Arre (Gard)

Arre est une commune française située dans l'ouest du département du Gard, en région Occitanie.

Pour les articles homonymes, voir Arre.

Arre

Le village d'Arre au-dessus de la rivière Arre.

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Gard
Arrondissement Le Vigan
Intercommunalité Communauté de communes du Pays Viganais
Maire
Mandat
Stéphane Malet
2020-2026
Code postal 30120
Code commune 30016
Démographie
Population
municipale
288 hab. (2019 )
Densité 40 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 58′ 02″ nord, 3° 31′ 10″ est
Altitude Min. 308 m
Max. 880 m
Superficie 7,26 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Le Vigan
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Vigan
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Arre
Géolocalisation sur la carte : France
Arre
Géolocalisation sur la carte : Gard
Arre
Géolocalisation sur la carte : Occitanie
Arre

    Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par l'Arre et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans les Cévennes, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (le « causse de Blandas » et les « gorges de la Vis et cirque de Navacelles ») et trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

    Arre est une commune rurale qui compte 288 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 682 habitants en 1896. Elle fait partie de l'aire d'attraction du Vigan. Ses habitants sont appelés les Arrois ou Arroises.

    Géographie

    Communes limitrophes

    Hydrographie et relief

    La commune est traversée par l'Arre dont elle tient son nom.

    Sur les pentes du Causse de Blandas qui surplombent le village, installé dans la vallée de l'Arre, apparaissent périodiquement après de fortes pluies de grosses résurgences.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[1].

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 12,9 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 4,1 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 11,7 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 16,3 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 1 378 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 9 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 3,8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Alzon », sur la commune d'Alzon, mise en service en 1998[6] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[7],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 11,4 °C et la hauteur de précipitations de 1 312,7 mm pour la période 1981-2010[8]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Millau », sur la commune de Millau, dans le département de l'Aveyron, mise en service en 1964 et à 38 km[9], la température moyenne annuelle évolue de 10,7 °C pour la période 1971-2000[10], à 10,9 °C pour 1981-2010[11], puis à 11,3 °C pour 1991-2020[12].

    Voies de communication et transports

    Arre est traversée par la D 999 permettant de rejoindre le Vigan à l'est et l'autoroute A75 à l'ouest.

    La commune est également traversée par l'ancienne ligne de Tournemire - Roquefort au Vigan, désormais praticable comme voie verte vers l'est entre l'ancienne gare d'Arre-et-Bez et l'ancienne gare de Molières-Cavaillac.

    La ligne 101 du réseau liO dessert la commune, à raison d'un aller-retour le samedi uniquement.

    Espaces protégés

    La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[13],[14]. Dans ce cadre, la commune fait partie de l'aire d'adhésion du Parc national des Cévennes[Note 4]. Ce parc national, créé en 1967, est un territoire de moyenne montagne formé de cinq entités géographiques : le massif de l'Aigoual, le causse Méjean avec les gorges du Tarn et de la Jonte, le mont Lozère, les vallées cévenoles ainsi que le piémont cévenol[15].

    La commune fait partie de la zone de transition des Cévennes, un territoire d'une superficie de 116 032 ha reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en 1985 pour la mosaïque de milieux naturels qui la composent et qui abritent une biodiversité exceptionnelle, avec 2 400 espèces animales, 2 300 espèces de plantes à fleurs et de fougères, auxquelles s’ajoutent d’innombrables mousses, lichens, champignons[16],[17].

    Réseau Natura 2000

    Site Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 5]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats[19] :

    • le « causse de Blandas », d'une superficie de 7 913 ha, fait partie des causses méridionaux, un ensemble régional original unique en Europe. Il est le plus grand ensemble de formations herbeuses sèches semi-naturelles en France et abrite un grand nombre d’espèces endémiques[20]

    et un au titre de la directive oiseaux[19] :

    • les « gorges de la Vis et cirque de Navacelles », d'une superficie de 20 277 ha, qui offrent aux oiseaux les milieux nécessaires à la reproduction, à l’hivernage ou au repos en phase migratoire. Il compte, à différentes périodes de l’année, un grand nombre d’espèces remarquables à l’échelle européenne[21].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 6] est recensée sur la commune[22] : le « bois de la Tessonne » (507 ha), couvrant 5 communes du département[23] et deux ZNIEFF de type 2[Note 7],[22] :

    • le « causse de Blandas » (9 113 ha), couvrant 12 communes dont 11 dans le Gard et 1 dans l'Hérault[24] ;
    • les « vallées amont de l'Hérault » (21 533 ha), couvrant 23 communes dont 22 dans le Gard et 1 dans l'Hérault[25].

    Urbanisme

    Typologie

    Arre est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8],[26],[I 1],[27].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Vigan, dont elle est une commune de la couronne[Note 9]. Cette aire, qui regroupe 20 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 2],[I 3].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (78 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (73,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (51,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (26,5 %), zones agricoles hétérogènes (14,4 %), prairies (7,5 %)[28].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Histoire

    Préhistoire

    Sur le rebord nord du Causse de Blandas se trouve deux monuments mégalithiques bâtis à la période néolithique (environ 3000 ans avent J-C) :

    • le menhir du Serre de la Tune long de 4 mètres de long mais couché et brisé en quatre morceaux. Il aurait été abattu vers 1920 par des bergers qui croyaient trouver un trésor à sa base.
    • le dolmen de la Peyre Cabucelade (la pierre au couvercle) surnommé en occitan l'Ostalet de las Fadas (soit en français : la petite maison des fées), beau tombeau mégalithique recouvert par une grande dalle de dolomie.

    Cette grande dalle du être traînée sur plusieurs centaines de mètres pour pouvoir couvrir ce monument.

    Époque contemporaine

    L'entreprise familiale fondée par les Brun d'Arre occupait vers 1890 près de 1 300 personnes et fabriquait les bas de marque « Lys », première marque créée pour un article de fantaisie. Les ouvriers et ouvrières employés par la société bénéficiaient d'avantages tels que des loyers modérés, des jardins ouvriers, des cantines, une bibliothèque, des sociétés musicales...

    Dans son ouvrage Un coin des Cévennes, Camille Chante (pharmacien du Vigan) écrit sur les établissements Brun à Arre : « cette importante manufacture, la plus ancienne de la région, remonte à 1740. Depuis, une même famille la dirige et n'a cessé, en se succédant de père en fils de poursuivre avec opiniâtreté, un double but de prospérité industrielle et régionale ».

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1870 1903 Louis Brun    
    1904 1907 Antoine Brun    
    1912 1962 Marcel Brun    
    2001 2008 Claude Reboul DVG  
    2008 En cours Stéphane Malet DVG Commerçant
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[30].

    En 2019, la commune comptait 288 habitants[Note 10], en diminution de 5,57 % par rapport à 2013 (Gard : +2,08 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    424394506499502529542580542
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    579648578571560582589667682
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    548560560429410409439408417
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    420388315320296283287290284
    2019 - - - - - - - -
    288--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee à partir de 2006[32].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Revenus

    En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 130 ménages fiscaux[Note 11], regroupant 262 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 16 930 [I 4] (20 020  dans le département[I 5]).

    Emploi

    Taux de chômage
    200820132018
    Commune[I 6]9 %8,7 %11,6 %
    Département[I 7]10,6 %12 %12 %
    France entière[I 8]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 165 personnes, parmi lesquelles on compte 78,5 % d'actifs (66,8 % ayant un emploi et 11,6 % de chômeurs) et 21,5 % d'inactifs[Note 12],[I 6]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction du Vigan, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 9]. Elle compte 27 emplois en 2018, contre 43 en 2013 et 35 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 110, soit un indicateur de concentration d'emploi de 24,5 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 55,7 %[I 10].

    Sur ces 110 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 17 travaillent dans la commune, soit 16 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 90,8 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,9 % les transports en commun, 5,5 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 2,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

    Activités hors agriculture

    24 établissements[Note 13] sont implantés à Arre au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 14],[I 13]. Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 29,2 % du nombre total d'établissements de la commune (7 sur les 24 entreprises implantées à Arre), contre 15,5 % au niveau départemental[I 14].

    Agriculture

    1988200020102020
    Exploitations9123
    SAU[Note 15] (ha)28526410150

    La commune est dans les Cévennes, une petite région agricole occupant l'ouest du département du Gard[33]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 16] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 3]. Trois exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 17] (neuf en 1988). La superficie agricole utilisée est de 150 ha[35],[Carte 4],[Carte 5].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Dolmen de la Peyre Cabucelade sur le rebord nord du causse de Blandas
    • Menhir du Serre de la Tune sur le rebord nord du causse de Blandas.
    • Église Notre-Dame d'Arre.
    • Église Saint-Blaise d'Arre, bâtie fin XIXe siècle.
    • Château d'Arre (le Castellas). Pillé et brûlé pendant la Révolution. il n'en reste que les voûtes et soubassements
    • Château des Usines Brun d'Arre. Ses grilles sont classées MH et viennent du château des Tuileries à Paris.
    • Vieux pont XIIe siècle qui unit la partie principale du village au quartier dit de "l'Orphelinat"
    • Usines de bonneterie et de teinturerie Brun d'Arre.
    • Ancien orphelinat, bâti à l'emplacement de l'ancienne chapelle Sainte-Anne.
    • Grotte des Calles, une des entrées du réseau de la Tessonne, située sur le causse de Blandas[36].

    Personnalités liées à la commune

    • La famille Bastier de Bez.
    • La famille Brun d'Arre.

    Héraldique

    Les armes d'Arre se blasonnent ainsi :

    De sinople à la tour d'argent senestrée d'un avant-mur du même, le tout maçonné de sable[37].


    Voir aussi

    Bibliographie

    • Bérenger Brun d'Arre. Le Bas Lys, une grande aventure : Arre en Cévennes, 1740-1940. Éditions Decoopman, 2010.
    • Arre. Dépliant patrimoine. Office de Tourisme des Cévennes Méridionales. 2010.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. La réglementation dans la zone périphérique du parc, dite zone d'adhésion, est plus souple, afin bénéficier d'investissements d'ordres économique, social et culturel afin de freiner l'exode rural et de développer l'équipement touristique de la région.
    5. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[18].
    6. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    7. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    8. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    9. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    11. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
    12. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    13. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    14. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    15. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
    16. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    17. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[34].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    2. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    3. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
    2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
    3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
    4. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Arre » (consulté le ).
    5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Gard » (consulté le ).
    6. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Arre » (consulté le ).
    7. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Gard » (consulté le ).
    8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
    9. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
    10. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Arre » (consulté le ).
    11. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
    12. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
    13. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Arre » (consulté le ).
    14. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Gard » (consulté le ).

    Autres sources

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    4. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    5. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
    6. « Station Météo-France Alzon - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
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    9. « Orthodromie entre Arre et Millau », sur fr.distance.to (consulté le ).
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    13. « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le )
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