Avignonet-Lauragais
Avignonet-Lauragais (Avinhonet de Lauragués en occitan) est une commune française située dans l'est du département de la Haute-Garonne en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du Lauragais, l'ancien « Pays de Cocagne », lié à la fois à la culture du pastel et à l’abondance des productions, et de « grenier à blé du Languedoc ».
Pour les articles homonymes, voir Avignonet.
Avignonet-Lauragais | |||||
Blason |
|||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Haute-Garonne | ||||
Arrondissement | Toulouse | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Terres du Lauragais | ||||
Maire Mandat |
Isabelle Haybrard Danieli 2020-2026 |
||||
Code postal | 31290 | ||||
Code commune | 31037 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Avignonetains | ||||
Population municipale |
1 602 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 39 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 22′ 00″ nord, 1° 47′ 23″ est | ||||
Altitude | Min. 176 m Max. 274 m |
||||
Superficie | 40,66 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Toulouse (commune de la couronne) |
||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Revel | ||||
Législatives | Dixième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Haute-Garonne
Géolocalisation sur la carte : Occitanie
| |||||
Liens | |||||
Site web | http://avignonet-lauragais.fr | ||||
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le canal du Midi, le Fresquel, l'Hers-Mort, la Ganguise, le Marès, le ruisseau de Favayrol, le ruisseau du Marès et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de huit zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Avignonet-Lauragais est une commune rurale qui compte 1 602 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse. Ses habitants sont appelés les Avignonetains ou Avignonetaines.
Le patrimoine architectural de la commune comprend deux immeubles protégés au titre des monuments historiques : l'église Notre-Dame-des-Miracles, inscrite en 1926, et une tour, inscrite en 1965.
Géographie
Localisation
La commune d'Avignonet-Lauragais se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 38 km à vol d'oiseau de Toulouse[1], préfecture du département, et à 20 km de Revel[2], bureau centralisateur du canton de Revel dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Villefranche-de-Lauragais[I 1].
Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Montferrand (2,5 km), Gourvieille (3,0 km), Folcarde (4,3 km), Beauteville (4,6 km), Baraigne (4,8 km), Saint-Michel-de-Lanès (5,2 km), Belflou (5,3 km), Montmaur (5,4 km).
Sur le plan historique et culturel, Avignonet-Lauragais fait partie du Lauragais, occupant une vaste zone, autour de l’axe central que constitue le canal du Midi, entre les agglomérations de Toulouse au nord-ouest et Carcassonne au sud-est et celles de Castres au nord-est et Pamiers au sud-ouest. C'est l'ancien « Pays de Cocagne », lié à la fois à la culture du pastel et à l’abondance des productions, et de « grenier à blé du Languedoc »[4].
Avignonet-Lauragais est limitrophe de treize autres communes dont cinq dans le département de l'Aude.
Cette commune de l'aire d'attraction de Toulouse est située au cœur du Lauragais entre Toulouse et Castelnaudary à l'extrême nord-est du département de la Haute-Garonne à la frontière du département de l'Aude sur la route départementale 813 (ex Route nationale 113) et au bord de l'autoroute A61. Situé sur la route vers la mer Méditerranée, le village est visible depuis l'autoroute par la présence de plusieurs éoliennes entraînées par le vent d'Autan qui balaie la plaine. Non loin, une autre voie de communication, le canal du Midi, passe au pied du village. Le Port-Lauragais est une halte autoroutière et portuaire située sur le territoire de la commune. La commune fait partie du Pays Lauragais.
Les grandes villes les plus proches sont : Toulouse (38 km), Castelnaudary (15 km) et Carcassonne (52 km).
Géologie et relief
Le village est situé près du seuil de Naurouze, point de partage des eaux méditerranéennes et atlantiques. La commune est la plus vaste du canton de Villefranche-de-Lauragais. Au nord, se trouve la montagne noire et de nombreuses collines où coulent plusieurs ruisseaux se jetant dans l'Hers-Mort et le Fresquel y passe avant de partir vers Carcassonne. Au sud se trouve la plaine du Lauragais et au loin la chaîne des Pyrénées.
La superficie de la commune est de 4 066 hectares ; son altitude varie de 176 à 274 mètres[6].
Hydrographie
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[7]. Elle est drainée par le canal du Midi, le Fresquel, l'Hers-Mort, la Ganguise, le Marès, le ruisseau de Favayrol, le ruisseau du Marès, un bras du Marès, un bras du ruisseau du Marès, la Cantarane, le ruisseau de Conté, le ruisseau de Fangouse, le ruisseau de Manda, le ruisseau d'en Calotte, et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 74 km de longueur totale[8],[Carte 1].
Le canal du Midi, d'une longueur totale de 239,8 km, est un canal de navigation à bief de partage qui relie Toulouse à la mer Méditerranée depuis le xviie siècle[9].
Le Fresquel, d'une longueur totale de 63 km, prend sa source dans la commune de Baraigne et s'écoule d'ouest en est. Il traverse la commune et se jette dans l'Aude à Carcassonne, après avoir traversé 22 communes[10].
L'Hers-Mort, d'une longueur totale de 89,3 km, prend sa source dans la commune de Laurac et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans la Garonne à Grenade, après avoir traversé 40 communes[11].
La Ganguise, d'une longueur totale de 16,7 km, prend sa source dans la commune de Villeneuve-la-Comptal et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Elle traverse la commune et se jette dans l'Hers-Mort à Beauteville, après avoir traversé 10 communes[12].
Le Marès, d'une longueur totale de 12,7 km, prend sa source dans la commune et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans l'Hers-Mort à Montgaillard-Lauragais, après avoir traversé 4 communes[13].
Le ruisseau de Favayrol, d'une longueur totale de 10,3 km, prend sa source dans la commune de Mourvilles-Hautes et s'écoule du nord-est au sud-ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Marès à Renneville, après avoir traversé 6 communes[14].
Le ruisseau du Marès, d'une longueur totale de 14,6 km, prend sa source dans la commune de Saint-Félix-Lauragais et s'écoule du nord-est au sud-ouest. Il se jette dans le Marès sur le territoire communal, après avoir traversé 5 communes[15].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[16]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[17].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[19] complétée par des études régionales[20] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Montferrand », sur la commune de Montferrand, mise en service en 1970[21] et qui se trouve à 2 km à vol d'oiseau[22],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,3 °C et la hauteur de précipitations de 714 mm pour la période 1981-2010[23]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Toulouse-Francazal », sur la commune de Cugnaux, mise en service en 1922 et à 41 km[24], la température moyenne annuelle évolue de 14,1 °C pour la période 1971-2000[25], à 14,1 °C pour 1981-2010[26], puis à 14,3 °C pour 1991-2020[27].
Milieux naturels et biodiversité
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Cinq ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensées sur la commune[28] :
- le « coteau de Pinel » (20 ha)[29] ;
- le « coteau sec d'Avignonet-Lauragais » (19 ha)[30] ;
- les « coteaux de Bellevue près de Port-Lauragais » (32 ha)[31] ;
- les « coteaux secs aux Alix » (40 ha)[32] ;
- les « coteaux secs d'En Franc et d'En Caraman » (6 ha)[33] ;
et trois ZNIEFF de type 2[Note 6],[28] :
- les « collines de la Piège » (27 918 ha), couvrant 40 communes dont 38 dans l'Aude et deux dans la Haute-Garonne[34] ;
- les « coteaux bordant les ruisseaux du Marès et des Hucs » (150 ha), couvrant 5 communes dont une dans l'Aude et quatre dans la Haute-Garonne[35] ;
- les « coteaux le long du Favayrol » (132 ha), couvrant 4 communes du département[36].
Urbanisme
Typologie
Avignonet-Lauragais est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[37],[I 2],[38].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 527 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 3],[I 4].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (97,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (97,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (88 %), zones agricoles hétérogènes (9,4 %), zones urbanisées (1 %), eaux continentales[Note 9] (0,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,7 %)[39].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Voies de communication et transports
Accès par la route départementale 813 (ex route nationale 113) et l'A61 (sortie n°20 Villefranche-de-Lauragais ou n°21 Castelnaudary).
La commune compte une gare sur son territoire, la gare d'Avignonet, desservie par des trains TER Occitanie de la relation Toulouse - Carcassonne - Narbonne.
La commune est desservie par la ligne 350 du Réseau Arc-en-Ciel, permettant de rejoindre quotidiennement la station de métro Université-Paul-Sabatier.
Histoire
Le village est connu pour le massacre des inquisiteurs du catharisme. Le , le tribunal d'inquisition, dirigé par Guillaume Arnaud et Étienne de Saint-Thibéry se tenait dans la cité. Plusieurs hommes, dirigés par Pierre-Roger de Mirepoix, chef militaire de Montségur, et aidés par des gens d'Avignonet, massacrent pendant leur sommeil les inquisiteurs et leur suite, à coups de hache, faisant ainsi onze victimes. Ce ne fut que l'un des derniers sursauts de résistance avant le siège de Montségur, qui se termina par un bûcher destiné aux cathares réfugiés dans la place fortifiée, le 16 mars 1244.
Le blé est la principale culture de la plaine du Lauragais dès l'époque gallo-romaine. Mais c'est au XVe siècle que le pastel rend la région riche. On nomme alors la région « Pays de cocagne ». Mais l'indigo venu d'Amérique concurrence le pastel et le blé redevient la principale ressource du pays à partir du XVIe siècle.
Politique et administration
Administration municipale
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 500 et 1 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2020 est de dix-neuf[40],[41].
Rattachements administratifs et électoraux
Commune faisant partie de la septième circonscription de la Haute-Garonne de la communauté de communes des Terres du Lauragais et du canton de Revel (avant le redécoupage départemental de 2014, Avignonet-Lauragais faisait partie de l'ex-canton de Villefranche-de-Lauragais) et avant le 1er janvier 2017 elle faisait partie de la communauté de communes Cap-Lauragais.
Liste des maires
Jumelages
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[42]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[43]. En 2019, la commune comptait 1 602 habitants[Note 10], en augmentation de 11,4 % par rapport à 2013 (Haute-Garonne : +7,81 %, France hors Mayotte : +2,17 %). |
selon la population municipale des années : | 1968[46] | 1975[46] | 1982[46] | 1990[46] | 1999[46] | 2006[47] | 2009[48] | 2013[49] |
Rang de la commune dans le département | 75 | 91 | 122 | 129 | 131 | 135 | 134 | 126 |
Nombre de communes du département | 592 | 582 | 586 | 588 | 588 | 588 | 589 | 589 |
Enseignement
Avignonet-Lauragais fait partie de l'académie de Toulouse.
L'éducation est assurée sur la commune par le groupe scolaire Auguste Fourès : maternelle et élémentaire.
Manifestations culturelles et festivités
Sports
La commune possède un club de football.
Écologie et recyclage
La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la communauté de communes Cap-Lauragais[50].
Économie
Revenus
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 620 ménages fiscaux[Note 11], regroupant 1 541 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 22 940 €[I 5] (23 140 € dans le département[I 6]).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 7] | 6,3 % | 7,7 % | 6,6 % |
Département[I 8] | 7,7 % | 9,6 % | 9,3 % |
France entière[I 9] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 021 personnes, parmi lesquelles on compte 78,6 % d'actifs (72 % ayant un emploi et 6,6 % de chômeurs) et 21,4 % d'inactifs[Note 12],[I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Toulouse, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 10]. Elle compte 273 emplois en 2018, contre 271 en 2013 et 329 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 746, soit un indicateur de concentration d'emploi de 36,6 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 63,7 %[I 11].
Sur ces 746 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 125 travaillent dans la commune, soit 17 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 84,5 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 6,8 % les transports en commun, 4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].
Secteurs d'activités
135 établissements[Note 13] sont implantés à Avignonet-Lauragais au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 14],[I 14].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 135 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 23 | 17 % | (5,7 %) |
Construction | 21 | 15,6 % | (12 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 31 | 23 % | (25,9 %) |
Information et communication | 6 | 4,4 % | (4,1 %) |
Activités financières et d'assurance | 1 | 0,7 % | (3,8 %) |
Activités immobilières | 5 | 3,7 % | (4,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 18 | 13,3 % | (19,8 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 16 | 11,9 % | (16,6 %) |
Autres activités de services | 14 | 10,4 % | (7,9 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 23 % du nombre total d'établissements de la commune (31 sur les 135 entreprises implantées à Avignonet-Lauragais), contre 25,9 % au niveau départemental[I 15].
Entreprises et commerces
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[51] :
- Nature & Développement, commerce de gros (commerce interentreprises) de produits chimiques (1 798 k€) ;
- SARL D'exploitation Boissy Et Fils, ambulances (609 k€) ;
- SEGAmartinez, entretien et réparation de véhicules automobiles légers (554 k€) ;
- Societe De Tuyauterie Soudure Industrielle - Stsi, mécanique industrielle (177 k€) ;
- MSL (Metallerie Serrurerie Lauragaise), installation de structures métalliques, chaudronnées et de tuyauterie (82 k€).
L'économie de la ville est dominée par le secteur énergétique, due à la présence d'éoliennes et de panneaux solaires installés par la firme BORALEX. La ville peut aussi compter sur quelques exploitations agricoles d'importance moyenne dont certaines produisent le haricot blanc utilisé dans le cassoulet, enfin le tourisme occupe une place non négligeable de l'économie du village avec 20 000 touristes en 2014.
Agriculture
La commune est dans le Lauragais, une petite région agricole occupant le nord-est du département de la Haute-Garonne, dont les coteaux portent des grandes cultures en sec avec une dominante blé dur et tournesol[52]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 15] sur la commune est la culture de céréales et/ou d'oléoprotéagineuses[Carte 4].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 73 | 48 | 32 | 29 |
SAU[Note 16] (ha) | 3 303 | 2 998 | 2 627 | 2 930 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 73 lors du recensement agricole de 1988[Note 17] à 48 en 2000 puis à 32 en 2010[54] et enfin à 29 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 60 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 57 % de ses exploitations[55],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 3 303 ha en 1988 à 2 930 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 45 à 101 ha[54].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- L'église Notre-Dame-des-Miracles d'Avignonet-Lauragais, commencée en 1385, possède un clocher octogonal flanqué d'une élégante tourelle d'escaliers et couronné par une flèche gothique à crochets. À l'intérieur, un tableau de 1631, placé au fond de l'église, évoque le massacre perpétré le 28 mai 1242 par les conjurés du Lauragais à l'encontre des membres du tribunal de l'inquisition au château d'Avignonet qui a disparu depuis.
- Le croisé d'Avignonet et la Tour poivrière datant de 1352, inscrite au titre des monuments historiques depuis 1965[56].
- Église Saint-Assiscle d'Avignonet-Lauragais.
- Église Saint-Brice d'Avignonet-Lauragais.
- Anciens moulins à vent.
- Centrale éolienne d'Avignonet-Lauragais faisant partie du programme EOLE 2005. Le parc détient dix éoliennes N50 (de 800 kW et de 50 mètres de diamètre), soit une puissance globale installée de 8 MW. Deux nouvelles éoliennes E-70 ont été installées en février 2008. Un champ de panneaux solaires se trouve également à proximité.
- Halle du XIXe siècle.
- Le canal du Midi : écluse d'Encassan, écluse d'Emborrel et pont-canal de Radel.
Héraldique
|
Son blasonnement est : palé et contre-palé de sinople et d'or de six pièces.
|
---|
Pour approfondir
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
- Syndicat d'initiative
- Avignonet-Lauragais sur le site de l'Insee
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[18].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[53].
- Cartes
- « Carte hydrographique d'Avignonet-Lauragais » sur Géoportail (consulté le 4 novembre 2021).
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Site de l'Insee
- « Métadonnées de la commune d'Avignonet-Lauragais » (consulté le ).
- « Commune rurale - définition » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Avignonet-Lauragais » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans la Haute-Garonne » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Avignonet-Lauragais » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la Haute-Garonne » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Avignonet-Lauragais » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Avignonet-Lauragais » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans la Haute-Garonne » (consulté le ).
Autres sources
- Stephan Georg, « Distance entre Avignonet-Lauragais et Toulouse », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Avignonet-Lauragais et Revel », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- « Communes les plus proches d'Avignonet-Lauragais », sur www.villorama.com (consulté le ).
- Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 327-328.
- Carte IGN sous Géoportail.
- Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
- « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le )
- « Fiche communale d'Avignonet-Lauragais », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le )
- Sandre, « le canal du Midi »
- Sandre, « le Fresquel »
- Sandre, « l'Hers Mort »
- Sandre, « la Ganguise »
- Sandre, « le Marès »
- Sandre, « le ruisseau de Favayrol »
- Sandre, « le ruisseau du Marès »
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Montferrand - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Avignonet-Lauragais et Montferrand », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Montferrand - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Avignonet-Lauragais et Cugnaux », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Toulouse-Francazal - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Toulouse-Francazal - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Toulouse-Francazal - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Liste des ZNIEFF de la commune d'Avignonet-Lauragais », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF le « coteau de Pinel » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF le « coteau sec d'Avignonet-Lauragais » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF les « coteaux de Bellevue près de Port-Lauragais » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF les « coteaux secs aux Alix » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF les « coteaux secs d'En Franc et d'En Caraman » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF les « collines de la Piège » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF les « coteaux bordant les ruisseaux du Marès et des Hucs » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF les « coteaux le long du Favayrol » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
- « Résultats des élections municipales et communautaires 2014 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- INSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le ).
- INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
- INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
- INSEE, « Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
- http://www.cap-lauragais.com/fr/nos-missions/ordures-menageres/tournees.html.
- « Entreprises à Avignonet-Lauragais », sur entreprises.lefigaro.fr (consulté le ).
- « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
- « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune d'Avignonet-Lauragais - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans le département de la Haute-Garonne » (consulté le ).
- « Tour », notice no PA00094274, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 8 novembre 2019.
- Portail des communes de France
- Portail de la Haute-Garonne