Clavières
Clavières est une commune française située dans le département du Cantal en région administrative Auvergne-Rhône-Alpes.
Pour les articles homonymes, voir Clavières (homonymie).
Clavières | |||||
Vue de Clavières. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Cantal | ||||
Arrondissement | Saint-Flour | ||||
Intercommunalité | Saint-Flour Communauté | ||||
Maire Mandat |
Gilles Bigot 2020-2026 |
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Code postal | 15320 | ||||
Code commune | 15051 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
209 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 4,7 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 59′ 12″ nord, 3° 16′ 39″ est | ||||
Altitude | Min. 872 m Max. 1 434 m |
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Superficie | 44,66 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Saint-Flour (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Neuvéglise-sur-Truyère | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Cantal
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Géographie
Localisation
La commune de Clavières est située dans l'est du département du Cantal. Elle est limitrophe de la Haute-Loire et de la Lozère.
Elle est traversée par le 45e parallèle nord, est de ce fait située à égale distance du pôle Nord et de l'équateur terrestre (environ 5 000 km).
Communes limitrophes
Urbanisme
Typologie
Clavières est une commune rurale[Note 1],[2]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Flour, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 36 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 1],[I 2].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (67,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (69 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (60,1 %), prairies (17,2 %), zones agricoles hétérogènes (15,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (7,5 %)[5].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Habitat et logement
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 189, alors qu'il était de 191 en 2013 et de 185 en 2008[I 3].
Parmi ces logements, 54,6 % étaient des résidences principales, 31,7 % des résidences secondaires et 13,7 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 98,9 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 1,1 % des appartements[I 4].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Clavières en 2018 en comparaison avec celle du Cantal et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (31,7 %) supérieure à celle du département (20,4 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 77,9 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (77,7 % en 2013), contre 70,4 % pour le Cantal et 57,5 pour la France entière[I 5].
Typologie | Clavières[I 3] | Cantal[I 6] | France entière[I 7] |
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Résidences principales (en %) | 54,6 | 67,7 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 31,7 | 20,4 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 13,7 | 11,9 | 8,2 |
Histoire
En juin 1944, lors de la bataille du Mont Mouchet entre maquisards et armée allemande, 13 civils, dont le maire de l'époque François Broncy, périssent. Il était allé au devant des Allemands, ceint de son écharpe de maire, muni d’un drapeau blanc. Il fut porté disparu à partir de ce jour. Sa petite fille Maryse Pelissier-Lambert raconte que personne n’a jamais su les conditions de sa mort. La commune est décorée de la Croix de guerre 1939-1945[6].
Politique et administration
Découpage territorial
La commune de Clavières est membre de l'intercommunalité Saint-Flour Communauté[I 8], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Saint-Flour. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[7].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Saint-Flour, à la circonscription administrative de l'État du Cantal et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[I 8].
Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Neuvéglise-sur-Truyère pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 8], et de la deuxième circonscription du Cantal pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[8].
Liste des maires
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[11].
En 2019, la commune comptait 209 habitants[Note 3], en diminution de 5,86 % par rapport à 2013 (Cantal : −1,59 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Sainte-Madeleine
- Col le Portus d'auzenc 1369 m
- Prat Niolat , ancienne station de ski .
- Lac des Pierres Blanches
Les sommets du massif de la Margeride sur la commune :
- Serre Haut 1431 m
- Timoneire 1401 m
- Plos les Rocs 1384 m
- Le rocher des Costes 1340 m
- Le Barreau 1256 m
- Puech Farrat 1225 m
- Puy de la Rode 1203 m ...
Personnalités liées à la commune
- François Lombard (1605-1689), peintre de l'époque classique, élève de Guy François, auteur du Miracle de saint Bonaventure, né dans la commune ;
- Pierre Hugon (1851-1933), député du Cantal de 1898 à 1910 et de 1914 à 1919, conseiller général du canton de Ruynes-en-Margeride (1919-1933), maire de Ruynes-en-Margeride (1912-1929), né dans la commune ;
- Alphonse Dommergue (1873-1954), député du Cantal de 1951 à 1954, conseiller général du canton de Saint-Flour-Nord (1945-1954), maire de Saint-Flour (1944-1953), né dans la commune.
Héraldique
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Les armes de la commune se blasonnent ainsi : De gueules à la clé d’argent, au chef cousu d’azur chargé de trois étoiles d’or.
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Voir aussi
Articles connexes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Site de l'Insee
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 à Clavières » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Clavières - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Clavières - Section LOG T7 » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans le Cantal » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
- « Code officiel géographique- Rattachements de la commune de Clavières » (consulté le ).
Autres sources
- Carte IGN sous Géoportail
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition » (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Liste des communes décorées de la Croix de guerre 1939-1945. [PDF]
- « Saint-Flour Communauté - fiche descriptive au », sur la Base nationale sur l'intercommunalité (consulté le ).
- « Découpage électoral du Cantal (avant et après la réforme de 2010) », sur http://www.politiquemania.com/ (consulté le ).
- , site de l'association des maires de France (consulté le 21 novembre 2018).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
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