Vievy-le-Rayé

Vievy-le-Rayé est une commune française située dans le département de Loir-et-Cher, en région Centre-Val de Loire.

Pour l’article homonyme, voir Viévy.

Vievy-le-Rayé

Monument aux morts.

Blason
Administration
Pays France
Région Centre-Val de Loire
Département Loir-et-Cher
Arrondissement Blois
Intercommunalité Communauté de communes Beauce Val de Loire
Maire
Mandat
Jacques Bouvier
2020-2026
Code postal 41290
Code commune 41273
Démographie
Population
municipale
457 hab. (2019 )
Densité 10 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 51′ 57″ nord, 1° 18′ 54″ est
Altitude Min. 99 m
Max. 152 m
Superficie 45,12 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de la Beauce
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Vievy-le-Rayé
Géolocalisation sur la carte : France
Vievy-le-Rayé
Géolocalisation sur la carte : Loir-et-Cher
Vievy-le-Rayé
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
Vievy-le-Rayé

    Localisée au centre-nord du département, la commune fait partie de la petite région agricole « la Beauce », une vaste étendue de cultures céréalières, oléagineuses (colza) et protéagineuses (pois, féverolle, lupin), avec également de la betterave sucrière, et de la pomme de terre. Elle est drainée par la Rère, les Lacs Plats, le Rouaire, les Forges, les Gaz, le Saint Joseph et par divers petits cours d'eau.

    L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels qui occupent la quasi-totalité du territoire communal. Plusieurs espaces naturels d'intérêt sont présents sur la commune : un site natura 2000 et une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF). En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la culture des céréales et des oléoprotéagineux. À l'instar du département qui a vu disparaître le quart de ses exploitations en dix ans, le nombre d'exploitations agricoles a fortement diminué, passant de 8 en 1988, à 28 en 2000, puis à 19 en 2010.

    Le patrimoine architectural de la commune comprend quatre bâtiments portés à l'inventaire des monuments historiques : l'église Saint-Pierre, inscrite en 2007, la tour de Vievy-le-Rayé, inscrite en 1927, le monument antique de Vievy-le-Rayé, classé en 1973, et l'enceinte de la Fontenelle, classée en 1981.

    Géographie

    Localisation et communes limitrophes

    La commune de Vievy-le-Rayé se trouve au centre-nord du département de Loir-et-Cher, dans la petite région agricole de la Beauce[1],[2]. À vol d'oiseau, elle se situe à 30,6 km de Blois[3], préfecture du département et à 16,9 km de Beauce la Romaine, chef-lieu du canton de la Beauce dont dépend la commune depuis 2015[4]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Vendôme[5].

    Les communes les plus proches sont[6] : Oucques (4,8 km) , Beauvilliers (5,1 km) , La Colombe (5,2 km) , Moisy (5,5 km) , Saint-Léonard-en-Beauce (6,2 km) , Morée (7,1 km) , Marchenoir (7,6 km) , Épiais (7,7 km) et Autainville (7,8 km).

    Hameaux, lieux-dits, et écarts

    Écoman - Fontenelle -

    Paysages et relief

    Dans le cadre de la Convention européenne du paysage, adoptée le et entrée en vigueur en France le , un atlas des paysages de Loir-et-Cher a été élaboré en 2010 par le CAUE de Loir-et-Cher, en collaboration avec la DIREN Centre (devenue DREAL en 2011), partenaire financier[7]. Les paysages du département s'organisent ainsi en huit grands ensembles et 25 unités de paysage[Note 1],[8]. La commune fait partie de l'unité de paysage de « la Beauce »[9].

    La fertile Beauce, qui couvre pas moins de six cent mille hectares, est un vaste plateau, essentiellement consacré aux grandes cultures (céréales, colza, betterave sucrière). En Loir-et-Cher, la Beauce s'avance jusqu'à Blois, bordée au nord par le Loir et au sud par la Loire, couvrant un septième du département. Ses paysages épurés et ouverts sur le ciel contrastent avec les vertes collines Percheronnes au nord et surtout avec les grandes forêts Solognotes au sud[10].

    L'altitude du territoire communal varie de 99 mètres à 152 mètres[11],[12].

    Hydrographie

    Réseau hydrographique de Vievy-le-Rayé.

    La commune est drainée par le Baignon (8,588 km) et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 39,02 km de longueur totale[13].

    Le Baignon, d'une longueur totale de 15,5 km, prend sa source dans la commune de Saint-Laurent-des-Bois et se jette dans le Loir à Morée, après avoir traversé 6 communes[14]. Sur le plan piscicole, ce cours d'eau est classé en première catégorie, où le peuplement piscicole dominant est constitué de salmonidés (truite, omble chevalier, ombre commun, huchon)[15].

    Climat

    Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000

    - Moyenne annuelle de température : 11 °C
    - Nombre de jours avec une température inférieure à -5 °C : 2,9 j
    - Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 4,3 j
    - Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,2 °C
    - Cumuls annuels de précipitation : 670 mm
    - Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,2 j
    - Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,2 j

    La commune bénéficie d'un climat « océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France définie en 2010. Ce type affecte l'ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, et en particulier la plus grande partie du département de Loir-et-Cher. Le climat reste océanique mais avec de belles dégradations. Les températures sont intermédiaires et les précipitations sont faibles (moins de 700 mm de cumul annuel), surtout en été, mais les pluies tombent en moyenne sur 12 jours en janvier et sur 8 en juillet, valeurs moyennes rapportées à l'ensemble français. La variabilité interannuelle des précipitations est minimale tandis que celle des températures est élevée[16].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d'établir cette typologie comportent 6 variables pour les températures et 8 pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[16]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer.

    Sites Natura 2000

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles. L'objectif est de promouvoir une gestion adaptée des habitats tout en tenant compte des exigences économiques, sociales et culturelles, ainsi que des particularités régionales et locales de chaque État membre. Les activités humaines ne sont pas interdites, dès lors que celles-ci ne remettent pas en cause significativement l'état de conservation favorable des habitats et des espèces concernés[17]. Une partie du territoire communal est incluse dans le site Natura 2000[18] : la « Petite Beauce », d'une superficie de 52 565 ha[19].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L'inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d'améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d'aide à la prise en compte de l'environnement dans l'aménagement du territoire. Le territoire communal de Vievy-le-Rayé comprend une ZNIEFF[20] : la « Forêt de Marchenoir » (5 070,57 ha)[21].

    Urbanisme

    Typologie

    Vievy-le-Rayé est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[22],[23],[24]. La commune est en outre hors attraction des villes[25],[26].

    Infrastructures et occupation des sols de la commune de Vievy-le-Rayé.

    Occupation des sols

    L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels (98,4 %). La répartition détaillée ressortant en 2012 de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover est la suivante : terres arables (56,1 %), prairies (0,7 %), forêts (45 %), milieux à végétation arbustive ou herbacée (1 %), zones urbanisées (0,8 %), espaces verts artificialisés non agricoles (0,8 %)[13].

    Planification

    En matière de planification, la commune disposait en 2017 d'une carte communale approuvée[27].

    Habitat et logement

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Vievy-le-Rayé en 2016 en comparaison avec celle du Loir-et-Cher et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (13,4 %) inférieure à celle du département (18 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,6 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 88,3 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (90,4 % en 2011), contre 68,1 % pour le Loir-et-Cher et 57,6 pour la France entière.

    Le logement à Vievy-le-Rayé en 2016.
    Vievy-le-Rayé[28] Loir-et-Cher[29] France entière[30]
    Résidences principales (en %) 70,7 74,5 82,3
    Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 13,4 18 9,6
    Logements vacants (en %) 15,9 7,5 8,1

    Risques majeurs

    Le territoire communal de Vievy-le-Rayé est vulnérable à différents aléas naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains ou sismique (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique : le transport de matières dangereuses[31],[32].

    Risques naturels

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont liés au retrait-gonflement des argiles[31]. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[33]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Georisques[34].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de marchandises dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic et une canalisation de transport de gaz. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d'avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu'à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d'urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[35].

    Histoire

    XVIIe siècle

    Catherine II d'Illiers de Balsac, abbesse de l'abbaye Saint-Avit-les-Guêpières donne à bail la métairie de Fontenelle sur la paroisse d'Écoman en [36]

    Nouvelle organisation territoriale

    Le décret de l'Assemblée nationale du décrète qu'« il y aura une municipalité dans chaque ville, bourg, paroisse ou communauté de campagne »[37], mais ce n'est qu'avec le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II () que la paroisse de Vievy-le-Rayé devient formellement « commune de Vievy-le-Rayé »[37],[38].

    En 1790, dans le cadre de la création des départements, la municipalité est rattachée au canton d'Oucques et au district de Mer[38]. Les cantons sont supprimés, en tant que découpage administratif, par une loi du , et ne conservent qu'un rôle électoral, permettant l'élection des électeurs du second degré chargés de désigner les députés[39],[40]. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, considérés comme des rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d'importance en retrouvant une fonction administrative[39]. Enfin, sous le Consulat, un redécoupage territorial visant à réduire le nombre de justices de paix ramène le nombre de cantons en Loir-et-Cher de 33 à 24[41]. Vievy-le-Rayé est alors rattachée au canton d'Auzoir-le-Marché et à l'Arrondissement de Blois par arrêté du 5 vendémiaire an X ()[42],[38],[43]. Cette organisation va rester inchangée pendant près de 150 ans.

    Politique et administration

    Découpage territorial

    La commune de Vievy-le-Rayé est membre de la communauté de communes Beauce Val de Loire, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le [44].

    Elle est rattachée sur le plan administratif à l'arrondissement de Blois, au département de Loir-et-Cher et à la région Centre-Val de Loire[5], en tant que circonscriptions administratives[5]. Sur le plan électoral, elle est rattachée au canton de la Beauce depuis 2015 pour l'élection des conseillers départementaux[45] et à la troisième circonscription de Loir-et-Cher pour les élections législatives[46].

    Conseil municipal et maire

    Le conseil municipal de Vievy-le-Rayé, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal[47] avec listes ouvertes et panachage[48]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges au conseil municipal est de 11. Le maire, à la fois agent de l'État et exécutif de la commune en tant que collectivité territoriale, est élu par le conseil municipal au scrutin secret lors de la première réunion du conseil suivant les élections municipales, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil[49].

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001 En cours Jacques Bouvier    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Équipements et services

    Eau et assainissement

    L'organisation de la distribution de l'eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La compétence eau et assainissement des communes est un service public industriel et commercial (SPIC)[50].

    Alimentation en eau potable

    Le service d'eau potable comporte trois grandes étapes : le captage, la potabilisation et la distribution d'une eau potable conforme aux normes de qualité fixées pour protéger la santé humaine[51]. En 2019, la commune est membre du syndicat intercommunal d'adduction d'eau potable de la région d'Oucques qui assure le service en régie[52].

    Assainissement des eaux usées

    En 2019, la commune de Vievy-le-Rayé ne dispose pas d'assainissement collectif[53].

    L'assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[54]. La communauté de communes Beauce Val de Loire assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l'entretien des installations[55].

    Sécurité, justice et secours

    La sécurité de la commune est assurée par la brigade de gendarmerie de Marchenoir qui dépend du groupement de gendarmerie départementale de Loir-et-Cher installé à Blois[56].

    En matière de justice, Vievy-le-Rayé relève du conseil de prud'hommes de Blois, de la Cour d'appel d'Orléans (juridiction de Blois)[57], de la Cour d'assises de Loir-et-Cher, du tribunal administratif de Blois, du tribunal de commerce de Blois et du tribunal judiciaire de Blois[58].

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[59]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[60].

    En 2019, la commune comptait 457 habitants[Note 7], en diminution de 4,99 % par rapport à 2013 (Loir-et-Cher : −0,76 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    440465453475497525524518520
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    542528510469458440472460459
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    453421412354324326302285260
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    274236575500469461485488484
    2017 2019 - - - - - - -
    453457-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[61] puis Insee à partir de 2006[62].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 25,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 34,3 % la même année, alors qu'il est de 31,6 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 213 hommes pour 242 femmes, soit un taux de 53,19 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,45 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[63]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,0 
    90 ou +
    1,2 
    14,6 
    75-89 ans
    12,9 
    18,4 
    60-74 ans
    21,2 
    24,5 
    45-59 ans
    24,1 
    18,4 
    30-44 ans
    14,5 
    12,3 
    15-29 ans
    9,1 
    11,8 
    0-14 ans
    17,0 
    Pyramide des âges du département de Loir-et-Cher en 2018 en pourcentage[64]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1,1 
    90 ou +
    2,5 
    9 
    75-89 ans
    11,7 
    19,1 
    60-74 ans
    19,7 
    21 
    45-59 ans
    20,2 
    16,8 
    30-44 ans
    16,4 
    15,3 
    15-29 ans
    13,3 
    17,8 
    0-14 ans
    16,2 

    Économie

    Secteurs d'activité

    Le tableau ci-dessous détaille le nombre d'entreprises implantées à Vievy-le-Rayé selon leur secteur d'activité et le nombre de leurs salariés[65] :

    Établissements actifs par secteur d'activité au .
    total % com (% dep[66]) 0 salarié 1 à 9 salarié(s) 10 à 19 salariés 20 à 49 salariés 50 salariés ou plus
    Ensemble 53 100,0 (100) 45 8 0 0 0
    Agriculture, sylviculture et pêche 25 47,2 (11,8) 24 1 0 0 0
    Industrie 1 1,9 (6,5) 1 0 0 0 0
    Construction 3 5,7 (10,3) 3 0 0 0 0
    Commerce, transports, services divers 19 35,8 (57,9) 14 5 0 0 0
    dont commerce et réparation automobile 3 5,7 (17,5) 3 0 0 0 0
    Administration publique, enseignement, santé, action sociale 5 9,4 (13,5) 3 2 0 0 0
    Champ : ensemble des activités.

    Le secteur agricole est important puisqu'il représente 47,2 % du nombre d'entreprises de la commune (25 sur 53), contre 11,8 % au niveau départemental. Sur les 53 entreprises implantées à Vievy-le-Rayé en 2016, 45 ne font appel à aucun salarié et 8 comptent 1 à 9 salariés.

    Au , la commune est classée en zone de revitalisation rurale (ZRR), un dispositif visant à aider le développement des territoires ruraux principalement à travers des mesures fiscales et sociales. Des mesures spécifiques en faveur du développement économique s'y appliquent également[67]

    Agriculture

    En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la polyculture et le polyélevage[68]. Le département a perdu près d'un quart de ses exploitations en 10 ans, entre 2000 et 2010 (c'est le département de la région Centre-Val de Loire qui en compte le moins)[69]. Cette tendance se retrouve également au niveau de la commune où le nombre d'exploitations est passé de 41 en 1988 à 28 en 2000 puis à 19 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 67 ha en 1988 à 104 ha en 2010[68]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Vievy-le-Rayé, observées sur une période de 22 ans :

    Évolution de l'agriculture à Vievy-le-Rayé (41) entre 1988 et 2010.
    1988 2000 2010
    Dimension économique[68]
    Nombre d'exploitations (u) 41 28 19
    Travail (UTA) 53 36 22
    Surface agricole utilisée (ha) 2 758 2 540 1 984
    Cultures[70]
    Terres labourables (ha) 2 691 2 522 1 975
    Céréales (ha) 1680 1659 1305
    dont blé tendre (ha) 1004 1098 603
    dont maïs-grain et maïs-semence (ha) 67 85 117
    Tournesol (ha) 433 s s
    Colza et navette (ha) 344 363 s
    Élevage[68]
    Cheptel (UGBTA[Note 8]) 1311 1899 1436

    .

    Produits labellisés

    Le territoire de la commune est intégré aux aires de productions de divers produits bénéficiant d'une indication géographique protégée (IGP) : le vin Val-de-loire[71] et les volailles de l’Orléanais[72],[73].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Héraldique

    Les armoiries de Vievy-le-Rayé se blasonnent ainsi :

    De gueules à la bordure d'or chargée de douze tourteaux d'azur, 5, 2, 2, 2 et 1, au chef aussi de gueules chargé de trois coquilles aussi d'or.

    Création J.P. Fernon - J. Terrier (1992).


    Voir aussi

    Bibliographie

    • Michel Provost, Carte archéologique de la Gaule : Le Loir-et-Cher, Paris, Académie des inscriptions et belles-lettres, , 159 p. (ISBN 2-87754-003-0)
    • Christian Poitou, Paroisses et communes de France : Loir-et-Cher, Paris, CNRS Editions, , 591 p. (ISBN 2-271-05482-6)
    • Stéphane Gendron, Les noms de lieux du Centre, Paris, éditions Bonneton, , 232 p. (ISBN 978-2-86253-226-4).
    • Claude Motte, Isabelle Séguy & Christine Théré, avec la collaboration de Dominique Tixier-Basse, Communes d'hier, communes d'aujourd'hui : Les communes de la France métropolitaine, 1801-2001. Dictionnaire d'histoire administrative, Paris, Institut National d'Études Démographiques,, , 408 p. (ISBN 978-2-7332-1028-4, lire en ligne)

    Articles connexes

    Notes

    1. Une unité de paysage est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Les normales climatiques sont des produits statistiques calculés sur des périodes de 30 ans, permettant de caractériser le climat sur cette période et servant de référence.
    4. Les ZNIEFF de type 2 sont des secteurs d'une superficie en général limitée caractérisée par la présence d'espèces, d'association d'espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    5. La couleur verte ne traduit pas une la présence d'une végétation, mais correspond à la couleur de légende d'un site Natura 2000 de type ZPS.
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    8. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d'espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).

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