Saint-Sauveur-sur-École

Saint-Sauveur-sur-École est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne, en région Île-de-France.

Pour les articles homonymes, voir Saint-Sauveur.

Saint-Sauveur-sur-École

La mairie.

Blason
Administration
Pays France
Région Île-de-France
Département Seine-et-Marne
(Melun)
Arrondissement Fontainebleau
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Pays de Fontainebleau
Maire
Mandat
Christophe Baguet
2020-2026
Code postal 77930
Code commune 77435
Démographie
Gentilé Saint-Salvatoriens
Population
municipale
1 107 hab. (2019 )
Densité 151 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 29′ 46″ nord, 2° 32′ 52″ est
Altitude Min. 42 m
Max. 83 m
Superficie 7,32 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Fontainebleau
Législatives Première circonscription
Localisation
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Saint-Sauveur-sur-École
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Saint-Sauveur-sur-École
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Saint-Sauveur-sur-École
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Saint-Sauveur-sur-École
Liens
Site web saintsauveursurecole.fr

    En 2019, elle compte 1 107 habitants.

    Géographie

    Localisation

    Localisation de Saint-Sauveur-sur-École dans le département de Seine-et-Marne.

    La commune de Saint-Sauveur-sur-École est située au sud-ouest du département de Seine-et-Marne, en région Île-de-France[1], et au nord-est de la région naturelle le Gâtinais.

    Elle se situe à 11,54 km par la route[Note 1] de Melun[2], préfecture du département et à 18,14 km de Fontainebleau[3], sous-préfecture. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Paris[1].

    Communes limitrophes

    Carte des communes limitrophes de Saint-Sauveur-sur-École.

    Les communes les plus proches[Note 2] sont[4] : Perthes (2,2 km), Pringy (2,8 km), Saint-Germain-sur-École (3,7 km), Boissise-le-Roi (3,7 km), Villiers-en-Bière (3,8 km), Saint-Fargeau-Ponthierry (4,0 km), Nainville-les-Roches (4,1 km), Cély (4,3 km).

    Géologie et relief

    Le territoire de la commune se situe au nord de la plaine de la Bière qui constitue la partie nord-est de la région naturelle du Gâtinais et qui est délimitée au nord et à l'ouest par la rivière École ; à l'est, par la Seine et au sud par la forêt de Fontainebleau.

    Géologiquement intégré au bassin parisien, qui est une région géologique sédimentaire, l'ensemble des terrains affleurants de la commune sont issus de l'ère géologique Cénozoïque (des périodes géologiques s'étageant du Paléogène au Quaternaire)[5],[6].

    Géologie de la commune de Saint-Sauveur-sur-École selon l'échelle des temps géologiques[5],[6].
    Ères Périodes géologiques Époques géologiques Nature des sols
    Cénozoïque Quaternaire Holocène
    CF :Colluvions de versant et de fond de vallon.
    Fz :Alluvions récentes : limons, argiles, sables, tourbes localement.
    LP :Limon des plateaux de composition argilo-marneuse.
    g1AR :Argile verte, Glaises à Cyrènes et/ou Marnes vertes et blanches (Argile verte de Romainville) .
    g1CB :Calcaire de Brie stampien et meulières plio-quaternaire indifférenciées.
    OE C :Loess calcaire, limon calcaire.
    Pléistocène
    Néogène Pliocène non présent.
    Miocène non présent.
    Paléogène Oligocène
    g1SF :Sables de Fontainebleau, accessoirement grès en place ou peu remanié (versant).
    Éocène
    e7C :Calcaire de Champigny, Calcaire de Château-Landon, Marnes de Nemours.
    e7MS :Marnes supragypseuses : Marnes blanches de Pantin Marnes bleues d'Argenteuil
    Paléocène non présent.

    Réseau hydrographique

    Carte des réseaux hydrographique et routier de Saint-Sauveur-sur-École.

    Le réseau hydrographique de la commune se compose de trois cours d'eau référencés :

    La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 3,99 km[10].

    Gestion des cours d'eau

    Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles : le SDAGE, à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE, à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le département de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie[11].

    La commune fait partie du SAGE « Nappe de Beauce et milieux aquatiques associés », approuvé le . Le territoire de ce SAGE couvre deux régions, six départements et compte 681 communes, pour une superficie de 9 722 km2[12]. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par le Syndicat mixte du pays Beauce Gâtinais en Pithiverais, qualifié de « structure porteuse »[13].

    Climat

    Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000

    - Moyenne annuelle de température : 11,2 °C
    - Nombre de jours avec une température inférieure à -5°C : 3 j
    - Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C : 4,6 j
    - Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 15,5 °C
    - Cumuls annuels de précipitation : 682 mm
    - Nombre de jours de précipitation en janvier : 2,4 j
    - Nombre de jours de précipitation en juillet : 0,8 j

    La commune bénéficie d’un « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalité des communes de Seine-et-Marne[14].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[15]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[14]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales[16]. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Melun - Villaroche , qui se trouve à 14 km à vol d'oiseau[17], où la température moyenne annuelle évolue de 11,2 °C pour 1981-2010[18] à 11,6 °C pour 1991-2020[19].

    Espaces protégés

    La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[20],[21]. Dans ce cadre, la commune fait partie d'un espace protégé, le Parc naturel régional du Gâtinais français, créé en 1999 et d'une superficie de 75 567 ha. D’une grande richesse en termes d’habitats naturels, de flore et de faune, il est un maillon essentiel de l’Arc sud-francilien des continuités écologiques (notamment pour les espaces naturels ouverts et la circulation de la grande faune)[22],[23].

    Deux autres espaces protégés sont présents dans la commune :

    • la zone centrale de la réserve de biosphère « Fontainebleau et Gâtinais », créée en 1998 et d'une superficie totale de 150 544 ha (46 056 ha pour la zone centrale). Cette réserve de biosphère, d'une grande biodiversité, comprend trois grands ensembles : une grande moitié ouest à dominante agricole, l’emblématique forêt de Fontainebleau au centre, et le Val de Seine à l’est. La structure de coordination est l'Association de la Réserve de biosphère de Fontainebleau et du Gâtinais, qui comprend un conseil scientifique et un Conseil Éducation, unique parmi les Réserves de biosphère françaises[24],[25].
    • la zone de transition de la réserve de biosphère « Fontainebleau et Gâtinais », créée en 1998 et d'une superficie totale de 150 544 ha (95 595 ha pour la zone de transition). Cette réserve de biosphère, d'une grande biodiversité, comprend trois grands ensembles : une grande moitié ouest à dominante agricole, l’emblématique forêt de Fontainebleau au centre, et le Val de Seine à l’est. La structure de coordination est l'Association de la Réserve de biosphère de Fontainebleau et du Gâtinais, qui comprend un conseil scientifique et un Conseil Éducation, unique parmi les Réserves de biosphère françaises[24],[26].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Sauveur-sur-École est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[27],[28],[29].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire regroupe 1 929 communes[30],[31].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (62,82 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (57,67 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (57,15 %), forêts (25,04 %), zones urbanisées (12,15 %), zones agricoles hétérogènes (5,65 %)[32].

    Occupation des sols en 1990 et 2018[32].
    Type d’occupation 1990 2018 Bilan
    Territoires artificialisés
    (zones urbanisées, zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication, mines, décharges et chantiers, espaces verts artificialisés ou non agricoles)
    126,81 ha 17,29 % 89,06 ha 12,15 % −37,75 ha 
    Territoires agricoles
    (terres arables, cultures permanentes, prairies, zones agricoles hétérogènes)
    422,87 ha 57,67 % 460,62 ha 62,82 % 37,75 ha 
    Forêts et milieux semi-naturels
    (forêts, milieux à végétation arbustive et/ou herbacée, espaces ouverts sans ou avec peu de végétation)
    183,58 ha 25,04 % 183,58 ha 25,04 % 0,00 ha 

    Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[33],[34],[Carte 1]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 2].

    Planification

    La loi SRU du a incité les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle et à un horizon de 20 ans et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Fontainebleau et sa région, approuvé le et porté par le syndicat mixte d’études et de programmation (SMEP) de Fontainebleau et sa région[35].

    La commune, en 2019, avait engagé l'élaboration d'un plan local d'urbanisme. Un plan local d'urbanisme intercommunal couvrant le territoire de la communauté de communes de la Bassée - Montois était en élaboration[36],[37].

    Lieux-dits et écarts

    Carte du cadastre de la commune de Saint-Sauveur-sur-École.

    La commune compte 64 lieux-dits administratifs[Note 6] répertoriés consultables ici[38] dont Brinville, Étrelles.

    Logement

    En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de 498 dont 97,7 % de maisons et 1,7 % d’appartements.

    Parmi ces logements, 90,1 % étaient des résidences principales, 5,1 % des résidences secondaires et 4,9 % des logements vacants.

    La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s’élevait à 93,5 % contre 5,6 % de locataires[39] -[Note 7], et 0,9 % logés gratuitement.

    Voies de communication

    L'extrémité sud-ouest du territoire de la commune est traversé par l'autoroute A6. Celle-ci est accessible par l'échangeur entre la D 372 et la route nationale 37, et par le diffuseur no 13 (Cély), ces deux accès étant situés à environ km au sud-ouest de Saint-Sauveur-sur-École.

    Deux routes départementales relient la commune à ses voisines :

    • la D 24, à Boissise-le-Roi, à l'est ; et à Perthes, au sud ;
    • la D 50, à Pringy, au nord ; et à Perthes, au sud.

    Transports

    La commune est desservie par quatre lignes du réseau de bus Transdev Saint-Fargeau-Ponthierry[40] :

    • la ligne no 23, qui relie Saint-Fargeau-Ponthierry à Avon ;
    • la ligne no 112, qui relie Villiers-en-Bière à Perthes ;
    • la ligne no 113, qui relie Saint-Sauveur-sur-École à Perthes ;
    • la ligne V, qui relie Saint-Fargeau-Ponthierry (gare de Ponthierry - Pringy) à Melun (gare de Melun).

    Toponymie

    Le nom de la localité est mentionné sous les formes Sanctus Salvator super Scolam en 1285[41] ; Ecclesia parrochialis Sancti Salvatoris super Scolam en 1364[42] ; Le moulin Saint Sauveur au-dessous du Pont aux moulins de Melun en 1605[43] ; Le moulin de Saint Sauveur, rue de la rivière de Seine en 1646[44] ; Sainct Sauveur sur Escolles en 1669[45].

    L'hagiotoponyme Saint-Sauveur est un nom de lieu qui tire son origine de l'attribut de sauveur du monde attaché à Jésus-Christ par les églises chrétiennes.

    L'École est une rivière de la région et un affluent de la Seine.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
     ? 2010 Jean Poiré   Directeur d'école
    2010 mars 2014 Claude Mérou    
    mars 2014 En cours Christophe Baguet[46]   Chef d'entreprise

    Équipements et services

    Eau et assainissement

    L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [47],[48].

    Assainissement des eaux usées

    En 2020, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de Saint-Sauveur-sur-École est assurée par la communauté d'agglomération du Pays de Fontainebleau (CAPF) pour la collecte, le transport et la dépollution[49],[50],[51].

    L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[52]. Le Parc naturel régional du Gâtinais français assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[49],[53].

    Eau potable

    En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par la communauté d'agglomération du Pays de Fontainebleau (CAPF) qui en a délégué la gestion à une entreprise privée, dont le contrat expire le [49],[54].

    Les nappes de Beauce et du Champigny sont classées en zone de répartition des eaux (ZRE), signifiant un déséquilibre entre les besoins en eau et la ressource disponible. Le changement climatique est susceptible d’aggraver ce déséquilibre. Ainsi afin de renforcer la garantie d’une distribution d’une eau de qualité en permanence sur le territoire du département, le troisième Plan départemental de l’eau signé, le , contient un plan d’actions afin d’assurer avec priorisation la sécurisation de l’alimentation en eau potable des Seine-et-Marnais. À cette fin a été préparé et publié en décembre 2020 un schéma départemental d’alimentation en eau potable de secours dans lequel huit secteurs prioritaires sont définis. La commune fait partie du secteur Bière[55].

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[56]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[57].

    En 2019, la commune comptait 1 107 habitants[Note 8], en diminution de 0,18 % par rapport à 2013 (Seine-et-Marne : +4,1 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    430510514461501484466466471
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    441474472415399371355350372
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    380356326291369402359342365
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    3312894457759681 0481 0701 0791 088
    2015 2019 - - - - - - -
    1 1231 107-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[58] puis Insee à partir de 2006[59].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2018, le nombre de ménages fiscaux de la commune était de 446, représentant 1 137 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 31 980 euros[60].

    Emploi

    En 2017 , le nombre total d’emplois dans la zone était de 144, occupant 489 actifs résidants. Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 69,8 % contre un taux de chômage de 4,8 %. Les 25,4 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 8,6 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 10,5 % de retraités ou préretraités et 6,3 % pour les autres inactifs[61].

    Entreprises et commerces

    En 2019, le nombre d’unités légales et d’établissements (activités marchandes hors agriculture. ) par secteur d'activité était de 91 dont 4 dans l’industrie manufacturière, industries extractives et autres, 17 dans la construction, 24 dans le commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration, 4 dans l’Information et communication, 5 dans les activités financières et d'assurance, 4 dans les activités immobilières, 21 dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien, 7 dans l’administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale et 5 étaient relatifs aux autres activités de services[62].

    En 2020, 13 entreprises ont été créées sur le territoire de la commune, dont 9 individuelles.

    Au , la commune ne disposait pas d’hôtel et de terrain de camping[63].

    Agriculture

    Saint-Sauveur-sur-École est dans la petite région agricole dénommée le « Pays de Bière et Forêt de Fontainebleau », couvrant le Pays de Bière et la forêt de Fontainebleau[Carte 3]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 9] de l'agriculture sur la commune est la polyculture et le polyélevage[64].

    Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[65]. Cette tendance n'est pas confirmée au niveau de la commune qui voit le nombre d'exploitations augmenter et passer de 7 en 1988 à 8 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 50 ha en 1988 à 65 ha en 2010[64]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Saint-Sauveur-sur-École, observées sur une période de 22 ans :

    Évolution de l’agriculture à Saint-Sauveur-sur-École entre 1988 et 2010.
    1988 2000 2010
    Dimension économique[64],[Note 10]
    Nombre d’exploitations (u) 7 7 8
    Travail (UTA) 13 11 18
    Surface agricole utilisée (ha) 348 312 516
    Cultures[66]
    Terres labourables (ha) 333 306 496
    Céréales (ha) 225 207 308
    dont blé tendre (ha) 146 122 209
    dont maïs-grain et maïs-semence (ha) 41 s s
    Tournesol (ha) 42
    Colza et navette (ha) 36 s 85
    Élevage[64]
    Cheptel (UGBTA[Note 11]) 47 26 4

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    L'église Saint-Eutrope de Saint-Sauveur-sur-École Saint-Sauveur.
    • L'église Saint-Eutrope de Saint-Sauveur[Note 12], XIIIe et XVIIe siècles, auquel il convient d’ajouter le patrimoine mobilier classé suivant :
      • Retable du maître-autel et trois tableaux : Ascension, Saint Vincent et Saint Eutrope (Chœur)[67] ;
      • Fragment de statue de la Trinité ou saint Pierre [68] ;
      • Reliquaire (Autel latéral sud de la nef)[69] ;
      • Crédence, console à quatre pieds, ornée de volutes et coquilles, dans le style rocaille propre au XVIIIe siècle (Chœur)[70] ;
      • Tabernacle de l'autel latéral nord[71] ;
      • Tabernacle du maître-autel[72] ;
    • L'ancien moulin à eau de la Fosse, racheté par la commune en 2007, a été revendu en 2018.

    La commune ne compte pas de monument répertorié à l'inventaire des monuments historiques (Base Mérimée).

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Blason
    De gueules à la roue de moulin de sable posée sur une champagne ondée d'argent chargée de quatre burelles ondées d'azur ; au chef d'azur chargé de trois croissants contournés d'argent, soutenu d’une divise ondée d'or[73].
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
    2. Les distances sont mesurées entre chef-lieux de communes à vol d'oiseau.
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
    7. En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours égale à 100 %.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    9. L'orientation technico-économique d'une exploitation est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    10. L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.
    11. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d’espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
    12. »La Base Palissy fait état de « église Saint-Germain-d'Auxerre » .
    • Cartes
    1. « Saint-Sauveur-sur-École - Occupation simplifiée 2017 », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
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