Dives-sur-Mer

Dives-sur-Mer est une commune française, située dans le département du Calvados en région Normandie, peuplée de 5 276 habitants[Note 1].

Dives-sur-Mer

L'église Notre-Dame.

Blason
Administration
Pays France
Région Normandie
Département Calvados
Arrondissement Lisieux
Intercommunalité Communauté de communes Normandie-Cabourg-Pays d'Auge
(siège)
Maire
Mandat
Pierre Mouraret
2020-2026
Code postal 14160
Code commune 14225
Démographie
Gentilé Divais
Population
municipale
5 276 hab. (2019 )
Densité 817 hab./km2
Population
agglomération
36 814 hab. (2016)
Géographie
Coordonnées 49° 17′ 08″ nord, 0° 06′ 04″ ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 135 m
Superficie 6,46 km2
Unité urbaine Dives-sur-Mer
(ville-centre)
Aire d'attraction Dives-sur-Mer
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Cabourg
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Dives-sur-Mer
Géolocalisation sur la carte : France
Dives-sur-Mer
Géolocalisation sur la carte : Calvados
Dives-sur-Mer
Géolocalisation sur la carte : Normandie
Dives-sur-Mer
Liens
Site web www.dives-sur-mer.com

    Géographie

    Localisation

    La commune de Dives-sur-Mer est située au bord de l'estuaire de la Dives et de la Manche sur la Côte Fleurie[1]. De plus, elle est l'une des communes les plus peuplées du pays d'Auge. Dives-sur-Mer est limitrophe de Cabourg et Houlgate. Elle est située à vol d'oiseau à 14 km de Deauville, 22 km de Caen, 28 km de Lisieux et 29 km du Havre[2]. La commune est menacée de submersion en raison du réchauffement climatique[3].

    Communes limitrophes de Dives-sur-Mer[4]
    Cabourg Cabourg (estuaire de la Dives) Houlgate
    Cabourg Gonneville-sur-Mer
    Varaville (par un angle),
    Périers-en-Auge
    Périers-en-Auge Grangues

    Dives-sur-Mer est également le centre d'une unité urbaine (ou agglomération au sens de l'Insee) avec Cabourg et Houlgate de 12 498 habitants[5].

    Topographie et relief

    Le territoire de Dives-sur-Mer s'étend de la cuesta de la Dives à l'ouest jusqu'au plateau du pays d'Auge à l'est. L'altitude varie de m au niveau de l'estuaire de la Dives à 135 m pour le point culminant au niveau du lieu-dit de Trousseauville.

    La géologie de Dives-sur-Mer se rattache à une formation cénozoïque dite en « pile d'assiettes » du bassin sédimentaire de la région parisienne, bruxelloise et londonienne[6] et par une période glaciaire quaternaire dans une zone de distension qui survient au Trias et donne naissance à la Manche[7].

    En arrivant à la mer, la Dives forme une vallée de déblaiement de formation glaciaire quaternaire. Ce déblaiement a attaqué la « pile d'assiettes » marno-calcaire que constitue la superposition des étages géologiques du bassin anglo-parisien, composée d'une partie des étages du Jurassique inférieur (Lias), moyen (Dogger et supérieur (Malm) et du Crétacé inférieur et supérieur[8]. Ce même déblaiement est la cause de la création d'une cuesta qui sépare la vallée du pays d'Auge.

    Hydrographie

    Une vue du marais de Dives-sur-Mer.
    Plan du port de Dives-sur-Mer.

    La Dives sépare la commune de Cabourg en formant la limite ouest et nord où elle forme un estuaire qui devient plus ou moins important selon les marées[4]. Les marais de la Dives, non loin de la commune, ont commencé à être asséchés dès le Moyen Âge par les moines de l'abbaye Saint-Martin de Troarn puis ont été assainis par creusement de canaux[9]. Le lit de la Dives a été amélioré par les Ponts et Chaussées pour faciliter son écoulement dans la Manche, elle forme maintenant une boucle avant de se jeter dans la mer[10].

    Climat

    En raison de sa proximité directe à la mer, Dives-sur-Mer bénéficie d'un climat océanique tempéré, des hivers doux et des étés frais grâce au vent marin qui rafraîchit les terres de la commune. L'amplitude thermique est assez faible et les précipitations sont plutôt fortes car Dives-sur-Mer est située dans une région bocagère. Il pleut moins qu'à Nice sur la Côte d'Azur, le climat normand est assez similaire de celui de Paris.

    Relevé météorologique de Caen-Carpiquet
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 1,8 1,9 3,2 4,9 7,7 10,4 12,3 12,3 10,6 7,9 4,6 2,7 6,7
    Température moyenne (°C) 4,5 4,9 6,9 8,8 12 14,8 17 17 15,1 11,9 7,7 5,4 10,5
    Température maximale moyenne (°C) 7,3 8 10,5 12,7 16,3 19,2 21,6 21,7 19,7 15,9 10,9 8,1 14,3
    Précipitations (mm) 63,5 57,6 56,3 45,6 58,4 52,3 47,7 46,5 61,4 67,7 84,9 69 710,8
    Source : Infoclimat[11]

    Transport et accès

    Dives-sur-Mer est située à 10 km de l'autoroute A13 (accès à Dozulé) reliant Paris à Caen.

    Les Divais disposent de deux accès au transport ferroviaire : la gare de Dives-Cabourg (sur le territoire de Dives) et la halte de Port Guillaume située au cœur du quartier du port[12]. La gare est un terminus de la ligne Dives-Cabourg - Trouville-Deauville depuis la fermeture de la section Dives - Mézidon en 1938.

    Dives-sur-Mer est desservie par la ligne 20 des Bus verts du Calvados qui passe environ quinze fois par jour vers Caen ou Deauville, Honfleur et Le Havre[13].

    L'aérodrome de Carpiquet est à 30 km, celui de Deauville à 20 km.

    Le port de Ouistreham se situe à 20 km de Dives.

    Urbanisme

    Typologie

    Dives-sur-Mer est une commune urbaine[Note 2],[14]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[15],[16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Dives-sur-Mer, une agglomération intra-départementale regroupant 24 communes[17] et 36 564 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[18],[19].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dives-sur-Mer, dont elle est la commune-centre[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 12 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[20],[21].

    La commune, bordée par la baie de Seine, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[22]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[23],[24].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (51,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (56,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (43,7 %), zones urbanisées (33,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (8,6 %), zones agricoles hétérogènes (8 %), eaux maritimes (4,6 %), forêts (2 %)[25].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[26].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Portus Divae en 1077 et Diva au XIe siècle[27]. Le toponyme est hérité de l'hydronyme graphié sans s dans l'Orne, près de la source (« Saint-Lambert-sur-Dive »), avec dans le Calvados. Cet hydronyme serait issu de diva, « divine », à la fois latin et gaulois[27]. Ernest Nègre conjecture un adjectif gaulois deva, langue qu'il privilégie[28]. René Lepelley quant à lui remonte à la racine indo-européenne dei- à l'origine des deux pistes précitées, racine qui évoque la lumière (« divine » dans ces deux cas), et en conclut que le toponyme est dû à la clarté de l'eau[29].

    La référence à la mer est ajoutée en 1897[30].

    Le gentilé est Divais.

    Histoire

    Extrait de la feuille Lisieux de la carte dite de Cassini. Dives est représentée par un point rouge.

    C'est du port de Dives que Guillaume le Conquérant initialement devait appareiller, avec sa flotte, pour conquérir dans un premier temps l'île de Wight. C'est finalement de Saint-Valery-sur-Somme que s'effectua la traversée jusque sur les plages de Pevensey[31].

    Une plaque commémorative avec la liste des noms des compagnons de Guillaume le Conquérant est apposée à l'intérieur de l'église, au-dessus des portes d'entrée principales.

    L'histoire de Dives-sur-Mer est aussi marquée par la présence sur la commune de l'usine Tréfimétaux qui cédera sa place bien plus tard au port de plaisance Port Guillaume.

    Le lien à la mer

    Depuis sa lointaine origine, l’histoire de Dives-sur-Mer est étroitement liée à la mer. La cité de Dives était connue à l’époque romaine où son port avait une grande importance. Dès 858, le fleuve est emprunté par les Vikings qui remontent la Dives pour aller saccager Chartres.

    En l’an 1001, Dives-sur-Mer entre dans la légende avec la pêche en mer d’un christ miraculeux. Plus tard, l’église de Dives deviendra le lieu de pèlerinage du Christ Saint-Sauveur.

    Mais, la grande page de l’histoire est écrite quand Guillaume le Conquérant rassemble ses troupes à Dives en 1066. C’est en effet dans l’estuaire de la Dives qu’il prépare ses troupes et fait construire une partie de sa flotte pour partir à la conquête de l’Angleterre. Les historiens s’accordent aujourd’hui sur les chiffres de 1000 navires et 7 à 8 000 hommes dont 2 à 3 000 cavaliers. Devenu roi d’Angleterre, le duc Guillaume fait embellir l’église. Cet édifice roman garde la trace de cette époque avec notamment deux somptueux chapiteaux à entrelacs du XIe siècle.

    L’activité maritime est importante, Dives a une société de baleiniers ou walmanni et on pêche la baleine et le craspois sur les côtes de la Manche. L’activité commerciale se développe ; les moines de la baronnie de Dives-sur-Mer ont un droit de marché.

    Aux XIVe et XVe siècles, l’église de Dives est agrandie dans le style gothique. Les halles médiévales sont datées de cette époque. Dives-sur-Mer est aussi un relais de poste sur la route de Caen à Rouen par les grèves. L'hostellerie a vu séjourner de nombreuses célébrités dès le XVIe siècle. En 1562, avec les guerres de Religion, le Christ Saint-Sauveur est brûlé et le pèlerinage prend fin.

    L'engouement pour les bains de mer et le développement des transports

    L'engouement pour les bains de mer entraîne la création des lignes de chemin de fer Mézidon - Dives-sur-Mer et Deauville - Dives-sur-Mer. On peut enfin venir de Paris à la plage. Un bateau à vapeur relie Dives-sur-Mer à Trouville et au Havre. Plus pittoresque encore, le Decauville relie Caen à Dives-sur-Mer. Les voyageurs rejoignent leur lieu de villégiature en voitures tirées par des chevaux.

    C'est l'époque des visiteurs célèbres, Marcel Proust décrit la région, et en particulier l’église de Dives, dans son roman À la recherche du temps perdu. Parmi les premiers archéologues : Arcisse de Caumont remet à l'honneur l'histoire : on lui doit la liste de 475 noms des compagnons de Guillaume le Conquérant qui figure dans l’église.

    Dives-sur-Mer reste un lieu de marché, de restauration, de villégiature aussi. On doit à cette époque, le château de Sarlabot, le manoir Foucher de Careil, Les Tilleuls, la villa des Bossettes et la transformation de l'ancien relais de poste en une hostellerie renommée « le village Guillaume Le Conquérant ».

    Une race bovine locale fait sensation à Paris en 1857

    En 1826, Dives (418 habitants en 1821[30]) absorbe Trousseauville (153 habitants[32]), à l'est de son territoire.

    En 1857, au cortège des Bœufs Gras à Paris, un bœuf gras sans cornes baptisé Sarlabot fait sensation. Il est né et a grandi à Trousseauville et porte le nom du domaine de Sarlabot. Il s'agit d'un représentant d'une race bovine nouvelle : la race Sarlabot, qu'a créé son éleveur Henri Philippe-Auguste Dutrône. Il a souhaité désarmer les bovins en créant cette race dépourvue de cornes et ainsi éviter les accidents.

    Dutrône va promouvoir la race bovine nouvelle, par exemple en offrant des spécimens au Muséum d'histoire naturelle, à l’École d'Alfort, etc.. Après avoir connu son apogée vers 1865, la race décroit en importance et disparaît vers 1900.

    L'essor d'une vie industrielle

    L’ère industrielle va marquer en profondeur la ville et lui forger une nouvelle identité. Le chemin de fer et le port sont des atouts qui séduisent l’ingénieur Eugène Secrétan et en 1891 la création d’une usine métallurgique transforme Dives-sur-Mer en cité industrielle florissante. Elle exploite un brevet d’étirage du cuivre Elmore et Secrétan et deviendra la Société française d’électrométallurgie, plus tard Cégédur et Tréfimétaux au fur et à mesure de la diversification de ses fabrications : cuivre, laiton, aluminium, duralumin, maillechort, plastique… Pendant la guerre, l’usine fournira les douilles d’obus. Des générations ont travaillé à la fonderie et dans les ateliers de laminage et d’étirage. Des familles de la côte, du pays d’Auge mais aussi du Maroc, de Pologne, de Russie se sont installées à Dives-sur-Mer. Leur histoire se lit encore dans les cités ouvrières « rouges » ou « blanches », les jardins ouvriers qui entourent la ville et dans la diversité des associations culturelles et sportives. L’usine emploiera jusqu’à 2 000 ouvriers et en comptera encore près de 1 000 lors de sa fermeture en 1986. Au début du XXe siècle, le développement de Dives-sur-Mer se traduit par la construction de nombreux équipements publics. Les écoles publiques, la mairie et une première salle des fêtes, devenue aujourd’hui le cinéma Le Drakkar sont construites. Pendant de longues années, toute l’activité de la ville s’organise autour de l’usine. En 1975, le canal qui traverse la ville est couvert et un nouveau boulevard sépare la ville en deux quartiers distincts.

    La fermeture de l'usine et la reconversion

    En 1986, avec la fermeture de l’usine, Dives-sur-Mer est confrontée à une nouvelle mutation et à un nouveau défi. Une conversion s’opère, la mono-industrie cède la place à de nouvelles activités industrielles et commerciales qui s’implantent au sud de la ville.

    L’emplacement même de l’usine retrouve une vocation maritime : un port de plaisance de près de 1 000 emplacements y est aménagé et de nombreuses résidences construites. Sur l’ancien site industriel deux bâtiments sont préservés : le beffroi qui fait l’objet d’un projet de rénovation et les anciens bureaux transformés en médiathèque. Le port de pêche et la halle à poissons gardent leur activité. Des vieux gréements témoignent également de la tradition maritime locale. Après avoir été un port depuis l’antiquité, puis plus récemment une cité ouvrière, la ville a réussi sa reconversion : elle trouve son équilibre, entre mer et terre, en développant les activités qui ont fait son histoire : le commerce, l'industrie, les services et le tourisme.

    Politique et administration

    Liste des maires

    La mairie.
    Liste des maires
    Période Identité Étiquette Qualité
    1882 1892 Léon Le Rémois    
    1956 mars 1983 André Lenormand[33] PCF Ouvrier peintre puis cheminot, député (1946-1958), puis conseiller général du canton de Dozulé (1955-1984)
    mars 1983[34] mars 2008 Francis Giffard PCF Ouvrier d'usine
    mars 2008[35] En cours Pierre Mouraret[36] PCF Éducateur spécialisé, conseiller régional
    Les données manquantes sont à compléter.

    Le conseil municipal est composé de vingt-neuf membres dont le maire et huit adjoints[36].

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[38].

    En 2019, la commune comptait 5 276 habitants[Note 4], en diminution de 9,25 % par rapport à 2013 (Calvados : +0,72 %, France hors Mayotte : +2,17 %). Le maximum de la population a été atteint en 1968 avec 6 299 habitants.

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    370349409418589541518503539
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    5896568548268711 0011 0971 4411 720
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    3 4503 4533 6144 2334 4605 5775 3005 0465 893
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    6 2586 2995 8725 5085 3445 8125 8815 8645 935
    2014 2019 - - - - - - -
    5 7615 276-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee à partir de 2006[39].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Évolution démographique de Trousseauville avant la fusion
    1793 1800 1806 1821
    185147165153
    (Sources : EHESS[32])

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 30 %, soit en dessous de la moyenne départementale (35,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 35,5 % la même année, alors qu'il est de 27,9 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 2 499 hommes pour 2 912 femmes, soit un taux de 53,82 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,95 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[40]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,6 
    90 ou +
    1,5 
    9,6 
    75-89 ans
    13,6 
    22,2 
    60-74 ans
    23,2 
    20,4 
    45-59 ans
    20,8 
    13,4 
    30-44 ans
    14,2 
    17,4 
    15-29 ans
    13,5 
    16,4 
    0-14 ans
    13,2 
    Pyramide des âges du département du Calvados en 2018 en pourcentage[41]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,7 
    90 ou +
    1,9 
    6,9 
    75-89 ans
    10,1 
    17,5 
    60-74 ans
    18,5 
    19,8 
    45-59 ans
    19,1 
    17,9 
    30-44 ans
    17 
    18,8 
    15-29 ans
    17,2 
    18,4 
    0-14 ans
    16,1 

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Dives-sur-Mer possède à la fois un centre historique médiéval, un port de plaisance Port Guillaume, un port de pêche et différents quartiers ayant chacun une identité propre : les anciennes cités ouvrières, une zone commerciale et industrielle, des quartiers résidentiels,

    L'église romane construite autour de la légende du Christ Saint-Sauveur

    L'église Notre-Dame.

    Le 6 août 1001, des pêcheurs lèvent dans leur filet un christ sans croix dont le genou se met à saigner sous les coups de hache d’un mécréant. Aucun artisan n’est capable de fabriquer une croix pour y déposer ce christ. Trois ans plus tard, une croix retrouvée en mer s’adapte parfaitement au christ miraculeux.

    La légende du Christ Saint-Sauveur est née, on place ce christ dans la chapelle, et Dives-sur-Mer devient un lieu de pèlerinage. Au fil des années, la chapelle se révèle être trop petite. Grâce à la générosité de Guillaume le Conquérant, un édifice de style roman est construit, dont il reste les quatre piliers du chœur, une arcade et une voûte.

    Au XIVe siècle, on agrandit l’église dans le style gothique. Pendant les guerres de religion, le christ disparaît et le pèlerinage prend fin. L'église offre au visiteur de nombreuses curiosités : au-dessus du fronton à l’entrée de l’église, une liste des compagnons de Guillaume le conquérant y figure depuis 1862 ; les vitraux retracent l'histoire du Christ Saint-Sauveur, à l'extérieur, un trou aux lépreux. L'église Notre-Dame fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le [42].

    Des halles du XVe siècle

    L'intérieur des halles.

    Les halles sont datées du début du XVe siècle (datation dendrochronologique des pièces de charpente réalisée en 2012), mais il est probable que des halles plus anciennes aient préexisté. Les halles actuelles mesurent 50 x 12 m. Elles sont constituées d'un vaisseau central et de deux bas-côtés symétriquement disposés. La charpente repose sur une série de soixante-six piliers de chêne reposant sur des dés en pierre posés à même le sol. La charpente est elle aussi en chêne comme toutes les constructions imposantes de l'époque. Entièrement ouverts à l'origine et ce, jusqu'au début du XXe siècle, les bas-côtés ont été rajoutés récemment dans le style du pan de bois typique du pays d'Auge qui emploie le bois pour l'ossature et le torchis pour les cloisons entre les colonnes.

    Les halles font l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le [43].

    Un marché s'y tient traditionnellement le samedi matin.

    Le « village de Guillaume le Conquérant », dit « village d'Art Guillaume le Conquérant »

    Situé au cœur de la ville de Dives-sur-Mer, ce lieu-dit « village d’art », très riche de l’histoire, de l’architecture et des traditions, est singulier sur toute la Côte Fleurie en Normandie. En 2000-2004, le lieu est devenu un village d'artistes et a vécu son âge d'or. Il a gardé aussi une auberge. Il abrite également le syndicat d'initiative. En 2009-2010, le village d'art a accueilli le musée-nomade intitulé Le plus petit musée du Livre, unique en France. C'est un lieu de création et d'exposition permanente consacré au livre d'artiste qui représente une branche précise de l'art contemporain.

    L'historique du village
    Bâtiment et sculptures du Village d'Art.

    La partie la plus ancienne date du XVe siècle. La façade est austère et protège des cours intérieures qui abritaient les voyageurs et les écuries du relais de poste. L'architecture est typique de l'auberge normande avec sa vaste cuisine, sa cour intérieure et ses galeries extérieures pour accéder aux chambres. De nombreuses célébrités y séjournèrent : Louis XIV, qui serait venu prendre les eaux de Grangues, ainsi que la duchesse de Chaulnes et Madame de Sévigné, Alphonse Karr, Alexandre Dumas, Raymond Poincaré président de la République…

    Avec l'apparition, à la fin du XIXe siècle, de la mode des bains de mer, une clientèle riche s'installe sur la « Côte Fleurie » afin de profiter des plages entre Cabourg et Honfleur. L'auberge va connaître son époque de splendeur grâce à monsieur Le Remois, l'aubergiste qui, par son talent assure à l'établissement une exceptionnelle réputation. Nombreuses seront les célébrités artistiques, littéraires ou politiques qui, à la Belle Époque, ont séjourné dans cette résidence.

    Amateur d'art, Le Remois transforme cette simple auberge et fait orner les bâtiments normands à colombages de sculptures sur bois de style médiéval ou Renaissance. Il acquiert et installe dans les trois cours d'authentiques statues, bustes et vases du XVIIe siècle et XVIIIe siècle. Les bas-reliefs qui décorent la cour Louis XIV sont des reproductions (réalisées au XIXe siècle) des chapiteaux romans de l'abbaye de Boscherville.

    Fin XXe siècle, le lieu s'est peu à peu transformé pour accueillir artistes, artisans et antiquaires.

    L’histoire artistique du village

    Depuis les années 1980, l'hostellerie Guillaume le Conquérant est devenue le Village d’Art. Le petit neveu du célèbre graveur et décorateur Félix Bracquemond (1833-1914), Jacques Bracquemond (1930-2006) y a ouvert un petit atelier artistique essayant de suivre dans son travail de copiste le style de gravure de XIXe siècle. À partir de l'an 2000, plusieurs artistes plasticiens professionnels se sont installés dans le village pour ouvrir leurs ateliers de création. Représentants de différentes écoles et effectuant des diverses démarches, ces artistes ont créé par leur présence toute l'année un lieu unique sur la Côte Fleurie. Sept artistes y ont travaillé jusqu'en 2010. Parmi eux, quatre sont membres de la Maison des Artistes de Paris : Anne Arc, Serge Chamchinov, Frédéric Lecaime, Tristan Morlet.

    La Maison bleue

    Vue générale de l'intérieur de la Maison bleue

    La Maison bleue est l’œuvre d'un maçon d'origine portugaise, Euclides Ferrera da Costa (1902-1984), et réalisée de 1957 à 1977. L'artiste a utilisé pour son projet des matériaux de récupération divers, verre, vaisselle, faïence intégrés sur une base de ciment[44].

    L'édifice est acquis par la commune en 1989. La Maison bleue fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [44].

    Le manoir de Bois-Hibout

    Le manoir de Bois-Hibout.

    Cette maison de maître a été construite au XVIIe siècle par Leduc de la Falaise, valet de chambre de Louis XIV. Plus tard, elle est devenue la propriété d’un sieur de Bois-Hibout à qui elle doit son nom « le manoir de Bois-Hibout ». Restauré en 1975, le manoir domine la place de ses cinq niveaux construits en pierre de Caen. On dit qu’il existait autrefois un souterrain qui rejoignait l’église. Le manoir fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [45].

    Autres maisons inscrites

    Le beffroi

    Batiment mémoire de l'usine, il abritait les services de la direction de l'usine. Un bâtiment d'anciens bureaux a été réhabilité et accueille la médiathèque depuis 2004. Il est inscrit au titre des Monuments historiques[48].

    Les cités ouvrières, témoins du passé industriel

    En 1891, l'ingénieur Secrétan construit sur les bords de la Dives, une usine de métallurgie spécialisée dans la fabrication du cuivre. Des cités sont construites à proximité pour accueillir les familles d'ouvriers français et étrangers. À l'entrée de chaque rue, la maison du contremaître se distingue par ses dimensions plus importantes.

    Rétro-musée de pompiers Rosalie

    Le rétro-musée de pompiers Rosalie est installé dans l'ancienne caserne de pompiers de la ville et est géré par une association déclarée en 2012. La collection comprend un véhicule de 1936, divers matériels, tenues, et accessoires liés aux interventions.

    Port Guillaume, un port de plaisance de près de 1 000 emplacements à Dives-sur-Mer

    À deux heures de Paris, le port de plaisance de port Guillaume offre aux bateaux un abri sûr naturellement protégé par le cordon dunaire de l’embouchure de la Dives. Bassin à flot d’une capacité totale de 600 postes d’amarrage sur catways, équipés en eau et en électricité, ce port de plaisance est accessible six heures consécutives par marée par un chenal balisé. Port Guillaume propose ses services : une équipe présente tous les jours de l’année à l’écoute des plaisanciers, la possibilité d’un avitaillement en carburant, une information météo quotidienne, 25 places visiteurs, une station SNSM, des sanitaires, un élévateur de 30 tonnes et une zone de carénage, la présence d’un agent de port 24h/24, une surveillance de nuit. Une école de voile fonctionne toute l'année. Le port est relié aux plages des communes voisines : Cabourg à 300 m par une passerelle et Houlgate à 800 m par un chemin de bord de mer. Une halle aux poissons ouverte le matin pendant toute l'année propose à la vente le produit de la pêche.

    La zone industrielle

    Une zone industrielle et commerciale accueille les entreprises dans un site à moins de dix minutes de l'autoroute.

    Activité, label et manifestations

    Entourée de stations balnéaires, Dives-sur-Mer est une ville riche de son histoire et de ses monuments historiques, mais c’est surtout une ville qui vit toute l’année. Les établissements scolaires accueillent plus de 1 200 élèves, Dives possède de nombreux équipements sportifs, un stade, trois gymnases, un boulodrome, une piste d’athlétisme… Le centre des Tilleuls, transformé en centre de vacances, accueille de très nombreux enfants. Parmi les équipements culturels, la médiathèque Jacques-Prévert, le cinéma le Drakkar, le CREAM (centre régional des arts de la marionnette). La vie associative est intense avec près de 70 associations qui offrent des activités dans tous les domaines et participent activement à l’animation de la ville : le festival de la Marionnette, les Mascarades, festival country, fête de la mer…

    Label

    La commune est une ville fleurie (deux fleurs) au concours des villes et villages fleuris[49].

    Sports

    Le Sport union divaise fait évoluer deux équipes de football en ligue de Basse-Normandie et une troisième équipe en division de district[50].

    Jumelages

    Manifestations

    • Festival de la Marionnette rebaptisé « RéciDives », du 10 au 14 juillet.
    • Les Mascarades de Dives-sur-Mer, le week-end de la Pentecôte.
    • Fêtes de la mer en août. Les fêtes de la mer font partie du patrimoine des gens de mer. Elles puisent leur origine dans l’imaginaire collectif. Aujourd’hui, si elles restent des fêtes religieuses, elles sont également de véritables fêtes populaires.
    • Fêtes de Guillaume le Conquérant (2014, 2016).
    • Festival Drakkar'Toon (cinéma Le Drakkar) : festival du film d'animation pour petits et grands, aux vacances de la Toussaint.

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Les armes de la commune de Dives-sur-Mer se blasonnent ainsi :
    De gueules à la tour donjonnée d'argent ouverte, ajourée et maçonnée de sable, au chef cousu d'azur chargé d'une couronne ducale d'or accostée de deux besants du même [52].


    Voir aussi

    Articles connexes

    Bibliographie

    • Encyclopédie Bonneton, Calvados, la Normandie par excellence, Paris, Bonneton, (1997)
    • Jean Dercourt, Géologie et géodynamique de la France : outre-mer et européenne, Paris, Dunod, (1998), 3e éd., 329 p., poche (ISBN 978-2-10-006459-5 et 2-10-006459-2)
    • Jean-Louis Rosenthal, Eau et développement dans l'Europe moderne, Paris, Édition de la Maison des sciences de l'homme, (2005) (ISBN 978-2-7351-1043-8 et 2-7351-1043-5), « Le drainage dans le pays d'Auge »
    • Marcel Miocque, Pêche et plaisance au port de Dives-sur-Mer, Cabourg, Cahiers du Temps, , 123 p. (ISBN 978-2-35507-034-1)
    • Vincent Carpentier, Un fleuve pour la liberté : la bataille de la Dives, OREP, , 208 p.
    • Vincent Carpentier, L'église de Dives et ses graffitis marins, Les cahiers du temps,

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Population municipale 2019.
    2. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    5. En 2010, deux artistes-plasticiens Serge Chamchinov et Anne Arc (fondateurs de l'association Artlibris) résidant à Dives-sur-Mer et travaillant sur les écrits du poète Marina Tsvetaïeva découvrent une incroyable coïncidence. Le célèbre poète d'avant-garde russe a résidé à Dives-sur-Mer l'été 1938 et mentionne cette ville dans plusieurs courriers. Véritable trouvaille pour la ville, ensuite, une des lettres les plus pittoresques du poète, traduite en français par Anne Arc, fait l'objet d'un livre d’artiste Les Démons. Folles feuilles dans la collection « Laboratoire du livre d’artiste », éditions Serge Chamchinov, Dives-sur-Mer, 2010 (ex. n°2 se trouve dans le fonds de la médiathèque Jacques-Prévert de Dives-sur-Mer). Ce livre est également consultable dans une dizaine de collection publiques en France et en Belgique. Il est mentionné et présenté également dans : Barbara Beisinghoff: Das Gesetz des Sterns und die Formel der Blume, Museum Bad Arolsen, 2014, p. 18 (ISBN 978-3-930930-32-6) .

    Références

    1. « Vue satellite de Dives-sur-Mer », sur annuaires-mairie.fr (consulté le ).
    2. « Distance orthodromique des villes », sur lion1906.com (consulté le ).
    3. « La Normandie va être bousculée par le réchauffement climatique », sur Reporterre,
    4. « Dives-sur-Mer » sur Géoportail.
    5. « Statistiques de l'unité urbaine de Dives-sur-Mer », sur statistiques-locales.insee (consulté le ).
    6. J. Dercourt (1998) p. 172
    7. J. Dercourt (1998) p. 165.
    8. Bonneton (1997) p. 233.
    9. « Histoire des marais de la Dives », sur lesmaraisdeladives.com (consulté le ).
    10. J-L. Rosenthal (2004) p. 211.
    11. « Relevé météorologique de Caen-Carpiquet : 1961-1990 », sur Infoclimat (consulté le ).
    12. « Terminus ligne Cabourg-Dives - Trouville-Deauville » sur Géoportail..
    13. « Bus verts du Calvados - Horaires de la ligne 20 » (consulté le )
    14. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Unité urbaine 2020 de Dives-sur-Mer », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    18. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    19. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    20. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    21. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    22. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
    23. « La loi littoral », sur www.collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
    24. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    25. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    26. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    27. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Larousse, .
    28. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, t. 1 : Formations préceltique, celtiques, romanes, Genève, (lire en ligne), p. 112_.
    29. René Lepelley, Noms de lieux de Normandie et des îles Anglo-Normandes, Paris, Bonneton, , 223 p. (ISBN 2-86253-247-9), p. 10.
    30. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    31. Guy Le Hallé, Châteaux forts de Basse-Normandie, t. II, Louviers, Ysec Éditions, , 160 p. (ISBN 978-284673-215-4), p. 26.
    32. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Trousseauville », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
    33. https://maitron.fr/spip.php?article5948, notice LENORMAND André, Louis, Victor par Jean-Pierre Besse, Claude Pennetier, version mise en ligne le 30 juin 2008, dernière modification le 24 avril 2013.
    34. « Dives-sur-Mer, dernier bastion communiste », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
    35. « Pierre Mouraret a été élu maire de la commune », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
    36. Réélection 2020 : « Municipales à Dives-sur-Mer. Un troisième mandat pour Pierre Mouraret », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le )
    37. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    38. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    39. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    40. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Dives-sur-Mer (14225) », (consulté le ).
    41. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département du Calvados (14) », (consulté le ).
    42. « Église Notre-Dame », notice no PA00111283, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    43. « Vieilles halles en bois », notice no PA00111284, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    44. « Maison dite La Maison Bleue », notice no PA00111835, base Mérimée, ministère français de la Culture
    45. « Maison dite Manoir de Boishibou », notice no PA00111285, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    46. « Manoir Saint-Cloud », notice no PA00132685, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    47. « Maison dite Les Bossettes », notice no PA00135497, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    48. « Ancienne usine Tréfimétaux », notice no PA14000076, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    49. « Palmarès du concours des villes et villages fleuris », sur cnvvf.fr (consulté le ).
    50. « S. U. divaise », sur Site officiel de la Ligue de Basse-Normandie (consulté le ).
    51. Fiche biographique sur le site de l'Ordre de la Libération.
    52. http://armorialdefrance.fr/page_blason.php?ville=9065.
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