Crouy-sur-Ourcq

Crouy-sur-Ourcq est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne, en région Île-de-France.

Pour les articles homonymes, voir Crouy (homonymie).

Crouy-sur-Ourcq

La mairie.

Héraldique
Administration
Pays France
Région Île-de-France
Département Seine-et-Marne
Arrondissement Meaux
Intercommunalité CC du Pays de l'Ourcq
Maire
Mandat
Victor Étienne
2020-2026
Code postal 77840
Code commune 77148
Démographie
Gentilé Crouyciens
Population
municipale
1 825 hab. (2019 )
Densité 94 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 05′ 23″ nord, 3° 04′ 30″ est
Altitude Min. 52 m
Max. 165 m
Superficie 19,42 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de La Ferté-sous-Jouarre
Législatives 6e circonscription de Seine-et-Marne
Localisation
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Crouy-sur-Ourcq
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Crouy-sur-Ourcq
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Crouy-sur-Ourcq
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Crouy-sur-Ourcq
Liens
Site web crouy-sur-ourcq.fr

    Géographie

    Localisation

    Représentations cartographiques de la commune
    Localisation dans le département de Seine-et-Marne.
    Avec les communes environnantes
    1 : localisation dans le département de Seine-et-Marne. ; 2 : avec les communes environnantes.

    Située dans l'extrême nord du département de Seine-et-Marne à environ 21,5 km par la route au nord-est de Meaux et à 76 km au nord-est du centre Paris, la commune est limitrophe des départements de l'Aisne et de l'Oise[1],[Note 1].

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Crouy-sur-Ourcq[2]
    Neufchelles
    (Oise)
    Montigny-l'Allier
    (Aisne)
    Varinfroy
    (Oise)
    Coulombs-en-Valois
    May-en-Multien Ocquerre Vendrest

    Géologie et relief

    L'altitude varie de 165 mètres pour le point le plus haut à 52 mètres dans la partie aval de la vallée de l'Ourcq, le village étant vers 60 à 70 mètres d'altitude.

    La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[4].

    Hydrographie

    Carte des réseaux hydrographique et routier de Crouy-sur-Ourcq.

    Le réseau hydrographique de la commune se compose de douze cours d'eau référencés : Le ru la Croix Hélène traverse la commune d'est en ouest ;

    • La rivière l'Ourcq, longue de 86,49 km[5], et ses marais bordent la partie ouest de la commune, ainsi que :
      • un bras de 1,55 km[6], et huit des affluents et sous-affluents de l'Ourcq :
        • le Grand Fossé, 4,94 km[7] ;
          • le Marais de Négando, 1,03 km[8], affluent du Grand Fossé ;
        • le cours d'eau 01 des Aunes de Gesvres, 1,52 km[9] ;
          • le cours d'eau 02 des Aunes de Gesvres, 2,68 km[10], qui conflue avec le cours d'eau 01 des Aunes de Gesvres ;
        • le fossé Boudou, cours d'eau naturel et canal de 1,27 km[11] ;
        • le canal 02 de la Commune de Crouy-sur-Ourcq, 0,91 km[12] ;
        • le ru la Croix Hélène ou ru Roland, 6,16 km[13] ;
          • le cours d'eau 01 de la Grande Prairie, 1,12 km[14], affluent du ru la Croix Hélène ;
    • le canal 01 de la Commune de Crouy-sur-Ourcq, 0,95 km[15], qui conflue avec l’Ourcq et le Grand Fossé ;
    • Le Clignon, long de 29,96 km[16] et ses marais bordent sa partie nord.

    La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 17,03 km[17].

    Climat

    Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000

    - Moyenne annuelle de température : 11 °C
    - Nombre de jours avec une température inférieure à -5°C : 3,9 j
    - Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C : 4,5 j
    - Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,9 °C
    - Cumuls annuels de précipitation : 740 mm
    - Nombre de jours de précipitation en janvier : -1,8 j
    - Nombre de jours de précipitation en juillet : 0,2 j

    La commune bénéficie d’un « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalité des communes de Seine-et-Marne[18].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[19]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[18]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales[20]. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Creil, qui se trouve à 47 km à vol d'oiseau[21], où la température moyenne annuelle évolue de 10,2 °C pour la période 1971-2000[22], à 10,9 °C pour 1981-2010[23], puis à 11,3 °C pour 1991-2020[24].

    Milieux naturels et biodiversité

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

    Le territoire communal de Crouy-sur-Ourcq comprend trois ZNIEFF de type 1[Note 3],[25],[Carte 1] :

    • la « La Campenne » (48,71 ha), couvrant 2 communes du département[26] ;
    • la « La Reposée » (7,09 ha)[27] ;
    • les « Marais de Negando et bois de la Garenne » (252,33 ha)[28] ;

    et un ZNIEFF de type 2[Note 4],[25], la « vallée de l'Ourcq » (1 434,36 ha), couvrant 4 communes du département[29].

    Urbanisme

    Typologie

    Crouy-sur-Ourcq est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[30],[31],[32].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire regroupe 1 929 communes[33],[34].

    Lieux-dits et écarts

    La commune compte 120 lieux-dits administratifs[Note 7] répertoriés consultables ici[35] dont Fussy, la Chaussée, le château de Gesvres-le-Duc (source : le fichier Fantoir).

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (58,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (58 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (58,1% ), terres arables (33% ), zones urbanisées (5,9% ), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,3% ), zones humides intérieures (1% ), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,6 %)[36].

    Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[37],[38],[Carte 2]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 3].

    Planification

    La loi SRU du a incité les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle et à un horizon de 20 ans et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Marne Ourcq, approuvé le et porté par le syndicat Mixte Marne-Ourcq regroupant 41 communes du Pays de l'Ourcq et du Pays Fertois[39].

    La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme en révision[40]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[Carte 4].

    Logement

    En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de 776 dont 78,5 % de maisons et 21,4 % d'appartements[Note 8].

    Parmi ces logements, 88,6 % étaient des résidences principales, 4,4 % des résidences secondaires et 6,9 % des logements vacants.

    La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 75 % contre 23,6 % de locataires[41] dont, 0,1 % de logements HLM loués vides (logements sociaux)[Note 9] et, 1,5 % logés gratuitement.

    Voies de communication et transports

    La commune est desservie par la gare de Crouy-sur-Ourcq sur la ligne Paris - La Ferté-Milon.

    Toponymie

    Le nom de la localité est mentionné sous les formes Croyacum en 1226[42] ; Croiacum au XIIIe siècle[43],[44].

    L'origine viendrait d'un nom d'homme gaulois Crodius d'après Kaspers ou germanique Chrodius suivant Soubeiran[45].

    L'Ourcq et ses marais bordent la partie ouest de la commune.

    Histoire

    Dès le XIIe siècle sont mentionnés deux seigneurs, les deux frères Olivier et Henry de Crouy[réf. nécessaire].
    Du milieu du XIIe siècle à la fin du XIIIe siècle, Crouy fait partie des nombreuses seigneuries de la famille des Barres. Ses seigneurs constituent d'ailleurs une des neuf branches de cette maison, la branche no 2 dite ici « de Crouy », pour simplifier[46],[Note 10]. On peut citer quelques témoignages :

    • dès 1154, Guillaume Ier, seigneur de Crouy et Houssoy, est cité comme vassal de Thibaut de Crépy (donc dépendant du Valois)[47] ;
    • en 1226, Jean II « de Crouy » donne, par charte, une chapellenie dans sa maison de « Croyaco » à l’Église de Meaux[48] ; vers 1250, le même, homme d'arme, possède une maison-forte en ces lieux[49] ;
    • en 1299, Guillaume IV des Barres, vend à Charles, comte de Valois et frère cadet de Philippe le Bel, ses seigneuries de Croy et Haussoy, Villegenard, tout en en gardant l’usufruit[50].

    D'autre part, un bon nombre de sceaux appendus à des actes archivés soulignent la présence des seigneurs de Crouy à cette époque : Jean II est cité en 1213, 1239, 1243, 1246 ; Jean « Peau de chat » en 1272 ; Jeanne, dame de Crouy, en 1292/1293 ; Guillaume IV et sa femme en 1299[51].

    Charles de Valois ne conserve pas Crouy et Houssoy, qu'on voit dès 1311 aux mains de la famille de Sépoix[52],[53] (seigneur de Chepoix en Picardie) : Jean Ier, l'acquéreur cité en 1311, fils de l'amiral et maître des Arbalétriers Thibaut ; suivi par son propre fils Jean II, amiral de France en 1334, commandant des galères que Philippe de Valois envoya contre les Turcs en 1334, prisonnier des Anglo-Navarrais au siège du château de Mauconseil en 1358.

    Le château fort du Houssoy est construit par Jean III de Sépoix, fils de Jean II, au XIVe siècle. il sera partiellement détruit pendant les guerres de la Fronde et saccagé par les Espagnols en 1652[54].

    Louis de Sépoix, fils de Jean III, meurt à Azincourt en 1415, suivi par Jean IV, chambellan de Louis XI, et son fils Charles de Sépoix, chambellan de Louis XII. Le fils de Charles, Méry, adoubé chevalier sur le champ de bataille de Marignan en 1515 et vice-amiral de Bretagne, meurt en 1559. Son fils Robert de Sépoix (1538-1586), capitaine-gouverneur de St-Quentin, bailli du Valois, négocie avec l'abbaye de Chelles l'acquisition en 1564 des justices féodales de Crouy (haute, moyenne et basse justice), qu'elle détenait ; les Dames de Chelles avaient aussi la seigneurie de Coulombs ; Mery et son fils Robert de Sépoix rénovent l'église Saint-Cyr-et-Sainte-Julitte de Crouy.

    La veuve héritière de Robert, Louise d'Ongnies, se remarie en 1602 au maréchal-duc Charles II de Cossé-Brissac. Succèdent alors le duc François de Cossé-Brissac (issu du 1er mariage du duc Charles avec Judith d'Acigné) et son fils le duc Louis. En 1655/1665, les Cossé-Brissac vendent la seigneurie de Crouy, acquise le 27 juin 1665 par René Potier, 1er duc de Tresmes (voir ci-dessous), Potier ; la famille Potier de Tresmes et de Gesvres garde le domaine jusqu'à la Révolution (Louis-Joachim Potier (1733-1794), 5e duc de Gesvres, guillotiné le 7 juillet 1794).

    En 1814, pendant la campagne de France, Crouy et Gesvres-le-Duc sont livrés à la vindicte des troupes de Blücher. Une bataille a lieu vers Gesvres, et Crouy est alors pillé.

    L'ordonnance du fixe la limite territoriale de la commune de Crouy avec celle de Coulombs.

    Crouy-sur-Ourcq et Gesvres (Tresmes)[52] ont formé deux paroisses distinctes jusqu'en 1790. L'histoire des deux localités se confond en bien des points (voir plus bas : Lieux et Monuments-château de Gesvres). Situé sur les limites du Valois et de la Brie champenoise, Crouy a été placé tantôt dans l'une, tantôt dans l'autre de ces divisions provinciales[54].

    Bénéficiant d'une « heureuse situation » pour le commerce, la commune en tirait toute sa richesse. Dès 1610, c'est une place commerciale renommée. Crouy possédait de temps immémorial un marché qui attirait une foule nombreuse. En 1770, on y comptait 70 artisans et commerçants, 47 maraîchers et chanvriers. La création du Canal de l'Ourcq participa également au développement de la localité[54].

    Un témoignage sur les faits survenus pendant la Seconde Guerre mondiale du 9 au à Neufchelles et Crouy-sur-Ourcq, est dû à Maître Pierre Véron[55].

    La commune a accueilli une antenne du Bureau pour le développement des migrations dans les départements d'outre-mer à compter de 1965 jusqu'à sa dissolution.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    2001 2014 Michel Fouchault   Agriculteur
    2014[56] mai 2020 Maria-Christine Goosens   Responsable administrative
    mai 2020[57] En cours
    (au 27 mai 2020)
    Victor Étienne    

    Équipements et services

    Eau et assainissement

    L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [58],[59].

    Assainissement des eaux usées

    En 2020, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de Crouy-sur-Ourcq est assurée par la communauté de communes du Pays de l'Ourcq (CCPO) pour la collecte, le transport et la dépollution. Ce service est géré en délégation par une entreprise privée, dont le contrat arrive à échéance le [60],[61],[62].

    L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[63]. La communauté de communes du Pays de l'Ourcq (CCPO) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[60],[64].

    Eau potable

    En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par la communauté de communes du Pays de l'Ourcq (CCPO) qui en a délégué la gestion à une entreprise privée, dont le contrat expire le [60],[65].

    Les nappes de Beauce et du Champigny sont classées en zone de répartition des eaux (ZRE), signifiant un déséquilibre entre les besoins en eau et la ressource disponible. Le changement climatique est susceptible d’aggraver ce déséquilibre. Ainsi afin de renforcer la garantie d’une distribution d’une eau de qualité en permanence sur le territoire du département, le troisième Plan départemental de l’eau signé, le , contient un plan d’actions afin d’assurer avec priorisation la sécurisation de l’alimentation en eau potable des Seine-et-Marnais. A cette fin a été préparé et publié en décembre 2020 un schéma départemental d’alimentation en eau potable de secours dans lequel huit secteurs prioritaires sont définis. La commune fait partie du secteur CCPO[66].

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[67]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[68].

    En 2019, la commune comptait 1 825 habitants[Note 11], en diminution de 1,4 % par rapport à 2013 (Seine-et-Marne : +4,1 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 1251 0801 0721 1101 3411 1451 3741 4061 345
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 3361 1861 2501 1771 1981 2161 2361 1411 105
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 0501 1301 1421 0451 0479861 0171 0181 012
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    9059131 0531 0691 2601 5851 6621 6631 749
    2014 2019 - - - - - - -
    1 9041 825-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[69] puis Insee à partir de 2006[70].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2018, le nombre de ménages fiscaux de la commune était de 638, représentant 1 647 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 22 570 euros[71].

    Emploi

    En 2018, le nombre total d’emplois dans la zone était de 243, occupant 809 actifs résidants (dont 13,7 % dans la commune de résidence et 86,3 % dans une commune autre que la commune de résidence).

    Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 68 % contre un taux de chômage de 8,7 %. Les 23,3 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 9,9 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 5,8 % de retraités ou préretraités et 7,6 % pour les autres inactifs[72].

    Entreprises et commerces

    Au , le nombre d’unités légales et d’établissements (activités marchandes hors agriculture) par secteur d'activité était de 111 dont 6 dans l’industrie manufacturière, industries extractives et autres, 21 dans la construction, 34 dans le commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration, 3 dans l’Information et communication, 2 dans les activités financières et d'assurance, 1 dans les activités immobilières, 19 dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien, 13 dans l’administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale et 12 étaient relatifs aux autres activités de services[73].

    • Marché le deuxième dimanche du mois.

    En 2020, 18 entreprises ont été créées sur le territoire de la commune, dont 11 individuelles.

    Au , la commune ne disposait pas d’hôtel et de terrain de camping[74].

    Agriculture

    Crouy-sur-Ourcq est dans la petite région agricole dénommée les « Vallées de la Marne et du Morin », couvrant les vallées des deux rivières, en limite de la Brie[Carte 5]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 12] de l'agriculture sur la commune est la culture de céréales et d'oléoprotéagineux (COP)[75].

    Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[76]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 6 en 1988 à 2 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 63 ha en 1988 à 71 ha en 2010[75]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Crouy-sur-Ourcq, observées sur une période de 22 ans :

    Évolution de l’agriculture à Crouy-sur-Ourcq entre 1988 et 2010.
    1988 2000 2010
    Dimension économique[75],[Note 13]
    Nombre d’exploitations (u) 6 4 2
    Travail (UTA) 7 6 3
    Surface agricole utilisée (ha) 377 307 142
    Cultures[77]
    Terres labourables (ha) 361 286 s
    Céréales (ha) 253 s s
    dont blé tendre (ha) 150 133 s
    dont maïs-grain et maïs-semence (ha) 68 s s
    Tournesol (ha) 29 s
    Colza et navette (ha) 23 s s
    Élevage[75]
    Cheptel (UGBTA[Note 14]) 45 54 14

    Culture locale et patrimoine

    Donjon du château du Houssoy avec sa ferme.

    Lieux et monuments

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Louis Benoist, Notice historique et statistique sur Crouy-sur-Ourcq, Lorisse, Le Livre d'Histoire, (ISBN 2-84178-122-4)
    • Jean Mesqui, Île-de-France Gothique 2 : Les demeures seigneuriales, Paris, Picard, , 404 p. (ISBN 2-7084-0374-5), p. 171-179
    • Étienne Pattou, Maison des Barres, 2006-2016 (lire en ligne). .
    • Pierre Sesmat, Société française d'archéologie, « Crouy-sur-Ourcq, église Saint-Cyr-et-Sainte-Juliette », Congrès archéologiques de France, Paris, A. et J. Picard, vol. 174 « Monuments de Seine-et-Marne (174e session, 2008-2014, Seine-et-Marne) », , p. 111-120 (ISBN 978-2-901837-56-5)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées par la voie routière à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    4. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
    8. En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours égale à 100 %.
    9. Voir la Loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (loi SRU).
    10. Il faut lire dans Quesvers, pour la hiérarchisation actuelle des Guillaume des Barres, un numéro en moins que celui affiché par l'auteur. Ainsi, Guillaume III cité par Quesvers est-il désigné comme Guillaume II par les auteurs actuels.
    11. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    12. L'orientation technico-économique d'une exploitation est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    13. L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.
    14. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d’espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
    • Cartes
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