Brax (Haute-Garonne)
Brax (prononcer [bʁaks]; en occitan Brats) est une commune française située dans le nord du département de la Haute-Garonne, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Courbet et par divers autres petits cours d'eau.
Ne doit pas être confondu avec Bax.
Pour les articles homonymes, voir Brax.
Brax | |||||
![]() Vue aérienne de Brax et de son château en 2011. | |||||
![]() Blason |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Occitanie | ||||
Département | Haute-Garonne | ||||
Arrondissement | Toulouse | ||||
Intercommunalité | Toulouse Métropole | ||||
Maire Mandat |
Thierry Zanatta 2020-2026 |
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Code postal | 31490 | ||||
Code commune | 31088 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Braxéens | ||||
Population municipale |
2 862 hab. (2019 ![]() |
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Densité | 648 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 36′ 53″ nord, 1° 14′ 24″ est | ||||
Altitude | Min. 145 m Max. 240 m |
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Superficie | 4,42 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Toulouse (banlieue) |
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Aire d'attraction | Toulouse (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Toulouse-7 | ||||
Législatives | Sixième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Haute-Garonne
Géolocalisation sur la carte : Occitanie
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Liens | |||||
Site web | mairie-brax31.fr | ||||
La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Brax est une commune urbaine qui compte 2 862 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle appartient à l'unité urbaine de Toulouse et fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse. Ses habitants sont appelés les Braxéens ou Braxéennes.
Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : le château, inscrit en 1946.
Géographie
Localisation
La commune de Brax se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 16 km à vol d'oiseau de Toulouse[1], préfecture du département. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Toulouse[I 1].

Les communes les plus proches[Note 1] sont[2] : Léguevin (1,7 km), Pibrac (3,7 km), La Salvetat-Saint-Gilles (4,9 km), Lasserre (6,3 km), Pradère-les-Bourguets (6,6 km), Lévignac (6,8 km), Mérenvielle (6,8 km), Plaisance-du-Touch (7,1 km).
Sur le plan historique et culturel, Brax fait partie du pays toulousain, une ceinture de plaines fertiles entrecoupées de bosquets d'arbres, aux molles collines semées de fermes en briques roses, inéluctablement grignotée par l'urbanisme des banlieues[3].
Brax est limitrophe de trois autres communes.
Hydrographie
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[5]. Elle est drainée par le Courbet, le Couget, le ruisseau de la Chauge, le ruisseau de Maudinat et par un petit cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 7 km de longueur totale[6],[Carte 1].
Le Courbet, d'une longueur totale de 10,1 km, prend sa source dans la commune de Léguevin et s'écoule du sud-ouest vers le nord-est. Il traverse la commune et se jette dans l'Aussonnelle à Colomiers, après avoir traversé 4 communes[7].

Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[8]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[9].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[10]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[11] complétée par des études régionales[12] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Toulouse-Francazal », sur la commune de Cugnaux, mise en service en 1922[13] et qui se trouve à 12 km à vol d'oiseau[14],[Note 3], où la température moyenne annuelle évolue de 14,1 °C pour la période 1971-2000[15], à 14,1 °C pour 1981-2010[16], puis à 14,3 °C pour 1991-2020[17].
Milieux naturels et biodiversité

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Une ZNIEFF de type 1[Note 4] est recensée sur la commune[18] :
- la « forêt de Bouconne » (2 868 ha), couvrant 10 communes dont neuf dans la Haute-Garonne et une dans le Gers[19].
Et une ZNIEFF de type 2[Note 5],[18] :
- les « terrasses de Bouconne et du Courbet » (2 088 ha), couvrant 5 communes du département[20].
Urbanisme
Typologie
Brax est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[21],[I 2],[22]. Elle appartient à l'unité urbaine de Toulouse, une agglomération inter-départementale regroupant 81 communes[I 3] et 1 035 280 habitants en 2019, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Toulouse est la cinquième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence et Lille (partie française)[I 4],[I 5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 527 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 6],[I 7].
Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (38,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (49,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (38,3 %), zones urbanisées (37,3 %), forêts (24,4 %)[23].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Voies de communication et transports
Accès par la route nationale 124.
Brax est desservie par la gare de Brax - Léguevin, d'où partent des TER Occitanie effectuant des liaisons entre Toulouse-Matabiau, L'Isle-Jourdain et Auch.
La ligne 32 du réseau Tisséo permet de relier le château de la commune et le centre-ville à la gare de Colomiers, située sur la ligne C des trains urbains de Toulouse.
Toponymie
Brax vient de braco (terre boueuse) en gaulois.
Une commune de Lot-et-Garonne porte le même nom.
Histoire
Brax fut autrefois un lieu fortifié dépendant du comté de L'Isle-Jourdain et jusqu'au XVIIe siècle eut pour seigneurs la noble famille des Montfort, et notamment Géraud de Montfort, juge royal et bailli d'Auterive, et Pierre de Montfort, conseiller au parlement de Toulouse en 1582. Les armes des Montfort se trouvent sous le porche de l'église moderne de Brax, très mutilées et provenant de l'ancienne église démolie au XIXe siècle (Ces armes se trouvent également sur l'une des clefs de voûte de l'église de Boulogne-sur-Gesse). Un Jean de Montfort fut capitoul de Toulouse en 1468, en 1483 et en 1484.
Les revenus de Brax servaient de caution à Toulouse au sujet des servitudes que Toulouse possédait en forêt de Bouconne et que Brax y possède toujours.
Les archives de la commune remontent à Françoise de Seysses, dame de Brax qui avait acheté le village à une autre dame, Marie Ducos, seigneuresse de Brax. On connaît un acte du parlement de Toulouse du à ce sujet. Cette dame devait épouser Jean de Polastron et on peut estimer que c'est aussi la date de la construction, sur le ruisseau de la Chauge, de ce château élégant avec ses hauts pignons et ses fenêtres mansardées qui fait l'orgueil du village actuel. La tour, le donjon et la chapelle ont disparu vers la Révolution. En 1628, le château appartenait à la famille de Pins qui devait, à nouveau, en hériter à la fin du XIXe siècle et le conserver jusqu'en 1939. C'est le comte de Pins-Montbrun qui était le maire de Brax avant, pendant et après la Grande Guerre de 1914-1918.

Entre ces dates, le château avait appartenu aux familles de Polastron, Lahillère et de Hérisson. Le dernier des Hérisson possède une très belle pierre tombale dans l'église actuelle (bas-côté de droite). C'est à la fin du XVIIe siècle, à la suite d'un séisme, que fut érigée une statue du Christ, la face tournée vers l'Occident : monolithe de 3 m de haut à base carrée développée ensuite en colonne octogonale, au bas de laquelle on lit la phrase suivante : « Le 21 de la Terre Trembla. »
La première église a dû être consacrée vers 1511 par l'évêque de Pamiers (on le sait par un texte de l'évêque offrant une cloche à l'église). L'église fut inaugurée en 1865 par M. de Saint-Félix, curé dès 1848, qui consacra sa vie et sa fortune à cette édification et à celle du prieuré, pour lequel il légua 800 F de rente or perpétuelle pour son entretien et le maintien de l'enseignement gratuit dans le village. Son tombeau se trouve derrière le maître autel. Après 1901, on perd la trace de cette donation…
Le château a été acheté en 1967 par l'Association des enfants invalides (aujourd'hui l'association ASEI — Agir, Soigner, Éduquer, Insérer) qui l'a aménagé en Centre de rééducation de l'ouïe et de la parole. On y éduque environ 90 sourds-muets ou malentendants.
En 2020, l'association ASEI fait part de son désir de vendre une grande partie du domaine afin de regrouper ses activités dans un nouveau bâtiment dans le parc[24]. Afin d'éviter une vente du château à des investisseurs privés, la mairie décide d'engager des discussions pour s'en porter acquéreur[24]. Le , une délibération est prise lors de la séance du conseil municipal, autorisant le maire de Brax à engager la procédure d'acquisition[25].
Les origines
La fondation du village remonte très vraisemblablement aux environs du XIIe siècle, dans un environnement boisé et marécageux.
Le lieu était situé à proximité de l'ancienne voie romaine qui allait de Toulouse à Auch.
Brax est un vieux village blotti au pied du château comtal du XIVe siècle et de l'église du XIXe siècle dont la brique chatoie sous le soleil.
Politique et administration

Administration municipale
Le nombre d'habitants au recensement de 2017 étant compris entre 2 500 habitants et 3 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2020 est de vingt-trois[26],[27].
Rattachements administratifs et électoraux
La commune fait partie de la sixième circonscription de la Haute-Garonne, de Toulouse Métropole et du canton de Toulouse-7 (avant le redécoupage départemental de 2014, Brax faisait partie de l'ex-canton de Léguevin).
Tendances politiques et résultats
Les résultats dans la ville de Brax tendent à montrer un certain enclin pour la Gauche, que ce soit pour les Régionales, Présidentielles et Européennes.
Liste des maires
Politique de développement durable
La commune a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21[28].
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[30].
En 2019, la commune comptait 2 862 habitants[Note 8], en augmentation de 6,55 % par rapport à 2013 (Haute-Garonne : +7,81 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
selon la population municipale des années : | 1968[33] | 1975[33] | 1982[33] | 1990[33] | 1999[33] | 2006[34] | 2009[35] | 2013[36] |
Rang de la commune dans le département | 157 | 114 | 98 | 96 | 78 | 82 | 84 | 80 |
Nombre de communes du département | 592 | 582 | 586 | 588 | 588 | 588 | 589 | 589 |
De 199 habitants à la fin de la Grande Guerre, le bourg regroupe environ 1 000 habitants en 1974. Au dernier recensement de , Brax comptait 2 086 habitants.
Économie
L'économie de la commune est essentiellement basée sur l'agriculture.
Enseignement
Brax fait partie de l'académie de Toulouse.
La commune possède une école maternelle et une école élémentaire.
Culture
Bibliothèque municipale, foyer rural.
Activités sportives
Brax accueille différents clubs — basket-ball, football, tennis, pétanque, judo — et organise la Foulée braxéenne…
Écologie et recyclage
La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la communauté urbaine de Toulouse Métropole et de l'agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie[37].
Économie
Revenus
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 1 109 ménages fiscaux[Note 9], regroupant 2 996 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 29 350 €[I 8] (23 140 € dans le département[I 9]). 69 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 10] (55,3 % dans le département).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 10] | 4,8 % | 7,9 % | 5,4 % |
Département[I 11] | 7,7 % | 9,6 % | 9,3 % |
France entière[I 12] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 833 personnes, parmi lesquelles on compte 75,6 % d'actifs (70,2 % ayant un emploi et 5,4 % de chômeurs) et 24,4 % d'inactifs[Note 11],[I 10]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Toulouse, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 13]. Elle compte 281 emplois en 2018, contre 343 en 2013 et 253 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 294, soit un indicateur de concentration d'emploi de 21,7 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 61,8 %[I 14].
Sur ces 1 294 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 108 travaillent dans la commune, soit 8 % des habitants[I 15]. Pour se rendre au travail, 81,6 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 8,3 % les transports en commun, 7,3 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 2,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 16].
Secteurs d'activités
155 établissements[Note 12] sont implantés à Brax au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 13],[I 17].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 155 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 11 | 7,1 % | (5,7 %) |
Construction | 20 | 12,9 % | (12 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 28 | 18,1 % | (25,9 %) |
Information et communication | 4 | 2,6 % | (4,1 %) |
Activités financières et d'assurance | 2 | 1,3 % | (3,8 %) |
Activités immobilières | 6 | 3,9 % | (4,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 28 | 18,1 % | (19,8 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 42 | 27,1 % | (16,6 %) |
Autres activités de services | 14 | 9 % | (7,9 %) |
Le secteur de l'administration publique, l'enseignement, la santé humaine et l'action sociale est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 27,1 % du nombre total d'établissements de la commune (42 sur les 155 entreprises implantées à Brax), contre 16,6 % au niveau départemental[I 18].
Entreprises et commerces
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[38] :
- France Energetique, travaux d'installation d'équipements thermiques et de climatisation (641 k€)
- Okkio, commerces de détail d'optique (352 k€)
- JSC Finance, activités des sociétés holding (302 k€)
- Cap Soleil, construction d'autres ouvrages de génie civil n.c.a. (278 k€)
- SARL Pastel Pan, services administratifs combinés de bureau (57 k€)
Agriculture
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 4 | 4 | 3 | 1 |
SAU[Note 14] (ha) | 25 | 73 | 143 | 21 |
La commune est dans les « Coteaux du Gers », une petite région agricole occupant une partie nord-ouest du département de la Haute-Garonne, caractérisée par une succession de coteaux peu accidentés, les surfaces cultivées étant entièrement dévolues aux grandes cultures[39]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 15] sur la commune est l'exploitation de grandes cultures (hors céréales et oléoprotéagineuses)[Carte 4]. Une seule exploitation agricole ayant son siège dans la commune est recensée lors du recensement agricole de 2020[Note 16] (quatre en 1988). La superficie agricole utilisée est de 21 ha[41],[Carte 5],[Carte 6].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Château de Brax, château comtal du XVIe siècle classé monument historique en 1946[42]
- Église Saint-Orens du XVIIIe siècle
- Monument aux Morts
- Stèle Morhange en honneur du réseau Morhange
- L'église Saint-Orens
- L'église.
- La façade.
- L'intérieur.
- Le plafond.
Personnalités liées à la commune
- Les habitants de Brax ont grandement aidé Marcel Taillandier, le cerveau du groupe de résistance du réseau Morhange durant les sombres années de la Seconde Guerre mondiale. Le siège du réseau Morhange était le château de Brax.
- Le DJ Alan Braxe a séjourné à Brax pendant quelques années.
- Le footballeur Cédric Carrasso a habité à Brax lorsqu'il défendait les couleurs du Toulouse Football Club (2008-2009).
- Bruno Zboralski
- Guillaume Degrave, ingénieur génie civil chez Vinci Construction, chef de projet de la plus haute tour du Pacifique en Nouvelle-Calédonie en 2017.[réf. nécessaire]
Héraldique
![]() |
Blason | D’azur au château du lieu d’or essoré de gueules et soutenu de deux épis de blé d’or posés en chevron renversé. |
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Pour approfondir
Articles connexes
Liens externes
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Brax », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales.
- Site de la mairie
- Brax sur le site de l'Insee
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
- La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[40].
- Cartes
- « Carte hydrographique de Brax » sur Géoportail (consulté le 5 novembre 2021)..
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Site de l'Insee
- « Métadonnées de la commune de Brax » (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition » (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Toulouse » (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Brax » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans la Haute-Garonne » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Brax » (consulté le ).
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- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Brax » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Brax » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans la Haute-Garonne » (consulté le ).
Autres sources
- Stephan Georg, « Distance entre Brax et Toulouse », sur distance.to (consulté le ).
- « Communes les plus proches de Brax », sur villorama.com (consulté le ).
- Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 378-379.
- Carte IGN sous Géoportail
- « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Fiche communale de Brax », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
- Sandre, « le Courbet ».
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
- « Le climat en France métropolitaine », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « Définition d’une normale climatologique », sur meteofrance.fr (consulté le ).
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