Sainte-Croix-de-Quintillargues
Sainte-Croix-de-Quintillargues [sɛ̃.tə kʁwa də kɛ̃.ti.jar.ɣə] (en occitan Santa Crotz de Quintilhargues ['san.to̞ 'kruts de kin.ti.'ʎar.ɣes]) est une commune française située dans le nord-est du département de l'Hérault en région Occitanie.
Sainte-Croix-de-Quintillargues | |
![]() L'église de Sainte-Croix-de-Quintillargues. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Hérault |
Arrondissement | Lodève |
Intercommunalité | Communauté de communes du Grand Pic Saint-Loup |
Maire Mandat |
Antoine Martinez 2020-2026 |
Code postal | 34270 |
Code commune | 34248 |
Démographie | |
Gentilé | non déterminé |
Population municipale |
943 hab. (2019 ![]() |
Densité | 142 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 46′ 24″ nord, 3° 54′ 35″ est |
Altitude | Min. 104 m Max. 321 m |
Superficie | 6,62 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Montpellier (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Saint-Gély-du-Fesc |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par la Bénovie, le ruisseau de Cecelés. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (les « hautes garrigues du Montpelliérais ») et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
La commune compte 943 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier. Ses habitants sont appelés les Quintillarguois ou Quintillarguoises.
Géographie



La commune est située dans la partie est du département, à 18 km au nord de Montpellier et à 5 km du Pic-St-Loup. Les terrains bas sont formés de colluvions plantées de vignes. Les collines Rabat et Puech Pezoul sont sur des strates argilo-calcaires du Crétacé. La grande colline de la Suque est formée de calcaire du jurassique. Les collines sont couvertes de garrigues et de pinèdes de pins d'Alep.
La rivière Bénovie prend sa source au pied du Puech Pezoul. Elle est à sec en surface mais déborde périodiquement lors de gros orages et provoque des inondations. La source de Milhac jaillit au pied de la colline de Rabat. Elle a été exploitée jusqu'en 1968. Des réservoirs d'eau sont encore en place à cet endroit.

Climat
Le climat de la commune est qualifié en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[1].
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Valflaunes-Plaine », sur la commune de Valflaunès, mise en service en 1990[6]et qui se trouve à 4 km à vol d'oiseau[7],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 14,5 °C et la hauteur de précipitations de 984,5 mm pour la période 1981-2010[8]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Montpellier-Aéroport », sur la commune de Mauguio, mise en service en 1946 et à 19 km[9], la température moyenne annuelle évolue de 14,7 °C pour la période 1971-2000[10], à 15,1 °C pour 1981-2010[11], puis à 15,5 °C pour 1991-2020[12].
Réseau Natura 2000

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive oiseaux : les « hautes garrigues du Montpelliérais »[14], d'une superficie de 45 444 ha, abritant trois couples d'Aigles de Bonelli, soit 30 % des effectifs régionaux[15].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 5] est recensée sur la commune[16] : la « vallée de la Bénovie » (223 ha), couvrant 4 communes du département[17] et une ZNIEFF de type 2[Note 6],[16] : les « plaines et garrigues du Nord Montpelliérais » (13 097 ha), couvrant 25 communes dont six dans le Gard et 19 dans l'Hérault[18].
- Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 à Sainte-Croix-de-Quintillargues.
- Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
- Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Sainte-Croix-de-Quintillargues est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[19],[I 1],[20].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 161 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 2],[I 3].
Le cœur ancien du village se situe autour de l'église. Deux mas, le mas du Greffier et le Château sont excentrés. Des lotissements modernes entourent le village ancien et un autre est localisé à 3 km.
Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (63,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (63,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (40,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (23,4 %), cultures permanentes (15,4 %), terres arables (8,4 %), zones urbanisées (6,6 %), zones agricoles hétérogènes (5,9 %)[21].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
Préhistoire
La commune possède un dolmen du chalcolithique tardif et des restes de cabanes de la même période. Le dolmen est fortement dégradé. Il a été fouillé par le docteur Arnal. D'autres fouilles ont mis en valeur une nécropole gallo romaine du premier siècle.
Antiquité

Quintillargues provient du nom Quintilius associé au suffixe « -anicum ». Cette terminaison rappelle l'origine foncière en signifiant « domaine de ». C'est le domaine de Quintilius. L'origine antique peut signifier que cet homme était un Gallo-romain assez important pour laisser son nom en référence.
Moyen-Âge
L'église de style roman a été consacrée le . Sa charpente, qui aurait brûlé, a été remplacée par une voûte en pierre, en arc brisé. Pour compenser son poids les pilastres ont été doublés et des arcs de décharges ont été placés entre ces pilastres. L'édifice a été transformé en fortification par l'adjonction de deux tourelles et certainement un chemin de ronde en haut des murs. Un clocher à deux cloches a été ajouté au XIXe siècle.
L’histoire médiévale de celle-ci est une suite de querelles entre les comtes de Melgueil, l’évêque de Maguelone et le sénéchal de Beaucaire. C'est le cas de tous les villages de la région, convoités pour les impôts, taxes et droits divers. Il y avait des péages et de substantiels bénéfices pour ceux qui les tenaient. La commune fut le lieu de farouches rivalités pour s’octroyer les bénéfices du péage de Sainte-Croix-de-Quintillargues. Dans les années 1210, l’évêque Guillaume d’Autignac vient d’être nommé comte de Melgueil et de Montferrand par le pape pour la modique somme de vingt cinq mille sols qu’il ne possède pas. Il veut remplir son escarcelle. De son côté, le roi de France envoie ses officiers pour glaner des deniers. Les Montpelliérains, quant à eux, prétendent n’avoir rien à payer… Sainte-Croix-de-Quintillargues appartient alors au comté de Melgueil qui s’étale selon un axe nord-sud. Pour se rendre dans sa partie nord, ou à Alès ou vers le Massif Central, le plus court est de passer par l’axe Arsacio (Assas) – Quissac qui passe par le péage de Sainte-Croix. Mais comme de petits malins faisaient un détour par Restinclières et Sommières ou par Prades, Tréviers et Quissac où il n’y avait pas de péage, on mit en place des péages sur ces trois itinéraires.
Le royaume de France centralisateur a mis fin à ces guerres picrocholines en imposant l’administration de la capitale sur le territoire.
Époque contemporaine
En 1789, la République jacobine a poursuivi la tradition : en créant les communes, Sainte-Croix-de-Quintillargues et sa voisine Fontanès ont été fusionnées. Puis, en 1795, décision contraire : dans le tout nouveau département de l’Hérault, la première rejoint le canton des Matelles, la seconde celui de Claret.
Quand, après la Première Guerre mondiale, les Italiens vinrent en masse, ils furent accueillis dans un esprit plutôt xénophile. Avec les agriculteurs espagnols, arrivèrent charbonniers et maçons italiens. Dans les années 1930, il y avait 20 % d’étrangers dans la commune.
Au XXe siècle, avec la décentralisation, la commune devient membre de la communauté de communes du Pic Saint Loup et, associée à 31 autres, dans le périmètre du Schéma de cohérence territoriale.
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[23].
En 2019, la commune comptait 943 habitants[Note 9], en augmentation de 28,13 % par rapport à 2013 (Hérault : +7,63 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Économie
La vigne est la principale activité agricole. Tous les vignerons sont coopérateurs à la cave coopérative de Saint-Mathieu-de-Tréviers. Un élevage de vaches Aubrac a remplacé l'activité pastorale de brebis.
Population et société
Le foyer rural Les Quintillades, créé en 2002, est la principale association socio-culturelle du village. Elle diffuse les valeurs d'éducation populaire avec un grand nombre d'activités citoyennes.
Le club de VTT a plus de vingt ans. Il rassemble des VTTistes et des cyclistes de route. Il organise chaque mois de mai la « Ronde de Quintilius », compétition qui rassemble plusieurs centaines de participants.
L'association Santa Cruz a été créée par les jeunes du village. Elle organise des rencontres et des évènements pour la jeunesse du village mais aussi pour tous comme la fête votive, une fois par an.
Économie
Revenus
En 2018, la commune compte 305 ménages fiscaux[Note 10], regroupant 929 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 26 060 €[I 4] (20 330 € dans le département[I 5]).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 6] | 5 % | 7,1 % | 5,7 % |
Département[I 7] | 10,1 % | 11,9 % | 12 % |
France entière[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 598 personnes, parmi lesquelles on compte 81,4 % d'actifs (75,7 % ayant un emploi et 5,7 % de chômeurs) et 18,6 % d'inactifs[Note 11],[I 6]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Montpellier, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 9]. Elle compte 78 emplois en 2018, contre 67 en 2013 et 60 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 460, soit un indicateur de concentration d'emploi de 16,9 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 70,1 %[I 10].
Sur ces 460 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 53 travaillent dans la commune, soit 12 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 90,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,9 % les transports en commun, 4,3 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
Secteurs d'activités
64 établissements[Note 12] sont implantés à Sainte-Croix-de-Quintillargues au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 13],[I 13].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 64 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 1 | 1,6 % | (6,7 %) |
Construction | 19 | 29,7 % | (14,1 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 10 | 15,6 % | (28 %) |
Information et communication | 2 | 3,1 % | (3,3 %) |
Activités financières et d'assurance | 2 | 3,1 % | (3,2 %) |
Activités immobilières | 1 | 1,6 % | (5,3 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 17 | 26,6 % | (17,1 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 6 | 9,4 % | (14,2 %) |
Autres activités de services | 6 | 9,4 % | (8,1 %) |
Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 29,7 % du nombre total d'établissements de la commune (19 sur les 64 entreprises implantées à Sainte-Croix-de-Quintillargues), contre 14,1 % au niveau départemental[I 14].
Entreprises et commerces
Les trois entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[26] :
- Controle Du Pic, contrôle technique automobile (215 k€)
- MCLM, conseil pour les affaires et autres conseils de gestion (47 k€)
- IST Services, location de terrains et d'autres biens immobiliers (12 k€)
Agriculture
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 12 | 4 | 7 | 9 |
SAU[Note 14] (ha) | 172 | 29 | 415 | 629 |
La commune est dans le « Soubergues », une petite région agricole occupant le nord-est du département de l'Hérault[27]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 15] sur la commune est la viticulture[Carte 3]. Neuf exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 16] (12 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 629 ha[29],[Carte 4],[Carte 5].
Culture locale et patrimoine
La commune possède un puits communal et un four banal. L'église romane, un calvaire et des voûtes de bergerie sont inscrits à la carte du patrimoine. Il y avait deux cimetières historiques, un au pied de l'église et un autre, dit des pauvres, dans l’actuel espace vert près de la salle polyvalente.
Dans les collines de garrigues il y a de nombreux vestiges de charbonnières et de fours à chaux. Une parcelle communale est dédiée à ces vestiges. Ces emplacements ont été réhabilités et visibles le long d'un sentier de 7 km dit des charbonnières, qui part du centre du village. De nombreuses animations ont été présentées dans ce site. Les bénévoles du foyer rural Les Quintillades sont à l'origine de la création de ce site. Pendant dix ans, de 1995 à 2005, ceux-ci ont organisé notamment la manifestation « Lou Gabel », fête de la taille de la vigne, dans le village. Puis pendant 10 autres années, de 2006 à 2016, le festival des charbonnières, « Lo Garou », dans les garrigues communales.
- Église de Sainte-Croix-de-Quintillargues. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques en 1978[30].
Héraldique
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Blason | D'or à la croix de gueules chargée en son cœur d'une fontaine d'argent. |
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[13].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[28].
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Site de l'Insee
- « Commune rurale - définition » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Sainte-Croix-de-Quintillargues » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Sainte-Croix-de-Quintillargues » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Sainte-Croix-de-Quintillargues » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Sainte-Croix-de-Quintillargues » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Hérault » (consulté le ).
Autres sources
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Valflaunes-Plaine - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Sainte-Croix-de-Quintillargues et Valflaunès », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Valflaunes-Plaine - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Sainte-Croix-de-Quintillargues et Mauguio », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Montpellier-Aéroport - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Montpellier-Aéroport - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Montpellier-Aéroport - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
- « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Sainte-Croix-de-Quintillargues », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « site Natura 2000 FR9112004 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
- « Liste des ZNIEFF de la commune de Sainte-Croix-de-Quintillargues », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF la « vallée de la Bénovie » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF les « plaines et garrigues du Nord Montpelliérais » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- « Entreprises à Sainte-Croix-de-Quintillargues », sur entreprises.lefigaro.fr (consulté le ).
- « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
- « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Sainte-Croix-de-Quintillargues - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Eglise de l'Exaltation de la Sainte-Croix », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
Voir aussi
Bibliographie
- Martial Acquarone, Charbonnières des garrigues : Sainte-Croix-de-Quintillargues, Sainte-Croix-de-Quintillargues, Les Quintillades, , 20 p.
- Jean Arnal, « La préhistoire à Sainte-Croix-de-Quintillargues (Hérault).. », Bulletin de la Société préhistorique de France, t. 41, nos 10-11, , p. 173-176 (lire en ligne)
- Pierre David, Connaissance de Sainte-Croix de Quintillargues, Montpellier, Union régionale des foyers ruraux,
- Pierre David, Livre des mémoires de Sainte-Croix de Quintillargues : pièces d'archives, extraits de publications, plans, photos, documents concernant la commune de Sainte-Croix de Quintillargues (Hérault), Sainte-Croix-de-Quintillargues, P. David, [1980]
Fonds d'archives
- Fonds : Archives communales de Sainte-Croix-de-Quintillargues (1685-1784) [0,15 ml]. Cote : 248 EDT. Montpellier : Archives départementales de l'Hérault (présentation en ligne).
Articles connexes
Lien externe
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