Ballan-Miré

Ballan-Miré (prononcé [balɑ̃miʁe]) est une commune française de la région Centre-Val de Loire située dans le département d'Indre-et-Loire, au sud-ouest de Tours. D'une superficie de 26,16 km2, la commune fait partie de la Métropole de Tours, dans le canton de Ballan-Miré. En 2009, elle comptait 8 152 habitants, répartis entre le bourg et l'ensemble des hameaux.

Pour les articles homonymes, voir Ballan et Miré.

Ballan-Miré

Église de Ballan-Miré.

Blason

Logo
Administration
Pays France
Région Centre-Val de Loire
Département Indre-et-Loire
Arrondissement Tours
Intercommunalité Tours Métropole Val de Loire
Maire
Mandat
Thierry Chailloux
2020-2026
Code postal 37510
Code commune 37018
Démographie
Gentilé Ballanais
Population
municipale
8 102 hab. (2019 )
Densité 310 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 20′ 33″ nord, 0° 36′ 50″ est
Altitude Min. 43 m
Max. 99 m
Superficie 26,16 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Tours
(banlieue)
Aire d'attraction Tours
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Ballan-Miré
(bureau centralisateur)
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Ballan-Miré
Géolocalisation sur la carte : France
Ballan-Miré
Géolocalisation sur la carte : Indre-et-Loire
Ballan-Miré
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
Ballan-Miré
Liens
Site web www.mairie-ballan-mire.fr

    La commune de Ballan-Miré est créée en 1818 par réunion des anciennes communes de Ballan et de Miré.

    Géographie

    Localisation

    Situation géographique de la commune de Ballan-Miré dans le département d'Indre-et-Loire.

    Ballan-Miré est située au centre du département d'Indre-et-Loire et fait partie de la région historique de Touraine. Les communes limitrophes sont : Joué-lès-Tours, Monts, Artannes-sur-Indre, Druye, Savonnières, Saint-Genouph, et La Riche.

    Topographie, géologie, relief

    La commune est située à 11 km au sud-ouest de Tours (7,8 km en distance orthodromique)[1].

    Ballan-Miré, s’étend sur 2 577 ha et se caractérise par une forte présence de boisements (près de 30 %) et d'espaces agricoles (31 %). Au total ce sont près de 80 % du territoire communal qui sont occupés par des espaces végétalisés. La commune est longée par le Cher dont la vallée rencontre celle de la Loire avant la confluence située plus à l'ouest. Le site est constitué par une large vallée alluviale orientée est-ouest offrant de larges points de vue sur les coteaux.

    Elle s’étend sur deux grandes régions séparées par un coteau :

    • le plateau tabulaire de la Champeigne, au Sud, culminant à 98 m. d’altitude et très légèrement incliné vers le nord et le nord-ouest ;
    • la vallée du Cher au nord et la Varenne, dont le point le plus bas est de 43 m. d’altitude ;

    Entre le plateau et la vallée, le coteau atteint 30 m de hauteur et est incisé par de nombreux vallons en direction du Cher.

    Sur le plateau affleurent les calcaires lacustres de Touraine formés à l’ère tertiaire (Oligocène). Les couches y sont particulièrement épaisses (de 15 à 20 m sur la commune) et comprennent trois faciès alternant par bancs de quelques centimètres : des calcaires compacts plus ou moins durs (très riches en carbonates de calcium), des calcaires très durs à meulières (au sommet surtout) et des marnes farineuses blanches (limons calcaires très purs et très tendres). Au sud de la commune, ils sont recouverts par quelques décimètres de limons de plateau, souvent superposés à des sables et graviers. En bordure de Cher, l’érosion liée au niveau de base de la rivière a fait apparaître, sous les calcaires lacustres, des argiles à silex, puis des calcaires soit de Villedieu soit du Turonien. Aucune exploitation des ressources géologiques n’existe à Ballan-Miré. La géologie et la topographie participent à la structure des paysages de même qu'elles jouent un rôle dans les risques de mouvements de terrain[2].

    Climat

    La Touraine se caractérise par un climat tempéré océanique dégradé. Les températures moyennes sont comprises entre 4,2 °C et 18,9 °C. Les hivers sont doux (min. 1,6 °C / max. 11,3 °C) et pluvieux. Les étés connaissent en général chaque année au moins un épisode caniculaire de quelques jours même s'ils sont beaux et doux (min. 10,8 °C / max. 24,6 °C) le reste du temps. Les précipitations sont de 683,7 mm sur l'année. Les chutes de neige y sont rares, il tombe quelques flocons, en moyenne 11 jours par an.

    Le tableau suivant donne les moyennes mensuelles de température et de précipitations pour la station de Tours-Saint Symphorien recueillies sur la période 1965 - 1990 :

    Relevés météorologiques de la station de Tours-St Symphorien 1965-1990
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 1,6 2 3,3 5 8,4 11,4 13,1 12,9 10,8 7,9 3,8 1,6 6,9
    Température moyenne (°C) 4,2 5,1 7,3 9,6 13,2 16,5 18,9 18,6 16,1 12,3 7,1 4,8 11,2
    Température maximale moyenne (°C) 6,9 8,2 11,3 14,3 18,1 21,7 24,6 24,3 21,4 16,7 10,5 7,4 15,4
    Précipitations (mm) 63,3 61,6 54,3 51,4 67,5 47,5 53 40,9 54,3 61 63 65,9 683,7
    Humidité relative (%) 87 84 79 74 77 75 72 73 77 84 87 89 80
    Source : Infoclimat[3]
    Relevés météorologiques de la station de Tours-Saint Symphorien
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Record de froid (°C)
    date du record
    −17,4
    1987
    −14,2
    1963
    −10,3
    2005
    −3,4
    1974
    −0,6
    1957
    2,6
    1969
    4,3
    1965
    4,8
    1986
    0,9
    1956
    −2,8
    1950
    −9
    1956
    −18,5
    1964
    −18,5
    1964
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    16,9
    1975
    21
    1958
    26,4
    1955
    29,3
    1949
    32,1
    1953
    36,7
    1976
    37,8
    1949
    39,8
    2003
    34,8
    1953
    29
    1985
    22,6
    1955
    18,9
    1953
    39,8
    2003
    Nombre de jours avec gel 10,6 9,1 6,7 2 0,1 0 0 0 0 0,5 6,2 10,2 45,3
    Record de vent (km/h)
    date du record
    104
    1990
    122
    1990
    112
    1988
    79
    1985
    119
    1988
    86
    1987
    104
    1983
    83
    1986
    83
    1988
    104
    1987
    104
    1957
    101
    1990
    122
    1990
    Record de pluie en 24 h (mm)
    date du record
    25
    1978
    25,9
    1988
    33,8
    1980
    23,7
    1978
    31,5
    1971
    58
    1970
    51,2
    1977
    35,5
    1965
    41,4
    1965
    44
    1966
    31
    1965
    34,9
    1976
    58
    1970
    Source : Infoclimat[3]

    Hydrographie et hydrologie

    Grand moulin de Ballan.

    Ballan-Miré est situé sur deux bassins versants ; celui du Cher et plus ponctuellement celui de l’Indre, plus au Sud sur le plateau.

    Le cours d'eau principal, le Cher, est une rivière assez abondante. Son débit a été observé durant une période de 48 ans (1966-2013), à Tours, située à 18 km de son confluent avec la Loire[4]. En aval de la commune le bassin versant de la rivière couvre 13 615 km2, c'est-à-dire plus de 97,8 % du total de 13 920 km2. Le module de la rivière à Tours est de 92,4 m3/s. Le débit maximal observé sur cette période est de 1 000 m3/s le .

    En dehors du Cher, cours d’eau majeur qui longe la commune, Ballan-Miré compte deux cours d'eau permanents : le ruisseau du petit Cher et celui du Pissot. Les ruisseaux de Miré, de la Touche, du Vau, de Bois-Renault et des Touches, et celui de Fontaine-Ménard s’écoulent de façon temporaire. Les canalets entre la RD7 et le Cher complètent le réseau hydrographique. Certains de ces cours d’eau ont servi à actionner des moulins (la Commanderie et le Grand Moulin).

    De nombreux plans d’eau sont présents à Ballan-Miré :

    • retenues le long des cours d'eau : lac des Bretonnières sur le ruisseau du Pissot,
    • étangs sur le cours d'eau temporaire du vallon du Vau Secret, étangs et mares au sein des boisements (bois de la Presle, bois de Beauvais, bois de Bois Gibert),
    • mares très nombreuses ponctuant les terres agricoles sur le plateau.

    Ces plans d'eau jouent un rôle essentiel dans la gestion des eaux pluviales sur des sols hydromorphes et présentent un intérêt écologique.

    Trois zones humides[Note 1] ont été répertoriées sur la commune par la direction départementale des territoires (DDT) et le conseil départemental d'Indre-et-Loire : « les étangs du Bois de la Presle », « Boire de Grand Moulin » et « la vallée du Château du Vau »[5],[6].

    Espaces naturels protégés

    La commune de Ballan-Miré se situe intégralement dans la zone tampon du périmètre du Val de Loire, inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco.

    Ballan-Miré, de par sa surface importante de boisements et de milieux ouverts est l’un des maillons essentiels de la trame verte de l'agglomération de Tours. Elle compte en effet une des densités les plus élevées de réservoirs de biodiversité de l'agglomération, notamment pour les espèces inféodées aux milieux boisés et humides. La présence du Cher, axe majeur pour la migration des poissons avec la Loire et l'Indre, lui offre un intérêt écologique supplémentaire. Pour autant, ces milieux naturels ne font aujourd'hui l’objet d'aucune protection naturaliste forte. Trois sites ont été acquis par le Conseil Général au titre des espaces naturels sensibles (ENS) puis rétrocédés à la commune :

    • Le bois des Touches, d’un peu plus de 64 ha,
    • L’île aux castors, sur le Cher,
    • Le Beau Petit Verger, dit parc de Beauverger, à proximité du centre et de la gare.

    L’objectif de la définition de ces périmètres est de préserver la qualité des sites, des paysages, des milieux et d’assurer la sauvegarde des habitats naturels. Le Bois des Touches géré par L’ONF est couvert par un plan de gestion. Le bois des Touches et le parc de Beauverger sont aménagés pour l’accueil du public.

    Il n'existe pas à Ballan-Miré de secteurs concernés par la protection Natura 2000. Cependant, deux sites Natura 2000 dont les périmètres se superposent se concentrent dans la vallée de la Loire, à environ deux kilomètres au nord de la limite communale :

    Voies de communication

    La D 751 dessert la commune. Il s'agit d'une ancienne section de l'A85. Elle permet de rejoindre le périphérique de Tours.

    Transports en commun

    Le bourg est desservi par les lignes 30 et 31 du Réseau Fil Bleu. La ligne 32 passe également par le nord de la commune, s'arrêtant au Grand Moulin.

    La voie ferrée de Tours à Chinon traverse la commune, et une gare est située à proximité du bourg.

    Urbanisme

    Typologie

    Ballan-Miré est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[8],[9],[10]. Elle appartient à l'unité urbaine de Tours, une agglomération intra-départementale regroupant 38 communes[11] et 358 316 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[12],[13].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tours dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 162 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[14],[15].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (49,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (56,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (29,9 %), forêts (26 %), zones urbanisées (16,5 %), prairies (11,4 %), zones agricoles hétérogènes (8,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,2 %), eaux continentales[Note 4] (1,3 %)[16].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[17].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Ballan-Miré est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité faible)[18]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[19].

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Cher et le Vieux Cher. La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Tours, un des 21 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Loire-Bretagne et portés à 22 lors de l'actualisation de 2018. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[20],[21]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1985, 1999, 2001 et 2016[22],[18].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Ballan-Miré.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 97,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (90,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 2 821 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 2807 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 91 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[23],[24].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1990, 1992, 1993, 1996, 1997, 2005, 2011 et 2019 et par des mouvements de terrain en 1999[18].

    Toponymie

    La commune de Ballan s'appela Balatedo au Ve siècle, Balanum en 1078, puis plus tard Balatido, Balamuo, Balamus au XIIIe siècle et Ballam au XVIIIe. Composé de deux communes, Ballan et Miré, ce n’est qu’en 1818 que celles-ci ne formèrent qu'une seule et même commune[25]. Le nom définitif de « Ballan-Miré » est adopté le 12 avril 1920.

    Histoire

    C'est peut-être à l'emplacement du lieu-dit des Landes de Charlemagne, sur la commune de Ballan-Miré, que Charles Martel a, le , défait les troupes omeyyades, selon les historiens André-Roger Voisin et Pierre Leveel.

    C'est à Ballan, qu'Henri II, vaincu et humilié ira à la rencontre de Philippe Auguste et Richard Cœur de Lion et cédera sur tous les points, désignant notamment Richard pour son seul héritier[26].

    Politique et administration

    Le canton de Ballan-Miré est composé de 7 communes : Berthenay, Druye, La Riche, Saint-Genouph, Savonnières, Villandry et Ballan-Miré qui en est le chef-lieu. Ballan-Miré fait partie de la Communauté d'agglomération Tours Plus.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 1977 août 2007 Michel Lezeau UMP Directeur financier
    Député (2007-2010), conseiller général (1982-2001)
    août 2007 mars 2008 Jacques Rabier UMP  
    mars 2008 mars 2014 Laurent Baumel PS Cadre supérieur du secteur public
    Député de 2012 à 2017
    mars 2014 mai 2020 Alexandre Chas UMP puis LR Chef d'entreprise
    Conseiller départemental depuis 2015
    mai 2020 En cours Thierry Chailloux SE Directeur d'une unité de production dans l'industrie

    Politique environnementale

    Dans son palmarès 2016, le Conseil National des Villes et Villages Fleuris de France a attribué trois fleurs à la commune au Concours des villes et villages fleuris[27].

    Finances locales

    Évolution de l'endettement (en milliers d’€)[28] :

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[30].

    En 2019, la commune comptait 8 102 habitants[Note 5], en augmentation de 1,44 % par rapport à 2013 (Indre-et-Loire : +1,64 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    9308199921 2361 1921 1551 0261 2011 159
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 1691 1451 2221 1571 2321 3191 3671 3581 346
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 3911 4051 2461 2271 3011 3551 2481 3371 363
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    1 5142 6183 7394 4915 9377 0597 5417 6048 043
    2017 2019 - - - - - - -
    7 9758 102-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee à partir de 2006[32].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Ballan-Miré se situe dans l'Académie d'Orléans-Tours (Zone B) et dans circonscription Joué-les-Tours.

    Plusieurs établissements scolaires accueillent les élèves : l'école maternelle Jacques Prévert, l'école élémentaire Jean Moulin, l'école élémentaire Hélène Boucher et le collège René Cassin.

    Sports

    La ville dispose de bonnes infrastructures et de nombreuses associations[33] pour pratiquer une activité sportive. En voici une liste non exhaustive:

    • ballan basket club (basket)
    • Ballan judo club (judo)
    • Ballan rando (randonnée)
    • Golf de Touraine (golf 18 trous)
    • Ballan sur roulette (rolleur)
    • Ballan-Miré Twirling Bâton (Twirling)
    • compagnie des archers de Ballan-Miré (tir à l’arc)
    • Cyclo randonneurs (randonnée)
    • Ekiden de Touraine by ASPTT Tours (course à pied)
    • Escrima Martial club (escrime)
    • Étoile ballanaise de pétanque (pétanque)
    • Football club ouest tourangeau (football)
    • Football club des vétérans de Ballan (football)
    • Gymnastique club ballanais (gymnastique)
    • Passiondance (dance)
    • Raquettes club ballanais (badminton et tennis de table)
    • Tennis club de ballan-Miré (tennis)

    Culture locale et patrimoine

    Monuments et lieux touristiques

    • L'église Saint-Venant du XIIe siècle. Ses vitraux sont inscrits à l'inventaire des monuments historiques. Il s'agit de verrières du XVIe siècle, commandées par Jacques de Beaune, surintendant des finances de François Ier. L'église fut agrandie en 1516.
    • Le grand Moulin, édifié entre 1515 et 1520 au milieu du Cher.
    • Les tours Charlemagne et les tours d'entrée du château de la Carte. Elles matérialisent le système de défense utilisé en 1515.
    • L'étang de Beaune et son lavoir. Le lavoir, creusé en 1865, a été remis en état en 1980, l'étang en 1984.
    • Les châteaux de Ballan-Miré : treize petits châteaux, manoirs, gentilhommières sont disséminés sur le territoire de la commune :
    Châteaux
    • Beau Soleil,
    • Beauvais (XVIIe siècle et reconstruit en 1890)
    • Bois Renault (XIVe siècle),
    • La Carte (construit de 1497 à 1515 et entièrement restauré en 1879),
    • La Commanderie (XIIIe siècle, reconstruit au XIVe siècle),
    • La Touche (reconstruit en 1900)
    • Le Vaux (date de la fin XVIe siècle, puis reconstruit en 1774 ; actuellement, chambre d'hôte et fabrication de produits du terroir à la ferme). Ce château est doté d'un original cadran solaire (XVIIIe siècle)
    • La Rochefuret[34] (1638),
    Manoirs
    • La Goupillère (1400 et restauré début XVIIIe)
    • La Pasqueraie (XVIIe siècle puis 1er étage en 1810 et le second en 1908)
    Gentilhommières
    • La Bardinière,
    • La Fuye (1610)
    • Le Grand Bouchet

    La plupart de ces demeures sont privées. Elles ne sont pas ouvertes à la visite.

    Personnalités liées à la commune

    Édouard Dalloz est un homme politique français né le à Paris et décédé le à Ballan. Fils de Désiré Dalloz, fondateur de la maison d'édition du même nom, il était avocat et auteur d'ouvrages de jurisprudence. Il a été député du Jura, de 1852 à 1870, soutenant la majorité dynastique. Il fut secrétaire du Corps législatif pendant 7 ans.

    Édouard-Jean-Étienne Deligny (né le à Ballan - mort en à Ballan, dans en sa propriété de la Goupillière). C'était un militaire français du XIXe siècle, qui fut général de division d'infanterie et grand-croix de la Légion d'honneur.

    Gabrielle Alphen-Salvador née le 1er avril 1856 à Paris et morte le 15 juin 1920 à Ballan-Miré, est une philanthrope, militante féministe, fondatrice d’une école d’infirmières à Paris qui donna naissance à l’École de puériculture de la Faculté de médecine de Paris et à l’Institut de service social de Montrouge.

    Héraldique

    Les armes de Ballan-Miré se blasonnent ainsi :

    De sinople, au chevron d'argent, accompagné en chef de deux besants d'or et en pointe d'une masse d'armes du même posée en barre[35].


    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. D’après l’article L. 211-1 du Code de l’environnement, « on entend par zone humide les terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d’eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire ; la végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l’année ».
    2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    4. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. « Distance orthodromique entre Ballan-Miré et Tours », sur le site de Lion 1906, (consulté le ).
    2. « InfoTerre, Le visualiseur des données géo-scientifiques », sur le portail géomatique d’accès aux données géo-scientifiques du BRGM, (consulté le )
    3. « Tours Saint Symphorien, Indre-et-Loire(37), 108m - [1965-1990] », sur www.infoclimat.fr (consulté le ).
    4. « Le Cher à Tours - Pont Saint Sauveur (Synthèse) », sur la « banque Hydro » du ministère de l'écologie et du développement durable, (consulté le ).
    5. Direction Départementale des Territoires d'Indre-et-Loire-37, « Liste des Zones humides d'Indre-et-Loire-37 », sur http://terresdeloire.net/ (consulté le ).
    6. « L'inventaire départemental des zones humides », sur http://www.indre-et-loire.gouv.fr/, (consulté le ).
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    10. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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    13. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
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    16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    17. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    18. « Les risques près de chez moi - commune de Ballan-Miré », sur Géorisques (consulté le )
    19. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
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    21. « La cartographie du risque d’inondation sur les Territoires à Risque Important (TRI) du bassin Loire-Bretagne », sur le site de la DREAL Centre-Val de Loire (consulté le )
    22. « Dossier départemental des risques majeurs en Indre-et-Loire », sur www.indre-et-loire.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
    23. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
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    25. https://www.mairie-ballan-mire.fr/Decouvrir/Un-peu-d-histoire
    26. Stéphane William Gondoin, « Richard Cœur de Lion : La jeunesse d'un prince rebelle », Patrimoine normand, no 119, octobre-novembre-décembre 2021, p. 55 (ISSN 1271-6006).
    27. Site des villes et villages fleuris, consulté le 22 décembre 2016.
    28. finances.gouv.fr
    29. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    30. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    31. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    32. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    33. Inovagora / AM, « Annuaire des associations - Vie associative - Accès directs - Ville de Ballan-Miré (37) », sur www.mairie-ballan-mire.fr (consulté le ).
    34. Notice no PA00097557, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    35. Le blason de la commune sur Gaso. Consultation : mars 2009.
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