Plouhinec (Morbihan)
Plouhinec [pluinɛk] est une commune française située au sud-ouest du département du Morbihan en région Bretagne. Elle appartient au canton de Pluvigner.
Pour les articles homonymes, voir Plouhinec.
Plouhinec | |
L'église paroissiale Notre-Dame-de-Grâce de Plouhinec. | |
Héraldique |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Bretagne |
Département | Morbihan |
Arrondissement | Lorient |
Intercommunalité | Blavet Bellevue Océan Communauté |
Maire Mandat |
Sophie Le Chat 2020-2026 |
Code postal | 56680 |
Code commune | 56169 |
Démographie | |
Gentilé | Plouhinécois, Plouhinécoise |
Population municipale |
5 386 hab. (2019 ) |
Densité | 151 hab./km2 |
Population agglomération |
14 800 hab. |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 41′ 54″ nord, 3° 14′ 59″ ouest |
Altitude | 20 m Min. 0 m Max. 25 m |
Superficie | 35,58 km2 |
Type | Commune rurale et littorale |
Unité urbaine | Plouhinec (ville isolée) |
Aire d'attraction | Lorient (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Pluvigner |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | Site officiel de la commune |
Géographie
Description
La commune est située entre la ria d'Étel à l'est sur 17 km et la petite mer de Gâvres sur 5 km à l'ouest. Au sud les 8 km de plage donnant sur l'Océan Atlantique font partie du plus grand cordon dunaire de Bretagne, le massif dunaire de Gâvres-Quiberon[1].qui s'étend de la pointe de Gâvres au fort de Penthièvre sur la commune de Saint-Pierre-Quiberon[2].
L'Îlot du Nohic, au cœur de la ria d'Étel, dépend de la commune de Plouhinec.
D'autres îles et îlots, situés en amont du Pont Lorois, dépendent eux aussi de la commune de Plouhinec: l'île de Fandouillec et les îlots de Gravignez, Miniavec et Logodenec notamment.
Accès
Plouhinec se situe à 15 km de Lorient, à 35 km de Vannes, chef-lieu du Morbihan, et à 147 km de Rennes, chef-lieu de la région Bretagne.
On accède par une route à la presqu'île de Gâvres.
À proximité
- Port-Louis : citadelle et remparts ; musée de la Compagnie des Indes et de la Marine.
- Riantec : Maison de la mer (découverte du milieu marin de la petite mer de Gâvres).
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[5]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lorient-Lann Bihoue », sur la commune de Quéven, mise en service en 1952[9] et qui se trouve à 16 km à vol d'oiseau[10],[Note 3], où la température moyenne annuelle évolue de 11,6 °C pour la période 1971-2000[11], à 12 °C pour 1981-2010[12], puis à 12,2 °C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
Plouhinec est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[14],[15],[16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Plouhinec, une unité urbaine monocommunale[17] de 5 353 habitants en 2017, constituant une ville isolée[18],[19].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lorient, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 31 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[20],[21].
La commune, bordée par l'océan Atlantique, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[22]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[23],[24].
Occupation des sols
Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).
Type d’occupation | Pourcentage | Superficie (en hectares) |
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Tissu urbain discontinu | 8,0 % | 285 |
Zones industrielles ou commerciales et installations publiques | 0,8 % | 27 |
Terres arables hors périmètres d'irrigation | 17,8 % | 637 |
Prairies et autres surfaces toujours en herbe | 3,2 % | 114 |
Systèmes culturaux et parcellaires complexes | 36,1 % | 1290 |
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants | 1,7 % | 62 |
Forêts de feuillus | 1,9 % | 64 |
Forêts de conifères | 15,3 % | 545 |
Forêts mélangées | 1,3 % | 46 |
Pelouses et pâturages naturels | 7,3 % | 261 |
Landes et broussailles | 1,8 % | 65 |
Forêt et végétation arbustive en mutation | 0,1 % | 5 |
Plages, dunes et sable | 2,2 % | 77 |
Marais intérieurs | 1,9 % | 68 |
Zones intertidales | 0,6 % | 23 |
Estuaires | 0,03 % | 1 |
Source : Corine Land Cover[25] |
Toponymie
Le nom de la localité est mentionné sous sa forme latine Plebs Ithinuc au VIe siècle[26], sous les formes Ploihinoc en 1073[27],[28], Ploezne en 1427, Ploeznec en 1464, Plouhinec en 1477, Pluhinec en 1536[réf. nécessaire].
Le nom de la commune est Pleheneg en breton. Le nom de la commune est formé sur le breton Plou (paroisse ou peuple) et Ithinouc (Pleheneg) ou Ethinoc (déformation du nom du saint breton Guéthénoc), ou du breton *eithinoc « endroit couvert d'ajoncs »[29]. Une autre hypothèse ferait provenir le nom de saint Winoc, comme c'est le cas pour la commune homonyme de Plouhinec (Finistère).
Histoire
Préhistoire
Le site de Plouhinec est peuplé dès le Néolithique (3000 av. J.-C.) comme l'attestent de nombreux mégalithes, notamment les Alignements du Gueldro, le tumulus du Griguen et les dolmens de Kerouaren, Beg-en-Hâvre et du Mané-Bras[30], fouillés en 1884 par Félix Gaillard[31].
- Les alignements du Gueldro.
- Le menhir de Nestadio.
L'oppidum de Mané-Coh-Castel, sur la rive droite de la ria d'Étel, est un éperon barré.
Antiquité
À Mané-Véchen, des fouilles entreprises entre 2001 et 2008 ont mis au jour les ruines d'une villa romaine dominant l'embouchure de la ria d'Étel, prouvant son occupation à l'époque gallo-romaine. Au Ier siècle av. J.-C., les Romains occupaient les côtes de Plouhinec (au lieu-dit Mane Koh Kastel).
Le dépôt monétaire de Mané-Véchen contenait 22 000 pièces de monnaie (des antoniniani datant pour la plupart de la période 238 - 282), répartis en quatre lots d'importance variée, chaque lot étant enfermé dans un ou deux pichets, ou une cruche[32].
Étymologie et origines
L’étymologie la plus probable pour le nom de la commune viendrait de saint Guéthénoc (ce saint serait fils de saint Fragan et de sainte Gwen, et frère de saint Guénolé, saint Jacut et sainte Clervie ; il serait né vers 460 et serait venu évangéliser ses compatriotes. À Plouhinec, on retrouve de nombreux de noms de villages se terminant par « Guen » : Ty-Guen, Manéguen...
Son origine remonte au IVe ou Ve siècle de notre ère. Les Bretons s’y installent au VIe siècle en fuyant la Grande-Bretagne. Ils établissent alors une paroisse qui prend le nom de Plou-Ithinuc (avec Ithinuc comme saint patron). Il est très rapidement supplanté par saint Pierre et saint Paul en tant que saint patron de la paroisse.
Plouhinec est une ancienne paroisse de l'Armorique primitive qui englobait autrefois les territoires actuels de Plouhinec, Merlevenez, Sainte-Hélène, Gâvres, Locmiquélic, Port-Louis et Riantec ainsi que les anciens territoires de Locoal et Locquénin (Saint-Guénin).
Moyen Âge
Plouhinec dépendait autrefois du doyenné de Pou-Belz. Le château de Plouhinec entra dans la Maison de Rohan à la mort de Pierre de Rostrenen, au moment où sa fille Jeanne, veuve d'Alain VII depuis 1352 en hérita. Le château ne resta pas longtemps aux Rohan car la seigneurie fut cédée par le fils de Jeanne, le vicomte Jean Ier, le , au duc Jean IV de Bretagne, contre une rente viagère de mille livres.
Un prieuré dépendant de l'Abbaye de Saint-Gildas de Rhuys existait à Plouhinec, mais le prieur n'y faisait jamais sa résidence ; il se contentait d'envoyer un de ses moines prélever les revenus. Ce prieuré fut vendu en 1793 comme bien national[33].
Époque moderne
Un aveu de 1682 concernant le château et la seigneurie de Guémené cite, en annexe, la seigneurie de Plouhinec. Au Moyen Âge, on mentionne un château, dont le propriétaire est le prince Louis VI de Rohan-Guémené.
Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Plouhinec en 1778 :
« Plouhinec ; à 8 lieues à l'ouest de Vannes, son évêché et son ressort ; à 27 lieues de Rennes ; et à2 lieues de l'Orient, sa subdélégation. Cette paroisse relève du Roi et compte 2 000 communiants[34]. Ce territoire, bordé à l'ouest [sic : à l'est] par la rivière d'Étel et au sud par la mer, est fertile en grains et très exactement cultivé[35]. »
Révolution française
Plouhinec est érigée en commune en 1790.
En 1793, les autorités révolutionnaires décrètent l'effort de guerre et la conscription pour résister aux nations européennes aux portes de Paris. À Plouhinec, les jeunes gens résistent aux commissaires chargés du recrutement et parodient la Révolution en arborant la cocarde blanche et en se déclarant aristocrates.
Pendant la chouannerie, des paysans plouhinécois acquis à la cause sont incarcérés à la citadelle de Port-Louis. Le notaire Joseph Lestroban, homme d'influence, conseille aux autorités de les échanger contre une rançon de 747 quintaux de grains ; ce qui est fait.
Le XIXe siècle
En 1841, une loi a démembré Plouhinec en lui retirant six villages réunis à Sainte-Hélène[33].
A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Plouhinec en 1853 :
« Plouhinec (sous l'invocation de saint Pierre et de saint Paul) ; commune formée par l'ancienne paroisse de ce nom ; aujourd'hui succursale.(...) Principaux villages : Kerfrezec, Kergourio, Lizordenne, Lanicgorée, Lezefry, Kerfoucher, Kermarhis, Kercado, Kerjean, Kerisero, Kermorin, Kerzine, Kervran, Kerfaut, Kerbrest, Kerveullucée, Kerprat, le Magouero, Loquinien, Kerbasquen, le Magouer, Vieux-Passage, Kervarsay, Nestradio, Kerist, Kerdanve, Berringue. Superficie totale : 3831 hectares dont (..) terres cultivables 3 831 ha, prés et pâtures 430 ha, bois 101 ha, vergers et jardins 56 ha, landes et incultes 1 040 ha, étangs 128 ha (...). Moulins à eau de Berring, du Biscun. (...) Outre l'église, il y a en cette commune les chapelles Saint-Fiacre, Saint-Corneille, Saint-Guen, Notre-Dame-de-Pitié et Saint-Guillaume. Les deux premières sont desservies tous les dimanches. Une autre chapelle, qui touche pour ainsi dire les murs de l'église, est d'un gothique ogival qui la fait remonter au XIIe siècle ou au XIIIe siècle. On y avait ajouté une tour vers 1760, mais celle-ci étant trop massive et écrasant la voûte, on a dû la démolir. (...) La rivière d'Étel sépare cette commune de celle de Belz ; on la passait autrefois au Vieux-Passage ; on la passe aujourd'hui au Passage-Neuf. (...) Géologie : granite. On parle le breton[33]. »
Entre 1865 et 1870 une épidémie de variole sévit dans le Morbihan : 150 malades furent atteints à Plouhinec, l'épidémie y faisant 80 morts[36]. En 1886 c'est une épidémie de fièvre typhoïde qui fit 15 malades (dont 8 décès) à Plouhinec[37].
Benjamin Girard décrit ainsi Plouhinec en 1889 :
« La commune de Plouhinec est l'une des plus importantes du canton de Port-Louis ; sa population compte un certain nombre de marins et de pêcheurs. C'est à Plouhinec que commencent les allées de pierres druidiques [en fait monuments mégalithiques ] qui s'étendent jusqu'à Carnac et sont disposées de l'ouest à l'est. Sur les bords du bras de mer appelé Rivière d'Étel et près du village dit Le Vieux-Passage, qui est à l'extrémité sud-est de la commune, on voit les restes d'une fortification romaine [en fait Mané-Véchen ], dont la position indique qu'elle fut établie sur ce point pour défendre l'entrée de la dite rivière, qui pénètre jusqu'à 12 km à l'intérieur des terres[38] »
Le , environ 1 500 pêcheurs, y compris 300 patrons de barques, de Port-Louis, Gâvres, Riantec, Plouhinec et Plœmeur, décidèrent de ne plus prendre la mer, protestant contre le prix auquel leurs sardines étaient achetés par les usiniers et les conditions générales de vente[39].
En 1892 Stéphan, d'Erdeven, obtient après de nombreux débats le droit d'implanter et d'exploiter une concession ostréicole dans l'îlot du Nohic au cœur de la ria d'Étel ; il exploita cette concession jusqu'en 1935 et d'autres ostréiculteurs lui succédèrent au fil des ventes successives[40].
La Belle Époque
Plouhinec est ainsi décrit lors de la crise sardinière de 1903:
« Le maire, M. Uhuel, un homme encore très jeune et qui porte le costume spécial du pays, gilet de velours noir à double rangée de boutons et chapeau à grands bords d'où pendent ds rubans (...) me dit que, dans les quatre-vingt-dix villages qui dépendent de la commune qu'il administre, il y avait 350 pêcheurs de sardines, représentant environ 1 200 personnes avec leurs familles. Il y en a 120 très malheureux. C'est à ce point que dans les chaumières de la côte (...) on mange du pain noir avec quelques coquillages qu'on va chercher, et qu'on fait des quêtes à domicile pour l'avoir, ce pain noir (...) Je ne peux m'empêcher de signaler la situation lamentable des pêcheurs : Grégoire Mallet, au Vieux-Passage, qui a neuf enfants, et qui a gagné 40 à 50 francs dans sa saison ; Bullion, au Guerno, dont les huit enfants ont faim ; Rieux, qui a aussi neuf enfants et Bénabès, qui en a six[41]. »
- Le Magouër vers 1910.
- Vue du Passage-Neuf, ou Magouër, au début du XXe siècle.
- L'église paroissiale de Plouhinec en 1911.
La Première Guerre mondiale
Le monument aux morts de Plouhinec porte les noms de 162 soldats et marins morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale : 8 au moins (Jean Alan, Joseph Bossenec, Jean Corlay, Léon Le Bohec, Louis Moron, Jean Prado, Jules Roger et Jean Stéphano) sont disparus en mer ; Pierre Le Namour, fusilier marin, est mort dès 1914 à Dixmude (Belgique) ; 4 (Jean Le Borgne, Joseph Le Bozec, Frédéric Le Carour et Théophile Le Draper) sont morts en Turquie en 1915 dans le cadre de l'expédition des Dardanelles lors de la Bataille de Sedd-Ul-Bahr) ; 3 (Joseph Jego, Eugène Le Pontois et Joseph Le Runigo) sont morts en Serbie dans le cadre de l'Expédition de Salonique ; 3 (Albert Cado, Alphonse Jégo et Eugène Kerneur) sont morts alors qu'ils étaient en captivité en Allemagne ; Vincent Le Formal a été tué en 1917 à Tarente (Italie) ; Louis Rieux est mort accidentellement en service en 1917 à Ferryville (Tunisie) ; Joseph Le Runigo est mort de maladie sur un navire-hôpital en Roumanie le , donc après l'armistice ; la plupart des autres sont morts sur le sol français (parmi eux Jean Jego, François Larboulette et Alphonse Le Livec ont été décorés de la Médaille militaire et de la Croix de guerre, Julien David, Jean Evanno, Jacques Le Floch, Louis Le Nézet et Philippe Rio de la Croix de guerre, Ferdinand Jégo de la Médaille militaire[42].
L'Entre-deux-guerres
En 1933 une "Commission de la Marine" du Sénat reconnaît qu'« une entrave absolue était apportée au développement normal des communes d'Étel, d'Erdeven, de Plouharnel et de Plouhinec, par les sujétions et les dangers résultant pour elles de la proximité du champ de tir de Gâvres ; que le dommage ainsi causé pouvait être assimilé à une éviction et qu'il devait donc faire l'objet d'une juste et préalable indemnité »[43].
La Seconde Guerre mondiale
Pendant la Seconde Guerre mondiale, la dune littorale est utilisée par l'armée allemande dès 1940 par la construction de la base des sous-marins et des blockhaus du Mur de l'Atlantique. Une voie ferrée fut construite entre le port du Magouër et Port-Louis pour construire la base sous-marine de Lorient ; les wagonnets ressemblaient à ceux des mines.[44]
En 1944, les alliés décident de détruire le Pont-Lorois pour couper la poche de Lorient en deux. Celle-ci comprenait 25 communes et allait de la Laïta (autour de Quimperlé) jusqu’à la presqu'île de Quiberon. À la fin de cette guerre, c’est au « café de la Barre » au Magouër que se sont engagés les pourparlers d'armistice de la poche de Lorient.
Le monument aux morts de Plouhinec porte les noms de 47 personnes mortes pour la France pendant la Deuxième Guerre mondiale : parmi elles de nombreuses victimes civiles liées aux combats de la poche de Lorient ; Ferdinand Le Labousse est mort en captivité en Allemagne ; Marie Pessel, déportée, est morte le dans le camp de concentration de Ravensbrück[42]. Louis Larboulette[Note 6], marin-pêcheur, fut fusillé le à Vannes pour « coups et blessures » contre un militaire allemand[45].
L'après Seconde Guerre mondiale
Quatre soldats (Étienne Candalh, Julien Jego, Ernest Guillevic, Louis Le Labousse et Amédée Lecam) originaires de Plouhinec sont morts pendant la Guerre d'Indochine et trois (Gilbert Gahinet, Gaston Le Calvé et Désiré Le Furaut) pendant la Guerre d'Algérie[42].
Blasonnement
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Les armoiries de Plouhinec se blasonnent ainsi :
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Politique et administration
Liste des maires
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[49]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[50].
En 2019, la commune comptait 5 386 habitants[Note 14], en augmentation de 1,8 % par rapport à 2013 (Morbihan : +2,97 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Patrimoine historique
L'inventaire du patrimoine architectural de l'ensemble de la commune a été publié en 2009[53].
Les sites préhistoriques et antiques
Entre les étangs et le bourg, en suivant la crête qui va de Kerouzine à la ria d'Étel, au sein du domaine archéologique de Mané-Véchen, se dressait un alignement de menhirs mesurant 1,40 mètre. Une autre ligne de monuments se trouvait au nord du bourg. Beaucoup de ces pierres ont été brisées et employées à la construction.
- Oppidum de Mané-Coh-Castel, oppidum protohistorique en rive droite de la ria d'Étel.
Domaine archéologique de Mané-Véchen
La villa gallo-romaine de Mané-Véchen est un site archéologique se situant à Plouhinec en Bretagne dans le Morbihan. Il domine sur un éperon rocheux, l'estuaire maritime de la rivière d'Étel. Ce site stratégique (militairement et commercialement est déjà occupé dès la période néolithique, comme en témoignent les nombreux mégalithes.
Les vestiges de la villa constitue un important établissement romain, un des rares monuments antiques visitables en Bretagne. Les ruines constituent un parc archéologique vivant, ou chacun peut (durant l'été) aller à la rencontre des archéologues, qui font aussi office de guides. Le mobilier (vases, monnaies, armes, fibules, sculptures) est présenté tous les ans lors des journées européennes du patrimoine.
L’église du bourg
Notre-Dame de Grâce ou Saint-Pierre-et-Saint-Paul (1872-1873) a été édifiée de 1870 à 1873, par l'architecte Théodore Maignant. C’est un imposant édifice de style néogothique dont la haute silhouette domine les maisons du bourg. La construction de l'église actuelle a fait disparaître vers 1869 l'ancienne église des XIIe et XIVe siècles avec additions postérieures, la chapelle Saint-Avit du XVIe siècle, et surtout la très curieuse chapelle Notre-Dame-de-la-Clarté qui avait été commencée en 1511 et achevée en 1519. On n'a conservé que le clocher de cette dernière, qui avait été entièrement reconstruit en 1846 par l'architecte entrepreneur Henri Léon. Le chœur, œuvre du sculpteur Le Brun, date de 1891. Le retable et la chaire sont de magnifiques œuvres d’ébénisterie. Tous les ans, la procession du pardon chemine à partir de la croix du Pontoir et de la fontaine voisine située sur une place au nord du bourg[54].
L'église de Locquénin
L'église Saint-Guénin de Locquénin[55], alors simple chapelle, est bâtie à l’époque romane, probablement au XIIe siècle, au bord d’une ancienne voie romaine[56]. Originellement, l’édifice présentait probablement un plan semblable à celui de la chapelle Saint-Cado de Belz : une nef donnant par une série d’arcades sur d’étroits collatéraux et s’achevant probablement à l’est par une abside flanquée de deux absidioles[57]. Le chœur roman est reconstruit, peut-être au XVIIIe siècle[58]. Au début du XXe siècle, la chapelle est victime de l’accroissement de la population locale : jugée trop petite, elle est agrandie par l’architecte Caubert[56]. En 1924 une nouvelle nef est construite perpendiculairement à l’ancienn vaisseau orienté est-ouest, qui est transformé en transept et chœur. Le côté sud de la nef romane est abattu. L’ancienne porte ouest est remplacée par une fenêtre[57]. L'ancien chœur devient sacristie[58].
L’édifice présente un plan en T irrégulier[58]. Il est désorienté (sud-nord). De l’édifice roman, seul subsiste le côté nord de l’ancienne nef. Trois arcades de plein cintre à simple rouleau reposant sur des piles carrées à simple tailloir ouvre sur le bas-côté nord[57]. Les arcs sont fourrés et à claveaux rayonnants[58].
Un ex-voto est présent et correspond à une reproduction de thonier-dundee immatriculé au quartier de Lorient. Il porte le nom du saint-patron du lieu-dit et est dédié à la mémoire des Marins. Son immatriculation correspond à sa date de création ou d'offrande, le . Un thonier-dundee motorisé vers 1930 a toutefois reçu le nom de Saint-Guénin. Ce dundee avait été construit aux chantiers des Sables en 1925 au profit d'un marin-pêcheur armateur du Magouër en Plouhinec.
Les chapelles
- La chapelle Saint-Guillaume dans le village de Nestadio : dans un site magnifique en bordure de la ria d'Étel, face à Saint-Cado, la chapelle Saint-Guillaume a tout juste les dimensions d’un oratoire (7,50 m sur 3,70 m). Sous la voûte lambrissée, l’autel s’adosse au mur de chevet, table de granit sur un massif de maçonnerie rectangulaire[59].
- La chapelle Notre-Dame-de-Pitié à Kervarlay : située au cœur du village de Kervarlay, non loin du Vieux Passage, elle se présente avec un bel appareil de granit. On lui a conservé sa porte gothique aux lignes très pures. La chapelle de Kervarlay était très fréquentée par les marins de la ria. Elle possède un patrimoine religieux maritime bien développé. Il contient une statue et un vitrail tous deux dédiés à Notre-Dame de Pitié. Ils représentent la sainte avec une ancre de marine. Un autre tableau représente un chalutier étellois, le « Père Faro » qui a navigué de 1947 à 1963 à Étel. Un premier « Père Faro » avait été réquisitionné par les Allemands en 1942 et avait disparu. Une aquarelle peignant un autre navire de pêche, « l’Etendard du Christ ». Ce navire est un dundee motorisé mis en service en 1930. Le pardon a lieu le 21 septembre. Cette chapelle contient deux ex-voto :
- Le premier est une frégate de guerre armé de deux batteries de douze canons de sabord. Ce trois-mâts est doté d’une propulsion mécanique. Aucun nom n’est annoncé.
- Le second est un dundee-thonier d’Étel nommé le « Fauche le vent »[60].
- La chapelle de Kervéner dédiée à saint Fiacre : cette construction rectangulaire très simple peut se prévaloir d’une longère méridionale en bel appareil de granit. Il avait la réputation de guérir des maladies de peau. À l’occasion du pardon, la procession se rend à travers champs jusqu'à la fontaine[61]. Une fontaine de dévotion se trouve à proximité[62].
- La chapelle Saint-Cornély est comme un équivalent de Carnac. Non seulement la chapelle honore le même saint, mais elle se trouve dans une région où se voyait autrefois d’imposants alignements mégalithiques. Cette chapelle, rebâtie en 1768, se situe dans le village de Kerprat, entre les plages du Magouëro et l'entrée ouest de la ria d'Étel. L'édifice rectangulaire, avec un clocheton sur la façade, a un portail en arc surbaissé et un petit porche couvert latéral au sud. Cette chapelle est dédiée à saint Cornély (nom breton de saint Corneille), protecteur des bêtes à cornes. La commune de Plouhinec a donc une vocation maraîchère mais aussi maritime. Des tableaux à l'intérieur de la chapelle le rappellent. La tradition comportait un pardon des bêtes et ces animaux étaient bénis au pied de la croix. En 1893, un obus fait quelques dégâts dans la chapelle, aujourd'hui restaurée. Un ex-voto présent à l’intérieur de la chapelle porte à la poupe l'inscription « Saint-Corneli-Plouhinec ». La maquette, sculptée dans une pièce de bois, est une réplique de navire trois-mâts barque. Sa proue est ornée d'un buste d'homme. Elle est portée en procession lors du pardon annuel qui a lieu courant septembre (historiquement le 14, aujourd’hui le 2e dimanche de septembre)[63]. Une fontaine de dévotion se trouve à proximité[64].
Les croix
Plusieurs croix et calvaires sont dressés sur la commune.
- La Croix des Apôtres se dresse à l'intersection des routes de Linès et de Kervran. C'est un calvaire autel érigé en 1842 par la population pour remplacer la vieille Croix romaine « croix Audran » qui se trouvait à cet endroit.
- La Croix Audran : située actuellement en face de la Croix des Apôtres, cette croix, grossièrement taillée est très ancienne. Enfouie aux trois quarts, elle fut remise sur son socle en 1964. Autrefois, ce coin de route était un grand trou d'eau où pataugeaient les chevaux dont on avait attaché la bride à ce bout de croix.
- Kroez vihan er mezay bras : à 200 mètres du bourg sur la route de Gâvres, on rencontre cette vieille croix romaine, accompagnée d'une pierre creuse posée debout. On prétend qu'en plaçant l'oreille dans la cavité on entend parfaitement la mer. Cette croix provient du quartier « La Madeleine » et la pierre creuse est un bénitier qui provient de l'ancienne chapelle des lépreux.
- La Croix du Pont Guen : sur la route du Magouëro, cette croix est formée d'un seul bloc de granit grossièrement taillé et mesurant environ un mètre qui porte sur ses faces une croix latine sculptée en creux. Partiellement enterrée dans un talus, elle a été dégagée en .
Le Pont-Lorois
Le Pont-Lorois enjambe la Ria d'Étel entre Belz et Plouhinec et relie ainsi le Pays d'Auray au Pays de Lorient. Il est l'unique passage entre les deux rives. Ce pont, du nom du préfet de l'époque, Édouard Lorois, a une riche histoire. En 1836, ce préfet décide de construire un pont à péage. Le chantier de construction démarre en 1841 et le pont est inauguré en 1844. Il s’appelait, à sa construction, le « Pont-Neuf ». Le il est fortement endommagé par un ouragan. Il est alors modifié et béni le 15 décembre 1895. La population le nomma « Pont du Bon Dieu » pour conjurer le sort. Puis en 1944, le pont est détruit par les bombardements alliés destinés à isoler la poche de Lorient. Comme l'indique une plaque commémorative fixée sur l'un des portiques du pont, les travaux de reconstruction sont menés de 1954 à 1956. L’inauguration s’est tenue le . À la fin des années 1990, l'ouvrage a été restauré. Entre 1944 et 1956, le passeur avait repris du service pour relier les deux rives.
Patrimoine naturel
- Le grand site dunaire de Quiberon-Gâvres, allant du fort de Penthièvre à la petite mer de Gâvres, est le plus long massif dunaire de Bretagne, coupé seulement par la ria d'Étel. Ce massif dunaire se serait formé il y a 2 500 ans environ et plus de 800 espèces végétales y sont inventoriées ; il comprend des zones humides d'origine naturelle comme l'étang du Cosquer à Erdeven ou Le Bego en Plouharnel, Gléric, Len Vraz, et d'autres d'origine anthropique comme les anciennes carrières de sable de Kerminihy et de Kervegant. Cet espace naturel est menacé par la surfréquentation touristique, l'existence de décharges sauvages et la prolifération d'espèces invasive, mais d'importantes mesures de protection ont été prises (création de cheminements piétonniers et cyclables, pose de ganivelles, etc..)[65].
- Les dunes. Ce site, un des derniers « grands espaces sauvages » de Bretagne, est d’importance nationale et s’intègre à celui de Gâvres-Quiberon. On trouve une quantité d'espèces animales et végétales adaptées à ces milieux naturels si particuliers. De nombreuses espèces d'oiseaux viennent hiverner et nidifier dans les dunes et la petite mer de Gâvres. On peut également voir un nombre important de plantes protégées au niveau national ou européen car en voie de disparition (orchidée, santoline maritime, chardon bleu, raisin de mer...). Les dunes font l'objet d'une intense fréquentation touristique mais aussi d'une mise en valeur et protection au travers de l'Opération Grand Site Gâvres-Quiberon.
- La plage de Linès est une des plages de Plouhinec, elle fait partie du grand site dunaire qui va de Gâvres à Quiberon.
- La plage de Kervégant et celle du Magouëro sont labellisées chaque année Pavillon Bleu d'Europe depuis 2009[66].
- La ria d'Étel est un bras de mer, une ria, qui s'avance profondément dans les terres entre les communes d'Étel et de Plouhinec. Elle offre une côte découpée. C'est une ria aux multiples détours, criques et petites plages, enserrant de nombreuses îles sauvages, protégeant de petits ports. On peut y observer de nombreux oiseaux dont des hérons, aigrettes, sternes, cormorans huppés. De nombreux parcs à huîtres sont dispersés sur cette ria. Les débuts de l'ostréiculture remontent à 1890. La commune possède 17 km sur cette ria. Ce site est protégé et pour partie géré par Bretagne vivante.
- Le moulin à marée de Berringue est alimenté en eau par l'étang de Berringue[67]. Une passerelle mise en place au niveau de la digue du moulin de Berringue en 2014 permet désormais de relier les sentiers côtiers de Plouhinec et de Sainte-Hélène[68].
- L'anse de Pont er Hah et l'îlot d'Er Vugale.
- L'île de Fandouillec : cette île de 2,5 hectares environ, longue de 500 mètres, en partie rocheuse, a une altitude maximale de 9 mètres. Située en zone Natura 2000, l'île est inconstructible et un chantier de construction d'une maison a dû être arrêté en 2020, le propriétaire étant condamné à une remise en état des lieux[69] par le tribunal de Lorient[70].
- Le Chenal du Bisconte (y compris l'îlot de Logodenec) et la Vasière de Bisconte
- Le moulin de Berringue et sa digue vus depuis le sentier piétonnier longeant le chenal de Berringue à marée basse.
- L'îlot d'Er Vugale et, derrière, l'île de Fandouillec (dans la ria d'Étel) vus à marée montante.
- Le fond de l'anse de Pont er Hah à marée basse.
- Anse de Nestadio et îlot de Logodonec à marée haute vus depuis la pointe de Boèntèn.
- L'îlot de Miniavec vu depuis la pointe de Jéadeù ; à l'arrière-plan Saint-Cado (en Belz).
- Le chenal du Bisconte à marée haute vu depuis Boènten en direction de la ria d'Étel.
- Le sentier littoral de la rive est de la Vasière de Bisconte au sud du pont de Kerrichard à marée haute.
- Le Vieux Passage est un petit port. Autrefois, en place du petit port actuel, un établissement fortifié vénète existait. Au Moyen Âge, le site servit d'embarcadère pour la traversée du bras de mer : la présence d'un passeur y est attesté par des écrits du XIe siècle.
- L'Îlot du Nohic et sa "maison du gardien", qui a été restaurée en 2017[71].
- Le port et le village du Magouêr. Le Magouër est le dernier port de la rivière avant la mer. C'est un abri sûr après le délicat passage de la barre d'Étel.
- L'Anse de Port Quen à l'ouest-sud-ouest du pont Lorois à marée basse.
- La baie de Mané Jouan à marée basse (rive droite de la ria d'Étel).
- Le fond de la baie de Mané Jouan à marée haute (rive droite de la ria d'Étel).
- Le Vieux-Passage, maisons en bordure de la ria d'Étel.
- Petite ria annexe de la ria d'Étel située sur sa rive droite juste au sud de Mané-Vechen.
- L'Îlot du Nohic.
- Le village du Magouër en bordure de la Ria d'Étel.
- Le Magouër.
- La Barre d'Étel est un banc de sable sous-marin formé par les courants qui se croisent à l'entrée de la Ria, au point de rencontre de la marée et du cours de la rivière. La banc de sable rend difficile l'entrée de la ria car il se déplace au gré des vents et des courants. Un mât de signaux, dit « mât Fénoux », fournit aux navigateurs les indications pour franchir cette barre. Le sémaphore de Plouhinec possède plusieurs originalités : il s’agit du dernier sémaphore civil de France et il est tenu par une femme, Josiane Péné, qui a reçu deux décorations le (les insignes de Chevalière dans l’ordre du Mérite maritime et de Chevalière dans l’ordre national du Mérite).
- Le cimetière de bateaux au sud du Magouër (rive droite côté Plouhinec) ; à l'arrière-plan à droite de la photographie, la ville d'Étel (rive gauche de la ria).
- Plage aux environs de Men Du (rive droite, côté Plouhinec) ; à l'arrière-plan, sur la rive gauche, Étel.
- L'estuaire de la ria d'Étel vu depuis les environs de la Pointe Saint-Germain (en Plouhinec (Morbihan), côté rive droite).
- Plouhinec : le blockhaus du sémaphore.
Festival
- Le "Festival du chant de l'Eucalyptus", après une interruption en 2020 et 2021, est organisé pour la 9ème fois en juillet 2022[72].
Économie
Plouhinec possède une zone artisanale qui emploie environ 500 personnes et constitue un important pôle d'emploi pour le pays de Lorient et d'Auray.
Personnalités liées à la commune
- Germaine Tillion : résistante et ethnologue réputée. Entre 1973 et 1975, elle a fait construire sa maison en bordure de la petite mer de Gâvres. La création de l'association "Maison Germaine Tillion" a pour mission de mettre en valeur cette propriété. Par ailleurs la médiathèque porte son nom.
- Hélène Jégado : célèbre empoisonneuse du XIXe siècle, née à Plouhinec.
- Jacques Larboulette, en breton Jak an Arboulet : jésuite, auteur de Buhé er sent eit pep dé ag er blé. (né le )
- Joseph Marie Larboulette : prêtre, professeur, poète et auteur de pièces de théâtre en breton. Collaborateur de la revue Dihunamb. (né le )
- Christian Le Squer (né le à Plouhinec), chef cuisinier français.
Notes et références
Notes
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Stanislas Louis Larboulette, né le à Plouhinec (Morbihan).
- Philippe Danigo, né le à Keraron en Plouhinec, décédé le à Keraron en Plouhinec.
- Julien Uhel, né le à Plouhinec, décédé le à Kerbavec en Plouhinec.
- Joseph Le Garff, né le à Kercado en Plouhinec, décédé le à Kercado en Plouhinec.
- Philippe Danigo, né vers 1784 à Plouhinec, décédé le à Plouhinec.
- Charles Le Pontois, né le à Lorient, décédé le à Plouhinec (Morbihan).
- Jacques Grégoire Le Borgne, né le à Linès en Plouhinec, décédé le au Prieuré en Plouhinec.
- Théophile Uhel, né le à Plouhinec.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
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- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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- Anne Galland, « La maison du gardien de l'île de Nohic a été restaurée », (consulté le ).
- Arnaud Fischer, « À Plouhinec, le festival du chant de l’Eucalyptus fait son grand retour ! », Journal Le Télégramme, (lire en ligne, consulté le ).
Voir aussi
Bibliographie
- Jean-Yves Le Lan, Le Pays de la Ria d'Etel, entre terre et eau, Saint-Avertin, Éditions Alan Sutton, 2014, 160 p. (ISBN 978-2-8138-0778-6)
Articles connexes
Liens externes
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- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
- Site du Syndicat Mixte Grand Site Dunaire de Gâvres-Quiberon
- Plouhinec sur le site de l'Institut géographique national
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