attiédir

Français

Étymologie

De tiède, avec le préfixe a-.

Verbe

attiédir \a.tje.diʁ\ transitif 2e groupe (voir la conjugaison) (pronominal : s’attiédir)

  1. Rendre tiède.
    • Cette eau est trop chaude, il faut l’attiédir avec de l’eau froide.
    • Cette eau est trop froide, le soleil l’attiédira.
  2. (Figuré) Diminuer, amortir la vivacité, l’ardeur de quelque sentiment.
    • Le temps attiédira leur zèle.
    • Ce dissentiment n’attiédit pas leur amitié.
    • Son zèle s’est fort attiédi.
    • Leur amitié pour moi s’attiédit, paraît s’attiédir.
    • Un orchestre jouait-il dans une auberge des environs et en étaient-ce les sons attiédis, apportés par le vent ?  (Stefan Zweig, trad. Alzir Hella (2002), La pitié dangereuse, Grasset, Paris, 1939, page 178)
  3. (Pronominal) Devenir tiède.
    • Cette eau s’est attiédie.
    • […] l’amour du mari s’attiédit, et il ne tarda pas à se demander si leur union n’avait pas été une erreur.  (Conan Doyle, Archives sur Sherlock Holmes, Le vampire du Sussex, page 172, traduit par Evelyn Colomb, 1956, Robert Laffont)

Proverbes et phrases toutes faites

  • les plus fervents s’attiédissent quelquefois (la ferveur de leur dévotion se ralentit quelquefois)

Traductions

Prononciation

  • France (Toulouse) : écouter « attiédir »

Références

  • Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (attiédir), mais l’article a pu être modifié depuis.
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