Paris-Tours

Paris-Tours est une course cycliste française créée en 1896. C'est l'une des plus anciennes courses du calendrier professionnel. Se déroulant en automne, elle partage avec le Tour de Lombardie le surnom de « Classique des feuilles mortes ».

Paris-Tours
Généralités
Sport Cyclisme sur route
Création 1896
Organisateur(s) ASO
Éditions 115 (en 2021)
Catégorie UCI ProSeries
Type / Format Classique
Périodicité Annuelle (octobre)
Lieu(x) France
Statut des participants Professionnel
Site web officiel www.paris-tours.fr
Palmarès
Tenant du titre Arnaud Démare
Plus titré(s) Gustave Danneels
Paul Maye
Guido Reybrouck
Erik Zabel
(3 victoires)
Pour la compétition en cours voir :
Paris-Tours 2021

Née à la fin du XIXe siècle, c'est la deuxième course professionnelle en nombre d'éditions, derrière Paris-Roubaix et à égalité avec le Tour de Lombardie.

C'est une classique qui se court à travers la Beauce, la Gatine tourangelle et le Val de Loire, en région Centre.

Les coureurs les plus titrés sont le Français Paul Maye, les Belges Gustave Danneels et Guido Reybrouck et l'Allemand Erik Zabel, avec trois succès chacun.

Histoire

Les Suisses Henri Suter (1er) et Kastor Notter (2e), à l'arrivée de Paris-Tours 1926.

La course est créée par le quotidien Paris-Vélo en 1896, la même année que Paris-Roubaix, à l'occasion de l'inauguration du vélodrome de Tours. Cette première édition, qui se déroule le , est un succès populaire, attirant une foule considérable aux abords et à l'intérieur du vélodrome. La deuxième édition a lieu cinq ans plus tard, en 1901 (organisation conjointe du Véloce Club de Tours et du journal l'Auto-Vélo)[1] et la troisième en 1906 (à l'initiative de Victor Lefèvre, directeur du vélodrome de Tours, et organisée par le Véloce Club de Tours et le journal l'Auto)[2], date à partir de laquelle elle se tient annuellement. À partir de 1907, la course est réservée aux professionnels, organisée dorénavant par le quotidien L'Auto, qui avait créé le Tour de France peu de temps auparavant. Parmi les grands noms qui s'illustrent dans ces premières années, on peut citer Lucien Petit-Breton, François Faber ou Octave Lapize.

Une boucle passant par Chinon est ajoutée entre 1919 et 1926 pour permettre l'approche des côtes vallonnées de Tours sur la rive sud de la Loire, et atteindre une distance totale de 342 kilomètres.

L'édition de 1921 fut particulièrement éprouvante à cause de tempêtes de neige. La moitié du peloton environ abandonna loin de l'arrivée; le vainqueur fut Francis Pélissier.

En 1935, le dérailleur est autorisé pour la première fois. Pour la première fois également la course est retransmise en direct à la radio. En 1945, le journal L'Équipe, successeur de L'Auto, prend en charge l'organisation de la course. En 1950, l'arrivée s'effectue sur l'Esplanade du Champ de Mars, et non plus au vélodrome. Les années suivantes l'arrivée est jugée au sommet de la côte de l'Alouette.

À partir de 1951, la course se déroule en octobre, elle avait lieu au printemps jusque là, entre Paris-Roubaix et la Flèche wallonne. En 1958, la course est retransmise pour la première fois en direct à la télévision. En 1959, elle se termine par un circuit final avec une côte à franchir trois fois, l'Alouette.

En 1965, les dérailleurs ont été interdits et les coureurs limités à deux vitesses. La course est remportée par le néo-professionnel néerlandais Gerben Karstens, qui a choisi les développements 53x16 et 53x15 et terminé les 246 kilomètres, à une vitesse record de 45,029 km/h. L'expérience est jugée comme un échec lorsque la course de 1966 s'est terminée de la même manière qu'en 1964.

De 1974 à 1987, le tracé est plusieurs fois modifié : Tours à Versailles (1974-1975), Blois à Chaville (1976-1977 et 1979-1984), Blois à l'autodrome de Montlhéry (1978), Créteil à Chaville (1985-1987). Durant cette période elle change même de nom, s'appelant successivement Blois-Chaville ou le Grand Prix de l'Automne. Ce dernier nom restera associé aux autres parcours qui suivront jusqu'au retour à la formule Paris-Tours. L'intérêt de la formule du Grand Prix d'Automne est qu'elle incorporait dans son final les célèbres côtes de la vallée de Chevreuse, il y a même des nostalgiques de ces fins de course animées qui empruntaient les côtes des Dix-sept tournants, de la Madeleine, de Chateaufort, de l'Homme Mort et du Pavé des Gardes.

À partir de 1988, la course reprend son nom initial et son parcours se stabilise. Elle connaît un regain d'intérêt dans les années 1990, dû à son inscription à la Coupe du monde ainsi qu'à son arrivée sur l'avenue de Grammont, qui lui donne un cachet particulier. Cette dernière ligne droite très large et longue de près de 3 kilomètres est considérée comme l'un des hauts lieux du cyclisme, en particulier pour les sprinteurs. En 2011, elle est raccourcie à 800 mètres.

En 2018 une nouvelle modification de parcours est établie : le tracé emprunte désormais dans sa partie finale des chemins caillouteux, dits chemins de vigne, ainsi que plusieurs petites côtes raides. C'est le changement le plus radical, et le plus controversé, dans une épreuve qui en a connu beaucoup. Le lieu d'arrivée lui, ne change pas.

Elle fait partie de l'UCI ProTour entre 2005 et 2007, puis elle est classée en catégorie 1.HC au calendrier de l'UCI Europe Tour. En 2020, elle intègre l'UCI ProSeries, le deuxième niveau du cyclisme international. Elle est gérée par l'organisateur d’événements sportifs Amaury Sport Organisation. L'édition 2020 est exceptionnellement inscrite au calendrier de la Coupe de France[3].

Pont Wilson et avenue de la Tranchée.

Parcours

Paris-Tours a connu de nombreux changements de parcours bien que la distance soit toujours restée d'environ 250 kilomètres. Le départ a rapidement été transféré de Paris, d'abord à Versailles, puis à Saint-Arnoult-en-Yvelines. Depuis 2009, le parcours commence dans le département d'Eure-et-Loir, d'abord dans une ville différente : Chartres en 2009, Voves en 2011, Bonneval en 2014, Brou en 2017 ; puis, depuis 2018, il est fixé à Chartres. La course traverse trois départements : l'Eure-et-Loir, le Loir-et-Cher, et l'Indre-et-Loire, et passe notamment par Vendôme et Amboise.

Autrefois à Amboise les coureurs traversaient la Loire. Désormais ils restent sur la rive droite et ne traversent la Loire qu'à Tours, à quelques encablures de l'arrivée.

Dans les 50 derniers kilomètres les coureurs doivent parcourir des chemins caillouteux, dits « chemins de vignes », neuf secteurs de 12,5 kilomètres au total, ainsi que sept côtes courtes et sèches, la dernière, la côte de Rochecorbon, située à 10 kilomètres environ de l'arrivée. Ces deux types de difficulté s'enchaînent parfois sans transition.

Caractéristiques

Parcours de l'édition 2008.

Autrefois connue comme la plus plate des classiques, et surnommée « la classique des sprinteurs », l'épreuve se rapproche aujourd'hui davantage des classiques flandriennes.

En effet depuis 2018 les coureurs doivent parcourir dans les 50 derniers kilomètres une dizaine de chemins caillouteux, nécessitant agilité pour les coureurs, et à peu près autant de petites côtes raides. L'arrivée se situe sur l'avenue de Grammont à Tours, offrant ainsi une dernière ligne droite de 800 mètres.

Le vent peut souvent être hostile : en 1988, Peter Pieters s'impose à une moyenne de 34 km/h, la plus lente depuis 57 ans. Cependant, Paris-Tours devient la classique la plus rapide lorsque le vent est favorable aux coureurs, Oscar Freire gagnant en 2010 à 47,730 km/h, ce qui lui permet de détenir le ruban jaune de la vitesse la plus rapide d'une classique. D'ailleurs le vainqueur de cette épreuve a été le détenteur du Ruban jaune à huit reprises dont la première fois en 1936 (Gustave Danneels) et la dernière en 2015 (Matteo Trentin).

Place dans l'histoire du cyclisme

Avenue de Grammont à Tours, lieu de l'arrivée de Paris-Tours

Après Paris-Roubaix, Paris-Tours est, avec le Tour de Lombardie, l'épreuve cycliste qui s'est courue le plus grand nombre de fois (115e édition en 2021). Même les deux guerres mondiales l'ont peu affectée, puisque seules les éditions 1915, 1916 et 1940 ont été annulées.

C'est l'une des rares survivantes du XIXesiècle, les autres étant Milan-Turin, Liège-Bastogne-Liège et Paris-Roubaix.

A l’instar d’autres grandes classiques comme le Tour des Flandres ou le Tour de Lombardie, Paris-Tours a connu au fil des ans de multiples changements de tracé, sans que cela ne modifie la nature profonde de la course : elle a toujours été plus ou moins dévolue aux sprinteurs, du moins sur le papier. Toutefois depuis l'introduction des chemins de vignes en 2018 le changement est plus notable.

Autrefois inscrite au calendrier de la Coupe du Monde, elle fait désormais partie de l'UCI ProSeries, et de ce fait n'attire plus un plateau aussi relevé qu'auparavant. Cependant elle garde encore une certaine renommée de par son caractère historique et institutionnel. En effet la course est l'une des plus anciennes du calendrier, et elle a toujours bénéficié de l'appui et de l'organisation d'un partenaire puissant (d'abord le journal l'Auto puis le journal L'Équipe, et actuellement ASO).

Depuis les années 2000 environ, le terme officieux de « Monument » est apparu pour désigner les classiques les plus prestigieuses, selon des critères qui semblent faire consensus chez les suiveurs (ancienneté, distance, caractéristiques du parcours, palmarès...). Bien qu'elle remplisse la plupart de ces critères, Paris-Tours n'est pas considérée comme un Monument, sans doute du fait de son absence de difficulté intrinsèque (du moins jusqu'en 2018).

Surnommée autrefois « la course des lévriers » pour son extrême rapidité, puis « la classique des sprinteurs », elle est aujourd'hui une course de second rang, à l'identité aussi forte que floue, conservant cependant un certain prestige de par son caractère historique, immuable et institutionnel.

Doublé Paris-Tours - Tour de Lombardie

Les deux Classiques des feuilles mortes se sont longtemps déroulées à une semaine d'intervalle, mais le doublé Paris-Tours / Tour de Lombardie fut rare dans l'histoire, car les profils de ces deux courses sont radicalement différents. Seuls trois coureurs ont réalisé ce doublé : Rik Van Looy en 1959, Jo de Roo en 1962 et 1963, et Philippe Gilbert en 2009. Philippe Thys a lui aussi gagné les deux courses la même année (en 1917), mais à l'époque Paris-Tours se courait au printemps..

Faits marquants dans l'histoire récente

  • En 1986 l'Australien Phil Anderson est le premier non-européen à s'imposer, suivi trente ans plus tard par le Colombien Fernando Gaviria ;
  • En s'imposant en 1998, Jacky Durand met fin à une période de 42 ans sans victoire française (Albert Bouvet, 1956) ;
  • En 2001, le grimpeur Richard Virenque y signe son exploit le plus inattendu, en étant victorieux après une longue échappée de 242 km ;
  • En 2005 Erik Zabel s'impose pour la troisième fois, devenant ainsi co-recordman de l'épreuve ;
  • En 2009 le Belge Tom Boonen se présente dans le final en compagnie de son compatriote Philippe Gilbert, vainqueur sortant, et du Slovène Borut Bozic. Il est théoriquement le plus rapide des trois mais se fait piéger lors du sprint, et laisse échapper la victoire au profit de Gilbert, qui signe donc un doublé.

Statistiques, records, anecdotes

  • La vitesse moyenne la plus rapide a été établie en 2015 : 49,642 km/h. C'est l'italien Matteo Trentin qui s'est imposé cette année-là.
  • Les co-recordmen de victoires sont le français Paul Maye, les belges Gustave Danneels et Guido Reybrouck, et l'allemand Erik Zabel, avec trois succès chacun.
  • À noter que Gustave Danneels et Guido Reybrouck ont un lien de parenté : le premier est l'oncle du second.
  • Dans le registre familial, on peut aussi remarquer que deux frères ont remporté l'épreuve consécutivement : il s'agit de Francis et Henri Pélissier, victorieux en 1921 et 1922.
  • Lors de l'édition de 1921 remportée par Francis Pélissier, la moitié du peloton abandonna loin de l'arrivée, à Chartres. Les conditions météorologiques étaient épouvantables, avec des tempêtes de neige (la course se déroulait au printemps à cette époque).
  • Avec le Championnat de Zürich et Bordeaux-Paris, c'est l'une des rares grandes classiques de son époque qu'Eddy Merckx n'a pas accrochée à son palmarès. Dans le cas de Paris-Tours il s'agissait probablement pour lui d'un manque de motivation, tant l'épreuve paraît largement à sa portée (lui qui a notamment remporté sept fois Milan-San Remo). Il préférait sans doute se concentrer sur d'autre objectifs à cette période de la saison (Tour de Lombardie, épreuves sur piste), ou favoriser la victoire d'un de ses équipiers en remerciement du travail accompli toute la saison (comme ce fut le cas en 1968 où il aida Guido Reybrouck à gagner). À noter qu'en 1973 Merckx a écrit dans Mes 50 victoires en 1973 pour expliquer son manque de succès dans cette épreuve: « La difficulté de Paris-Tours, c'est qu'il n'y n'a pas ! ». Il faisait allusion à l'absence de côte susceptible de créer une sélection.
  • Parmi les autres grands coureurs qui s'y sont illustrés sans jamais concrétiser, on peut citer Louison Bobet (3 podiums), Roger de Vlaeminck (2 podiums), Niki Terpstra (4 podiums) ou encore Maurizio Fondriest (3 podiums).
  • Au nombre de victoires par nation, après l'édition 2017 c'est la Belgique qui domine avec 41 victoires, devant la France (31) et les Pays-Bas (12).
  • On n'a jamais vu le maillot arc-en-ciel lever les bras en vainqueur sur Paris-Tours. En effet la victoire est parfois revenue à un ex-champion du monde ou à un futur champion du monde (Oscar Freire, Philippe Gilbert, Johan Museeuw...), mais jamais au champion du monde en titre. De manière générale il est intéressant de constater que voir le maillot arc-en-ciel s'imposer sur une classique, quelle qu'elle soit, reste curieusement un fait relativement rare (d'où peut-être la réputation de malédiction parfois attachée à ce maillot).
Philippe Gilbert, vainqueur en 2008 et 2009

Podiums

Année Vainqueur Deuxième Troisième
Paris-Tours
1896 Eugène Prévost Émile Ouzou Lucien Bouvet
1897-1900 Non-disputé
1901 Jean Fischer Georges Lorgeou Édouard Wattelier
1902-1905 Non-disputé
1906 Lucien Petit-Breton Louis Trousselier Henri Cornet
1907 Georges Passerieu André Pottier Émile Georget
1908 Omer Beaugendre Frédéric Saillot François Faber
1909 François Faber Jean Alavoine Ernest Paul
1910 François Faber Louis Trousselier Émile Engel
1911 Octave Lapize Cyrille Van Hauwaert Émile Georget
1912 Louis Heusghem Charles Deruyter Lucien Petit-Breton
1913 Charles Crupelandt Georges Passerieu Louis Luguet
1914 Oscar Egg Émile Engel Philippe Thys
1915-1916 Non-disputé à cause de la Première Guerre mondiale
1917 Philippe Thys Marcel Godivier Eugène Christophe
1918 Charles Mantelet Lucien Cazalis Alexis Michiels
1919 Hector Tiberghien René Vandenhove Jean Rossius
1920 Eugène Christophe Honoré Barthélémy Albert Dejonghe
1921 Francis Pélissier Louis Mottiat Eugène Christophe
1922 Henri Pélissier Heiri Suter Robert Jacquinot
1923 Paul Deman Félix Sellier Hector Tiberghien
1924 Louis Mottiat Nicolas Frantz Jules Huyvaert
1925 Denis Verschueren Auguste Mortelmans Jean Hillarion
1926 Heiri Suter Kastor Notter Nicolas Frantz
1927 Heiri Suter Gustave Van Slembrouck Georges Ronsse
1928 Denis Verschueren Charles Pélissier Marius Gallotini
1929 Nicolas Frantz Aimé Deolet Georges Ronsse
1930 Jean Maréchal Marcel Bidot Frans Bonduel
1931 André Leducq Roger Parioleau Alfred Hamerlinck
1932 Julien Moineau Herbert Sieronski Amulio Viarengo
1933 Jules Merviel Antonin Magne Ludwig Geyer
1934 Gustave Danneels Romain Gijssels Félicien Vervaecke
1935 René Le Grevès Roger Lapebie Raffaele Di Paco
1936 Gustave Danneels Fernand Mithouard Jules Coelaert
1937 Gustave Danneels Frans Bonduel Edgard De Caluwé
1938 Jules Rossi Albertin Dissaux Paul Maye
1939 Frans Bonduel Lucien Storme Theo Pirmez
1940 Non-disputé à cause de la Seconde Guerre mondiale
1941 Paul Maye Albert Goutal Pierre Cloarec
1942 Paul Maye Gérard Virol Jules Rossi
1943 Gabriel Gaudin Achiel Buysse Albert Hendrickx
1944 Lucien Teisseire Louis Gauthier Louis Thiétard
1945 Paul Maye Joseph Goutorbe Émile Idée
1946 Albéric Schotte Roger Prévotal Maurice De Muer
1947 Albéric Schotte Émile Idée Albert Sercu
1948 Louis Caput Robert Mignat Émile Idée
1949 Albert Ramon Paul Néri Jacques Geus
1950 André Mahé Urbain Caffi Guy Lapébie
1951 Jacques Dupont Alfredo Martini Attilio Redolfi
1952 Raymond Guégan Briek Schotte Louis Caput
1953 Jozef Schils Ferdi Kübler Georges Gilles
1954 Gilbert Scodeller Louison Bobet Pierre Michel
1955 Jacques Dupont Alfred De Bruyne Jean-Marie Cieleska
1956 Albert Bouvet Julien Schepens Louison Bobet
1957 Alfred De Bruyne Louison Bobet Angelo Conterno
1958 Gilbert Desmet Alfred De Bruyne François Mahé
1959 Rik Van Looy Coen Niesten André Noyelle
1960 Jo de Haan Mies Stolker Luís Otaño
1961 Jos Wouters Gilbert Desmet Anatole Novak
1962 Jo de Roo Frans Melckenbeeck Benoni Beheyt
1963 Jo de Roo Tom Simpson Raymond Poulidor
1964 Guido Reybrouck Rik Van Looy Gustaaf De Smet
1965[4] Gerben Karstens Gustaaf De Smet Fernand Deferm
1966[4] Guido Reybrouck Rik Van Looy Paul Lemeteyer
1967 Rik Van Looy Barry Hoban José Samyn
1968 Guido Reybrouck Walter Godefroot Éric Leman
1969 Herman Van Springel Frans Verbeeck Roger Jochmans
1970 Jürgen Tschan René Pijnen Guido Reybrouck
1971 Rik Van Linden Marino Basso Gerben Karstens
1972 Noël Vantyghem Jos Huysmans Willy De Geest
1973 Rik Van Linden Roger De Vlaeminck Frans Verbeeck
1974[5] Francesco Moser Jean-Pierre Danguillaume non attribuée
Tours-Versailles
1975 Freddy Maertens Frans Van Looy Roger De Vlaeminck
Grand Prix d'Automne[6]
1976 Ronald De Witte Raymond Poulidor Robert Bouloux
1977 Joop Zoetemelk Johan De Muynck Hennie Kuiper
1978 Jan Raas Joseph Jacobs Guido Van Calster
1979 Joop Zoetemelk Giuseppe Saronni Jan Raas
1980 Daniel Willems Alain Vigneron Eddy Vanhaerens
1981 Jan Raas Ferdi Van Den Haute Luc Colijn
1982 Jean-Luc Vandenbroucke Pierino Gavazzi Fons De Wolf
1983 Ludo Peeters Adrie van der Poel Jan Raas
1984 Sean Kelly Steven Rooks Bruno Wojtinek
1985 Ludo Peeters Moreno Argentin Sean Kelly
1986 Phil Anderson Jean-Louis Peillon Charly Mottet
1987 Adrie van der Poel Teun van Vliet Maurizio Fondriest
Paris-Tours
1988 Peter Pieters Jan Goessens Sean Kelly
1989 Jelle Nijdam Eric Vanderaerden Johan Museeuw
1990 Rolf Sørensen Phil Anderson Maurizio Fondriest
1991 Johan Capiot Olaf Ludwig Nico Verhoeven
1992 Hendrik Redant Christian Henn Olaf Ludwig
1993 Johan Museeuw Maurizio Fondriest Alexander Gontchenkov
1994 Erik Zabel Gianluca Bortolami Zbigniew Spruch
1995 Nicola Minali Andreï Tchmil Sven Teutenberg
1996 Nicola Minali Tom Steels Giovanni Lombardi
1997 Andreï Tchmil Maximilian Sciandri Henk Vogels
1998 Jacky Durand Mirko Gualdi Jaan Kirsipuu
1999 Marc Wauters Gianni Faresin Jaan Kirsipuu
2000 Andrea Tafi Andreï Tchmil Daniele Nardello
2001 Richard Virenque Óscar Freire Erik Zabel
2002 Jakob Piil Jacky Durand Erik Zabel
2003 Erik Zabel Alessandro Petacchi Stuart O'Grady
2004 Erik Dekker Danilo Hondo Óscar Freire
2005 Erik Zabel Daniele Bennati Allan Davis
2006 Frédéric Guesdon Kurt Asle Arvesen Stuart O'Grady
2007 Alessandro Petacchi Francesco Chicchi Óscar Freire
2008 Philippe Gilbert Jan Kuyckx Sébastien Turgot
2009 Philippe Gilbert Tom Boonen Borut Božič
2010 Óscar Freire Angelo Furlan Gert Steegmans
2011 Greg Van Avermaet Marco Marcato Kasper Klostergaard
2012 Marco Marcato Laurens De Vreese Niki Terpstra
2013 John Degenkolb Michael Mørkøv Arnaud Démare
2014 Jelle Wallays Thomas Voeckler Jens Debusschere
2015 Matteo Trentin Tosh Van der Sande Greg Van Avermaet
2016 Fernando Gaviria Arnaud Démare Jonas Van Genechten
2017 Matteo Trentin Søren Kragh Andersen Niki Terpstra
2018 Søren Kragh Andersen Niki Terpstra Benoît Cosnefroy
2019 Jelle Wallays Niki Terpstra Oliver Naesen
2020 Casper Pedersen Benoît Cosnefroy Joris Nieuwenhuis
2021 Arnaud Démare Franck Bonnamour Jasper Stuyven
Paris-Tours en 1922, Brunier devant F. Pélissier précédent vainqueur, et H. Pelissier futur vainqueur.
Paris-Tours en 1923, entre Neuillé-Pont-Pierre et Château-Lavallière, dans la tempête.
Paris-Tours en 1924 (peu avant Bourgueil).

Voir aussi

Notes et références

  1. Serge Brard, Au bon temps du vélodrome de Tours, , 317 p., page 21
  2. Serge Brard, Au bon temps du vélodrome de Tours, , 317 p., Page 47
  3. Coupe de France pro : Quatre nouvelles épreuves
  4. Cette année-là, exceptionnellement, la course s'est déroulée en pignon fixe (sans dérailleur).
  5. Gerben Karstens, vainqueur au sprint, est disqualifié après avoir tenté de frauder lors du contrôle antidopage.
  6. Tours-Versailles en 1976 et 1977, Blois-Monthléry en 1978, Blois-Chaville de 1979 à 1984, Créteil-Chaville de 1985 à 1987

Bibliographie

  • Charles Guénard, Histoire du Paris-Tours, Alan Sutton, (ISBN 978-2-84910-301-2)

Article connexe

Liens externes

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