Hessenheim
Hessenheim est une commune française située dans la circonscription administrative du Bas-Rhin et, depuis le , dans le territoire de la Collectivité européenne d'Alsace, en région Grand Est.
Ne doit pas être confondu avec Essenheim.
Hessenheim | |
La maison commune du village (mairie). | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Collectivité territoriale | Collectivité européenne d'Alsace |
Circonscription départementale | Bas-Rhin |
Arrondissement | Sélestat-Erstein |
Intercommunalité | Communauté de communes du Ried de Marckolsheim |
Maire Mandat |
Anne-Louise Ulrich 2020-2026 |
Code postal | 67390 |
Code commune | 67195 |
Démographie | |
Gentilé | Hessenheimois, Hessenheimoises [1] |
Population municipale |
619 hab. (2019 ) |
Densité | 119 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 12′ 36″ nord, 7° 33′ 06″ est |
Altitude | Min. 170 m Max. 177 m |
Superficie | 5,21 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Sélestat (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Sélestat |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace.
Géographie
Hessenheim est un village faisant partie du canton de Marckolsheim et de l'arrondissement de Sélestat-Erstein. Les habitants sont connus sous le nom de Hessenheimois. La population est qualifiée sous le sobriquet alsacien de Holtzbeerla (poires dures). Le village est situé à 13 km de Sélestat la grande agglomération de la moyenne Alsace. Le village est essentiellement agricole.
Urbanisme
Typologie
Hessenheim est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Sélestat, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 37 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[5],[6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (92,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (91,7 %), zones urbanisées (8 %), forêts (0,3 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Histoire
Le site a déjà été occupé sous l'époque romaine comme le prouve l'existence d'un cimetière de l'époque de l'empereur Valens du IVe siècle qui a été mis au jour avec un important mobilier. Ce sont ensuite les Mérovingiens qui ont occupé la région. Plus tard, au XIIe siècle, ce sont des mercenaires germains qui occuperont la plaine à la demande du pouvoir impérial. Le village est ainsi colonisé par des habitants de la Hesse, des Saxons à Saasenheim, et des Souabes à Schwobsheim. Au cours du Moyen Âge, c'est l'évêque de Strasbourg qui tient le village en fief, tenu par les landgraves de Werd, et à ce titre, partie du bailliage de Marckolsheim. Pendant la guerre de Trente Ans, le village est décimé. Le village de Shnellenbühl situé à 3 km de Hessenheim est entièrement rasé par les Suédois. Ce village aujourd'hui complètement disparu ne possède plus que deux ou trois maisons.
Héraldique
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Les armes de Hessenheim se blasonnent ainsi :
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Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[13].
En 2019, la commune comptait 619 habitants[Note 3], en augmentation de 4,74 % par rapport à 2013 (Bas-Rhin : +2,76 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Lieux et monuments
Église Saint-Laurent
L'église paroissiale et son curé sont cités dès 1371. C'est sans doute de cette époque que date le clocher médiéval. Le clocher-chœur pourrait avoir été fortifié. Entre 1659 et 1672, le curé Théobold Jacobi administre la paroisse. À partir du XVIIe siècle, vraisemblablement en 1666, l'église est remaniée. L'église menaçant ruine est ensuite démolie, puis reconstruite entre 1858 et 1865 sous le mandat du curé Jean Baptiste Fritsch puis par François Jean Bleniat. Ce dernier fait construire le presbytère qui reste toujours debout à l'heure actuelle. En 1875, une nouvelle horloge est installée, puis le clocher est rehaussé d'un étage. En 1887, l'horloge qui devenait défaillante est réparée. Le curé Bléniat verse de sa poche une somme de 20 000 francs. Les curés Fritsch et Bleniat sont inhumés tous les deux au cimetière du village situé à proximité de l'église. La flèche du clocher porte un ange du jugement dernier avec une trompette, ornement sans doute unique en Alsace.
Église Saint-Laurent. Clocher de l'église. Vue intérieure vers le chœur. Orgue Jean-André Silbermann (1760).
Presbytère
Chapelle fermée
Il existe plusieurs chapelles fermées qui sont des lieux de dévotion très répandus dans le Ried. Elles servent de stations notamment lors des processions locales. Ces chapelles sont amoureusement entretenues par de pieuses mains. Cette chapelle dédiée en l'honneur du sacré Cœur de Jésus et de Notre-Dame de Lourdes, a été construite en 1910 et financée par les sœurs Pierrine et Stéphanie Eck qui en fait don à la paroisse le . Un temps laissée à l'abandon, cette chapelle a bénéficié de divers travaux de rénovation entrepris par des membres du conseil de fabrique de la paroisse de Hessenheim. En 1992 une réfection des murs extérieurs a permis de rénover la façade qui en avait bien besoin. La toiture quant à elle a été refaite en 1997. La statue de sainte Bernadette qui avait été volée, et qui depuis a été retrouvée a subi une restauration. Durant certaines époques, la chapelle a été l'objet d'offices célébrés à l'intérieur même du bâtiment, comme la messe des enfants chaque mercredi matin.
Voir aussi
- Communes du Bas-Rhin
- Dessenheim, commune du canton de Neuf-Brisach dans le Haut-Rhin
- Fessenheim, commune du canton d'Ensisheim dans le Haut-Rhin
- Sessenheim, commune du canton de Bischwiller dans le Bas-Rhin
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- « Le nom des habitants du 67 - Bas-Rhin - Habitants », sur habitants.fr (consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Sélestat », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Jean-Paul de Gassowski, « Blasonnement des communes du Bas-Rhin », sur http://www.labanquedublason2.com (consulté le ).
- [PDF] Liste des maires au 1 avril 2008 sur le site de la préfecture du Bas-Rhin.
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
Liens externes
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