Schwobsheim
Schwobsheim est une commune française située dans la circonscription administrative du Bas-Rhin et, depuis le , dans le territoire de la Collectivité européenne d'Alsace, en région Grand Est.
Schwobsheim | |
Une maison à pans de bois. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Collectivité territoriale | Collectivité européenne d'Alsace |
Circonscription départementale | Bas-Rhin |
Arrondissement | Sélestat-Erstein |
Intercommunalité | Communauté de communes du Ried de Marckolsheim |
Maire Mandat |
Denise Kempf 2020-2026 |
Code postal | 67390 |
Code commune | 67461 |
Démographie | |
Population municipale |
327 hab. (2019 ) |
Densité | 127 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 14′ 00″ nord, 7° 34′ 37″ est |
Altitude | Min. 167 m Max. 171 m |
Superficie | 2,58 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Sélestat (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Sélestat |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace.
Géographie
Village essentiellement agricole situé dans la plaine rhénane du Ried qui fait partie du canton de Marckolsheim et de l'arrondissement de Sélestat-Erstein. La localité est située entre Strasbourg au nord et Colmar au sud. À l'ouest, elle permet de rejoindre la ville de Sélestat, le val d'Argent, la vallée de Villé et à l'est l'Allemagne. Le canal du Rhône au Rhin est situé à l'est du village. Les habitants sont connus sous le nom de Schowbsheimois. Les villages les plus proches, Bœsenbiesen et Richtolsheim, sont distants de moins de 2 km.
Cours d'eau
Communes les plus proches
- Richtolsheim, 1,8 km ( à l'ouest de la commune)
- Bœsenbiesen, 2 km (au sud de la commune)
- Artolsheim, 3 km
- Sundhouse, 4 km
- Hessenheim, 4 km
- Wittisheim, 4 km
- Baldenheim, 5 km
- Saasenheim, 5 km
- Bootzheim, 5 km
- Mackenheim, 5 km
- Mussig, 6 km
- Muttersholtz, 6 km
- Hilsenheim, 6 km
- Bindernheim, 7 km
- Heidolsheim, 7 km
- Sélestat, 9 km
Urbanisme
Typologie
Schwobsheim est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Sélestat, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 37 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (73,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (72,6 %), forêts (16,6 %), zones urbanisées (10,8 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Toponymie
- Sowasneisheim, 800 ;
- Schwinsheim, 803.
Le nom de Schwobsheim provient vraisemblablement du nom des Souabes (en allemand Schwaben) qui ont colonisé la localité, ou encore de l'anthroponyme Schwabo et du suffixe Heim = demeure, village.
Histoire
L'occupation de la localité est confirmée par une colonisation planifiée des environs et par la découverte d'un cimetière mérovingien. Au Xe siècle, l'abbaye d'Ebersmunster possède des terres dans la commune, de même que l'évêché suisse de Coire, chef-lieu du canton des Grisons. Le village passe ensuite entre les mains de l'évêché de Strasbourg qui le cède à titre de fief aux Landgraves de Werd. À partir de 1325, le fief est revendu à l'évêché de Strasbourg qui l'intègre au bailliage de Bernstein, puis à celui de Marckolsheim, jusqu'à la Révolution. À la suite de la politique des Réunions, lancée par le roi Louis XIV, le 9 août 1680, le village est annexé par le royaume de France comme une grande partie de l'Alsace. Le Traité de Ryswick en 1697 vient ratifier cette annexion. L'histoire du village est ensuite intimement liée à celle du reste de l'Alsace. En 1871, à la suite de la guerre franco-allemande de 1870, Schwobsheim devient allemand avant de revenir à la France après la Première Guerre mondiale. La commune est brièvement incluse dans le Troisième Reich durant la Seconde Guerre mondiale.
Héraldique
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Les armes de Schwobsheim se blasonnent ainsi :
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Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[12].
En 2019, la commune comptait 327 habitants[Note 3], en diminution de 2,68 % par rapport à 2013 (Bas-Rhin : +2,76 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Lieux et monuments
Ancien village
Il existait entre Schwobsheim et Wittisheim un ancien village connu sous le nom de « Issenzeim » qui a aujourd'hui complètement disparu. Selon la rumeur les habitants de ce village ont été décimés par une épidémie de peste.
Église catholique Saint-Jacques
Schwobsheim possédait une église dès le XIVe siècle. L'église est citée en 1371, elle est peut-être l'héritière d'un ancien édifice cité dès 953. Ruinée à plusieurs reprises, l'église a fait l'objet entre-temps de plusieurs transformations dont la dernière en 1842. Sa configuration présente un clocher en façade, avec une nef unique et un chœur en retrait. L'orgue baroque de type « Besançon » est l'un des plus beaux de la région classé dans les monuments historiques, restauré en 1995. Le fond de la nef est représenté par des sculptures modernes.
Église Saint-Jacques-le-Majeur. Vue intérieure de la nef
vers le chœur.Vue intérieure de la nef
avec la tribune d'orgue.Orgue Besançon-Wetzel-Kriess (1769).
Presbytère
Renouvelé en appartements, le Presbytère a été inauguré le à la suite de 13 mois de travaux.
Associations du village
- Le club des jeunes ;
- La chorale.
Voir aussi
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Sélestat », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Jean-Paul de Gassowski, « Blasonnement des communes du Bas-Rhin », sur http://www.labanquedublason2.com (consulté le ).
- [PDF] Liste des maires au 1er avril 2008 sur le site de la préfecture du Bas-Rhin.
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
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