Corneilla-de-Conflent

Corneilla-de-Conflent est une commune française située dans le centre du département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays de Conflent, correspondant à l'ensemble des vallées pyrénéennes qui « confluent » avec le lit creusé par la Têt entre Mont-Louis et Rodès.

Pour les articles homonymes, voir Corneilla.

Corneilla-de-Conflent

Façade principale de l'église.
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Pyrénées-Orientales
Arrondissement Prades
Intercommunalité Communauté de communes Conflent-Canigó
Maire
Mandat
Patrice Arro
2020-2026
Code postal 66820
Code commune 66057
Démographie
Gentilé Corneillanais(es)
Population
municipale
530 hab. (2019 )
Densité 48 hab./km2
Géographie
Coordonnées 42° 34′ 03″ nord, 2° 22′ 53″ est
Altitude Min. 397 m
Max. 823 m
Superficie 11,02 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Prades
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Canigou
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Corneilla-de-Conflent
Géolocalisation sur la carte : France
Corneilla-de-Conflent
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Orientales
Corneilla-de-Conflent
Géolocalisation sur la carte : Occitanie
Corneilla-de-Conflent

    Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Têt, la Cady, Riu de Fillols, Riu de Saint-Vincent, le ruisseau de Mardé. Incluse dans le parc naturel régional des Pyrénées catalanes, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (les « sites à chiroptères des Pyrénées-Orientales ») et quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

    Corneilla-de-Conflent est une commune rurale qui compte 530 habitants en 2019. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Prades. Ses habitants sont appelés les Corneillanais ou Corneillanaises.

    Géographie

    Localisation

    La commune de Corneilla-de-Conflent se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie[I 1].

    Elle se situe à 45 km à vol d'oiseau de Perpignan[1], préfecture du département, à km de Prades[2], sous-préfecture, et à 26 km d'Amélie-les-Bains-Palalda[3], bureau centralisateur du canton du Canigou dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Prades[I 1].

    Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Fuilla (1,5 km), Vernet-les-Bains (2,0 km), Fillols (2,4 km), Villefranche-de-Conflent (2,5 km), Sahorre (4,1 km), Taurinya (4,1 km), Casteil (4,1 km), Serdinya (4,8 km).

    Sur le plan historique et culturel, Corneilla-de-Conflent fait partie de la région de Conflent, héritière de l'ancien comté de Conflent et de la viguerie de Conflent. Ce pays correspond à l'ensemble des vallées pyrénéennes qui « confluent » avec le lit creusé par la Têt entre Mont-Louis, porte de la Cerdagne, et Rodès, aux abords de la plaine du Roussillon[5].

    Communes limitrophes de Corneilla-de-Conflent[6]
    Villefranche-de-Conflent Ria-Sirach
    Fuilla Fillols
    Vernet-les-Bains
    Situation de la commune.

    Géologie et relief

    La superficie de la commune est de 1 102 hectares. L'altitude de Corneilla-de-Conflent varie entre 397 mètres et 823 mètres[7].

    La commune est classée en zone de sismicité 3, correspondant à une sismicité modérée[8].

    La moitié nord de la commune, qui s'élève jusqu'aux plateaux de Badabany (à l'ouest) et d'Ambullas (à l'est), repose essentiellement sur de grands affleurements de marbre dévonien (c380 Ma)[9],[10]. La moitié sud de la commune repose principalement sur les dépôts du Miocène inférieur (c25 Ma) du bassin du Conflent[11] ("sables grossiers quartzo-feldspathiques très mal triés et de niveaux à gros blocs, essentiellement de gneiss, de dimension métrique")[12]. Dans les fonds de vallée des deux rivières (de Fillols et de Cady), on trouve des terrasses fluviales du Quaternaire (principalement constituées de sable, de gravier et d'une quantité étonnante de gros blocs rocheux).

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[14]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[15].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[14].

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 12,1 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,5 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 7,1 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 14,4 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 923 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 6 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 5,4 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[17] complétée par des études régionales[18] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Codalet », sur la commune de Codalet, mise en service en 1969[19] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[20],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,4 °C et la hauteur de précipitations de 609,2 mm pour la période 1981-2010[21]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Perpignan », sur la commune de Perpignan, mise en service en 1924 et à 45 km[22], la température moyenne annuelle évolue de 15,4 °C pour la période 1971-2000[23], à 15,7 °C pour 1981-2010[24], puis à 16,1 °C pour 1991-2020[25].

    Espaces protégés

    La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[26],[27]. Dans ce cadre, la commune fait partie[28]. Un espace protégé est présent sur la commune : le parc naturel régional des Pyrénées catalanes, créé en 2004 et d'une superficie de 139 062 ha, qui s'étend sur 66 communes du département. Ce territoire s'étage des fonds maraîchers et fruitiers des vallées de basse altitude aux plus hauts sommets des Pyrénées-Orientales en passant par les grands massifs de garrigue et de forêt méditerranéenne[29],[30].

    Réseau Natura 2000

    Site Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 5]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : les « sites à chiroptères des Pyrénées-Orientales »[32], d'une superficie de 2 437 ha, abritent d'importantes colonies d'espèces de chauves-souris d'intérêt communautaire[33].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 6] sont recensées sur la commune[34] : les « grottes des Canalette » (173 ha), couvrant 2 communes du département[35] et la « Trancade d'Ambouilla » (294 ha), couvrant 2 communes du département[36] et deux ZNIEFF de type 2[Note 7],[34] :

    • la « vallée du Conflent » (5 742 ha), couvrant 12 communes du département[37] ;
    • le « versant sud du massif du Madres » (27 267 ha), couvrant 27 communes du département[38].

    Urbanisme

    Typologie

    Corneilla-de-Conflent est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8],[39],[I 2],[40].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Prades, dont elle est une commune de la couronne[Note 9]. Cette aire, qui regroupe 26 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 3],[I 4].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
    Vue vers l'est en direction du village de Corneilla-de-Conflent, entouré de forêts et de prairies

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (80,9 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (78,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (44,4 %), forêts (36,5 %), cultures permanentes (6,1 %), zones urbanisées (5,3 %), zones agricoles hétérogènes (5,1 %), prairies (2,7 %)[41].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Voies de communication et transports

    La ligne 521 du réseau liO relie la commune à la gare de Perpignan depuis Casteil.

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Corneilla-de-Conflent est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage, et à un risque particulier, le risque radon[42],[43].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par crue torrentielle de cours d'eau du bassin de la Têt[44].

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des glissements de terrains, soit des chutes de blocs, soit des effondrements liés à des cavités souterraines[45]. Une cartographie nationale de l'aléa retrait-gonflement des argiles permet de connaître les sols argileux ou marneux susceptibles vis-à-vis de ce phénomène[46]. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune[47].

    Ces risques naturels sont pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais d'un plan de prévention des risques inondations et mouvements de terrains[48].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[49].

    Sur le département des Pyrénées-Orientales, on dénombre sept grands barrages susceptibles d’occasionner des dégâts en cas de rupture. La commune fait partie des 66 communes susceptibles d’être touchées par l’onde de submersion consécutive à la rupture d’un de ces barrages, le Barrage des Bouillouses sur la Têt, un ouvrage de 17,5 m de hauteur construit en 1910[50].

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Corneilla-de-Conflent est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[51].

    Toponymie

    En catalan, le nom de la commune est Cornellà de Conflent[52].

    Le , Corneilla change officiellement de nom et devient Corneilla-de-Conflent[53].

    Vue vers la place de l'église, avec à gauche une tour du Palais comtal.

    Histoire

    Corneilla-de-Conflent a abrité le palais des comtes de Cerdagne-Conflent auprès duquel ils créèrent un prieuré roman augustin d'une architecture remarquable.

    Dès le début du XXe siècle, une ligne de chemin de fer minéralière descendait la vallée de Cady sur la commune de Corneilla, les trains transportant le minerai de fer des mines de Sahorre et de Vernet-les-Bains jusqu'aux fourneaux dans la vallée de la Têt[54]. En cours de route, le minerai de fer passait par une importante usine de grillage, aujourd'hui abandonnée, située sur le versant ouest de la vallée[55],[56].

    La Communauté de communes Canigou - Val Cady est dissoute le et intégrée à la Communauté de communes du Conflent à laquelle adhère donc Corneilla-de-Conflent.

    Politique et administration

    Canton

    En 1790, la commune de Corneilla est incluse dans le canton de Vernet puis devient en 1793 le chef-lieu du canton de Corneilla. Elle rejoint en 1801 le canton de Prades, qu'elle ne quitte plus par la suite[53].

    À compter des élections départementales de 2015, la commune rejoint le nouveau canton du Canigou.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[57]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1790 1793 Martin Jampy    
    1793 1793 Xavier Burgatx    
    1793 1794 Joseph Godefroy    
    1794 1796 Emmanuel Restaynt    
    1796 1797 Simon Illes    
    1797 1798 Emmanuel Restaynt    
    1798 1799 Simon Illes    
    1799 1800 Dominique Junquet    
    1800 1803 Jean Paris    
    1803 1808 Martin Jampy    
    1808 1813 Emmanuel Berjoan    
    1813 1828 François Paris    
    1828 1831 Bonaventure Restaynt    
    1831 1838 Martin Jampy    
    1838 1841 Bonaventure Berjoan    
    1841 1843 Jacques Pagès    
    1843 1851 Bonaventure Restaynt    
    1851 1863 François Broc    
    1863 1866 Jacques Vigo    
    1866 1872 Jean Paris    
    1872 1874 Charles de Fregebille    
    1874 1876 Jean Paris    
    1876 1877 Denis Jacques Victor Dalbiez    
    1877 1878 Mathieu Berjoan    
    1878 1880 Michel Restaynt    
    1880 1888 Simon Illes    
    1888 1908 Saturnin Fondan    
    1908 1919 Martin Delpont    
    1919 1935 Michel Salvat    
    1935 1944 Jean Rondes    
    1944 1947 Elie Buzan    
    1947 1968 Michel Monet    
    1968 1983 Jean Sales    
    1983 1989 Isidore Comas    
    1989 2001 Robert Fajal    
    mars 2001 mars 2014 Claudette Martinetto[58]    
    mars 2014 En cours Patrice Arro[59]    

    Population et société

    Démographie ancienne

    La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).

    Évolution de la population
    1355 1359 1365 1378 1424 1470 1515 1553 1709
    33 f28 f33 f14 f22 f14 f16 f9 f43 f
    1720 1767 1774 1789 - - - - -
    30 f330 H65 f69 f-----
    (Sources : Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN 2-222-03821-9))

    Démographie contemporaine

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[60]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[61].

    En 2019, la commune comptait 530 habitants[Note 10], en augmentation de 13,49 % par rapport à 2013 (Pyrénées-Orientales : +3,73 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    357292374412470509491514508
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    505505503507512513508503502
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    679536517506512505504471377
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    401398365397417426451467465
    2014 2019 - - - - - - -
    468530-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[7] puis Insee à partir de 2006[62].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Évolution du rang de la commune
    selon la population municipale des années : 1968[63] 1975[63] 1982[63] 1990[63] 1999[63] 2006[64] 2009[65] 2013[66]
    Rang de la commune dans le département 93 96 107 104 112 110 108 110
    Nombre de communes du département 232 217 220 225 226 226 226 226

    Manifestations culturelles et festivités

    • Fête patronale : 15 août[67].

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 219 ménages fiscaux[Note 11], regroupant 463 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 17 800 [I 5] (19 350  dans le département[I 6]).

    Emploi

    Taux de chômage
    200820132018
    Commune[I 7]11,5 %16,8 %11,7 %
    Département[I 8]10,3 %12,9 %13,3 %
    France entière[I 9]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 296 personnes, parmi lesquelles on compte 72,7 % d'actifs (61 % ayant un emploi et 11,7 % de chômeurs) et 27,3 % d'inactifs[Note 12],[I 7]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France, alors qu'en 2008 il était supérieur à celui du département.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Prades, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 10]. Elle compte 46 emplois en 2018, contre 35 en 2013 et 33 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 182, soit un indicateur de concentration d'emploi de 25,2 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 52 %[I 11].

    Sur ces 182 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 33 travaillent dans la commune, soit 18 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 92,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,1 % les transports en commun, 2,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].

    Secteurs d'activités

    31 établissements[Note 13] sont implantés à Corneilla-de-Conflent au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 14],[I 14].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre % %
    Ensemble31
    Industrie manufacturière,
    industries extractives et autres
    412,9 %(8,7 %)
    Construction929 %(14,3 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    619,4 %(30,5 %)
    Activités immobilières39,7 %(6,2 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    39,7 %(13 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    26,5 %(13,9 %)
    Autres activités de services412,9 %(8,5 %)

    Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 29 % du nombre total d'établissements de la commune (9 sur les 31 entreprises implantées à Corneilla-de-Conflent), contre 14,3 % au niveau départemental[I 15].

    Agriculture

    1988200020102020
    Exploitations411352
    SAU[Note 15] (ha)673213259

    La commune est dans le Conflent, une petite région agricole occupant le centre-ouest du département des Pyrénées-Orientales[68]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 16] sur la commune est l'élevage d'ovins ou de caprins[Carte 3]. Deux exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 17] (41 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 59 ha[70],[Carte 4],[Carte 5].

    Culture locale et patrimoine

    Monuments et lieux touristiques

    Personnalités liées à la commune

    • George-Daniel de Monfreid (1856-1929) : peintre et collectionneur d'art français, mort à Corneilla-de-Conflent ;
    • Victor Dalbiez (1876-1954) : homme politique français, député, sénateur, ministre, né à Corneilla-de-Conflent.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    2. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[16].
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[31].
    6. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    7. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    8. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    9. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    11. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
    12. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    13. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    14. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    15. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
    16. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    17. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[69].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    2. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    3. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Métadonnées de la commune de Corneilla-de-Conflent » (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
    3. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Prades » (consulté le ).
    4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
    5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Corneilla-de-Conflent » (consulté le ).
    6. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).
    7. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Corneilla-de-Conflent » (consulté le ).
    8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).
    9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
    10. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
    11. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Corneilla-de-Conflent » (consulté le ).
    12. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
    13. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
    14. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Corneilla-de-Conflent » (consulté le ).
    15. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).

    Autres sources

    1. Stephan Georg, « Distance entre Corneilla-de-Conflent et Perpignan », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    2. Stephan Georg, « Distance entre Corneilla-de-Conflent et Prades », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    3. Stephan Georg, « Distance entre Corneilla-de-Conflent et Amélie-les-Bains-Palalda », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    4. « Communes les plus proches de Corneilla-de-Conflent », sur www.villorama.com (consulté le ).
    5. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, , 637 p. (ISBN 978-2-213-59961-8 et 2-213-59961-0), p. 194-195.
    6. Carte IGN sous Géoportail
    7. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    8. « Plan séisme » (consulté le ).
    9. Genna A. (2009) Carte géologique harmonisée du département des Pyrénées-Orientales. Notice technique, Rapport final, BRGM/RP-57032-FR, en particulier pages 417-8. http://infoterre.brgm.fr/rapports/RP-57032-FR.pdf.
    10. « Carte géologique » sur Géoportail.. Avec Notice explicative de la feuille Prades (1095) à 1/50 000, BRGM Éditions, Orléans, 2015, ficheinfoterre.brgm.fr, pages 53-54, consulté le 18 février 2022.
    11. Elisabeth Le Goff, Marc Calvet, Anne-Marie Moigne, Curiosités Géologiques des Pyrénées-Orientales, Orléans : BRGM Éditions, 2018, (ISBN 978-2-7159-2660-8), page 24 (L'histoire géologique des Pyrénées-Orientales).
    12. Notice explicative de la feuille Prades, page 68.
    13. Badebany marble quarry (en anglais), sur mindat.org, consulté le 20 février 2022
    14. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    15. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    16. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    17. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    18. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
    19. « Station Météo-France Codalet - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    20. « Orthodromie entre Corneilla-de-Conflent et Codalet », sur fr.distance.to (consulté le ).
    21. « Station Météo-France Codalet - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr.
    22. « Orthodromie entre Corneilla-de-Conflent et Perpignan », sur fr.distance.to (consulté le ).
    23. « Station météorologique de Perpignan - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    24. « Station météorologique de Perpignan - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    25. « Station météorologique de Perpignan - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    26. « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le )
    27. « Liste des espaces protégés sur la commune », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
    28. « Parc national des Pyrénées - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
    29. « Le Parc naturel régional des Pyrénées catalanes - le territoire. », sur https://www.parc-pyrenees-catalanes.fr (consulté le )
    30. « - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    31. Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
    32. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Corneilla-de-Conflent », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    33. « site Natura 2000 FR9102010 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
    34. « Liste des ZNIEFF de la commune de Corneilla-de-Conflent », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    35. « ZNIEFF les « grottes des Canalette » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    36. « ZNIEFF la « Trancade d'Ambouilla » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    37. « ZNIEFF la « vallée du Conflent » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    38. « ZNIEFF le « versant sud du massif du Madres » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    39. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    40. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    41. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    42. « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) des Pyrénées-Orientales », sur le site de la préfecture, édition 2017 (consulté le ), chapitre 1 - Liste des risques par commune.
    43. « Les risques près de chez moi - commune de Corneilla-de-Conflent », sur Géorisques (consulté le )
    44. « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) des Pyrénées-Orientales », sur le site de la préfecture, édition 2017 (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
    45. « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) des Pyrénées-Orientales », sur le site de la préfecture, édition 2017 (consulté le ), partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.
    46. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
    47. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Corneilla-de-Conflent », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le )
    48. « Plans de Préventions des Risques naturels - Base de données actualisée à septembre 2020 », sur georisques.gouv.fr/ (consulté le )
    49. « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) des Pyrénées-Orientales », sur le site de la préfecture, édition 2017 (consulté le ), partie 3 - chapitre Risque transport de matières dangereuses.
    50. « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) des Pyrénées-Orientales », sur le site de la préfecture, édition 2017 (consulté le ), partie 3 - chapitre Risque rupture de barrage.
    51. « cartographie des risques d'inondations du tri de perpignan/saint-cyprien », (consulté le )
    52. (ca)(fr)Institut d’Estudis Catalans, Université de Perpignan, Nomenclàtor toponímic de la Catalunya del Nord, Barcelone, (lire en ligne).
    53. Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN 2-222-03821-9).
    54. Puig Carole, Covato Fabrice, Maso David, Vernet-les-Bains au coeur du Canigou. L'eau, le fer et les hommes, Mairie de Vernet-les-Bain, 2007 (ISBN 978-2-9528768-1-0), pages 96-7.
    55. canigo-grandsite.fr/archives-en-ligne(1) - Histoire et images de l'usine à griller du minerai de Corneilla-de-Conflent.
    56. canigo-grandsite.fr/archives-en-ligne(2) - Une image montrant l'ancien propriétaire du site - feu Hedley Smith - avec une maquette de l'usine à griller qu'il a réalisée lui-même. Sur le mur adjacent se trouve une carte du tracé de la ligne de chemin de fer minéralière, de Vernet et Sahorre en passant par Corneilla.
    57. Liste des maires de Corneilla-de-Conflent sur MairesGenWeb
    58. Préfecture des Pyrénées-Orientales, Liste des maires élus en 2008, consultée le 22 juillet 2010
    59. [PDF] « Liste des maires du département des Pyrénées-Orientales à la suite des élections municipales et communautaires des 23 et 30 mars 2014 », sur http://la-clau.net.
    60. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    61. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    62. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    63. INSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le ).
    64. INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
    65. INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
    66. INSEE, « Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
    67. Michel de La Torre, Pyrénées-Orientales : Le guide complet de ses 224 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », (ISBN 2-7399-5066-7).
    68. « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    69. Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
    70. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Corneilla-de-Conflent - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    71. « Eglise Sainte-Marie », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
    • Portail des communes de France
    • Portail des Pyrénées
    • Portail des Pyrénées-Orientales
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.