Les gens effectuent un bilan lipidique pour évaluer leur risque de maladie cardiaque. Les taux de cholestérol révèlent la quantité de lipides dans le sang, c'est-à-dire que les différents types de graisses et les valeurs élevées indiquent que la personne devra prendre quelques précautions pour réduire le niveau de cholestérol et reprendre le test à l'avenir. Si vous songez à faire un test de cholestérol ou si votre médecin vous l'a recommandé, il est important d'évaluer votre admissibilité au test, de comprendre les procédures préparatoires, et vous devrez peut-être jeuner en fonction des directives médicales [1] .

Partie 1
Partie 1 sur 2:
Bien se préparer

  1. 1
    Évaluez si vous êtes admissible au test. La plupart des professionnels de la santé recommandent à tous les adultes âgés de plus de 18 ans d'effectuer un test de cholestérol tous les 5 ans. Cependant, vous devriez subir ce dépistage plus souvent si vous faites partie d'une catégorie à risque plus élevé. Voici quelques facteurs pouvant augmenter le risque de maladie cardiaque : antécédents familiaux de cardiopathies, obésité, mode de vie sédentaire, diabète et tabagisme. Il est donc recommandé de suivre votre taux de cholestérol encore plus si vous appartenez à l'un de ces groupes [2] .
    • Les enfants présentent un risque plus faible d'hypercholestérolémie, mais il est judicieux d'effectuer le dépistage entre 9 et 11 ans. Il est aussi recommandé que les adolescents âgés de 17 à 21 ans passent cet examen [3] .
  2. 2
    Choisissez un jour et une heure appropriés pour l'examen. Le jeûne n'est pas toujours nécessaire avant de faire un bilan lipidique, mais il y a encore d'autres éléments à considérer, tels que des infections, des chirurgies antérieures, une grossesse ou une maladie, qui doivent être prises en compte au moment du rendez-vous. Par exemple, vous devez attendre au moins 2 mois pour vous soumettre au test après une crise cardiaque, une opération majeure ou une grossesse, pour être sûr(e) que les résultats seront exacts [4] .
  3. 3
    Demandez au médecin si vous devez jeuner avant le test. Les bilans lipidiques non à jeun sont rapidement devenus la norme dans le monde entier, mais des tests et des situations spécifiques peuvent s'appliquer à votre cas. Par exemple, certains médecins disent que pour un bon dosage de triglycérides, le patient doit jeuner pour que les résultats soient plus précis [5] .
    • Si votre médecin vous a fait cette recommandation, vous devez vous abstenir de ne rien prendre douze heures avant votre examen. En outre, ne buvez aucun autre liquide que de l'eau [6] .
  4. 4
    Ne prenez pas d'alcool ou d'aliments gras avant le dépistage. L'alcool et les aliments sucrés ou gras peuvent nettement augmenter les niveaux de cholestérol dans les heures suivant leur consommation. Par conséquent, vous devez les éviter pour obtenir de meilleurs résultats à votre examen. Il est particulièrement important d'éviter les repas frits ou gras, la viande grasse de bœuf ou de porc et les aliments à base de fromage.
    • Le vin augmente également le niveau de « bon cholestérol », ce qui peut fausser encore le résultat du test.
  5. 5
    Envisagez d'interrompre tout traitement médicamenteux. Certains médicaments, comme les corticostéroïdes par voie orale, peuvent grandement influencer les résultats de votre test et votre médecin peut vous demander de cesser de les prendre un ou deux jours avant votre bilan lipidique. Faites une liste complète des médicaments que vous prenez régulièrement ou presque toujours et montrez-la à votre médecin au moins une semaine avant le dépistage [7] .
    • N'oubliez pas d'écrire également les compléments naturels ou diététiques que vous prenez [8] .
    Publicité

Partie 2
Partie 2 sur 2:
Garantir de bons résultats au prochain test

  1. 1
    Faites de l'exercice pendant au moins 30 minutes chaque jour. Que votre taux de cholestérol soit élevé ou que vous souhaitiez le maintenir à un niveau satisfaisant, vous pouvez augmenter vos chances d'obtenir de bons résultats lors du prochain bilan lipidique en apportant quelques changements à votre mode de vie. Le plus important est peut-être l'activité physique, qui contribue à augmenter les concentrations de lipoprotéines de haute densité (HDL), souvent appelées bon cholestérol. Efforcez-vous de faire des exercices d'aérobie pendant au moins 30 minutes par jour, comme le vélo, le jogging, la marche rapide ou la natation [9] .
    • Faire du sport au quotidien est également indispensable pour contrôler son poids. Cela est très important pour réduire votre taux de cholestérol, puisque le surpoids est un facteur de risque d'hypercholestérolémie et de maladie cardiaque.
  2. 2
    Consommez des aliments riches en fibres solubles. Ces fibres occupent une place importante dans un régime hypocholestérolémiant, car elles adhèrent au cholestérol dans le tube digestif et l'expulsent de l'organisme. Il est bon de consommer au moins 20 à 35 g de fibres par jour, avec seulement 5 à 10 g de ces fibres solubles au total [10] .
  3. 3
    Mangez des acides gras polyinsaturés. Incorporer des graisses polyinsaturées dans votre régime peut directement réduire les taux de lipoprotéines de basse densité (LDL) encore appelées « mauvais cholestérol ». Consommez assez d'aliments riches en ces graisses (huiles végétales, noix et poissons gras) et vous obtiendrez probablement un taux de cholestérol bien meilleur lors du prochain test sans avoir à prendre des compléments alimentaires ou des médicaments [12] .
    • Évitez les graisses saturées ou trans ! Elles sont liées aux maladies cardiaques et à des taux élevés de mauvais cholestérol. Par conséquent, faites de votre mieux pour les exclure de votre alimentation. Les gras trans ont tendance à prolonger la durée de conservation des aliments. On les trouve donc principalement dans les repas de restauration rapide et les produits hautement transformés [13] .
  4. 4
    Arrêtez de fumer. Le tabagisme est l'un des facteurs de risque les plus liés à l'hypercholestérolémie et aux maladies cardiaques. Si vous fumez, essayez d'arrêter cette habitude qui crée une très forte dépendance. Votre corps vous en remerciera ! En plus de réduire les risques de développer un cancer et d'améliorer la santé respiratoire, cela vous aidera à réduire votre taux de cholestérol HDL [14] .
  5. 5
    Discutez de la prise d'un hypolipémiant avec le médecin. S'il le juge nécessaire, il vous prescrira probablement un médicament à prendre régulièrement pour aider à réguler votre taux de cholestérol. Certains exemples populaires qui ont fait leurs preuves à cet égard incluent les statines, les fibrates, les chélateurs d'acides biliaires et les inhibiteurs d'absorption du cholestérol [16] .
    • Même si vous devez prendre un hypolipémiant, vous devrez quand même modifier votre style de vie, par exemple en faisant de l'exercice quotidiennement et en prenant soin de votre alimentation.
    Publicité

Avertissements


Cet article contient des informations médicales ou des conseils pouvant affecter votre santé.

wikiHow s'efforce de proposer du contenu aussi précis que possible, mais ne peut en aucun cas être responsable du résultat de l'application (liste non exhaustive) des traitement, des techniques, des médicaments des dosages et/ou méthodes proposées dans ce document. L'utilisateur en assume la pleine responsabilité.
Si les symptômes persistent plus de quelques jours, allez voir un professionnel de la santé. Lui seul est apte à vous fournir un avis médical, quelle que soit votre condition. S'il s'agit d'un jeune enfant, consultez un pédiatre sans attendre.
Le numéro des urgences médicales européen est le : 112
Vous retrouverez les autres numéros des urgences médicales pour de nombreux pays en cliquant ici.
Publicité

À propos de ce wikiHow

Courtney Fose, RD, MS
Coécrit par:
Diététicienne agréée
Cet article a été coécrit par Courtney Fose, RD, MS. Courtney Fose est diététicienne agréée et clinicienne certifiée en nutrition à l'université des sciences médicales d'Arkansas. Elle travaille comme diététicienne depuis 2009 et a obtenu son master en nutrition clinique à l'université d'Arkansas en 2016. Cet article a été consulté 1 066 fois.
Catégories: Cardiologie
Publicité