn[19].
- Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 à Saint-Juéry.
- Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
- Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Saint-Juéry est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[20],[I 1],[21]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Albi, une agglomération intra-départementale regroupant 9 communes[I 2] et 73 005 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[I 3],[I 4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Albi dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 91 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 5],[I 6].
Occupation des sols
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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (53,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (61,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (31 %), prairies (20,2 %), terres arables (18,5 %), zones agricoles hétérogènes (14,9 %), forêts (10,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,3 %), eaux continentales[Note 8] (1,5 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1 %)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Toponymie
Le nom de la commune est une des formes occitanes de Saint Georges [23],[24],[25].
Histoire
Une forteresse (ou un fortin) était édifiée à « Saint-Juéry-le-Haut » dont il demeure quelques vestiges (étals de marchand). Ce « castelnau » a été bâti vers 1160 « en paréage entre les Trencavel et le monastère de Castres »[26].
Les fortifications ont été détruites au XVIIe siècle.
Au début du XVIIIe siècle, le seigneur de Saint-Juéry est Antoine de Gontier, habitant de Lautrec : le , il nomme Pierre de Bordoncle, juge royal de Castres, son procureur dans un procès qui l'oppose à mademoiselle de Saint-Amans.
Héraldique
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Son blasonnement est : D'or à la barre de gueules chargée de trois fleurs de lys du champ, accompagnée en chef de deux marteaux de sable passés en sautoir, surmontés d'une enclume du même, et en pointe d'une tour d'azur.
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Politique et administration
Administration municipale
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 5 000 habitants et 9 999 habitants au dernier recensement, le nombre de membres du conseil municipal est de vingt neuf[27],[28].
Rattachements administratifs et électoraux
Commune faisant partie de la communauté d'agglomération de l'Albigeois et du canton de Saint-Juéry (Bureau centralisateur).
Liste des maires
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[31].
En 2019, la commune comptait 6 694 habitants[Note 9], en diminution de 0,81 % par rapport à 2013 (Tarn : +2,07 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
selon la population municipale des années : | 1968[34] | 1975[34] | 1982[34] | 1990[34] | 1999[34] | 2006[35] | 2009[36] | 2013[37] |
Rang de la commune dans le département | 11 | 9 | 9 | 9 | 9 | 9 | 9 | 9 |
Nombre de communes du département | 326 | 324 | 324 | 324 | 324 | 323 | 323 | 323 |
Enseignement
Saint-Juéry fait partie de l'académie de Toulouse.
La commune possède 3 groupes scolaires maternelle et primaire[38].
Culture et festivités
Médiathèque, une cinquantaine d’associations y sont présentes[39], salle polyvalente, musée du Saut du Tarn[40],
Sports
Saint-Juéry Olympique (SJO) (football, tennis), Saint-Juéry - Arthès Olympique XV (SJAO XV) - rugby à XV, Saint-Juéry XIII Scorpion - rugby à XIII,
Économie
Revenus
En 2018, la commune compte 3 274 ménages fiscaux[Note 10], regroupant 6 754 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 940 €[I 7] (20 400 € dans le département[I 8]). 41 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 11] (42,8 % dans le département).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 9] | 9,8 % | 12,1 % | 10,5 % |
Département[I 10] | 8,2 % | 9,9 % | 10 % |
France entière[I 11] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 3 784 personnes, parmi lesquelles on compte 74,8 % d'actifs (64,3 % ayant un emploi et 10,5 % de chômeurs) et 25,2 % d'inactifs[Note 12],[I 9]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction d'Albi, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 12]. Elle compte 1 523 emplois en 2018, contre 1 714 en 2013 et 1 887 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 2 464, soit un indicateur de concentration d'emploi de 61,8 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 50,3 %[I 13].
Sur ces 2 464 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 420 travaillent dans la commune, soit 17 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 88,7 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,2 % les transports en commun, 6,9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 2,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].
Secteurs d'activités
445 établissements[Note 13] sont implantés à Saint-Juéry au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 14],[I 16].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 445 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 47 | 10,6 % | (13 %) |
Construction | 71 | 16 % | (12,5 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 115 | 25,8 % | (26,7 %) |
Information et communication | 6 | 1,3 % | (2,1 %) |
Activités financières et d'assurance | 12 | 2,7 % | (3,3 %) |
Activités immobilières | 18 | 4 % | (4,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 44 | 9,9 % | (13,8 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 80 | 18 % | (15,5 %) |
Autres activités de services | 52 | 11,7 % | (9 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 25,8 % du nombre total d'établissements de la commune (115 sur les 445 entreprises implantées à Saint-Juéry), contre 26,7 % au niveau départemental[I 17].
Entreprises et commerces
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[41] :
- Saint Juery Distribution, supermarchés (13 327 k€)
- Tele Menager More, commerce de détail d'appareils électroménagers en magasin spécialisé (9 562 k€)
- Forges Du Saut Du Tarn, forge, estampage, matriçage ; métallurgie des poudres (8 233 k€)
- ETS Pierre Carcano, récupération de déchets triés (2 099 k€)
- ETS Robert Molina, travaux d'installation d'eau et de gaz en tous locaux (496 k€)
Agriculture
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 46 | 15 | 9 | 5 |
SAU[Note 15] (ha) | 267 | 129 | 101 | 97 |
La commune est dans la « plaine de l'Albigeois et du Castrais », une petite région agricole occupant le centre du département du Tarn[42]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 16] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 4]. Cinq exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 17] (46 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 97 ha[44],[Carte 5],[Carte 6].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Benoît des Avalats.
- Église Saint-Georges de Saint-Juéry.
- Chapelle Notre-Dame-du-Groc de Saint-Juéry.
Musée du Saut du Tarn : situé dans l'ancienne centrale hydroélectrique, aujourd'hui classée Monument Historique, le Musée du Saut du Tarn retrace 200 ans d'aventure industrielle et sociale (Société des Hauts-Fourneaux, forges et aciéries du Saut-du-Tarn). Spécialisée dès l'origine dans la production d'acier et la fabrication d'outils (limes, râpes, faux...), l'usine du Saut du Tarn était l'une des rares entreprises en France à avoir expérimenté la plupart des techniques sidérurgiques. Ses produits, connus pour la plupart sous la marque Talabot, ont acquis une renommée mondiale.
Toutefois, l'usine n'a pas résisté à la crise sidérurgique : elle a fermé ses portes en 1983, provoquant le licenciement de plus de 1 000 personnes.
En 1995, grâce à l'initiative et à la motivation d'anciens employés, le Musée du Saut du Tarn devient un lieu culturel incontournable de la vallée du Tarn.
Personnalités liées à la commune
- Alain Bertrand, sénateur-maire (PS) de Mende.
- Georges Blanc (Jòrdi Blanc), philosophe, écrivain occitan, éditeur, né à Saint-Juéry.
- Jean Pierre-Antoine, joueur de rugby à XV vainqueur du championnat de France en 1949 et 1950 avec le CO.
- Alfred Costes homme politique né à Saint-Juéry.
- Louis Bertorelle basketteur né à Saint-Juéry.
- Jean Gisclard homme politique né et mort à Saint-Juéry.
- Benjamin Juéry homme politique né à Saint-Juéry.
- Manon Souyris, double championne de France de cyclisme sur route (cadette 2009 et Junior dame 2011).
- Maïva Hamadouche, championne du monde de boxe anglaise IBF super-plume.
- Charles Durand arbitre international de rugby à XV, né dans la commune.
- René Bousquet joueur de rugby à XV, décédé sur la commune.
- Louis Gélis homme politique, né dans la commune.
- Jean-Joachim Gausserand évêque constitutionnel né à Saint-Juéry.
- Louis Jean Gausserand homme politique né à Saint-Juéry.
- Marie-Louise Delwaulle chimiste né à Saint-Juéry.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[8].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
- La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[43].
- Cartes
- « Réseau hydrographique de Saint-Juéry » sur Géoportail (consulté le 10 décembre 2021).
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le )
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Site de l'Insee
- « Commune urbaine - définition » (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 d'Albi » (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Albi » (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
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- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Saint-Juéry » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Saint-Juéry » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Tarn » (consulté le ).
Autres sources
- Roger de Figuères, Les noms révolutionnaires des communes de France : listes par départements et liste générale alphabétique, Paris, Société de l'histoire de la Révolution française, (BNF 35460306), p. 66
- Carte IGN sous Géoportail
- Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
- « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le )
- « Fiche communale de Saint-Juéry », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le )
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
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- « Orthodromie entre Saint-Juéry et Le Sequestre », sur fr.distance.to (consulté le ).
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- Albert Dauzat, Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des Noms de Lieux en France, Librairie Guénégaud, réédition 1984
- Bénédicte Boyrie-Fénié, Jean-Jacques Fénié, Toponymie des Pays occitans, éditions Sud-Ouest, 2007
- Google Books Grand livre des saints : culte et iconographie en Occident, par Jacques Baudoin.
- « Le Tarn », dans Encyclopédie illustrée, Éditions Privat, , p. 17.
- art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
- « Résultats des élections municipales et communautaires 2014 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
- Le Tarn libre, 11 avril 2014, p. 25
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
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- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
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