Belz (Morbihan)

Belz [bɛls] est une commune française située dans le département du Morbihan, en région Bretagne.

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Belz

La mairie de Belz, reconnaissable à son clocheton original.

Blason
Administration
Pays France
Région Bretagne
Département Morbihan
Arrondissement Lorient
Intercommunalité Auray Quiberon Terre Atlantique
Maire
Mandat
Bruno Goasmat
2020-2026
Code postal 56550
Code commune 56013
Démographie
Gentilé Belzois
Population
municipale
3 760 hab. (2019 )
Densité 240 hab./km2
Population
agglomération
11 498 hab.
Géographie
Coordonnées 47° 40′ 37″ nord, 3° 10′ 06″ ouest
Altitude 10 m
Min. 0 m
Max. 33 m
Superficie 15,67 km2
Type Commune urbaine et littorale
Unité urbaine Belz
(ville-centre)
Aire d'attraction Belz
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Quiberon
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Belz
Géolocalisation sur la carte : France
Belz
Géolocalisation sur la carte : Morbihan
Belz
Géolocalisation sur la carte : Bretagne
Belz
Liens
Site web http://www.mairie-belz.fr/

    Géographie

    Le territoire de Belz est borné au nord et à l'ouest par la ria d'Etel, qui sépare Belz des communes de sa rive droite (Sainte-Hélène en amont et Plouhinec plus en aval. Ses limites terrestres sont marquées au nord et au nord-est pour partie par le ruisseau de la Fontaine de Kerlivio, un minuscule fleuve côtier qui sépare Belz de Locoal-Mendon, au sud par le ruisseau de Poumen, un autre petit fleuve côtier, qui se jette dans l'étang du Sac'h qui sépare Belz d'Erdeven, et au sud par la Rivière du Sac'h (une anse annexe de la rive gauche de la Rivière d'Étel) par Étel.

    La ria d'Étel (en partie dans la commune) et les îles

    Belz est donc une commune de la rive gauche de la Rivière d'Étel : son littoral est très découpé : au nord du détroit de Pont Lorois, d'amont vers l'aval, alternent pointes et anses (successivement la Pointe de Kerrio, l'Anse de Kerguen, les Pointes de Ninezveur et de Levein, l'Anse de Pont Carnac, la Pointe du Perche, l'Anse de Saint-Cado, la Pointe de Saint-Cado, l'Anse de Kernio et la Pointe de Pont Lorois) ; plus en aval, au sud de Pont Lorois, l'Anse de Porh Niscop, les pointes de Royanec et de Roquenec et enfin l'Anse du Sac'h bordent la partie la plus maritime de la ria.

    Rivière d'Étel : l'anse de Kernio et la presqu'île de Pen Mané Braz.

    La commune comprend aussi plusieurs îles et îlots en ria d'Étel : la plus commue est l'île de Saint-Cado, transformée par les hommes en presqu'île, qui doit son nom à saint Cadou qui y aurait vécu en ermite au VIe siècle.

    L'îlot rocheux de Nichtarguér fait partie de la commune de Belz. La maison inhabitée située sur l'îlot est surnommée "la maison de l'huître" car elle était autrefois la demeure d’un gardien de parcs ostréicoles et de sa famille.

    L'île de Riec'h (ou Riec), siège initial jusqu'au XIVe siècle du doyenné de Pou-Belz[1] ; désormais c'est une île privée.

    L'île de Niheu, l'île du Petit Niheu et les îlots des Moines forment un archipel.

    Les Ponts Lorois successifs

    L'étranglement de la Rivière d'Étel a permis dès 1841 la construction d'un premier pont, dit Pont Lorois, suivi de plusieurs autres par la suite en raison de ses destructions successives.

    La partie continentale de la commune

    La commune est de basse altitude (les points les plus hauts sont à 31 mètres d'altitude : l'un est situé à l'extrême est du finage communal, au hameau de Bohéac ; un autre, de même altitude, se trouve à l'est du bourg, dans le hameau de Crubelz) et ne présente pas de relief très marqué ; outre les cours d'eau précités servant partiellement de limites communales, seul le Ruisseau de la Fontaine de Kervoine traverse la partie centrale de la commune, se jetant dans la ria d'Étel dans l'Anse de Pont Carnac. La commune possède aussi deux étangs : l'étang du Sac'h en amont de l'Anse du Sac'h et formé par une digue portant le moulin à marée du Sac'h et l'étang de Bignac, dans une anse annexe de l'Anse du Sac'h, fermé par une digue portant l'ancien moulin à marée de Bignac.

    Le bourg n'est pas en position littorale, même s'il n'en est pas très éloigné, ; il est vers une dizaine de mètres d'altitude.

    Habitat et paysages

    La commune présentait traditionnellement un paysage agraire de bocage et un habitat rural dispersé en de nombreux écarts formés de hameaux et fermes isolées[2]. Les bois y sont nombreux, mais formés de nombreuses parcelles discontinues éparses sur le territoire communal. Le bourg, étiré le long de la D 16, a l'aspect d'un village-rue.

    Le hameau et le port de Pont-Lorois.

    L'attractivité littorale a suscité l'essor de zones importants d'habitat aux alentours du Pont Lorois, lieu de passage obligé pour gagner grâce au pont éponyme la rive droite de la ria d'Étel et, au-delà, Hennebont et Lorient ; d'autres zones d'habitat littoral se trouvent au niveau des ports traditionnels de Saint-Cado (tant sur l'ancienne île que sur le a partie continentale attenante) ou encore autour du port de Porh Niscop. D'autres zones d'habitat à tendance résidentielle se sont développées en des leux proches de la mer (comme au sud de la Pointe du Perche ou autour des hameaux de Ninezveur et Kercadoret ; une rurbanisation est nette, même dans des hameaux plus éloignés du littoral comme ceux de Crubelz et Kerclément, ainsi que sur la rive nord du ruisseau de Poumen (hameaux entre Keryano et Kervenahuel et à Pont du Sac'h. Le bourg de Belz connaît une extension linéaire en doigt de gant le long de la route départementale en direction de Pont Lorois.

    La principale zone d'activités économiques s'est développée autour du lieu-dit Les Quatre-Chemins, au sud-ouest du bourg traditionnel, au carrefour des deux axes routiers principaux traversant la commune : la route départementale 16 (qui dessert vers le sud Étel) et la RD 781 (ancienne Route nationale 781), en direction d'Erdeven.

    Géologie

    Le granite de Belz a été utilisé pour construire par exemple le Phare de GoulpharBangor en Belle-Île-en-Mer) et de nombreuses constructions du port de Lorient au XIXe siècle[3] (d'anciennes carrières subsistent à Keryargon et à Kernio ; lez zones granitiques du centre du finage communal sont souvent couvertes de bois de pins[4]).

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[5]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[6].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[5]

    • Moyenne annuelle de température : 12,1 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 0,6 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 1,8 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 11,4 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 914 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 13,4 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,1 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[9] complétée par des études régionales[10] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Carnac », sur la commune de Carnac, mise en service en 1993[11] et qui se trouve à 12 km à vol d'oiseau[12],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,1 °C et la hauteur de précipitations de 832,8 mm pour la période 1981-2010[13]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Lorient-Lann Bihoue », sur la commune de Quéven, mise en service en 1952 et à 22 km[14], la température moyenne annuelle évolue de 11,6 °C pour la période 1971-2000[15], à 12 °C pour 1981-2010[16], puis à 12,2 °C pour 1991-2020[17].

    Urbanisme

    Typologie

    Belz est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[18],[19],[20]. Elle appartient à l'unité urbaine de Belz, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[21] et 9 348 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[22],[23].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Belz, dont elle est la commune-centre[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 2 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[24],[25].

    La commune, bordée par l'océan Atlantique, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[26]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d'urbanisme le prévoit[27],[28].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (55 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (57 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (31,3 %), forêts (20,2 %), zones urbanisées (17,4 %), prairies (12,6 %), terres arables (11,1 %), zones humides côtières (3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,7 %), eaux maritimes (0,6 %)[29].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[30].

    Toponymie

    Le nom breton de la commune, Belz, proviendrait du nom du dieu celte Bel, plus connu sous le nom de Belenos, représenté souvent avec un serpent à tête de bélier, dont l'île de Saint-Cado aurait été un de ses lieux de culte où se serait tenu son principal oracle. Ce n'est pas un hasard si la légende de saint Cado dit que celui-ci chassa les serpents de l'île de Saint-Cado[31]. D'autres hypothèses existent toutefois, exposées dans son livre par Édouard Gilliouard[32].

    On peut noter sa proximité étymologique avec le toponyme de Buchy, en Seine-Maritime, qui est attesté sous les formes romanes Bilcei en 1037 - 1045, Belci à la fin du XIIe siècle, Beuchi en 1319[33]. « Selon François de Beaurepaire, Bilc- résulte de la contraction du nom de personne gaulois Bilicius[34]. Albert Dauzat et Charles Rostaing qui ne connaissaient pas de formes anciennes y ont vu le nom de personne latin Bucius incompatible avec Bilcei, Belci[35]. ».

    Histoire

    Préhistoire

    Les destructions de mégalithes furent importantes par le passé. Félix Gaillard[Note 7] écrit par exemple en 1892 que « les destructions signalées (...) dans le canton de Belz ne remontent pas fort loin ; les monuments anéantis ont été vus en place par l'auteur, c'est-à-dire que leur destruction ne dépasse pas une trentaine d'années »[36]. Il signale aussi que dans un passé plus lointain un grand dolmen à galerie a existé à Kernours ; ses pierre ont servi à la construction du moulin à vent de Kernours. Il énumère et décrit 15 monuments mégalithiques qui subsistaient alors encore dans la commune[37].

    En 1888, 66 haches de bronze ainsi que des bracelets en or furent découverts à Belz. Ces objets sont exposés aux musées de Carnac, de Vannes et de Saint-Germain-en-Laye.

    Plusieurs dolmens se trouvent sur le territoire communal.

    La commune s'enorgueillit désormais d'un site préhistorique prestigieux. À la suite d'un incendie qui dégagea ainsi incidemment le landier présent sur une zone artisanale, un champ de menhirs fut découvert en juillet 2006 sur le site de Kerdruellan, près de la ria d'Étel[38]. Des fouilles préventives menées par l'INRAP sur 3 000 m2 ont mis au jour un ensemble de menhirs renversés et pour certains débités[39],[40]. Une vingtaine de menhirs sont certifiés mais tous les cailloux mis en évidence appartiennent à des blocs autrefois dressés. Les tailles de ces monolithes de gneiss vont d'une soixantaine de centimètres à deux mètres[41].

    Contrairement au cas des célèbres alignements de Carnac situés eux aussi dans le Morbihan, le sol contemporain de la mise en place des monolithes est ici conservé, ce qui permettra une lecture des différentes actions de l'homme depuis l'élévation des menhirs jusqu'à leur abandon. Le matériel archéologique découvert met en lumière deux périodes d'occupation du site : l'une au Néolithique récent (IIIe millénaire av. J.-C.), l'autre au Moyen Âge.

    La mise à bas des menhirs semble avoir commencé l'époque même du néolithique récent. Plusieurs menhirs gisent juste à côté de leur trou de calage. Cet « iconoclasme préhistorique » n'est pas un cas isolé comme en témoignent les exemples des grands menhirs de Locmariaquer segmentés et réemployés dans certains dolmens. Cette action traduit une évolution des mentalités au cours de cette période.

    Au Moyen Âge et jusqu'au XVIIe siècle, la mise en valeur agricole des terres entraîne le débitage et l'exploitation des blocs qui apparaissent lors des labours. On retrouve d'ailleurs la trace d'un mur d'enceinte datant de cette époque et dont la fondation est constituée de ce matériel de récupération.

    Vu l'importance du site, une instance de classement au titre des Monuments historiques est en cours.

    En 2006, une nouvelle fouille a dénombré une soixantaine de monolithes sur le site de Kerdruellan[42].

    Une allée couverte a été découverte en 2020 sur la plage de Kerio[43].

    Moyen Âge

    La paroisse de Belz, ainsi que celles d'Erdeven et de Mendon sont des démembrements de l'ancienne paroisse de l'Armorique primitive de Ploemel. La paroisse de Belz dépendait au Haut Moyen Âge du doyenné de Pou-Belz ou pagus de Belz[44], un pagus, c'est-à-dire une subdivision administrative du Vannetais[45], qui comprenait 18 paroisses : il était borné à l'ouest par la mer, depuis la Pointe de Quiberon jusqu'au Port-Louis, au nord-ouest par le Blavet, à l'est par la Rivière d'Auray et incluait au nord les paroisses de Languidic, Landévant, Landaul et Pluvigner[46],[47].

    La légende de saint Cado

    Représentation de saint Cado sur la porte sud de la chapelle de Saint-Cado.

    D'après la Vita Cadoci, écrite au XIIe siècle, saint Cado aurait construit sur l'île du même nom une belle église en pierre « construxit quidem illo (Sancti Cadoci) basilicam lapidibus elegantem », ainsi qu'un pont menant à l'île. L'église encore visible aujourd'hui sur l'île ne date que du XIe ou XIIe siècle. Plusieurs donations ont été effectuées au cours du XIe siècle à Saint-Cadou, avant que ce monastère « Sancti Catuoedi confessoris de Brouerec monasterium » ne soit donné par le duc de Bretagne Alain IV Fergent en 1089, avec l'ensemble de ses dépendances, à l'abbaye Sainte-Croix de Quimperlé.

    Selon Albert Le Grand, saint Cado s'installa « en une petite isle qu'on nomme à présent Enes-Cadvod, en la paroisse de Belz, laquelle isle estoit remplie de serpents ; mais le saint l'en purgea par ses prières et tient-on que depuis il ne s'en trouva plus. Il y édifia un petit monastère et, voyant que le peuple du pays circonvoisin l'y venoit visiter, il bastit un beau pont sur le bras de mer qui est entre la dite île et la terre ferme, joignant l'embouchure de la rivière Estell, lequel ayant esté démoly, fut par lui refait encore une fois. Il vescut en ce lieu avec un rare exemple de sainteté, jusqu'à l'an 567 que, par commandement de Dieu, il quitta la Bretagne et, ayant voyagé par la France, passa les monts et arriva en Italie, où il s'arrêta quelque temps en la ville de Bénévent, dont l'évêque étant mort, il fut eslu pour son successeur »[48].

    En réalité, saint Cado n'a jamais été évêque de Beneventum (Bénévent) en Italie mais de Bannaventa (en) en Grande-Bretagne[49].

    Le pont reliant l'île de Saint-Cado au continent.

    Selon d'autres légendes, c'est une incursion de pirates normands ou saxons qui aurait obligé saint Cado à abandonner l'île. C'est cette tradition qui a prévalu dans la région. L'île de Saint-Cado est éloignée d'environ 100 mètres du village de Saint-Cado, et la construction de la jetée qui la relie au continent est attribuée au saint. Les moyens manquant au saint pour sa construction, il eut recours au diable, qui se chargea de ce travail et Satan l'exécuta en une nuit contre la promesse que le premier individu qui passerait le pont lui appartiendrait. Saint Cado accepta le marché, mais fit traverser le pont en premier par un chat noir. Voyant qu'il avait été dupé, Satan voulut détruire son ouvrage, mais saint Cado se précipita pour l'en empêcher, mais son pied glissa et laissa sur le rocher une empreinte ineffaçable nommée "la glissade de saint Cado, vénérée par les pèlerins et les habitants du village qui l'ont fait recouvrir d'une grille en fer au-dessus de laquelle ils ont élevé un calvaire en granit[50].

    Temps modernes

    Belz au XVIIIe siècle (carte de Cassini).

    Anne-Marie Cado[Note 8], un jeune noir originaire du Mozambique, fut pendant 34 ans un esclave au service de Madame de Coligny, dans une maison située dans l'île de Saint-Cado[51].

    Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Belz en 1778 :

    « Betz, à peu de distance de la mer ; à 6 lieues 1/3 à l'ouest de Vannes, son évêché ; à 26 lieues 1/3 de Rennes et à 3 lieues d'Auray, sa subdélégation. Le Roi est le seigneur supérieur de cette paroisse, où l'on compte 1 500 communiants[Note 9]. La Cure est à l'ordinaire. Il y a haute justice qui, de la baronnie de Lanvaux, ressortit au siège royal d'Auray. Ce territoire forme un pays plat, fertile en grains, si vous en exceptez quelques vallons où l'on voit des prairies. (...) Belz renferme les maisons nobles suivantes : les manoirs de Keralain et de Manéguégant, en 1250 à Pierre de Rosmadec, celui de Keriargou [Kerjargon] à Jean Guimarho [Jean Guy Marho][52]. »

    Révolution française

    « En 1795, après la bataille de Quiberon, Belz déposa les armes et acquiesça aux propositions de paix »[53]. Parmi les chouans originaires de Belz, à titre d'exemple, les trois frères Jacques[Note 10], Grégoire[Note 11] et Guillaume[Note 12] Éveno, étaient membres de l'Armée catholique et royale du Morbihan (division Cadoudal) ; Pierre Le Guen déclara en substance lors de l'interrogatoire qu'il subit par la suite devant la commission militaire de Port-Liberté qu'il avait été enrôlé sous la menace et qu'il n'est qu'un pauvre laboureur, entraîné de force dans l'expédition de Quiberon[54].

    Le XIXe siècle

    Le journal Le Figaro raconte qu'en 1831, le long de la route boisée allant de Ploëmel à Belz, des chouans coupèrent les oreilles d'un cordonnier connu pour ne pas les soutenir, lequel portait des souliers au maire de Belz[55].

    Belz vers le milieu du XIXe siècle

    A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Belz en 1843 :

    « Belz (sous l'invocation de saint Saturnin, évêque et martyr) ; commune formée par l'ancienne paroisse de ce nom, aujourd'hui cure de 2e classe ; chef-lieu de perception ; brigade de gendarmerie temporaire. (...) Principaux villages : Saint-Cado, Kerguerhan, Kerlourde, Keriutu, Kerradoret, Kervoine, Crubelz, Kerargon, Kerdonnaire, Kergatan, Kerantré, Queubernan, Manniatan, Kerquinno, le Bodéac, le Cordic, le Puzic. Superficie totale : 1 585 hectares, dont (...) terres labourables 599 ha, prés et pâturages 121 ha, bois 15 ha, vergers et jardins 19 ha, landes et incultes 677 ha, étangs 15 ha (...) Moulins à eau du Sac, de l'Oie. Il y avait en Belz cinq chapelles fréériennes et deux particulières ; les unes et les autres ne sont plus actuellement desservies. L'église a été reconstruite en 1678, mais on ignore la date de sa première fondation. On croit qu'il y avait dans la paroisse un prieuré de templiers. Les anciens manoirs sont tous actuellement en ruines.On a ouvert plusieurs carrières de granit, qui ont servi notamment à la construction du phare de Belle-Isle et au port de Lorient. Il y a dans le bourg même un grand monticule de terre d'où l'on découvre une grande étendue de pays. Entre le village de Saint-Cado et l'isle Saint-Cado se trouve un pont en pierres de taille remarquable par son antiquité, sa solidité, et aussi par sa structure grossière. Il n'a que deux arches, mais sa longueur totale est de 100 mètres sur une largeur de 4. La tradition populaire attribue de pont au diable, qui aurait été la dupe de saint Cado. On voit dans l'île un calvaire en granit, élevé en 1832 des deniers de M. Marec, vicaire de la commune. Entre Belz et Plouhinec on construit, sur le bras de mer qu'on nomme rivière d'Étel, un pont suspendu, qui portera le nom de pont Lorois (du nom du préfet actuel du département). Il y a foire à Saint-Cado le dimanche qui précède et le dimanche qui suit le 21 septembre. (...) Géologie : constitution granitique. On parle le breton[53]. »

    L'épidémie de choléra de 1849 fit 30 malades (dont 4 moururent) à Belz[56].

    Plusieurs hommes originaires de Belz furent zouaves pontificaux : par exemple Jean-Vincent Le Doéré[Note 13] et Joseph Guillevic[Note 14], ce dernier participant vainement aux combats défendant le pouvoir temporel du Pape et visant à empêcher la Prise de Rome en 1870 qui parachève l'Unité italienne[57]

    Belz vers la fin du XIXe siècle

    Benjamin Girard décrit ainsi Belz en 1889 :

    « Le bourg de Belz, chef-lieu du canton de ce nom, est traversé par la route départementale d'Auray à Port-Louis, dont les deux parties sont mises en communication par un pont suspendu, nommé Pont-Lorois, jeté sur la rivière d'Étel, qui baigne une portion du territoire de la commune où l'on trouve quelques monuments druidiques [en fait préhistoriques] et des carrières de granit d'une bonne qualité. L'église paroissiale, en partie romane, a eu des reconstructions en 1678. À l'extrémité nord-ouest de la dite commune, sur le bord de la rivière d'Étel, se trouve le gros village de Saint-Cado (...)[50] »

    Tables ostréicoles le long de la rive gauche de la Rivière d'Étel en amont de l'Anse du Sac'h.

    L'ostréiculture s'est beaucoup développée à partir de la décennie 1890 sur les rives de la ria d'Étel, entraînant la création de nombreuses installations ostréicoles et de maisons de gardiens de parcs à huîtres, notamment sur l'îlot de Nichtarguer, l'île des Moines et l'île de Niheu, ainsi que sur le continent à Kerispern et à la Pointe de Kerrio par exemple[58].

    La Belle Époque

    Le curé de Belz vit son traitement[59] suspendu en janvier 1903 pour avoir prêché et enseigné le catéchisme en breton[60]. Des autodafés de manuels scolaires proscrits par l'église catholique furent organisés dans plusieurs communes du Morbihan comme Férel, Belz, Rochefort, Gestel et Saint-Thuriau en 1910[61].

    Un décret de juin 1910 attribue à la commune de Belz, à défaut de bureau de bienfaisance les biens ayant appartenu à la fabrique de Belz et placés sous séquestre depuis la querelle des Inventaires[62].

    La ligne de tramway reliant La Trinité-sur-Mer à Étel ouvre en 1901 ; cette ligne, qui dessert Belz, croise en gare de Plouharnel - Carnac l'antenne vers Quiberon du P.O.. Fermée en 1914, la ligne ouvre à nouveau en 1922 après avoir été mise à écartement métrique, mais ferme définitivement dès 1935.

    La Première Guerre mondiale

    Le monument aux morts de Belz porte les noms de 133 soldats et marins morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale[63].

    L'Entre-deux-guerres

    La Deuxième Guerre mondiale

    Le monument aux morts de Belz porte les noms de 21 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale[64]. Une plaque commémorative située sur la façade de sa maison natale honore la mémoire du résistant Léon Le Moullec[Note 15], mort en déportation à Wöbbelin (Allemagne) le [65]. Trois autres habitants de Belz ont été déportés (Emmanuel Le Lamer, Félix Guillet[Note 16] et Pierre Le Corvec[Note 17])[66],[67]. Rémy Guillevic, Margot Conan, Joseph Laferrière et Joachim Le Mer, résistants membres du 4e bataillon des Forces françaises de l'intérieur participèrent aux combats pour la libération de la Poche de Lorient, notamment à Nostang[68].

    Port-Niscop et l'anse du Porhic

    Niscop est une altération de En Eskop qui signifie "l'évêque" en breton, probablement en référence à saint Cado qui aurait eu l'habitude d'y venir sur un rocher pur bénir les bateaux avant leur départ[69].

    Une première cale-abri est construite à Port-Niscop en 1903. En 1912 deux coffres d'amarrage sont mouillés dans le port, permettant de servir 150 bateaux. Un quai de 37 mètres de long est enfin construit en 1927 ; un terre-plein est édifié au sud du port en 1938 pour servir d'abri aux dundee thoniers.

    Chantier de construction navale (probablement à Porh Niscop en Belz).

    Un premier chantier naval, celui de Roy et Plaideau, y ouvre en 1929 ; il construisit 42 bateaux entre 1929 et 1946 (en 1934 ce chantier compte 30 salariés). En 1954 Herbert et Héraud aménagent une cale de construction et achètent un terrain sur la butte de Mané Bras pour y construire un atelier après avoir détruit la roche à la dynamite. Le chantier Roy et Plaideau est acheté en 1965 par Herbert et Héraud, qui l'agrandissent ; 193 bateaux, d'abord en bois, puis en acier, sont construits entre 1946 et 1979. En 1979 le chantier est repris par les fils Héraud sous le nouveau nom de "Chantier Bretagne Sud", dans lequel sont construits 66 chalutiers entre 1979 et 1992 (le chantier compte 47 salariés en 1988), date de la construction du dernier navire dans ce chantier.

    Un autre chantier naval, celui de Guillas-Fradet-Burguin, est créé en 1946 sur la vasière de Port-Niscop, réparant et transformant des dundee en bateaux à moteur dans un premier temps, avant de se consacrer lui aussi à la construction neuve.

    En tout les trois chantiers navals de Port-Niscop ont construit 324 bateaux (des bateaux de pêche, du dundee au chalutier en bois, puis en acier, mais aussi des sardiniers et même quelques bateaux de passagers), principalement pour les pêcheurs d'Étel[70].

    La grotte de Port Niscop a été aménagée à l'initiative des marins locaux en 1952 pour honorer la mémoire des marins disparus en mer. L'oratoire situé à proximité était un lieu de rassemblement pour les marins qui y recevaient chaque 15 août la bénédiction du clergé ; un chapelet s'y déroulait aussi une fois par semaine chaque mois de mai[71].

    La Guerre d'Indochine

    Eugène Goasmat, caporal au 6e bataillon de parachutistes coloniaux, est mort pour la France en 1953 pendant la Guerre d'Indochine[64].

    Le projet de centrale nucléaire d'Erdeven et ses conséquences politiques locales

    En 1974, sous la houlette d'Henri Rolland, alors maire de Belz et conseiller général UDR du canton, les 5 maires du canton (communes de Belz, Étel, Erdeven, Ploemel et Locoal-Mendon) approuvent dans un premier temps le projet de centrale nucléaire à Erdeven, le site faisant même figure de favori parmi les 5 sites de l'Ouest de la France envisagés[72].

    Les opposants au projet, la plupart dans une logique NIMBY, mais associés au CRIN (Comité régional d'information nucléaire) d'Erdeven[73], réussirent à retourner la position de la majorité des élus locaux ; en 1977 Jean Le Formal, médecin, qui avait démissionné du conseil municipal par opposition au projet nucléaire, est élu maire, sa liste (qui comprend Michel Politzer[Note 18], journaliste parisien, lequel est élu conseiller municipal) battant celle du maire conservateur sortant Henri Rolland (il avait déjà battu ce dernier l'année précédente lors des élections cantonales)[50].

    Le XXIe siècle

    Le canton de Belz, dont Belz était donc le chef-lieu, a disparu lors de la réforme de 2015. La commune fait désormais partie du canton de Quiberon.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1793 1801 René Mahéo[Note 19]   Officier public.
    1801 1805 Jean Le Runigo[Note 20]   Laboureur
    1805 1818 René Mahéo   Déjà maire entre 1793 et 1901.
    1818 1830 Tréquesser    
    1830 1830 Éveno   Maire entre avril et septembre 1830.
    1830 1830 Désiré Cauzique[Note 21]   Négociant. Maire d'Erdeven en 1821.
    1830 1848 Jean Coho[Note 22]    
    1848 1866 Joseph Lelan    
    1866 1872 Julien-Marie Paissel[Note 23]   Propriétaire.
    1872 1874 Jean-François Bonnaud[Note 24]   Juge de paix.
    1874 1878 Pierre-Marie Goumont[Note 25]    
    1878 1881 Saturnin Gillouard   Propriétaire. Habitait le bourg de Belz.
    1881 1886 Louis-Alcide Laurent    
    1886 1888 Augustin Le Lamer   Propriétaire au village de Kerprovost.
    1888 1895 Louis-Alcide Laurent    
    1896 après 1907 Jean-Vincent Le Port    
    avant 1923 1935 Jean-Marie Lorho[Note 26] Cartel des gauches Cultivateur. Sa liste est réélue en 1931, mais battue en 1935[74].
    1935   Gaston Le Rolle[Note 27]   Conseiller général du canton de Belz entre 1931 et 1940.
             
    1953 1976 Henri Rolland[Note 28] UDR puis RPR Pharmacien. Conseiller général de 1965 à 1976[75].
    mars 1977 juin 1989 Jean Le Formal SE Médecin. Opposant au projet de centrale nucléaire d'Erdeven. Conseiller général.
    mars 1989 juin 1995 Elie Rio SE  
    juin 1995 mars 2008 Gérard Le Trequesser DVD Conseiller général, puis Conseiller départemental[76].
    mars 2008
    Réélu en 2014 et 2020[77]
    En cours Bruno Goasmat DVD Retraité
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[78]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[79].

    En 2019, la commune comptait 3 760 habitants[Note 29], en augmentation de 5,03 % par rapport à 2013 (Morbihan : +2,97 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 2941 2219781 3791 3901 5851 6151 7441 855
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 8481 9592 1032 2422 4352 6502 6782 8562 880
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    3 0923 1943 2893 2253 1913 1143 0712 8732 962
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    3 1793 3533 3983 3983 3723 2893 4243 4223 497
    2015 2019 - - - - - - -
    3 7313 760-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[80] puis Insee à partir de 2006[81].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Patrimoine religieux

      • Chapelle de Saint-Clément (XVIIe siècle), village de Kerclément[84].
      • Chapelle Notre-Dame-de-la-Clarté (XVIIIe siècle), village de Kernours[85].
      • Chapelle Sainte-Anne (1829, village de Kerdonnerc'h[86].
    • Les croix et calvaires : au moins 15 croix et calvaires sont identifiés sur le territoire communal ; dix d'entre eux (dont le calvaire de Saint-Cado, la croix de Crubelz, la croix de Kerdruellan, la croix de Pen-Er-Pont, etc.) font l'objet d'une description détaillée sur un site Internet[91].

    Les mégalithes

    Patrimoine civil

    Fontaine située à l'entrée du bourg de Belz, avec un breton et une bretonne.
    • Le bourg de Belz[92].
    • Pont Lorois, pont entre les communes de Belz et Plouhinec.
    • Manoir, dit château de Keryargon. Il fut la possession des Guihemarou, trésoriers généraux de Bretagne sous les ducs Jean IV et Jean V. Leurs armoiries figurent sur une lucarne[93].
    • La fontaine du bourg de Belz, restaurée au début des années 2000[94].

    Réserve naturelle des Quatre Chemins

    L'unique station subsistant en France de panicaut vivipare (Eryngium viviparum) se trouve dans la réserve naturelle des Quatre Chemins à Belz. Cette plante subsiste par ailleurs dans le nord-ouest de la péninsule Ibérique[95].

    Tableaux

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Les armes de Belz se blasonnent ainsi :
    D'azur à la bande de gueules bordée d'or et chargée en cœur d'un maillet d'or, accompagné de deux coins en forme de trapèze du même.


    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[7].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[8].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Félix Gaillard (1832-1910).
    8. Anne-Marie Cado, né en 1734 au Mozambique, baptisé le à Belz, décédé le à Belz, âgé de 42 ans.
    9. Personnes en âge de communier.
    10. Jacques Éveno, dit Hector, né le à Belz, membre de la division Cadoudal.
    11. Grégoire Éveno, né le à Crubelz en Belz, membre de la division Cadoudal.
    12. Guillaume Éveno, né le à Crubelz en Belz, décédé le à Crubelz en Belz.
    13. Jean-Vincent Le Doéré, né le 5 juillet 1836 à Belz.
    14. Joseph Guillevic, né le à Belz.
    15. Léon Le Moullec, né le à Belz, membre du réseau Libération-Nord.
    16. Félix Guillet, né le à Blain (Loire-Inférieure), déporté depuis Rennes le par le train de Langeais, mort en déportation au camp de Neuengamme le ).
    17. Pierre Le Corvec, né le à Belz, déporté dans différents camps de déportation pour avoir frappé un officier allemand, libéré le .
    18. Michel Politzer, né en 1933, fils de Georges Politzer.
    19. René Mahéo, né le à Saint-Michel en Ploëmel, décédé le à Kerispert en Belz.
    20. Jean Le Runigo, né le à Belz, décédé le à Belz.
    21. Désiré Cauzique, né en 1789 à Auray, décédé le au Croizic.
    22. Jean Coho, né en 1786, décédé le à Kerdruellan en Belz.
    23. Julien-Marie Paissel, né le à Kerlivio en Belz.
    24. Jean-François Bonnaud, né en 1800.
    25. Pierre-Marie Goumont, né le à Belz, décédé le à Belz.
    26. Jean-Marie Lorho, né le au bourg de Belz.
    27. Gaston Le Rolle, né le à Belz, décédé le à Belz.
    28. Henri Rolland, né en 1918, décédé en 2009.
    29. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

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    93. Christel Douard et Jean Kerhervé, Manoirs : Une histoire en Bretagne, Châteaulin, Locus Solus, , 215 p. (ISBN 978-2-36833-338-9), p. 54.
    94. « La fontaine du bourg », sur Fontaines de France (consulté le ).
    95. https://www.bretagne-vivante.org/Agir-ensemble/Nos-reserves-naturelles/Les-quatre-chemins/Toutes-les-actualites-Les-quatre-chemins/Les-galiciens-a-Belz-pour-le-Panicaut-vivipare

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Édouard Gilliouard, Petite histoire de la paroisse et de la commune de Belz des origines à la fin du XVIIIe siècle, .
    • Mariette Pérennès-Huido, Bertrand Huido et Laëtitia Huido, Balades traversières au pays de Belz, Concarneau, Éditions L. Écrire, .
    • Stéphan Hinguant et Christine Boujot, « Les Menhirs de Kerdruellan à Belz », les Dossiers d'archéologie, no HS 32, , p. 52-53.
    • Stéphan Hinguant, « Un ensemble mégalithique exceptionnellement conservé », Archéopages, no 18, , p. 70-71.
    • Stéphan Higuant et Christine Boujot, « Les pierres couchées de Belz ou la découverte d'un ensemble mégalithique », dans J-P. Demoule (dir.), La Révolution néolithique dans le monde, Paris, CNRS Éditions, , p. 383-397.

    Articles connexes

    Liens externes

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