consolation
Français
Étymologie
- (Siècle à préciser) Du latin consolatio (« action de consoler »).
Nom commun
Singulier | Pluriel |
---|---|
consolation | consolations |
\kɔ̃.sɔ.la.sjɔ̃\ |
consolation \kɔ̃.sɔ.la.sjɔ̃\ féminin
- Soulagement donné à l’affliction, à la douleur, au déplaisir de quelqu’un.
- Mais c’est une consolation de penser que nous laissons derrière nous, sur la terre, des êtres qui seront misérables comme nous-mêmes l’avons été. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
- Ne m'ont même pas laissé ça de consolation. Rien ! Sauf de pinter, bien sûr. Et même ça, ils ont d'abord essayé de me l'enlever. — (Henry Miller, L'ancien combattant alcoolique au crâne en planche à lessive, dans Max et les Phagocytes, traduction par Jean-Claude Lefaure, éditions du Chêne, 1947)
- Véritable sujet de satisfaction et de joie.
- Je me suis juré à moi-même, à ma sœur et à ma mère, d’être la consolation, le bonheur et la gloire de mon père, […]. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- (Souvent au pluriel) Discours ou raisons que l’on emploie pour consoler quelqu’un.
- Elle n’écouta même pas les consolations de son père et de sa mère, elle goûta je ne sais quelle sauvage volupté à se laisser aller à ses souffrances d’âme. — (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
- Sans écouter les consolations que son ami lui prodiguait sans y croire lui-même, le Cœur-Loyal enfonça les éperons dans le ventre de son cheval et s’élança dans les flots. — (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)
- Personne n’arrivait à placer un mot ni à proférer une consolation, toute la ville avait avalé sa langue dépassée par le triste sort du jeune homme. — (Lidya Kastoryano, Quand l'innocence avait un sens: Chronique d'une famille juive d'Istanbul d'entre les deux-guerres, Éditions Isis (Collection Les cahiers du Bosphore, n°9), 1993, p. 143)
- La chose ou de la personne même qui console.
- Il cachait sa harpe, sa seule consolation, dans un arbre creux. Mais, quand le jour était beau, il s’empressait de la prendre et harpait pour son plaisir. — (Jean Frappier, Histoires, mythes et symboles, Droz, 1976, p.209)
- La philosophie est sa consolation, sa seule consolation. - Vous êtes toute ma consolation. - Elle est le soutien et la consolation de ma vieillesse.
- (Désuet) (Argot) Eau-de-vie.
- Si j’ai pu me faire quelques idées et les aligner en rangs d’oignons, c’est que j’ai toujours gagné assez pour boire mon litre, et prendre mon café avec la consolation. — (Jules Vallès, L’insurgé, 1886)
Synonymes
- soulagement (1)
Dérivés
- fiche de consolation
- lot de consolation
Apparentés étymologiques
Traductions
Prononciation
- \kɔ̃.sɔ.la.sjɔ̃\
- France : écouter « consolation [kɔ̃.sɔ.la.sjɔ̃] »
- France (Lyon) : écouter « consolation [Prononciation ?] »
Références
- Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (consolation), mais l’article a pu être modifié depuis.
Anglais
Étymologie
- Du latin consolatio.
Nom commun
Singulier | Pluriel |
---|---|
consolation \ˌkɒn.sə.ˈleɪ.ʃən\ |
consolations \ˌkɒn.sə.ˈleɪ.ʃənz\ |
consolation \ˌkɒn.sə.ˈleɪ.ʃən\
Apparentés étymologiques
Prononciation
- \ˌkɒn.sə.ˈleɪ.ʃən\
- États-Unis : écouter « consolation [ˌkɒn.sə.ˈleɪ.ʃən] »
- États-Unis : écouter « consolation [ˌkɒn.sə.ˈleɪ.ʃən] »
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