Vous avez développé votre sens de l'humour depuis votre naissance à travers vos expériences et connaissances. Vous riez par exemple aux mêmes plaisanteries que vos parents et ne comprenez pas toujours celles de personnes venant d'un milieu différent du vôtre. Mais même avec vos proches, il est possible que vos traits d'humour ne soient pas toujours bien compris et que vous ayez donc besoin de revoir vos références humoristiques. Développer votre sens de l'humour vous permettra de communiquer plus facilement avec les autres, mais aussi d'être plus confiant [1] [2] .

Méthode 1
Méthode 1 sur 3:
Identifier et répondre à l'humour

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    Sachez reconnaitre une plaisanterie. Soyez attentif(ve) aux erreurs, aux exagérations et au ridicule, mais aussi aux signaux physiques comme une voix douce ou trop animée, un accent exagéré ou des gestes et expressions faciales trop prononcées. Une personne de votre groupe peut raconter une blague et attendre la réaction des personnes présentes.
    • Ces indicateurs varient selon le type d'humour utilisé. Le sarcasme s'exprime par exemple dans le roulement des yeux ou dans une attitude détachée.
    • Quelqu'un utilisant l'ironie peut faire usage de mots d'argot, parler d'une voix monotone ou se préoccuper d'un évènement anodin.
    • Nous utilisons souvent l'humour pour nous moquer de nous-mêmes ou des autres, de façon amicale. Si une personne vous décrit une situation embarrassante, il cherche certainement plus à vous faire rire que pitié.
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    Apprenez à réagir à une plaisanterie. Riez ou souriez-vous lorsqu'on vous fait une blague ? Si ce n'est pas le cas, il est possible qu'on pense que vous n'avez pas de sens de l'humour [3] . Essayez donc de sourire ou rire plus souvent, sans vous forcer. Vous pouvez également dire « C'était amusant ».
    • Apprenez à plaisanter. Si vous comprenez la teneur d'une blague, vous pouvez essayer de faire le même genre de plaisanterie en retour. C'est un signe de convivialité et d'attirance.
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    Apprenez à encaisser une plaisanterie. Développez votre sens de l'humour si vous vous trouvez facilement offensé ou contrarié par une blague. Si vous n'êtes pas certain d'être moqué, demandez-vous si la personne en face de vous pourrait désirer vous énerver. Il est tout aussi probable qu'elle essaye simplement d'être amicale. Dans le doute, posez simplement la question.
    • Si quelqu'un d'amical vous froisse, demandez-vous quels sentiments cette plaisanterie a ravivés. Vous découvrirez ainsi vos failles et peurs personnelles.
    • Si une blague vous vexe, ne faites pas semblant d'en rire. Si on se moque par exemple sans cesse de vous et que cela vous blesse, expliquez simplement que vous souhaiteriez y mettre un terme.
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    Définissez la limite à ne pas franchir. Si une plaisanterie est raciste, sexiste ou homophobe, expliquez clairement que vous n'acceptez pas cela. Vous n'êtes surement pas la seule personne à vous sentir vexée par ce genre de remarque et il est donc important que vous vous exprimiez.
    • Les personnes ayant ce genre d'humour ont tendance à se défendre en expliquant qu'il ne s'agissait que d'une blague. Expliquez que le sexisme/racisme (etc.) n'a rien d'amusant.
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Méthode 2
Méthode 2 sur 3:
Apprendre à faire des plaisanteries

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    Trouvez l'humour qui vous correspond. Vous pourrez ainsi le distiller dans vos conversations. Répétez les blagues que vous avez entendues et ne vous vexez pas si elles n'ont pas l'effet escompté. Restez détaché, car une plaisanterie absurde est parfois la meilleure façon de faire rire votre auditoire.
    • Inventez vos propres plaisanteries. Cherchez le côté absurde d'une situation ou une décision illogique que vous avez prise et racontez-la de façon amusante.
    • Écrivez des légendes stupides pour les photos que vous prenez. Pourrait-il y avoir un sens caché à vos clichés ? Vos photos ont certainement un potentiel comique que vous pouvez exploiter.
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    Plaisantez sur des expériences partagées avec vos proches. Nous rions plus volontiers d'une situation que nous avons nous-mêmes traversée. Le but n'est pas forcément d'être drôle, mais de créer une proximité. Donc s'il neige, vous pouvez dire que c'est le temps idéal pour un piquenique.
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    Ne riez pas aux dépens des autres. Si vous faites une plaisanterie sur un proche, mettez en avant un aspect positif de cette personne plutôt que ses faiblesses. Si un collègue est très ponctuel, vous pouvez par exemple dire que vous réglez votre montre sur la sienne. Si votre fille a eu une bonne note, dites-lui qu'elle sera promue professeure l'année prochaine.
    • Évitez de faire des plaisanteries sur le physique. Ce type de blague risque de mettre la personne mal à l'aise et peut être mal interprété.
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    Sachez rire de vous-même. Cela vous permettra de relâcher votre stress et de faire face aux difficultés [4] . Lorsque vous faites une erreur ou êtes déçu, riez de vous-même et faites de cette expérience une plaisanterie.
    • Pour cela, prenez un peu de recul et changez votre perspective.
    • Avoir de l'humour vous permet également d'être plus résilient face aux difficultés de la vie [5] .
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Méthode 3
Méthode 3 sur 3:
Maitriser son sens de l'humour

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    Déterminez ce qui vous fait rire. Votre sens de l'humour est en partie déterminé par votre socialisation [6] . Repensez aux plaisanteries qui vous ont fait rire et écrivez les éléments qui vous ont amusé (la surprise, l'exagération, la familiarité).
    • La vidéo d'une personne tombant pendant qu'elle essayait d'impressionner quelqu'un vous a peut-être fait rire. Le fait qu'elle ait cherché à impressionner une autre personne est parfois l'élément déclencheur et fait appel à vos propres expériences de rejet.
    • Déterminez les situations et les personnes avec qui vous pouvez plaisanter. Demandez par exemple à votre sœur ce qui la fait rire s'il s'agit de la personne que vous trouvez la plus amusante.
    • Votre sens de l'humour est souvent lié à vos capacités. Êtes-vous un grand mathématicien ? Vous trouverez peut-être un jeu de mots drôle. Répondez-vous mieux aux images ? Vous êtes surement plus sensible à l'ironie. Pensez à vos points forts et leurs liens avec ces choses qui vous amusent.
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    Pensez aux choses qui ne vous font pas rire. N'avez-vous pas compris une blague ou pensiez-vous qu'il s'agissait d'une erreur de la part de son narrateur. Les plaisanteries dépendent souvent du contexte dans lesquelles elles sont prononcées [7] . Étudiez également ce qui fait rire vos amis.
    • Si vous comprenez qu'il s'agit d'une blague, mais êtes tout de même vexé, analysez les implications de cette plaisanterie. Elle vous rappelait sans doute vos faiblesses et blessures.
    • Essayez de déterminer s'il vous manquait un contexte social pour comprendre une plaisanterie. Vous comprendrez par exemple ce qu'il y avait d'amusant une fois que vous aurez saisi ce qui amusait vos amis.
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    Explorez l'univers de la comédie. Cela vous permettra de découvrir l'humour qui vous correspond. Vous pouvez par exemple être plus sensible aux mots, au son d'une voix ou à l'expression d'un visage.
    • Les comédies ne sont pas toujours amusantes pour tout le monde donc ne vous découragez pas. Si vous n'aimez pas un comique, passez simplement à un autre.
    • Si vous ne parvenez pas à trouver un style qui vous convienne, cherchez un comique dont le parcours soit proche du vôtre.
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À propos de ce wikiHow

Susan Pazak, PhD
Coécrit par:
Psychologue clinicienne agréée et coach de vie professionnelle
Cet article a été coécrit par Susan Pazak, PhD. La Dre Susan Pazak est psychologue clinicienne agréée et coach de vie professionnelle. Elle possède plus de 21 ans d'expérience, et elle s’est spécialisée dans les traitements des adolescents et des adultes ayant des problèmes psychologiques en utilisant la thérapie cognitivocomportementale, la réduction des symptômes et les techniques de modification du comportement. Elle a été citée dans de nombreux médias et émissions, dont My Strange Addiction. Mme Pazak est titulaire d'une licence en psychologie avec une mineure en communication de l'université de Pittsburgh, d'un master en psychologie clinique de l'université Pepperdine et d'un doctorat en psychologie clinique de l'université internationale Alliant. Cet article a été consulté 10 775 fois.
Catégories: Évolution personnelle
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