Châteaurenard
Châteaurenard [ʃatoʁənaʁ] est une commune française située dans le département des Bouches-du-Rhône, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Pour les articles homonymes, voir Château (homonymie) et Renard (homonymie).
Ne doit pas être confondu avec Château-Renard.
Châteaurenard | |||||
Parvis de l'église Saint-Denys. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Provence-Alpes-Côte d’Azur | ||||
Département | Bouches-du-Rhône | ||||
Arrondissement | Arles | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Terre de Provence | ||||
Maire Mandat |
Marcel Martel 2020-2026 |
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Code postal | 13160 | ||||
Code commune | 13027 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Châteaurenardais | ||||
Population municipale |
16 063 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 460 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 53′ 00″ nord, 4° 51′ 19″ est | ||||
Altitude | Min. 15 m Max. 110 m |
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Superficie | 34,95 km2 | ||||
Unité urbaine | Avignon (banlieue) |
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Aire d'attraction | Avignon (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Châteaurenard (bureau centralisateur) |
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Législatives | Quinzième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Bouches-du-Rhône
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
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Liens | |||||
Site web | http://www.chateaurenard.com | ||||
Ses habitants sont appelés les Châteaurenardais.
Géographie
Elle est le chef-lieu du canton portant le même nom. Entourée par les communes de Noves, Graveson, Rognonas et Eyragues. Châteaurenard est située à 8 km au sud-est d'Avignon, c'est la plus grande ville des environs. La commune fait partie de l'agglomération Terre de Provence. Par sa population, Châteaurenard constitue la 17e commune des Bouches-du-Rhône. La commune est bordée au nord par la rivière de la Durance.
Communes limitrophes
Accès
- Par l'autoroute A7 (depuis le nord ou le sud), sortie 24 Avignon-Sud. Suivre la direction Châteaurenard, qui se trouve à environ 5 km.
- Par la D 7N :
- depuis le nord, après la traversée d'Avignon, en continuant sur la N 7 suivre la direction d'Aix-en-Provence, puis prendre la sortie Châteaurenard juste après le pont qui enjambe la Durance ;
- depuis le sud, après Saint-Andiol, suivre la direction Avignon puis prendre la sortie Châteaurenard.
Hameau
Le hameau de la Crau (à 1,2 km au sud-ouest du centre-ville) fait administrativement partie de la commune de Châteaurenard.
Relief
La commune est relativement plane, les seuls reliefs étant la colline du Griffon (où se situe le château) et le vallon de la Roquette avec le massif du Rougadou.
Géologie
La plaine qui entoure l'éperon rocheux est formée d'alluvions quaternaires issues de la Durance.
Sismicité
La commune est soumise à une sismicité faible mais non négligeable (zone sismique 3).
Hydrographie
La commune de Châteaurenard est bordée au nord par la Durance, qui est la limite séparative avec Avignon et le département de Vaucluse. Elle est également traversée par l'un de ses affluents, l'Anguillon et par un de ses tributaires, le Réal.
Climat
La commune de Châteaurenard, située dans la zone d’influence du climat méditerranéen, est soumise à un rythme à quatre temps : deux saisons sèches, dont une brève en fin d'hiver, une très longue et accentuée en été ; deux saisons pluvieuses, en automne, avec des pluies abondantes sinon torrentielles, et au printemps. Les étés sont chauds et secs, liés à la remontée des anticyclones subtropicaux, entrecoupés d’épisodes orageux parfois violents. Les hivers sont doux. Les précipitations sont peu fréquentes et la neige rare.
Urbanisme
Typologie
Châteaurenard est une commune urbaine[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Avignon, une agglomération inter-régionale regroupant 59 communes[4] et 455 711 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Avignon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 48 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[7],[8].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (75,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (79,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (65,5 %), zones urbanisées (10,6 %), cultures permanentes (8,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,6 %), eaux continentales[Note 3] (1,6 %), prairies (1,4 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (1,1 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,8 %), forêts (0,3 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].
Toponymie
Le nom de la ville a pour origine Reynard (ou Reynardus), premier seigneur des lieux, vers 965[11]. Le nom de la commune en provençal est Castèu-Reinard[12].
Histoire
Préhistoire
Les premiers signes d'occupations sur le site de Châteaurenard dateraient de 2000 à 1800 av. J.-C. Le fait qu'une flèche en cuivre ait également été découverte, permet de dire que l'on est au chalcolithique (étymologiquement : âge de la pierre et du cuivre). Ces individus sont robustes, mais de faible stature. Ils sont agriculteurs (céréales) et éleveurs de moutons.
Antiquité
L'arrivée des Romains en Provence se fit le long des vallées fluviales. Le Rhône et la Durance furent les voies de pénétrations. À Châteaurenard, c'est dans le quartier du Vigneret que l'on trouve le plus de vestiges romains.
Au Ve siècle apr. J.-C., les grandes invasions saccagèrent la région effaçant malheureusement tous les témoignages importants de cette période sur la commune.
Moyen Âge
Le premier seigneur du nom de Renard (Reinhard ou Reynardus)[13], vivait vers l'an 970. Sa mère s'appelait Balde et son père, Lambert dit Dodon. Il apparaît sous le nom de "Eldeberthus de Castro-Raynardus" au bas d'une charte concernant une dotation faite en faveur du monastère de Montmajour en 1015, par la comtesse Emma, fille de Guillaume Taillefer, comte de Toulouse. Un bac permettant de traverser la Durance est attesté en 1094[14]. Il fusionne avec celui de Rognonas vers 1450[15].
Au XIIe siècle, lorsque Ildefons d'Aragon[Qui ?] devint comte de Provence, il voulut se doter de fortifications imprenables. Jordane, sa maîtresse, reçut la lourde charge de veiller à la transformation du castel primitif en une place forte. La pierre remplaça le bois et la construction dura plusieurs années. Femme de goût et de culture, Jordane organisa des cours d'amour. Les troubadours passèrent par Châteaurenard, et l'un d'eux composa un poème que l'on fit graver sur une pierre (encore visible aujourd'hui) dans la "Tour des Trois Poignards". Blacas de Pontevès, viguier de Marseille (1369-1377), lieutenant du sénéchal (1379 ; 1381), frère de Barral de Pontevès - seigneur de Pontevès, fut seigneur de Châteaurenard. Alors que son frère était carliste, il prit le parti des Angevins lors de la guerre de l'Union d'Aix[16] en conditionnant toutefois ce soutien à la participation du duc à l’expédition de secours à la reine[17].
Au XVe siècle, le pape Benoît XIII alors en poste sur Avignon vient se réfugier à Châteaurenard pour échapper au siège du palais des Papes mené par Charles VI.
Le 21 mai 1539, l'Édit de Châteauregnard autorise les loteries en France à condition de verser une partie des recettes à l'État. La somme reversée fut tellement importante que la loterie fut vite abandonnée[18].
Période moderne
En 1727, Sexte Gabrielle d'Aymar, épousa Jean Louis Gabriel de Thomassin, marquis de Saint-Paul. En 1781, Joséphine Henriette de Thomassin de Saint-Paul épousa Louis Marc Antoine de Valori. Ainsi par le biais des mariages successifs, les Aymar, les Thomassin et les Valori se succédèrent tout au long du XVIIIe siècle dans la baronnie de Châteaurenard. On peut voir aujourd’hui la sépulture aux armes des Valori dans le cimetière de Châteaurenard et l’ancien château de Valori transformé en clinique par le Docteur Perrier, aujourd’hui résidence « le Valori »[19].
En 1887, la ville ouvre une gare située sur la ligne de Barbentane à Orgon. Le trafic est ouvert aux voyageurs et au transport de marchandises.
Période contemporaine
Le succès du marché hebdomadaire qui se déroulait sur le cours Carnot tous les dimanches, incita les agriculteurs de la commune à perfectionner leur outil de travail en créant, dès 1958, un CETA[20].
Ce Centre d'études techniques agricoles vit le jour en même temps que les premières serres dans le nord des Bouches-du-Rhône. Il permit d'assurer le passage des cultures plein champ vers les cultures sous abris. Actuellement, il compte 47 exploitations agricoles et représente environ 114 hectares de cultures sous serres. Ce qui permet de mettre en marché tomates et melons durant la période printemps-été, et les salades en automne-hiver[20].
Devise
Tutus in arce vigil. (« À l'abri dans la forteresse je veille. »)
Héraldique
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Les armes peuvent se blasonner ainsi : « D'or, à un château de gueules, ajouré et maçonné de sable, surmonté d'un renard du même. »
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Politique et administration
Liste des maires
À la suite de l'adoption de la loi sur le non-cumul des mandats, il n'est plus possible pour les députés de cumuler un mandat de parlementaire et un mandat exécutif local. Bernard Reynès a donc cédé à sa place de maire le 12 juillet 2017 et c'est son premier adjoint, Marcel Martel qui lui succède.
Politique de développement durable
La ville a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2009[25].
Communes jumelées
- Altenholz (Allemagne) depuis 1991.
- Villanova d'Asti (Italie).
Population et société
Les habitants de Châteaurenard sont appelés les Châteaurenardais.
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[26],[Note 4]
En 2019, la commune comptait 16 063 habitants[Note 5], en augmentation de 1,79 % par rapport à 2013 (Bouches-du-Rhône : +2,51 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Manifestations culturelles et festivités
La ville est membre de l'Union des villes taurines françaises.
Économie
Chômage
Avec un taux de chômage de 14,7 % en 2015, la ville est au-dessus de la moyenne nationale pour la même période (9,9 % pour la France métropolitaine). En 2015, Châteaurenard comptait 1 132 demandeurs d'emploi[29].
Agriculture
La commune est essentiellement maraîchère. La présence de l'eau a, très tôt, permis l'irrigation des champs grâce à un réseau de canaux et de ruisseaux. Ceux-ci, par la simple force de la gravité, drainent l'eau de la Durance vers les cultures depuis le XVIIe siècle. Ce qui a permis aux paysans de se spécialiser dans le maraîchage et les cultures fruitières. Cette, porteuse de richesse, est célébrée au mois d'août, à l'occasion de la fête de la Madeleine[30].
Les différentes productions de ce terroir étaient mises en marché, en saison, chaque dimanche. Le premier répertorié, dit le marché aux herbes date du XVe siècle. L'idée de créer un marché régulier germa au XVIIIe siècle. Elle fut réalisée par le docteur Mascle qui créa le marché sur le cours Carnot après la Première Guerre mondiale. Compte tenu de l'ampleur prise, en 1958, fut mis en fonction le marché gare. Lui a succédé un marché d'intérêt national[30] depuis le [31].
Celui-ci est devenu le numéro 1 en Europe des marchés de gré à gré en fruits et légumes avec un tonnage de 180 000 t/an. Il est le rendez-vous des agriculteurs de la commune et des départements voisins chaque matin de 6 h 30 à 7 h 30 qui passent des transactions de gré à gré avec les expéditeurs et les grossistes. Ce marché professionnel a son pendant, tous les dimanches matin, dans le centre-ville de Châteaurenard sous forme de marché provençal ouvert au public[30].
Le vin de pays des Alpilles est un vin de pays de zone, au nord des Bouches-du-Rhône qui a vocation à labelliser, après dégustation, les vins ne pouvant postuler à l'appellation d'origine. Jusqu'en 2000, il portait le nom de vin de pays de la Petite Crau. La production est d'environ 6 000 hectolitres par an. Son vignoble, installé sur un plateau caillouteux, est limité, au nord, par la Durance et au sud, par les Alpilles[32].
- Distillerie Frigolet Liqueur, fabrique et commercialise l'Élixir du révérend Père Gaucher
- Antenne de la Chambre de commerce et d'industrie du pays d'Arles qui gère aussi le Centre de formation métiers du bois.
Les statistiques INSEE concernant Châteaurenard, montrent qu'entre 1999 à 2009, le nombre d'agriculteurs exploitants est passé de 286 (2,7 % de la population) à 184 (1,5 % de la population)[33].
Industrie
Trois zones artisanales et industrielles sont implantées à Chateaurenard[34]. :
- Zone artisanale du Barret (incluant la zone La Chaffine)
D'une superficie de 38 hectares, elle compte 29 entreprises et 600 salariés
- Zone industrielle des Iscles
D'une superficie de 38 hectares, elle compte 63 entreprises et 900 salariés
- Parc d’activité des Baumes
D'une superficie de 5 hectares, elle compte 12 entreprises et 100 salariés
Un plan d'extension de ces zones est en cours.
Tourisme
Châteaurenard dispose d'une situation géographique centrale pour le développement du tourisme, entre Arles, Avignon, les Alpilles, et un peu plus loin Marseille et la Camargue.
Plusieurs types d'hébergements touristiques sont proposés : 3 hôtels, un camping et plusieurs chambres d'hôtes et meublés de tourisme.
Culture et patrimoine
Culture
- Cinéma : Le Rex (3 salles dont 2 équipées en numérique 3D).
- Salles de spectacle :
- L'Étoile, comprenant une salle de théâtre nommée Pécout. La salle de spectacle l'Étoile à elle-seule peut accueillir près de 800 personnes en configuration théâtre (assis) et plus de 1 400 en configuration concert (mixte assis/debout)[35].
- Le Réal, composée de gradins amovibles.
Patrimoine civil
Le château féodal, fut construit entre le XIIe et le XVe siècle au sommet de la colline du Griffon, classé monument historique en 1927[36]. Partiellement détruit mais entretenu, il est toujours visitable[37].
- Le musée des Outils agraires présentant traditions, coutumes et savoir-faire de Provence.
- Les arènes de la ville sont inscrites sur la liste des bâtiments protégés de la base Mérimée[38].
Équipements et services
Transports urbains
Plusieurs lignes de bus sont mises en place par la municipalité et l'intercommunalité : une ligne communale[40] et une ligne reliant les communes limitrophes[41]. La municipalité organise également un ramassage scolaire pour les écoliers du primaire[42].
Une ligne de bus relie Châteaurenard aux agglomérations de la région : Avignon - Saint-Rémy-de-Provence[43].
Enseignement
Les élèves de Châteaurenard débutent leurs études dans l'une des six écoles maternelles et primaires publiques de la commune[44], où est également implantée une école primaire privée, subventionnée par la municipalité[45].
La commune compte deux collèges, un public et un privé. Un lycée comprenant filière générale et technologique a ouvert en 2019 sur la commune[46].
Sports
La commune dispose de plusieurs complexes sportifs[47] :
- Complexe Pierre-de-Coubertin
Ce complexe comprend : 6 courts de tennis, 2 terrains de basket-ball, 2 terrains de hand-ball, plusieurs terrains de rugby, dont le stade des Beaumettes, et des équipements d'athlétisme. Un centre nautique de plein air et un gymnase jouxtent le complexe.
- Le stade Louis-Porro (ex-stade du Grand-Quartier)
Il est équipé de trois terrains de football.
- Vallon de la Roquette :
Les aménagements de sports de plein air y sont regroupés : parcours santé, VTT, parcours de courses d'orientation.
Santé
L'hôpital le plus proche est le centre hospitalier Henri-Duffaut qui se trouve à Avignon dans le Vaucluse.
Sécurité
La commune possède une brigade de la gendarmerie nationale, un poste de police municipale ainsi que d'un centre de secours. De plus elle possède un centre de supervision urbaine (CSU) permettant de gérer la centaine de caméras de vidéosurveillance présentes sur le territoire Châteaurenardais[48]. Anciennement la commune en plus de sa gendarmerie disposait d'un commissariat de la police nationale.
Autres services
La commune possède également un bureau de poste ainsi que plusieurs bâtiments communaux, dont la maison de la vie associative, la maison des services ou encore la maison de l’entrepreneur.
Vie locale
- Chaque dimanche matin se tient le marché hebdomadaire sur le cours Carnot (de 7 h à 13 h).
- Un marché de Noël est organisé chaque premier week-end de décembre.
Cultes
La paroisse catholique de Saint-Denys fait partie du diocèse Aix Arles, doyenné Alpilles-Durance[49].
Environnement
Au centre de la commune, se trouve la colline du Griffon sur laquelle est implanté le château. À l'ouest se trouve le massif du Rougadou partagé entre les communes de Châteaurenard et Noves.
Personnalités liées à la commune
- Antoine Ginoux (né le 29 octobre 1858, mort le 6 novembre 1924), félibre auteur notamment de Susano o lou dramo de la Santo Baumo, chant en sept épisodes publié en 1926. Il créa par ailleurs « l'Escolo di Tourre de Casteu Reinard ». Meurt d'une embolie en haut du Pont du Gard en prononçant ces paroles : « A quest cop siu perdu. »
- Jean-Paul-Marie Cavaillé dit le Docteur Cavaillé (né le 18 mai 1917 à Colombiers mort le 8 août 1983 à Châteaurenard), médecin, homme de lettres, premier adjoint de Châteaurenard, chevalier de l'Ordre des Arts et des Lettres. Sur sa statue située dans le jardin des anciens combattants on peut lire : « Homme de bien, médecin des pauvres ».
- Jacques Lalande (né en 1921 à Châteaurenard) est un peintre figuratif, de l'École française, il peint des enfants et des paysages.
- Marcel Jullian (né le 31 janvier 1922 à Châteaurenard), écrivain et réalisateur, fondateur de la chaîne Antenne 2 qu'il présida de janvier 1975 à décembre 1977.
- André Fanton (né le 7 décembre 1928 à Marseille et décédé le 28 septembre 2013 à Montpellier) artiste peintre figuratif, cofondateur de la Société des Amis des Arts.
- René Lucchesi (1936-), joueur de pétanque qui a joué à La Crau de Châteaurenard et qui réside actuellement dans la commune[50],[51].
- Robert Miras, chanteur.
- Roland Pécout (né en 1949), poète et écrivain occitan.
- Frédéric Martel (né le 28 octobre 1967 à Châteaurenard), écrivain, journaliste à Radio France, chercheur.
The Pussycats Destroyers est un groupe de metal franco-belge dont l’un des membres (la guitariste) vient de Châteaurenard.
Notes et références
Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 d'Avignon », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Vincent Fournier, Châteaurenard, éditions de l'Equinoxe, 1993 (Le temps retrouvé), page 6
- Lou tresor dóu Felibrige, F. Mistral, vol. 1 p. 492, éditions CPM 1979
- « Château féodal de Châteaurenard », E-patrimoine en Pays d’Arles.
- Catherine Lonchambon, « D’une rive à l’autre de la Durance : d’étranges bateaux », in Guy Barruol, Denis Furestier, Catherine Lonchambon, Cécile Miramont, La Durance de long en large : bacs, barques et radeaux dans l’histoire d’une rivière capricieuse, Les Alpes de lumière no 149, Forcalquier 2005, (ISBN 2-906162-71-X), p. 55
- Catherine Lonchambon, op. cit., p. 54
- Alain Venturini, La Guerre de l'Union d'Aix (1383-1388), p. 55
- Geneviève Xhayet, « Partisans et adversaires de Louis d'Anjou pendant la guerre de l'Union d'Aix », Provence historique, Fédération historique de Provence, volume 40, no 162, « Autour de la guerre de l'Union d'Aix », 1990, p. 409 et 410 (note 41).
- http://theses.univ-lyon2.fr/documents/getpart.php?id=lyon2.2005.darracq_jb&part=95420
- « Résidence le Valori »
- Le CETA de Châteaurenard
- « MASCLE, Ernest Frédéric », sur Archives nationales (consulté le ).
- Châteaurenard remercie le Général de Gaulle, sur lewebpedagogique.com
- « Vive émotion après la disparition de Gustave Cestier », La Provence, (lire en ligne)
- « Marcel Martel élu maire », La Provence, (lire en ligne)
- FICHE | Agenda 21 de Territoires - Châteaurenard, consultée le 27 octobre 2017
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- « Dossier complet Commune de Châteaurenard (13027) », sur INSEE,
- Châteaurenard, cité maraîchère
- Décret no 63-1053 du 18 octobre 1963 portant classement du marché-gare de Châteaurenard comme marché d'intérêt national, JORF no 247 du 20 octobre 1963, p. 9403.
- Louis Menjucq, président de l'ANIVIT (sous la direction de), Vins de pays de France, éd. Romain Pages, Saint-Cloud, 1991, (ISBN 2908878151), p. 86.
- [PDF] « Statistiques locales », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques
- zones d'activités économiques
- Salle de l'Etoile
- Notice no PA00081238, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Château féodal », sur Office de tourisme de Châteaurenard (consulté le )
- lire le descriptif Mérimée. Référence : IA13001221
- Notice no PA00081237, base Mérimée, ministère français de la Culture
- ligne de navette communale
- navette intercommunale
- ramassage scolaire
- bus régionaux
- écoles à Chateaurenard
- Enseignement à Châteaurenard
- Lycée Jean d’Ormesson à Châteaurenard
- Sport à Chateaurenard
- « Vidéosurveillance : Châteaurenard, Big Brother is watching you... », sur laprovence.com,
- Diocèse Aix Arles
- mamasse, « Joueurs de pétanque : Portrait N°656 Lucchesi René », sur boulistenaute.com, (consulté le )
- Boulegan, « Les champions : René Lucchesi, le seigneur de Châteaurenard », sur boulistenaute.com, (consulté le )
Voir aussi
Bibliographie
- Henry de Valori, Histoire de la baronnie royale de Châteaurenard en Provence. Reprise de l'éd. restaurée de 1869. Paris: Res Universis, 1993. Monographies des villes et villages de France ; 1037. (ISBN 2-7428-0004-2).
Articles connexes
Liens externes
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