Saint-Aubin-du-Cormier

Saint-Aubin-du-Cormier est une commune française homologuée « petite cité de caractère », située dans le département d'Ille-et-Vilaine en région Bretagne, peuplée de 4 006 habitants en 2019.

Pour les articles homonymes, voir Saint-Aubin et Cormier.

Saint-Aubin-du-Cormier

Les ruines du château.

Blason

Logo
Administration
Pays France
Région Bretagne
Département Ille-et-Vilaine
Arrondissement Rennes
Intercommunalité Liffré-Cormier Communauté
Maire
Mandat
Jérôme Bégasse
2020-2026
Code postal 35140
Code commune 35253
Démographie
Gentilé Saint-Aubinais
Population
municipale
4 006 hab. (2019 en augmentation de 11,25 % par rapport à 2013)
Densité 146 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 15′ 34″ nord, 1° 23′ 55″ ouest
Altitude Min. 54 m
Max. 123 m
Superficie 27,41 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Saint-Aubin-du-Cormier
(ville isolée)
Aire d'attraction Rennes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Fougères-1
Législatives Sixième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Aubin-du-Cormier
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Aubin-du-Cormier
Géolocalisation sur la carte : Ille-et-Vilaine
Saint-Aubin-du-Cormier
Géolocalisation sur la carte : Bretagne
Saint-Aubin-du-Cormier
Liens
Site web www.saint-aubin-du-cormier.bzh

    Géographie

    Localisation

    Saint-Aubin-du-Cormier est situé à 29 km au nord-est de Rennes et à 49 km au sud du mont Saint-Michel dans le pays de Fougères, dans le département d'Ille-et-Vilaine.

    En venant de Fougères, on aperçoit de loin sa silhouette dentelant une longue crête et se détachant sur le ciel à 113 mètres d'altitude.

    « Saint-Aubin-du-Cormier, la vieille ville étageant ses pignons pittoresques au versant de la montagne »

     Paul Féval (Blanchefleur)[réf. non conforme]

    Communes limitrophes

    Les communes limitrophes sont Mézières-sur-Couesnon, Saint-Jean-sur-Couesnon, Saint-Georges-de-Chesné, Mecé, Livré-sur-Changeon, Liffré, Gosné, Ercé-près-Liffré et Gahard. Saint-Aubin et Mecé ne sont limitrophes que par un quadripoint.

    Voies de communication et transports

    La commune est traversée par l'Autoroute A84 desservant directement Rennes et Fougères en direction de Caen. La départementale D794 traversant également le territoire de Saint-Aubin-du-Cormier permet de relier la ville à Dinan et Vitré.

    La commune est desservie en transport en commun par la ligne 9A du réseau de cars trans-urbains régionaux BreizhGo. Une navette intercommunale "La Coccinelle" dessert le territoire, opérée par la collectivité de Liffré-Cormier Communauté[1].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[3].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

    • Moyenne annuelle de température : 11,1 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,8 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 2,4 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 12,9 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 837 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 13,3 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,9 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Fougeres », sur la commune de Fougères, mise en service en 1966[8] et qui se trouve à 18 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,7 °C et la hauteur de précipitations de 923,2 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Rennes-Saint-Jacques », sur la commune de Saint-Jacques-de-la-Lande, mise en service en 1945 et à 32 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 11,7 °C pour la période 1971-2000[12], à 12,1 °C pour 1981-2010[13], puis à 12,4 °C pour 1991-2020[14].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Aubin-du-Cormier est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[15],[16],[17]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Aubin-du-Cormier, une unité urbaine monocommunale[18] de 3 837 habitants en 2017, constituant une ville isolée[19],[20].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rennes, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 183 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[21],[22].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (54,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (59,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (40,1 %), forêts (35,2 %), terres arables (11,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5,8 %), zones urbanisées (4,6 %), zones agricoles hétérogènes (2,8 %)[23].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[24].

    Toponymie

    On trouve la forme ancienne Sanctum Albinum de Cormerio (1308)[25].

    Le nom de la commune est composé de l’hagiotoponyme « Saint-Aubin » et de l’arbre « cormier » (Sorbus domestica). On trouve plusieurs autres communes nommées « Saint-Aubin » dans les environs, la plus proche étant Saint-Aubin-d'Aubigné.

    Son nom est Le Grand Staobin (graphie choisie par la municipalité)[26] / Le Graund-Saent-Aubein[27] ou Grand'St Aubin[réf. souhaitée] en gallo, et Sant-Albin-an-Hiliber en breton[25]

    Le gentilé est Saint-Aubinais.

    Histoire

    Moyen Âge

    Le Baillistre de Bretagne, Pierre Ier de Bretagne dit Pierre de Dreux ou encore Pierre Mauclerc construisit un château fort entre 1223 et 1225, à proximité d’un petit village. « L'emplacement fut choisi à même distance des châteaux de Fougères et de Vitré, non pas tant pour défendre la frontière bretonne que pour établir une sauvegarde en face de deux puissants vassaux dont le duc, non sans raisons, craignait les entreprises »[28]. En révolte contre le roi de France Louis IX, dont les troupes envahissent alors la Haute-Bretagne, Pierre Mauclerc signa en 1231 une trêve de trois ans, laissant en gage son château de saint-Aubin-du-Cormier, et, en 1234, à nouveau battu, laissa encore ce château en gage pour trois autres [28].

    Ce château devint un de ses lieux de résidence préférés, « à cause de la bonté de l'air et de la commodité de la chasse », selon Jacques Levron, mais la surveillance de la frontière et l'indiscipline des seigneurs de Fougères et de Vitré y étaient pour beaucoup.

    Bien que peu obéi, ce prince, que les Anglais appellent Mauclerc car il régentait le clergé, groupe à Nantes soixante-deux seigneurs qui signent, le , un édit accordant aux habitants des privilèges étendus : l'exemption d'impôts, la permission de négocier, l'usage du bois ; il suffit de payer cinq sous et de servir dans l'armée ; aux bourgeois le duc accorde une charte et aux colons la liberté. Ces privilèges sont confirmés par les ducs et les rois.

    La ville était entourée de douves et de murailles. On en sortait par la Porte-Carrée, face au faubourg de la rue de l'Écu, et la porte Saint-Joachim, d'où la rue de la Garenne menait au Bourg-aux-Loups veillé par un vieux calvaire et un ancien manoir.

    La première église, Saint-Malo, fut bâtie sur les rochers de Bécherel, par delà l'étang. Ruinée, on la remplaça par la chapelle Ducale, au Carroir. Saint-Aubin avait, dit-on, trois recteurs : celui désigné par l'évêque, le chapelain ducal et le prieur de Saint-Jean, maître de Bécherel. Un curé-doyen réside au presbytère, ancien hôpital Saint-Antoine.

    Le marché, fondé en 1237 par le duc, était très fréquenté. Les auberges du Mauure, du Cheval-Blanc, de l'Écu et de la Tête-Noire grouillaient de monde car les affaires marchaient bon train comme l'atteste un guide au temps des diligences : « Fabriques de cuirs et de poterie de terre commune. Éducation des abeilles. Commerce considérable de beurre frais, de toiles, d'étoffes communes, miel, cire, sel, gibier, sarrasin, instruments aratoires ». La poste aux chevaux se trouvait rue de l'Écu, face à l'ancienne route de Fougères, au lieu-dit Grosse-Roche. On montre la prison du duc d'Orléans dans une cour de la rue Porte-Carrée.

    Le , la bataille de Saint-Aubin-du-Cormier voit la défaite de l'armée bretonne face à l'armée française.

    Temps modernes

    Sous l’Ancien Régime, Saint-Aubin était chef-lieu d'une sub-délégation, groupant une vingtaine de paroisses. On y trouvait une barre royale de justice, une prison et une potence. Pendant la Révolution, la ville s'appela Montagne-la-Forêt[29] et une commission militaire y siégea. Au XIXe siècle, deux brigades de gendarmerie veillaient à la sûreté des campagnes.

    Révolution française

    L’organisation des fêtes révolutionnaires témoigne de l’accueil favorable de la population de Dol[non pertinent] aux changements apportés par la Révolution française, surtout après la fin de la Terreur :

    Pendant le mois de , les chouans remportèrent une petite victoire sur les républicains au combat de Saint-Aubin du Cormier, près de la commune, lors de la Chouannerie.

    Politique et administration

    Circonscriptions de rattachement

    Saint-Aubin-du-Cormier appartient à l'arrondissement de Rennes et au canton de Fougères-1.

    Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la sixième circonscription d'Ille-et-Vilaine, représentée depuis par Thierry Benoit (UDI).

    Intercommunalité

    À partir de 1994, la commune faisait partie intégrante de la Communauté de Communes du Pays de Saint-Aubin-du-Cormier, aussi nommée COM'Onze. Cet Établissement public de coopération intercommunale regroupait un total de 11 communes, parmi lesquelles La Chapelle-Saint-Aubert, Gosné, Livré-sur-Changeon, Mézières-sur-Couesnon, Saint-Christophe-de-Valains, Saint-Georges-de-Chesné, Saint-Jean-sur-Couesnon, Saint-Marc-sur-Couesnon, Saint-Ouen-des-Alleux et Vendel[33].

    À la suite de la loi NOTRe de juillet 2015, les communes de Saint-Aubin-du-Cormier, Livré-sur-Changeon, Mézières-sur-Couesnon et Gosné délibèrent et expriment unanimement le choix de rejoindre Liffré. Ces quatre communes représentent ensemble 65 % de la population de COM'Onze. Les sept autres communes de la communauté de communes COM'Onze, représentant 35 % de la population, expriment le choix de rejoindre Fougères Agglomération. Au 1er janvier 2017 les communes de Saint-Aubin-du-Cormier, Livré-sur-Changeon, Mézières-sur-Couesnon et Gosné rejoignent le Pays de Liffré qui prend le nom de Liffré-Cormier Communauté.

    Depuis le , date de sa création, la commune appartient à la communauté de communes de Liffré-Cormier Communauté et en est la troisième ville la plus peuplée [34].

    Saint-Aubin-du-Cormier fait aussi partie du Pays de Fougères et de l'aire d'attraction de Rennes.

    Liste des maires

    La mairie.
    Liste des maires
    Période Identité Étiquette Qualité
    Maire en 1968  ? Michel Beaulieu[35] MRP  
    mars 1971 mars 1983 Marcel Louvel   Chef de bureau au Crédit agricole
    mars 1983 mars 2001 Pierre Renault RPR Masseur-kinésithérapeute
    Conseiller général du canton de Saint-Aubin-du-Cormier (1982 → 2001)
    mars 2001[36] avril 2014 Marie-Thérèse Auneau PRG Enseignante retraitée
    Conseillère générale du canton de Saint-Aubin-du-Cormier (2012 → 2015)
    avril 2014[37] En cours Jérôme Bégasse DVG Cadre commercial
    2e vice-président de Liffré-Cormier Communauté (2016 → )
    Les données manquantes sont à compléter.

    Jumelages

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[39].

    En 2019, la commune comptait 4 006 habitants[Note 7], en augmentation de 11,25 % par rapport à 2013 (Ille-et-Vilaine : +5,84 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 4601 1021 4931 7661 7291 7691 8961 9891 931
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 9892 0982 1432 1042 0552 0752 1482 0001 986
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 9041 9551 8231 6241 6741 5861 6431 7122 137
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    1 7981 7141 7762 2352 0402 7463 5233 5473 806
    2019 - - - - - - - -
    4 006--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[29] puis Insee à partir de 2006[40].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    La ville possède deux écoles primaires : une école publique, Alix-De-Bretagne, et une école privée Sainte Thérèse. Deux collèges sont également présents sur la commune : le plus grand, le collège public Pierre De Dreux, et le plus petit, le collège privé Sainte-Anne. Si Saint Aubin du Cormier possède un lycée professionnel rattaché au groupe privé sous contrat Jean-Baptiste le Taillandier, ainsi qu’un lycée agricole, les lycées de l'enseignement général les plus proches se trouvent à Liffré, Fougères et Rennes.

    Sports

    saint-aubin-du-cormier possède un club de foot,de tennis, gymnastique et plein d'autre sports!

    Économie

    Les richesses minérales sont peu exploitées, à part la belle pierre du pays, et pourtant il y a du fer, du zinc, du plomb, de l'antimoine et même de l'or. La baronne de Beausoleil avait annoncé l'existence du métal précieux et les analyses des savants ont révélé sa présence dans le quartz et les pyrites des deux carrières de la route de Sens…

    Culture locale et patrimoine

    Par arrêté une partie du territoire communal est classé en site patrimonial remarquable en "considérant que la conservation, la restauration, la réhabilitation et la mise en valeur du centre historique de Saint-Aubin-du-Cormier, des faubourgs anciens et des secteurs paysagers accompagnant l'ensemble urbain, présentent un intérêt public du point de vue historique, architectural, archéologique, artistique et paysager en raison des qualités de son paysage urbain caractéristique du bâti haut-breton traditionnel."[réf. nécessaire]

    Lieux et monuments

    La commune compte deux monuments historiques :

    Le chevet de l'église Saint-Aubin.

    De nombreux autres édifices présentent un intérêt patrimonial :

    • Église Saint-Aubin, de style néo-roman (1899-1902)[44], construite par l'architecte Henri Mellet.
    • plusieurs manoirs : Bourg-aux-Loups, la Mottaye[45], la Bellangerie.
    • le camp militaire du 11e régiment d'artillerie de marine, à la Lande d'Ouée, en limite de la forêt de Haute-Sève.
    • les curieux rochers situés au lieu-dit Bécherel : un énorme bloc reste en équilibre et l'on joue à le balancer[réf. nécessaire].

    Le monument aux morts de Saint-Aubin-du-Cormier est l’un des rares où la guerre d’Algérie soit nommée «guerre 1954-1962 » sans indication géographique.

    Patrimoine naturel

    Du point de vue de la richesse de la flore, Saint-Aubin-du-Cormier fait partie des communes du département possédant dans leurs différents biotopes le plus de taxons, soit 519 pour une moyenne communale de 348 taxons et un total départemental de 1373 taxons (118 familles). On compte notamment 56 taxons à forte valeur patrimoniale (total de 207) ; 15 taxons protégés et 53 appartenant à la liste rouge du Massif armoricain (total départemental de 237) [46]. La forêt de Haute-Sève en constitue un élément essentiel.

    Personnalités liées à la commune

    Blason

    Blasonnement :
    Échiqueté d’azur et d’or de six tires, au franc-canton d’hermine[47].
    [[Fichier:|100px|Blason]] Blasonnement :
    Logo actuel, mis en place à partir de Juin 2015
    [[Fichier:Juin 2015]]|100px|Blason]] Blasonnement :
    Logo actuel de l'espace culturel "Espace Bel Air" de Saint Aubin du Cormier
    [[Fichier:|100px|Blason]] Blasonnement :
    Logo actuel de la médiathèque de Saint Aubin du Cormier


    Voir aussi

    Bibliographie

    Ouvrages
    • Vincent Bonnisseau, Saint-Aubin-du-Cormier, au début du XXème siècle, Editions Sutton, 2018, 128 pages.
    • Vincent Bonnisseau, Saint-Aubin-du-Cormier à travers les âges, 2019, 176 pages.
    • Tony le Montreer, Saint-Aubin-du-Cormier, son histoire, ses curiosités, ses environs, Éditions du Groupement touristique de Saint-Aubin-du-Cormier, 1958.
    • Jérôme Cucarull, Le Canton de Saint-Aubin-du-Cormier, vers 1780-1810. Espoirs et combats quotidiens dans une région rurale à l'époque révolutionnaire, Éditions Chemin faisant, 2009.
    • Jérôme Cucarull, Le château de Saint-Aubin-du-Cormier. Histoire et archéologie d’une forteresse des marches de Bretagne. Bilan de 15 années de recherches, Saint-Aubin-du-Cormier, 2003, 113 pages.
    Articles
    • Jérôme Cucarull, « Destruction symbolique et persistance emblématique d'un château médiéval, Saint-Aubin-du-Cormier (1490-2004) », in La forteresse à l'épreuve du temps, Éditions du CTHS, Paris, 2007, p. 51-61.
    • Jérôme Cucarull, « Identité et commémoration. La constitution d’un lieu de mémoire Breton : la bataille de Saint-Aubin-du-Cormier (XVIe-XXe siècles) », Annales de Bretagne et des pays de l’Ouest, tome 106, année 1999, no 4, p. 99-127.
    • Jérôme Cucarull, « Les transformations des bourgs ruraux au XIXe siècle : application de modèles et voies originaux. L'exemple de Saint-Aubin-du-Cormier dans la seconde moitié du XIXe siècle », Mémoires de la Société Archéologique d'Ille-et-Vilaine, t. XCV, 1993, p. 323-350.
    • Jérôme Cucarull, (en collaboration avec Bernard Leprêtre), « Le château de Saint-Aubin-du-Cormier (XIIIe-XVe siècles). Bilan de trois années d'études archéologiques », Mémoires de la Société d'Histoire et d'Archéologie de Bretagne, tome LXIX, 1992, p. 129-162.
    • Jérôme Cucarull, « Un grand chantier de construction à la fin du siècle dernier : l'église de Saint-Aubin-du-Cormier », Le Pays de Fougères, no 85, 1992, p. 10-14 et no 86, 1992, p. 14-17.
    • Jérôme Cucarull, « La vie scolaire dans le canton de Saint-Aubin-du-Cormier au XIXe siècle (1830-1910) », Le Pays de Fougères, no 72, 1989, p. 14-19 et no 73, 1989, p. 21-27.
    • Jérôme Cucarull, « La vie économique pendant la Révolution et l'Empire (1789-1810), l'exemple du canton de Saint-Aubin-du-Cormier », Le Pays de Fougères, no 74, 1989, p. 37-44.
    • Jérôme Cucarull, « Réflexions sur l'histoire de Saint-Aubin-du-Cormier, Permanences et ruptures, XVIe-XXe siècles », in Sentinelle de la Bretagne par Yann Bouëssel du Bourg, 1988, p. 68-79.
    • Jérôme Cucarull, « L'évolution d'un bourg vers la modernité Saint-Aubin-du-Cormier, 1850-1910 », Le Pays de Fougères, no 61, 1986, p. 12-15, no 62, 1987, p. 20-24 et no 63, 1987, p. 8-11.
    • Jérôme Cucarull, « Aspects de la vie religieuse sous l'ancien régime, lieux de culte et cultes des saints à Saint Aubin du Cormier XVIe-XVIIIe siècles », Le Pays de Fougères, no 66, 1987, p. 17-20 et no 68, 1988, p. 15-19.
    • Jérôme Cucarull, « Pauvreté et assistance en période de disette dans la subdélégation de Saint-Aubin-du-Cormier (dernier tiers du XVIIIe siècle) », Le Pays de Fougères, no 57, 1986, p. 2-11.
    • Jérôme Cucarull, « L'assistance médicale dans la région de Fougères à la fin du XIXe siècle », Le Pays de Fougères, no 58, 1986, p. 13-19 et no 59, 1986, p. 13-15.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. https://www.liffre-cormier.fr/vivre/transport-mobilite/
    2. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    3. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    4. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
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