viorne

Du latin vibŭrna, pluriel neutre de vibŭrnum « viorne ; petit alisier », pris pour un féminin singulier en latin populaire ^[1].

Viorne obier

viorne \vjɔʁn\ féminin

1. (Botanique) Viburnum, arbrisseau de la famille des Caprifoliaceae à fleurs blanches et à feuilles velues, dont les rameaux sont très flexibles et qui porte des baies réunies par bouquets.
   • Elle se mit au cou un collier, fait de brins de viorne, si longs, qu’ils couvraient sa poitrine d’un voile de feuilles. — (Émile Zola, La Faute de l'abbé Mouret, 1875)
   • Peureux un airain rouge étouffe en la viorne
     Le sombre sanglot d’ombre d’où l’Unique écoute
     Monter un deuil d'angoisse au roc noir de la route
     D’une bombarde grave ou d’un morne cromorne. —— (André Fontainas (1865-1948), Les Estuaires d’ombre, sonnet IV, 1895.)
   • Soudain, il pirouetta et bascula au milieu d'un fourré de viornes. — (Jean Ray, Harry Dickson, L'Enigme du sphinx, 1937)

viorne \fr\

1. Première personne du singulier de l’indicatif présent de viorner.
2. Troisième personne du singulier de l’indicatif présent de viorner.
3. Première personne du singulier du subjonctif présent de viorner.
4. Troisième personne du singulier du subjonctif présent de viorner.
5. Deuxième personne du singulier de l’impératif présent de viorner.

• renvoi
• Rovéin, rovéin

• viorne sur l’encyclopédie Wikipédia

• Dictionnaire de l’Académie française, quatrième édition, 1762 → consulter cet ouvrage
• « viorne », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872-1877 → consulter cet ouvrage
• Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (viorne)
• ^[1] : « viorne », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971-1994 → consulter cet ouvrage