Salignac-Eyvigues

Salignac-Eyvigues est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Pour les articles homonymes, voir Salignac.

Salignac-Eyvigues

Le château de Salignac.

Blason
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Dordogne
Arrondissement Sarlat-la-Canéda
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Fénelon
(siège)
Maire
Mandat
Jacques Ferber
2021-2026
Code postal 24590
Code commune 24516
Démographie
Population
municipale
1 177 hab. (2019 )
Densité 27 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 58′ 31″ nord, 1° 19′ 24″ est
Altitude Min. 120 m
Max. 314 m
Superficie 43,48 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Sarlat-la-Canéda
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Terrasson-Lavilledieu
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Salignac-Eyvigues
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Salignac-Eyvigues
Géolocalisation sur la carte : Dordogne
Salignac-Eyvigues
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Salignac-Eyvigues
Liens
Site web salignac-eyvigues.fr

    De 1790 à 2015, la commune a été le chef-lieu d'un canton.

    Géographie

    Généralités

    La commune est située dans le Périgord noir.

    Communes limitrophes

    Carte de Salignac-Eyvigues et des communes avoisinantes.

    Salignac-Eyvigues est limitrophe de neuf autres communes dont une dans le département du Lot. Son territoire est limitrophe au sud-est sur une trentaine de mètres de celui de Peyrillac-et-Millac et au sud-ouest, il est distant d'environ 110 mètres de celui de Prats-de-Carlux.

    Géologie

    Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Salignac-Eyvigues est située dans le deuxième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de roches calcaires très dures du Jurassique que la mer a déposées par sédimentation chimique carbonatée, en bancs épais et massifs[1].

    Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire datant du Cénozoïque et de roches sédimentaires du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée j3-4, date du Bathonien supérieur au Callovien, composée de calcaire cryptocristallin, localement crayeux. La formation la plus récente, notée Fy3-z, fait partie des formations superficielles de type alluvions subactuelles à actuelles. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles « no 808 - Sarlat-la-Canéda » et « no 809 - Souillac » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2],[3] et leurs notices associées[4],[5].

    Carte géologique de Salignac-Eyvigues.

    Relief et paysages

    Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 120 mètres et 314 mètres[6],[7].

    Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [8]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1],[9]. La commune fait partie du Périgord noir, un paysage vallonné et forestier, qui ne s’ouvre que ponctuellement autour de vallées-couloirs et d’une multitude de clairières de toutes tailles. Il s'étend du nord de la Vézère au sud de la Dordogne (en amont de Lalinde) et est riche d’un patrimoine exceptionnel[10].

    La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 43,48 km2[6],[11],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 44,44 km2[3].

    Réseau hydrographique

    La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[14]. Elle est drainée par la Borrèze, le ruisseau de Sireyjol, et par deux petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de km de longueur totale[15],[Carte 1].

    La Borrèze, d'une longueur totale de 22,13 km, prend sa source dans la commune de Paulin et se jette en rive droite de la Dordognedans la Corrèze, à Souillac, en limite avec Lanzac, après avoir traversé six communes[16].

    Gestion et qualité des eaux

    Le territoire communal est couvert par les schémas d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Dordogne amont » et « Vézère-Corrèze ». Le SAGE « Dordogne amont », dont le territoire s'étend des sources de la Dordogne jusqu'à la confluence de la Vézère à Limeuil, d'une superficie de 9 700 km2 est en cours d'élaboration . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[17]. Le SAGE « Vézère-Corrèze », dont le territoire regroupe les bassins versants de la Vézère et de la Corrèze, d'une superficie de 3 730 km2 est en cours d'élaboration . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le conseil départemental de la Corrèze[18]. Il définissent chacun sur leur territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [19].

    La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[20]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[21].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[20]

    • Moyenne annuelle de température : 12 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 7 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 4] : 15,2 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 5] : 994 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,2 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[24] complétée par des études régionales[25] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Prats de Carlux », sur la commune de Prats-de-Carlux, mise en service en 1984[26] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[27],[Note 6], où la température moyenne annuelle est de 12,4 °C et la hauteur de précipitations de 908,3 mm pour la période 1981-2010[28]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Brive », sur la commune de Brive-la-Gaillarde, dans le département de la Corrèze, mise en service en 1987 et à 26 km[29], la température moyenne annuelle évolue de 12,7 °C pour la période 1971-2000[30], à 12,7 °C pour 1981-2010[31], puis à 13,0 °C pour 1991-2020[32].

    Natura 2000

    Le site « Coteaux calcaires de Borrèze » qui fait partie du réseau Natura 2000, s'étend sur 416 hectares sur le territoire de trois communes : Borrèze, Salignac-Eyvigues et Simeyrols[33],[34]. Douze espèces animales y ont été recensées dont le Damier de la succise (Euphydryas aurinia), papillon inscrit à l'annexe II de la directive habitats de l'Union européenne. Vingt espèces végétales y ont aussi été répertoriées. Salignac-Eyvigues est concernée par cette zone sur près de deux kilomètres carrés, morcelée en cinq sites, autour d'Eyvigues et au nord d'Eybènes[34].

    ZNIEFF

    Environ 60 % du territoire communal  toute une partie orientale de la commune comprenant notamment les villages d'Eyvigues et d'Eynènes  fait partie de la zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type II Secteur forestier de Borrèze qui s'étend sur treize communes (dix en Dordogne et trois dans le Lot)[35],[36]. Deux espèces déterminantes de plantes ont été recensées sur cette ZNIEFF[35] : l'Euphorbe de Séguier (Euphorbia seguieriana) et la Leuzée conifère (Rhaponticum coniferum), ainsi que 87 autres espèces végétales.

    Trois ZNIEFF de type I sont incluses  entièrement pour la première et partiellement pour les deux autres  dans la précédente :

    Urbanisme

    Typologie

    Salignac-Eyvigues est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[43],[44],[45].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Sarlat-la-Canéda, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 47 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[46],[47].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (63,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (63,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (56,6 %), zones agricoles hétérogènes (28 %), prairies (6,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (6,8 %), zones urbanisées (1,6 %)[48].

    L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

    Toponymie

    En occitan, la commune porte le nom de Salanhac e Aivigas[49].

    Histoire

    Salignac-Eyvigues est issue de la fusion de trois communes : Eybènes a fusionné avec Eyvigues en 1827 sous le nom d'Eyvignes-et-Eybènes, puis cette commune a fusionné avec Salignac en 1965 pour former Salignac-Eyvignes. Eyvignes étant souvent notée Eyvigues sur de vieux actes, en 2001, le débat est tranché et la commune change officiellement de nom de pour devenir Salignac-Eyvigues[50].

    Situé aux confins du causse de Martel et des coteaux boisés du Périgord, le village de Salignac s'affirme au cours des siècles comme un lieu de passage entre Quercy, Limousin et Périgord noir.

    En l'absence de traces d'occupation antique, il faut remonter vers l'an 980 pour voir la naissance du village de Salignac au pied d'un donjon de bois établi par Geoffroi de Salignac, premier du nom, sur une éminence rocheuse aménagée en motte féodale, légèrement à l'écart du plateau. Au XIIe siècle, deux donjons en pierre lui succèdent sur la motte et l'église Saint-Julien est construite au sud-ouest du village, participant à l'extension de celui-ci.

    Après la réunion du Périgord à la couronne de France en 1393, les seigneurs de Salignac sont successivement appelés aux charges les plus éminentes. Parmi eux, le précepteur du petit-fils de Louis XIV, François de Salignac de la Mothe-Fénelon, archevêque de Cambrai.

    En 1545, en épousant Armand de Gontaut-Biron, Jeanne de Salignac lui apporte en dot la baronnie de Salignac. Avec elle s'arrête la lignée directe des Salignac. La famille se continue cependant par la branche des Salignac-Fénelon.

    En 1631, la peste frappe le village de Salignac. Elle y fait près de 500 victimes dont Marguerite Hurault de l'Hôpital, petite-fille du célèbre chancelier Michel de L'Hospital, veuve de Jean de Gontaut-Biron, baron de Salignac, ambassadeur de France à Constantinople. L'un des rescapés est Gautier de Costes de La Calprenède, l'un des romanciers et auteurs dramatiques les plus prisés de ses contemporains du siècle de Louis XIV.

    La Révolution entraîne, à la fin du XVIIIe siècle, d'importantes transformations du bourg dont la création de nouvelles places. C'est alors, en 1791, que bon nombre des documents qui auraient permis de connaître en détail l'histoire médiévale du village sont brûlés par la population en liesse : titres féodaux, archives notariales et de la cure, etc.

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    Dès 1790, la commune de Salagnac (puis Salignac) est le chef-lieu du canton de Salagnac qui dépend du district de Sarlat jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, le canton, appelé canton de Salagnac, dépend de l'arrondissement de Sarlat (devenu l'arrondissement de Sarlat-la-Canéda en 1965). La même année, du fait de la fusion des communes d'Eyvignes-et-Eybènes et de Salignac, il devient le canton de Salignac-Eyvignes, corrigé en 2001 en canton de Salignac-Eyvigues[6].

    Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du , ce canton disparaît aux élections départementales de mars 2015[51]. La commune est alors rattachée au canton de Terrasson-Lavilledieu.

    Intercommunalité

    Fin 1998, Salignac-Eyvigues intègre dès sa création la communauté de communes du Salignacois dont elle est le siège. Celle-ci est dissoute au et remplacée au par la communauté de communes du Pays de Fénelon dont elle est également le siège.

    Administration municipale

    La population de la commune étant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2017, quinze conseillers municipaux ont été élus en 2020[52],[53].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs de Salignac
    puis de Salignac-Eyvigues
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1874 1903 Marcel Castanet   Docteur
    1920  ? Alfred Constans    
             
     ? 1953 Alfred Gatinel    
    1953  ? Raoul Mandegou    
             
    1965 1979 Marcel Cantelaube MRG Notaire
    1979 1995 Jean-Claude Cavé PS Vétérinaire
    juin 1995 mai 2020 Jean-Pierre Dubois SE[54] puis
    UMP-LR
    Ingénieur
    mai 2020 avril 2021[Note 9] Stéphane Laurent-Secrestat Modem Écrivain
    avril 2021 En cours Jacques Ferber[55] DVD[56] Kinésithérapeute retraité

    Juridictions

    Dans le domaine judiciaire, Salignac-Eyvigues relève[57] :

    Jumelages

    Panneau de jumelage de Salignac-Eyvigues.

     Saasenheim (France) (Bas-Rhin) depuis 1998

    Population et société

    Démographie

    Les habitants de Salignac-Eyvigues sont appelés les Salignacois.

    Jusqu'en 1965, les communes de Salignac et d'Eyvignes-et-Eybènes étaient indépendantes.

    Démographie de Salignac, puis de Salignac-Eyvigues

    En 1965, Eyvignes-et-Eybènes fusionne avec Salignac, formant la nouvelle commune de Salignac-Eyvignes, renommée Salignac-Eyvigues en 2001.

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[58]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[59].

    En 2019, la commune comptait 1 177 habitants[Note 10], en augmentation de 0,51 % par rapport à 2013 (Dordogne : −0,88 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 1311 1841 1011 1361 1111 1981 2861 4301 516
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 3531 3621 2811 2531 3021 2971 3041 3021 262
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 1941 1611 044937894879896918857
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    7698888639429641 0081 1161 1281 157
    2017 2019 - - - - - - -
    1 1591 177-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[6] puis Insee à partir de 2006[60].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Santé

    La commune compte une maison de santé rurale[61].

    Économie

    Emploi

    En 2015[62], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 454 personnes, soit 38,6 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (76) a augmenté par rapport à 2010 (69) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 16,6 %.

    Établissements

    Au , la commune compte 181 établissements[63], dont 98 au niveau des commerces, transports ou services, trente-sept relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, vingt-deux dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, treize dans la construction, et onze dans l'industrie[64].

    Culture locale et patrimoine

    Patrimoine civil

    Jardins du manoir d'Eyrignac.
    • Château de Barbeyroux, mentionné en 1325[65].
    • Château du Claud (ou du Claux), XVe et XVIe siècles, classé au titre des monuments historiques[66]
    • Château de Salignac (château fort des Salignac-Fénelon), XIIe et XVIe siècles, inscrit partiellement depuis 1969 au titre des monuments historiques pour ses façades, toitures et remparts[67]
    • Château de Toulgou, lieu de naissance de Gautier de Costes de La Calprenède
    • Château d'Eyvigues, XVIe et XVIIe siècles[68].
    • Manoir d'Eyrignac (ou château d'Eyrignac), XVIIe et XVIIIe siècles, inscrit avec ses jardins remarquables (création du XXe siècle dans le goût du XVIIIe siècle)[69].
    • Manoir d'Eybènes, XVIe siècle[70].
    • Maison noble des Croisiers du XIIIe siècle, place de la Halle, classée[71]. Le nom de maison des Croisiers peut venir d'une déformation du nom du couvent Sainte-Croix. Il est probable que cette maison noble soit celle d'une des familles nobles vassales des comtes de Salignac, comme celle de Ferrières. On peut voir en partie basse six arcades et des restes de fenêtres ogivales au-dessus. Les ouvertures ont été modifiées au XIVe siècle pour faire pénétrer la lumière dans les vastes salles. Les niveaux de planchers ont été modifiés à l'époque moderne et les percements sont repris. Le toit de lauzes ne subsiste que sur le tiers du bâtiment[72].

    Patrimoine religieux

    L'église Saint-Julien-de-Brioude.

    Personnalités liées à la commune

    • Gautier de Costes de La Calprenède (Gauthier de Costes, sieur de La Calprenède) (1609-1663), né au château de Toulgou à Salignac, est un écrivain et dramaturge français.
    • Pierre Mejecaze dit « Dukercy » (1888-1945), caricaturiste né à Salignac. Il a réalisé de nombreuses caricatures politiques, notamment publiées dans la revue bimensuelle Cahier des charges créée en 1926[75].

    Héraldique

    Les armes de Salignac-Eyvigues se blasonnent ainsi : « D'or à cinq cotices parties de sinople et de gueules. »


    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
    2. La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[12],[13]
    3. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[22].
    4. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    5. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[23].
    6. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    9. À la suite de nombreuses démissions de conseillers municipaux, de nouvelles élections ont eu lieu les 21 et 28 mars 2021 ; le nouveau conseil municipal s'est réuni le vendredi 2 avril pour élire le nouveau maire.
    10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    • Cartes
    1. « Réseau hydrographique de Salignac-Eyvigues » sur Géoportail (consulté le 18 juillet 2022).
    2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
    3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

    Références

    1. « Géologie de la Dordogne - Périgord », sur espritdepays.com (consulté le ).
    2. « Carte géologique de Salignac-Eyvigues » sur Géoportail (consulté le 14 juin 2022).
    3. « Caractéristiques géologiques et hydrogéologiques de la commune de Salignac-Eyvigues », sur le Système d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consulté le )
    4. « Notice associée à la feuille no 808 - Sarlat-la-Canéda de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le )
    5. « Notice associée à la feuille no 809 - Souillac de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le )
    6. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    7. IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com
    8. « Pourquoi un Atlas des paysages du Dordogne ? », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
    9. « Unités paysagères de la Dordogne », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
    10. « Portrait du Périgord noir », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
    11. Insee, « Comparateur de territoire - Commune de Salignac-Eyvigues », sur le site de l'Insee (consulté le )
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    72. Note : voir le panneau d'informations sous la halle.
    73. « Église Saint-Loup d'Eybènes », notice no PA00082913, base Mérimée, ministère français de la Culture consultée le .
    74. Didier Rivet, « L'église d'Eybènes retrouve son joyau », Sud Ouest édition Dordogne, , p. 20d.
    75. Émilien Gomez, « Dukercy, ce Sarladais qui caricaturait les puissants », Sud Ouest édition Périgueux, 5 février 2018, p. 24.
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