Lévignac (Haute-Garonne)

Lévignac (nommée également Lévignac-sur-Save non officiellement) est une commune française située dans le nord du département de la Haute-Garonne, en région Occitanie.

Lévignac

Entrée du village (place du Padouenc).

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Haute-Garonne
Arrondissement Toulouse
Intercommunalité Communauté de communes Le Grand Ouest Toulousain
Maire
Mandat
Stéphane Charpentier
2022-2026
Code postal 31530
Code commune 31297
Démographie
Gentilé Lévignacais, Lévignacaises
Population
municipale
2 139 hab. (2019 )
Densité 175 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 40′ 01″ nord, 1° 11′ 43″ est
Altitude Min. 123 m
Max. 235 m
Superficie 12,22 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Lévignac
(ville isolée)
Aire d'attraction Toulouse
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Léguevin
Législatives Sixième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Lévignac
Géolocalisation sur la carte : France
Lévignac
Géolocalisation sur la carte : Haute-Garonne
Lévignac
Géolocalisation sur la carte : Occitanie
Lévignac
Liens
Site web Site officiel

    Lévignac-sur-Save redirige ici.

    Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays de Rivière-Verdun, un petit pays d'élection de l'est de la Gascogne, à l'écart des grandes voies de communication, et s'étageant sur les terrasses de la rive gauche de la Garonne, entre la vallée de la Save et la Lomagne, et se prolongeant en Gascogne toulousaine. Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Save, le ruisseau de Cérès et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

    Lévignac est une commune rurale qui compte 2 139 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle appartient à l'unité urbaine de Lévignac et fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse. Ses habitants sont appelés les Lévignacais ou Lévignacaises.

    Le patrimoine architectural de la commune comprend deux immeubles protégés au titre des monuments historiques : la maison du Barry, classée en 1980, et le télégraphe Chappe, inscrit en 1992.

    Géographie

    Localisation

    La commune de Lévignac se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie[I 1].

    Elle se situe à 21 km à vol d'oiseau de Toulouse[1], préfecture du département, et à km de Léguevin[2], bureau centralisateur du canton de Léguevin dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Toulouse[I 1].

    Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Menville (1,3 km), Pradère-les-Bourguets (3,6 km), Lasserre (3,6 km), Montaigut-sur-Save (4,1 km), Bretx (4,3 km), Saint-Paul-sur-Save (4,4 km), Le Castéra (4,6 km), Mérenvielle (5,2 km).

    Sur le plan historique et culturel, Lévignac fait partie du pays toulousain, une ceinture de plaines fertiles entrecoupées de bosquets d'arbres, aux molles collines semées de fermes en briques roses, inéluctablement grignotée par l'urbanisme des banlieues[4].

    Lévignac est limitrophe de neuf autres communes, dont deux par un quinquepoint.

    Communes voisines.

    Géologie et relief

    La superficie de la commune est de 1 222 hectares ; son altitude varie de 123 à 235 mètres[6].

    Hydrographie

    La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[7]. Elle est drainée par la Save, le ruisseau de Cérès, un bras de la Save, un bras de la Save, le ruisseau de Fouchéry, le ruisseau d'esparguès, le ruisseau des Peyrères et par deux petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 13 km de longueur totale[8],[Carte 1].

    La Save, d'une longueur totale de 143 km, prend sa source dans la commune de Lannemezan (65) et s'écoule du sud-ouest vers le nord-est. Elle traverse la commune et se jette dans la Garonne à Grenade, après avoir traversé 46 communes[9].

    Réseaux hydrographique et routier de Lévignac.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[10]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[11].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[10]

    • Moyenne annuelle de température : 12,9 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,7 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 8,2 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 15,8 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 748 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 9,8 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[13] complétée par des études régionales[14] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Isle-Jourdain », sur la commune de l'Isle-Jourdain, mise en service en 1967[15] et qui se trouve à 11 km à vol d'oiseau[16],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,3 °C et la hauteur de précipitations de 705,4 mm pour la période 1981-2010[17]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Toulouse-Blagnac », sur la commune de Blagnac, mise en service en 1947 et à 16 km[18], la température moyenne annuelle évolue de 13,3 °C pour la période 1971-2000[19], à 13,8 °C pour 1981-2010[20], puis à 14,3 °C pour 1991-2020[21].

    Milieux naturels et biodiversité

    Carte de la ZNIEFF de type 1 localisée sur la commune.

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 5] est recensée sur la commune[22] : la « forêt de Bouconne » (2 868 ha), couvrant 10 communes dont neuf dans la Haute-Garonne et une dans le Gers[23].

    Urbanisme

    Typologie

    Lévignac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[24],[I 2],[25]. Elle appartient à l'unité urbaine de Lévignac, une unité urbaine monocommunale[I 3] de 2 139 habitants en 2019, constituant une ville isolée[I 4],[I 5].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 527 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 6],[I 7].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (58,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (62,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (50,2 %), forêts (32,9 %), zones urbanisées (8,5 %), zones agricoles hétérogènes (8,5 %)[26].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

    Voies de communication et transports

    La ligne 369 du réseau Arc-en-Ciel relie le centre de la commune à la gare routière de Toulouse depuis Lasserre-Pradère.

    Histoire

    Bien que des documents officiels soient disponibles, et retraçant de manière plus précise l'histoire de ce village, celui-ci s'est créé en raison de sa proximité avec la Save, et de son implant géographique, non loin de la forêt de Bouconne. Connu pour le chevalier Jean-Baptiste Dubarry, amant de Madame du Barry, ainsi que Louis XV. Dans ce village, il y a un château rénové qui constitue une trace de cet épisode tumultueux.

    Le château de la Dubarry (ou du Barry, après sa liaison avec Louis XV, a appartenu à Gaston Monnerville, président du Sénat de la Quatrième République. Il est resté à l'abandon pendant des décennies. La Dubarry était très liée au marquis de Cossé-Brissac, membre (à vérifier) du Club de l'hôtel de Massiac. Ce club militait à la Convention contre l'abolition de l'esclavage. Il recrutait logiquement, chez les planteurs des Antilles, Guadeloupe et Haïti jusqu'à l'insurrection dirigée par Toussaint-Louverture. Il n'est donc pas étonnant que le mari (Du Barry) réexpédié par Louis XV à Lévignac, avec une pension pour le remercier d'avoir servi de royal et officiel cocu, soit parti se faire oublier aux Antilles où il a fait souche jusqu'à ce jour. La famille Saint Laurens qui occupait le château familial sur la route de l'Isle Jourdain, est restée sans héritier (à vérifier) relativement désargentée mais vivant « noblement » (sans travailler, comme la noblesse de l'Ancien Régime) cette gentilhommière ne comptait plus, dans les années 1950 que deux ou trois pièces habitables, mais les deux portes étaient encore utilisables. Le portail qui permettait à la calèche d'entrer et sortir menait jusqu'à la Save par une allée de tilleuls taillés en boule. La destruction, dans les années 1960, de la ligne SNCF qui partait de la Gare Roguet, à Toulouse, devenue gare routière, est une probable raison des embouteillages du périphérique de Toulouse : elle aboutissait à l'actuelle gare à l'entrée de Lévignac.

    L'histoire précise du maquis de la forêt de Bouconne reste à écrire ainsi que le rôle joué par Druillet, chef de la Milice à Auch, dans ce secteur.

    Héraldique

    Son blasonnement est : De gueules au cep de vigne au naturel posé sur une terrasse d'or.


    Politique et administration

    La mairie.

    Administration municipale

    Le nombre d'habitants au recensement de 2017 étant compris entre 1 500 habitants et 2 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2020 est de dix-neuf[27],[28].

    Rattachements administratifs et électoraux

    Commune faisant partie de la sixième circonscription de la Haute-Garonne, de la communauté de communes Le Grand Ouest Toulousain et du canton de Léguevin.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1947 1971 Joseph Garravet Rad.-PRG conseiller général
    1971 1977 Bernard Schwartz    
    1977 1993 Joseph Dorbes    
    1993 2008 Yves Chambenoit PS  
    2008 2020 Jean-Jacques Siméon PS Retraité
    2020 mai 2022 Frédéric Lahache   Chef d'entreprise
    mai 2022 En cours Stéphane Charpentier    

    La population de Lévignac étant en constante augmentation du fait de la proximité avec Toulouse et notamment la proximité (10–15 km) des sites de construction d'Airbus Industrie, dont la zone AéroConstellation.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[30].

    En 2019, la commune comptait 2 139 habitants[Note 8], en augmentation de 8,19 % par rapport à 2013 (Haute-Garonne : +7,81 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    8667057537488378299509981 003
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    843813827868875845822794748
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    737690660567639626636642625
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    6687488861 0801 4001 6241 8851 9211 963
    2017 2019 - - - - - - -
    2 1132 139-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee à partir de 2006[32].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Évolution du rang de la commune
    selon la population municipale des années : 1968[33] 1975[33] 1982[33] 1990[33] 1999[33] 2006[34] 2009[35] 2013[36]
    Rang de la commune dans le département 101 117 102 94 94 99 96 105
    Nombre de communes du département 592 582 586 588 588 588 589 589

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • L'église Saint-Maur, du XIIIe siècle[37]. En 2018 et 2019, les façades et la toiture ont été restaurés par la commune avec l'aide de la Fondation du patrimoine. L'orgue Puget, datant de 1848, a aussi été révisé[38].
    • Maison du Barry.
    • Halle de 1830.
    • Moulin.
    • Pigeonnier.
    • L'ancienne gare, devenue bibliothèque et centre musical.
    • L'ancienne école primaire.
    • La tour du télégraphe Chappe dans la forêt de Bouconne, restaurée en 1994.

    Personnalités liées à la commune

    Économie

    Revenus

    En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 854 ménages fiscaux[Note 9], regroupant 2 142 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 25 870 [I 8] (23 140  dans le département[I 9]). 62 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 10] (55,3 % dans le département).

    Emploi

    Taux de chômage
    200820132018
    Commune[I 10]6,3 %6,7 %7 %
    Département[I 11]7,7 %9,6 %9,3 %
    France entière[I 12]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 320 personnes, parmi lesquelles on compte 79,3 % d'actifs (72,4 % ayant un emploi et 7 % de chômeurs) et 20,7 % d'inactifs[Note 11],[I 10]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Toulouse, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 13]. Elle compte 362 emplois en 2018, contre 309 en 2013 et 354 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 964, soit un indicateur de concentration d'emploi de 37,5 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 64,3 %[I 14].

    Sur ces 964 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 174 travaillent dans la commune, soit 18 % des habitants[I 15]. Pour se rendre au travail, 88,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,1 % les transports en commun, 5,5 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 16].

    Secteurs d'activités

    186 établissements[Note 12] sont implantés à Lévignac au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 13],[I 17].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre % %
    Ensemble186100 %(100 %)
    Industrie manufacturière,
    industries extractives et autres
    73,8 %(5,7 %)
    Construction2010,8 %(12 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    5026,9 %(25,9 %)
    Information et communication63,2 %(4,1 %)
    Activités financières et d'assurance31,6 %(3,8 %)
    Activités immobilières105,4 %(4,2 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    3418,3 %(19,8 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    4021,5 %(16,6 %)
    Autres activités de services168,6 %(7,9 %)

    Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 26,9 % du nombre total d'établissements de la commune (50 sur les 186 entreprises implantées à Lévignac), contre 25,9 % au niveau départemental[I 18].

    Entreprises et commerces

    Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[39] :

    • Ajuda Services A La Personne, aide à domicile (264 k€)
    • Chez Daniel, commerce de détail de viandes et de produits à base de viande en magasin spécialisé (254 k€)
    • Dany, hôtels et hébergement similaire (160 k€)
    • Pizza Vera, restauration de type rapide (109 k€)
    • Micro Eveil, commerce de détail d'ordinateurs, d'unités périphériques et de logiciels en magasin spécialisé (86 k€)

    L'agriculture basée sur la culture de céréales (maïs, blé…) a encore une place importante mais tend à diminuer en faveur de zones résidentielles liées à la proximité de l'agglomération toulousaine.

    L'artisanat ainsi que le commerce y sont bien représentés.

    Récemment traversé par l'Itinéraire à Grand Gabarit (IGG), chargé de transporter les morceaux de l'A380.

    Agriculture

    1988200020102020
    Exploitations1812129
    SAU[Note 14] (ha)657694912803

    La commune est dans les « Coteaux du Gers », une petite région agricole occupant une partie nord-ouest du département de la Haute-Garonne, caractérisée par une succession de coteaux peu accidentés, les surfaces cultivées étant entièrement dévolues aux grandes cultures[40]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 15] sur la commune est la culture de céréales et/ou d'oléoprotéagineuses[Carte 4]. Neuf exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 16] (18 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 803 ha[42],[Carte 5],[Carte 6].

    Vie locale

    Services publics

    Centre social. Salle d'activité.

    Enseignement

    École primaire Claude-Nougaro, école maternelle Jean-Moulin.

    Activités sportives

    Skate Park, terrains de football, terrains de tennis, pétanque avec boulodrome, danse, karaté.

    Culture

    Bibliothèque municipale, présence de la radio, Radio de la Save (102,8 FM).

    Marché sous la halle tous les vendredis matin.

    La vie locale est animée par de multiples associations lévignacaises. Le comité des fêtes organise à travers l'année de multiples évènements comme le vin nouveau, la guinguette ou la Fête de Lévignac[43] avec beaucoup d'affiches faites par Simon Lebreton.

    Écologie et recyclage

    La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la communauté de communes de la Save au Touch[44].

    Annexes

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    2. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[12].
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    9. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
    10. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
    11. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    12. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    13. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    14. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
    15. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    16. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[41].
    • Cartes
    1. « Carte hydrographique de Lévignac » sur Géoportail (consulté le 5 novembre 2021).
    2. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Métadonnées de la commune de Lévignac » (consulté le ).
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