Saint-Paul-sur-Save
Saint-Paul-sur-Save (Sent Pau de Sava en occitan) est une commune française située dans le nord du département de la Haute-Garonne, en région Occitanie.
Pour les articles homonymes, voir Saint-Paul.
Saint-Paul-sur-Save | |||||
Avenue de la gare vers 1910. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Haute-Garonne | ||||
Arrondissement | Toulouse | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Hauts Tolosans | ||||
Maire Mandat |
Jean-Luc Sillien 2020-2026 |
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Code postal | 31530 | ||||
Code commune | 31507 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Saint-Paulains | ||||
Population municipale |
1 622 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 320 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 41′ 58″ nord, 1° 13′ 36″ est | ||||
Altitude | Min. 117 m Max. 173 m |
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Superficie | 5,07 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Toulouse (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Léguevin | ||||
Législatives | Sixième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Haute-Garonne
Géolocalisation sur la carte : Occitanie
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Liens | |||||
Site web | Site de la mairie | ||||
Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays de Rivière-Verdun, un petit pays d'élection de l'est de la Gascogne, à l'écart des grandes voies de communication, et s'étageant sur les terrasses de la rive gauche de la Garonne, entre la vallée de la Save et la Lomagne, et se prolongeant en Gascogne toulousaine. Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Save, un bras de la Save, l'Arsène et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Saint-Paul-sur-Save est une commune rurale qui compte 1 622 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse. .
Ses habitants sont appelés les Saint-Paulois.
Géographie
Localisation
La commune de Saint-Paul-sur-Save se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 20 km à vol d'oiseau de Toulouse[1], préfecture du département, et à 11 km de Léguevin[2], bureau centralisateur du canton de Léguevin dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Toulouse[I 1].
Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Montaigut-sur-Save (0,9 km), Bretx (2,3 km), Menville (3,5 km), Daux (3,5 km), Lévignac (4,4 km), Larra (4,5 km), Thil (5,5 km), Mondonville (5,8 km).
Sur le plan historique et culturel, Saint-Paul-sur-Save fait partie du pays de Rivière-Verdun, un petit pays d'élection de l'est de la Gascogne sis à l'écart des grandes voies de communication. Ce territoire s'étage sur les terrasses de la rive gauche de la Garonne, entre la vallée de la Save et la Lomagne, et se prolonge plein est en Gascogne toulousaine[4].
Saint-Paul-sur-Save est limitrophe de cinq autres communes.
Géologie et relief
La superficie de la commune est de 507 hectares ; son altitude varie de 117 à 173 mètres[6].
Transports
- Par la route : Accès par les routes D 87 et D 1 à 1 km de la route nationale 224 (Itinéraire à Grand Gabarit) en venant de Toulouse et allant sur L'Isle-Jourdain (Gers), et de la RD 17 direction Grenade.
- Par l'autobus : les lignes 69 et 73 du Réseau Arc-en-Ciel lignes intermodales d'Occitanie desservent la commune.
- Par l'avion : aéroport de Toulouse-Blagnac.
Hydrographie
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[7]. Elle est drainée par la Save, l'Arsène, le ruisseau de carayon, le ruisseau de las méjanos et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 11 km de longueur totale[8],[Carte 1].
La Save, d'une longueur totale de 143 km, prend sa source dans la commune de Lannemezan (65) et s'écoule du sud-ouest vers le nord-est. Elle traverse la commune et se jette dans la Garonne à Grenade, après avoir traversé 46 communes[9].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[10]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[11].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[13] complétée par des études régionales[14] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Savenès_man », sur la commune de Savenès, mise en service en 1986[15] et qui se trouve à 15 km à vol d'oiseau[16],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,1 °C et la hauteur de précipitations de 684,4 mm pour la période 1981-2010[17]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Toulouse-Blagnac », sur la commune de Blagnac, mise en service en 1947 et à 15 km[18], la température moyenne annuelle évolue de 13,3 °C pour la période 1971-2000[19], à 13,8 °C pour 1981-2010[20], puis à 14,3 °C pour 1991-2020[21].
Milieux naturels et biodiversité
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 5] est recensée sur la commune[22] : la « rivière de la Save en aval de Montaigut-sur-Save » (94 ha), couvrant 6 communes dont cinq dans la Haute-Garonne et une dans le Tarn-et-Garonne[23].
Urbanisme
Typologie
Saint-Paul-sur-Save est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[24],[I 2],[25].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 527 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 3],[I 4].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (97,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (47 %), zones agricoles hétérogènes (31,8 %), zones urbanisées (13,8 %), prairies (4,7 %), forêts (2,7 %)[26].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Toponymie
Le , Saint-Paul prend le nom de Saint-Paul-sur-Save[27].
Histoire
Au Xe siècle, le village de Saint-Paul était entouré d'un large mur en terre de deux mètres d'épaisseur on l'appelait « le Rempart ». Le mur d'enceinte était percé d'ouvertures et était gardé par des hallebardiers, extérieurement et intérieurement les ouvertures étaient d'environ un mètre vingt il y en avait tous les 25 m. Dans le village il y a eu un seigneur qui permettait à ses cerfs de venir s'abriter contre ce mur quand il y avait des brigands. Dans ce mur il y avait deux portes pour le passage des cavaliers. Il reste de nos jours dans le village dix mètres de cette muraille rue « Des Remparts ». L'histoire de Saint-Paul-sur-Save est aux archives de Toulouse écrite sur un parchemin à la plume d'oie, presque indéchiffrable. Vers le XVIe siècle Saint-Paul a eu un petit couvent et un hôpital. Le Seigneur de Saint-Paul, le Comte de l'Isle-Jourdain et le seigneur de Montbrun ont signé un traité avec le Comte de Toulouse en 1202 et 1203, ils ont signé ce traité afin que les gens ne se fassent pas justice eux-mêmes. D'après les archives Saint-Paul existe depuis le VIIIe siècle.
Héraldique
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Son blasonnement est : D'azur aux trois fleurs de lys d'or.
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Politique et administration
Administration municipale
Le nombre d'habitants au recensement de 2017 étant compris entre 1 500 habitants et 2 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2020 est de dix-neuf[28],[29].
Rattachements administratifs et électoraux
Commune faisant partie de la cinquième circonscription de la Haute-Garonne, de la communauté de communes des Hauts Tolosans et du canton de Léguevin (avant le redécoupage départemental de 2014, Saint-Paul-sur-Save faisait partie de l'ex-canton de Grenade) et avant le de la communauté de communes de Save et Garonne.
Liste des maires
Jumelages
- Niaogho (Burkina Faso) province du Boulgou le [30].
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[32].
En 2019, la commune comptait 1 622 habitants[Note 8], en augmentation de 15,04 % par rapport à 2013 (Haute-Garonne : +7,81 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
selon la population municipale des années : | 1968[35] | 1975[35] | 1982[35] | 1990[35] | 1999[35] | 2006[36] | 2009[37] | 2013[38] |
Rang de la commune dans le département | 277 | 215 | 157 | 170 | 183 | 163 | 137 | 129 |
Nombre de communes du département | 592 | 582 | 586 | 588 | 588 | 588 | 589 | 589 |
Enseignement
Saint-Paul-sur-Save fait partie de l'académie de Toulouse. Cette commune fait aussi partie du secteur du collège Joseph Rey de Cadours, ainsi que du lycée Nelson Mandela de Pibrac.
L'éducation est assurée par un regroupement pédagogique intercommunal avec les communes de Menville et Bretx sur commune il y a une école maternelle.
Culture
Le Patriarche, association fondée le par Lucien Engelmajer, au lieu-dit la Boëre. Médiathèque, espace culturel René Fontanilles[39], musée zoologique, chorale, comité des fêtes,
Activités sportives
L'AS Vallée de la Save, équipe de rugby à XV.
Le club de rugby XV de la Save est champion de France 3ème série en 2018 face au RC Rougier (12). Rencontre se déroulant sur le terrain de Graulhet (81)
Le stade Georges-Estélé est un stade prévu pour le rugby à VII, IX, XI, XIII et XV. On y apprend aussi le rugby pour les tout-petits. Il fut construit en 1981 et inauguré en .
gymnastique, football, arts martiaux, chasse, aire de jeux, handball, basketball, volleyball, centre équestre,
Écologie et recyclage
La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la communauté de communes de Save et Garonne[40]
Économie
Revenus
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 684 ménages fiscaux[Note 9], regroupant 1 647 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 22 790 €[I 5] (23 140 € dans le département[I 6]).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
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Commune[I 7] | 4,8 % | 6,8 % | 9,5 % |
Département[I 8] | 7,7 % | 9,6 % | 9,3 % |
France entière[I 9] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 073 personnes, parmi lesquelles on compte 84,4 % d'actifs (75 % ayant un emploi et 9,5 % de chômeurs) et 15,6 % d'inactifs[Note 10],[I 7]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département, mais inférieur à celui de la France, alors qu'il était inférieur à celui du département et de la France en 2008.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Toulouse, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 10]. Elle compte 169 emplois en 2018, contre 175 en 2013 et 109 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 806, soit un indicateur de concentration d'emploi de 20,9 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 73,8 %[I 11].
Sur ces 806 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 79 travaillent dans la commune, soit 10 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 92,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,4 % les transports en commun, 2,9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 2,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].
Secteurs d'activités
98 établissements[Note 11] sont implantés à Saint-Paul-sur-Save au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 12],[I 14].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
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Nombre | % | % | |
Ensemble | 98 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 8 | 8,2 % | (5,7 %) |
Construction | 15 | 15,3 % | (12 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 32 | 32,7 % | (25,9 %) |
Information et communication | 3 | 3,1 % | (4,1 %) |
Activités financières et d'assurance | 1 | 1 % | (3,8 %) |
Activités immobilières | 3 | 3,1 % | (4,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 9 | 9,2 % | (19,8 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 16 | 16,3 % | (16,6 %) |
Autres activités de services | 11 | 11,2 % | (7,9 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 32,7 % du nombre total d'établissements de la commune (32 sur les 98 entreprises implantées à Saint-Paul-sur-Save), contre 25,9 % au niveau départemental[I 15].
Entreprises et commerces
Les deux entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[41] :
- Paulhani, supermarchés (22 279 k€)
- Le Franc, boulangerie et boulangerie-pâtisserie (176 k€)
L'agriculture basée sur la culture de céréales (maïs, blé…) a encore une place importante mais tend à diminuer en faveur de zones résidentielles liées à la proximité de l'agglomération toulousaine puisque Saint-Paul-sur-Save se trouve dans son aire urbaine.
Agriculture
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
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Exploitations | 9 | 10 | 6 | 9 |
SAU[Note 13] (ha) | 355 | 397 | 380 | 424 |
La commune est dans les « Coteaux du Gers », une petite région agricole occupant une partie nord-ouest du département de la Haute-Garonne, caractérisée par une succession de coteaux peu accidentés, les surfaces cultivées étant entièrement dévolues aux grandes cultures[42]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est la culture de céréales et/ou d'oléoprotéagineuses[Carte 4]. Neuf exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 15] (neuf en 1988). La superficie agricole utilisée est de 424 ha[44],[Carte 5],[Carte 6].
Culture locale et patrimoine
Château de Thomas de Montval
Le château actuel fut construit par les familles de Zélicourt et Dubarry de Lesqueron en 1840 à l'emplacement d'un château médiéval. Il fut acquis par la famille Thomas de Montval en 1880. Paul Marius Thomas, avocat, féru d'agriculture, bâtisseur et artiste fit construire le chai, à proximité, en 1892, après avoir créé un vignoble sur le versant gauche de la vallée de la Save jusqu'à Menville et Bretx[45],[46]. Son fils Jean Thomas, né en 1890 à Saint Paul, blessé à la guerre en 1914, obtient une licence de sciences naturelles en et ouvrit au château un musée zoologique en .
- Château depuis la place de l'église.
- Avec l'ancienne école devenue médiathèque.
Église Saint-Paul
L’église Saint-Paul est un édifice du XIXe siècle construit à l’emplacement d’une église plus ancienne et dont il a conservé certaines parties, telles que de larges arcades de briques. Fermée à la fin du XXe siècle, en raison de son mauvais état, l’église fut ensuite restaurée sous la direction de l’architecte P. Desgrez. Certains éléments du décor, tels que les statues, les vitraux, la chaire et deux autels, datent du XIXe siècle. La restauration récente a apporté un décor peint contemporain. Le clocher-mur est percé de trois baies avec des cloches sur joug de bois.
Il semblerait que le nom du village et de l’église vient de la famille de Saint-Paul, dont un membre, Guillabert de Saint-Paul, est mentionné dans les archives dès le XIe siècle. En 1373, la famille devint de Saint Paul de Bonneval. Certains membres de cette famille ont siégé au Parlement de Toulouse.
- Depuis la place devant la façade.
- Intérieur avec décor peint contemporain.
- Vue sur l'église en 2014.
Personnalités liées à la commune
- Jean Thomas (1890-1932) naquit en 1890 à Saint Paul. Devenu soldat, il fut blessé gravement dès 1914. Il obtint une licence de sciences naturelles en et en il ouvrit au château de Saint Paul un musée zoologique[47]. Il fut chargé de missions scientifiques exploratoires pour le Muséum et le Ministère des Colonies, et il effectua, en véritable anthropologue, sept missions en Afrique entre les années 1922 et 1929. Il décéda à Banyuls en 1932[48]. Les photos de ses missions d'explorations ont été déposées aux Archives départementales de la Haute-Garonne[49].
- Joseph Engelmajer s'y installe au lieu-dit la Boëre en 1970 ou il fonde l'association Le Patriarche.
Pour approfondir
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[12].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[43].
- Cartes
- « Carte hydrographique de Saint-Paul-sur-Save » sur Géoportail (consulté le 5 novembre 2021).
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Site de l'Insee
- « Métadonnées de la commune de Saint-Paul-sur-Save » (consulté le ).
- « Commune rurale - définition » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Saint-Paul-sur-Save » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans la Haute-Garonne » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Saint-Paul-sur-Save » (consulté le ).
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- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Saint-Paul-sur-Save » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Saint-Paul-sur-Save » (consulté le ).
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Autres sources
- Stephan Georg, « Distance entre Saint-Paul-sur-Save et Toulouse », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Saint-Paul-sur-Save et Léguevin », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- « Communes les plus proches de Saint-Paul-sur-Save », sur www.villorama.com (consulté le ).
- Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 364-365.
- Carte IGN sous Géoportail
- Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
- « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le )
- « Fiche communale de Saint-Paul-sur-Save », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le )
- Sandre, « la Save »
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Savenès_man - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Saint-Paul-sur-Save et Savenès », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Savenès_man - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
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