Bascons
Bascons est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département des Landes (région Nouvelle-Aquitaine).
Bascons | |||||
L'église Saint-Amand. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Landes | ||||
Arrondissement | Mont-de-Marsan | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays grenadois | ||||
Maire Mandat |
Nicolas Raulin 2020-2026 |
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Code postal | 40090 | ||||
Code commune | 40025 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Basconnais, Basconnaises | ||||
Population municipale |
831 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 44 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 49′ 21″ nord, 0° 25′ 03″ ouest | ||||
Altitude | Min. 66 m Max. 107 m |
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Superficie | 18,70 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Mont-de-Marsan (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Adour Armagnac | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Landes
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Liens | |||||
Site web | www.bascon.fr | ||||
Géographie
Localisation
Commune de l'aire urbaine de Mont-de-Marsan située dans le pays de Marsan au sud est de Mont-De-Marsan
Communes limitrophes
Hydrographie
Situé dans le bassin versant de l'Adour, le territoire de la commune est traversé[2] par le ruisseau de Saint-Jean, un affluent droit de l'Adour, et par le ruisseau des Marians.
Patrimoine environnemental
La commune a aménagé un site d'observation de la faune (colverts, hérons, grèbes, aigrettes, milans noirs) et la flore (arborescente, arbustive et herbacée) de 50 ha, Avifaune. Son lac collinaire, alimenté par le ruisseau des Longs (ou ruisseau de Saint-Jean), est ceinturé d'une végétation fournie et protégée[3].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[5].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Grenade-sur-Ad », sur la commune de Grenade-sur-l'Adour, mise en service en 1990[10] et qui se trouve à 5 km à vol d'oiseau[11],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,9 °C et la hauteur de précipitations de 983,8 mm pour la période 1981-2010[12]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Mont-de-Marsan », sur la commune de Mont-de-Marsan, mise en service en 1945 et à 10 km[13], la température moyenne annuelle évolue de 13,1 °C pour la période 1971-2000[14], à 13,5 °C pour 1981-2010[15], puis à 13,9 °C pour 1991-2020[16].
Urbanisme
Typologie
Bascons est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[17],[18],[19].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Mont-de-Marsan, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 101 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[20],[21].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (60,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (60,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (49,5 %), forêts (20 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (15,5 %), zones agricoles hétérogènes (11,2 %), zones urbanisées (2,8 %), eaux continentales[Note 7] (1 %)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
Les Vascons s'installent en Aquitaine au VIe siècle. C'est à eux que le village de Bascons doit vraisemblablement son nom[23]. Selon la légende, saint Amand, évangélisateur mérovingien, réalise vers 670 des miracles, ce qui lui vaut d'être célébré dans une chapelle bâtie près d'un puits qui attire des pèlerins venus pour ses eaux salvatrices. Durant le Moyen Âge, Bascons est le siège de la cour dels Sers, cour de justice de la vicomté de Marsan et la réputation du château fort se renforce. La guerre de cent ans et les guerres de religion[24] mettent à mal la petite cité qui va dès lors perdre de son importance[3].
Héraldique
Blasonnement :
Écartelé : au 1er d’azur à trois seaux d’argent, au 2e d’or à deux vaches de gueules, accornées, onglées et clarinées d’azur, l’une au-dessus de l’autre, au 3e d’or au lion de gueules, au 4e de gueules à deux clefs affrontées d’or ; sur le tout, d’azur à la fleur de lis d’or[25],[26].
Commentaires : Devise : « bielh mes tendes hardit » (« ancien mais toujours audacieux »). |
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[28]. En 2019, la commune comptait 831 habitants[Note 8], en diminution de 7,15 % par rapport à 2013 (Landes : +4,14 %, France hors Mayotte : +2,17 %). |
Jumelages
Bartenheim (France), en souvenir des civils alsaciens qui ont trouvé refuge dans le village landais au début de la Seconde Guerre mondiale.
Lieux et monuments
- Église Saint-Amand de Bascons du XIIIe siècle et reconstruite en 1626, inscrite à l'inventaire des monuments historiques le 23 septembre 1970, dotée d'un clocher-pignon triangulaire à arcades et d'une tour de guet, vestige de l'ancien château, comprenant échauguettes, meurtrières et créneaux. Elle renferme des statues de bois doré et polychrome, trois retables anciens, une chaire de style Louis XIII[3].
- Les œuvres du sculpteur Marcel Canguilhem (1895-1949), dit « Cel le Gaucher » en raison de son bras droit perdu au combat pendant la Première Guerre mondiale
- La chapelle, la source et le puits miraculeux de Saint-Amand, le saint patron de la commune. L'eau dite miraculeuse du puits permettait de soigner la pellagre qui sévissait jadis en Gascogne. La chapelle Saint-Amand est érigée sur le site du puits en 1946. Elle est surmontée d'un clocher-mur doté de trois cloches[31].
- Le fronton, érigé entre 1939 et 1945, connaît son heure de gloire avec la venue du pelotari Chiquito de Cambo. Rénové en 1994 (sol et mur), ses dimensions ont permis son homologation par la Fédération française de pelote basque[31].
Patrimoine environnemental
Dans son palmarès 2012, le Conseil national des villes et villages fleuris de France a attribué trois fleurs à la commune au Concours des villes et villages fleuris[32].
Personnalités liées à la commune
- G. Lataste (1849-1923) « le médecin des pauvres », maire de la commune de 1884 à 1903 et de 1904-1908 (stèle commémorative devant la mairie du village).
Vie pratique
Course landaise
La tradition tauromachique est ancienne et perdure dans la commune. En témoignent au bourg les arènes Jean-de-Lahourtique, construites en 1935 et particulièrement typiques, et celles du quartier de Bostens, où se dresse la chapelle médiéval restaurée Notre-Dame-de-la-Course landaise, et le musée de la course landaise, placé sous l'égide de la Fédération française de la course landaise. Chaque année, pour l'Ascension, des pratiquants de la course landaise et des sympathisants se réunissent à Bascons pour une messe commémorative et une course landaise.
Galerie
- Église Saint-Amand (1626).
- Chapelle de Saint-Amand (1946).
- Jean-de-Lahourtique (1935).
- Musée de la course landaise (1973).
- Arènes du quartier de Bostens.
- Le ruisseau des Longs à Bascons.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
- Site de la mairie
- Site de la communauté de communes du Pays Grenadois
- Site de l'office de tourisme du pays grenadois
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[6].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[7].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- Carte IGN sous Géoportail
- SANDRE, « Cours d'eau de la commune de Bascons » (consulté le ).
- Bascons, Nature et traditions des Landes
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Grenade-sur-Ad - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Bascons et Grenade-sur-l'Adour », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Grenade-sur-Ad - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Bascons et Mont-de-Marsan », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Mont-de-Marsan - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Mont-de-Marsan - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Mont-de-Marsan - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- De Vascons dérivent également les noms Gascon et Basque
- Voir : Guerres de religions dans les Landes
- Site de la mairie
- de France
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Pays Grenadois, plaquette éditée par l'office de tourisme du pays Grenadois, consultée en décembre 2011
- Site des Villes et Villages fleuris, consulté le 21 février 2013.
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