Pau Football Club

Le Pau Football Club (prononcé en français : [po futbol klœb], Pau Fotbòl Club en béarnais, prononcé : ['paw futˈbɔl 'klub] ), couramment abrégé en Pau FC est un club de football français basé à Pau, Pyrénées-Atlantiques.

Pau FC
Généralités
Nom complet Pau Football Club
Surnoms Les Maynats[1]
Les Béarnais
Noms précédents Bleuets de Notre-Dame
Football-Club de Pau
Fondation 63 ans, 3 mois et 16 jours
Statut professionnel 2020-
Couleurs Jaune et bleu
Stade Nouste Camp
(4 031 places)
Siège Nouste Camp
Chemin de l'Aviation
64000 Pau
Championnat actuel Ligue 2
Président Bernard Laporte-Fray
Entraîneur Didier Tholot
Joueur le plus capé Jacques Leglib (260)
Meilleur buteur Denis Baylac (59)
Site web paufc.fr
Palmarès principal
National[2] National (1)
National 2 (2)

Maillots

Domicile
Extérieur

Actualités

Pour la saison en cours, voir :
Saison 2022-2023 du Pau FC
0

Si les origines du club remontent à 1920, la date de fondation généralement admise est celle du 19 mai 1959, lorsque José Bidegain annonce la création du « Football-Club de Pau », actant la scission avec le patronage des Bleuets de Notre-Dame, responsable de l'ascension du football béarnais et gascon au plus haut niveau amateur[3]. Le « Football-Club de Pau » est ensuite rebaptisé Pau Football Club le , à la suite des excès de la présidence Pitoun du début des années 1990[4].

La devise historique est « Vaincre ou sourire » depuis 1920, héritée des « Pionniers » du patronage des Bleuets[5]. Depuis son accession au monde professionnel, le club a supprimé toute référence à cette devise[6].

Le Pau Football Club est présidé par Bernard Laporte-Fray, actionnaire du club à 70% pour 200 000 euros de capital[7]. Avant-dernier budget de Championnat National 2019-2020, le club parvient à décrocher une montée historique en Ligue 2 2020-2021[8].

Le Pau FC dispute ses rencontres à domicile au Nouste Camp, d'une capacité de 4 031 places assisses[9]. Le Nouste Camp est situé à proximité immédiate du Hameau, où le club a disputé le premier match de son histoire en 1960, devenant le premier club sportif palois à s'y installer[10]. Le Pau FC a de nouveau partagé pendant 20 ans le Hameau avec la Section paloise, lorsque le club de rugby a quitté son mythique stade de la Croix du Prince.

« Les Maynats » sont régulièrement l'un des clubs de football français dont les distances de déplacement sont les plus longues, cumulant près de 30 000 km[11],[12].

Histoire

Bleuets de Notre-Dame de Pau (1920-1959)

L'histoire du football à Pau débute en 1888 avec la création de l'Association Bourbaki[13]. C'est en 1904 que la section football de ce patronage voit le jour, sous le nom de Football Association Bourbaki[14],[15]. Lorsque la FGSPF fait du football son sport favori, Bourbaki suit le mouvement mais continue néanmoins à privilégier le rugby à XV[16]. À partir de 1909, la JAB de Pau s'initie au football, même si le rugby reste le sport majeur jusque dans les années 1930[17].

Depuis les années 1910 jusqu'à la Libération, le FA Bourbaki s'impose comme le club phare du football béarnais[18].

Toutefois, le patronage des Bleuets de Notre-Dame, créé en 1920, s'affirmera comme la place forte du football béarnais à la fin des années 1950, et donnera naissance au Football-Club de Pau en 1959, puis au Pau Football Club en 1995[19].

Création officielle des Bleuets en 1920

Le patronage catholique des Bleuets de Notre-Dame de Pau est officiellement fondé le par trois personalités du Quartier Mayolis: le vicaire Jean-Paul Ramonguilhem de la paroisse Notre-Dame de Pau, Gaston Santé, entrepreneur de transports et le facteur Louis Delnaz[20]. Les couleurs adoptées sont le Bleu et le Blanc, couleurs de la Vierge Marie et le siège du patronage est établi au 28 rue Castetnau, à Pau.

Les Bleuets de Notre Dame, fondés au Première Guerre mondiale, sont nommés en hommage aux bleuets, les premières fleurs à repousser sur les champs de bataille[21]. Le patronage est donc voué à symboliser la renaissance et la reconstruction[22].

Le patronage est fréquenté par la jeunesse du quartier Mayolis (dont le futur ministre Edmond Michelet)[23],[24].

Football aux Bleuets

La pratique du football aux Bleuets est attestée dès la création du patronage en 1920[25],[26].

Toutefois, les Bleuets, à l'instar de nombreux autres clubs de football béarnais, basques ou landais se contentent de compétitions de patronages locales et ne disputent leur première saison complète qu'en 1935-1936, à la création du District des Pyrénées[27],[22]. En effet, les distances de déplacement pour disputer les championnats de la Ligue du Sud-Ouest, centrés sur Bordeaux encourageaient les clubs à se contenter de matches amicaux ou de compétitions de patronages locales.

La Seconde Guerre mondiale vient toutefois interrompre les activités football. C'est toutefois pendant la guerre, en 1941, que les Bleuets font l'acquisition d'un terrain de 12 000 m2, situé avenue de Buros, afin de construire un stade équipé de deux tribunes latérales et destiné exclusivement au football, le futur Stade des Bleuets. Cet emplacement était à l'origine un pré à vaches de la ferme Bernès, où les joueurs allaient se laver après les matches[3].

Accession en Ligue du Sud-Ouest (1950-1956)

Les Bleuets de Notre Dame entament une irrésistible ascension parmi les ligues régionales pendant les Trente Glorieuses, avec un effectif en grande partie composé de joueurs natifs du quartier Mayolis (le Triangle de nos jours)[28]. Parmi les joueurs, nombreux sont ceux employés par l'usine Beverly, sous la direction de José Bidegain. Les Bleuets obtiennent neuf montées en dix saisons, couronnées par une accession à la plus haute division amateur française, à une époque où la pyramide des ligues de football en France était fermée[24].

Les Bleuets s'affirment comme la puissance majeure du football béarnais, voire gascon jusque dans les années 1960, et proposaient alors un football « à l'anglaise », physique et engagé[29] . Un personnage clé dans le succès du patronage est Albert Lille (1899 - 1979), surnommé « Le Sorcier ». C'est un ancien gardien de but des rivaux du FA Bourbaki dans les années 1920. Après sa carrière de joueur, Lille s'était forgé une réputation de formateur exigeant avec le FA Bourbaki, le club phare du football palois qu'il dût quitter pour des raisons de santé[30],[31]. Lille revient néanmoins dans le football quelques années plus tard et devient vice-président de la section football des Bleuets de 1945 à 1958. Il entreprend alors de structurer le patronage[28],. Albert Lille occupait des fonctions étendues, de l'administratif au sportif, et se consacrait plus spécialement à la formation et aux équipes de jeunes[32]. Le rôle majeur d'Albert Lille a été reconnu avec la pose d'une plaque au Stade des Bleuets[33].

« Si vous n'avez pas tout donné, vous n'avez rien donné. »

 Albert Lille

Au début de la saison 1956-1957, une directive fédérale impose aux Bleuets de se doter d'un entraîneur officiel. Albert Lille cède alors sa place sur le banc au Hongrois Bela Herczeg, en provenance de Hyères[34]'[24].

Les Bleuets emportent le titre de Champion de Division Honneur de la Ligue du Sud-Ouest en 1958[35],[36],[37].

Âge d'or des Bleuets en Division nationale (1958-1959)

Au début de la saison 1958-1959, le patronage est promu en Division Nationale, le plus haut niveau du football français amateur. En Aquitaine, seuls les Girondins de Bordeaux évoluaient alors dans une division plus élevée. C'est une grande première pour le football béarnais, permettant aux Bleuets de prendre définitivement l’ascendant sur les autres clubs historiques du football palois: JAB de Pau, FA Bourbaki voire Union Jurançonnaise. Cette promotion est un plafond de verre et marque la fin de l'ascension des Bleuets, puisqu'à cette époque la pyramide des ligues de football en France était fermée[38].

L'engouement populaire est fort, et le match des Bleuets face à Brive en ouverture de la saison le attire même davantage de spectateurs que le derby de la Section paloise face à l'Aviron bayonnais. Les derbys palois en Coupe du Sud-Ouest face au FA Bourbaki et à l'Union jurançonnaise suscitent également beaucoup de ferveur au niveau local[39].

Le , les Bleuets disputent un 64e de finale de Coupe de France 1958-1959 face aux Girondins de Bordeaux, qui évoluent à l'époque en deuxième division professionnelle, terminant à la 4e place et accédant à la Division 1. L'engouement populaire fut fort et permis d'entrevoir une place au soleil pour le football à Pau[29]. Ce match, perdu 4-1 après prolongation devant 6 000 spectateurs au Stade Des Bleuets, aménagé en un temps record pour cette grande occasion, restera l'un des plus grands moments de gloire du club[40],[22],[41]. Le gardien Braneyre s'illustre particulièrement lors de ce match[42],[43].

Pour leur première saison en Division Nationale, les Bleuets obtiennent une honorable 6e place dans le groupe Sud-Ouest, cimentant ainsi leur statut de « Pionniers » du football des Pays de l'Adour[28]

Classement
Rang Équipe Pts J G N P Bp Bc Diff
1 ESA Brive 33 24 0 0 0 0 00
2 RC Vichy 31 24 0 0 0 0 00
3 Limoges FC 27 24 0 0 0 0 00
4 SA Rochefort 27 24 0 0 0 0 00
5 Villenave d'Ornon 27 24 0 0 0 0 00
6 Bleuets de Notre-Dame 24 24 0 0 0 0 00
7 La Combelle CA 24 24 0 0 0 0 00
8 Girondins de Bordeaux 23 24 0 0 0 0 00
9 US Cazères 23 24 0 0 0 0 00
10 SA Thiers 22 24 0 0 0 0 00
11 Stade Rodez 22 24 0 0 0 0 00
12 CSA Brassac 15 24 0 0 0 0 00
13 Toulouse Football Club (1937) 12 24 0 0 0 0 00

Vers la création d'un club de football

À la fin des années 1950, l'essentiel des équipes alignées dans les championnats de la FFF du district Pyrénées et des Pays de l'Adour sont des patronages, avec une vocation locale[44].

Toutefois, à l'issue de la saison prometteuse en Division Nationale 1958-1959 et de ce 64e de finale de Coupe de France face aux Girondins, le « patro » béarnais est désormais tiraillé entre la nécessité de se structurer pour atteindre le haut niveau et l'orientation sociale du patronage catholique originel[45]. Enfin, la direction des Bleuets estime que le niveau atteint par l'équipe de football en fait une institution représentative de la ville, et non plus un patronage de quartier. Ainsi, une lettre ouverte est publiée dans La République des Pyrénées le appelant les volontaires à se faire connaitre auprès du journal pour « une politique d'orientation réfléchie ne détruisant pas ce qui est acquis »[46]. Les patronages historiques du football palois (JAB de Pau, FA Bourbaki) et béarnais (USM Arudy et Élan béarnais Orthez) sont alors priés de mutualiser les ressources et d'aider à la création d'un club de football représentatif de la ville et du Béarn.

« Il faut que ceux qui veulent aider les Bleuets et le football se constituent en un groupement autonome susceptible par son comportement de favoriser le plein développement de ce magnifique sport collectif. »

C'est ainsi que le « Football-Club de Pau » est officiellement fondé le , autour de l'équipe première Bleuets de Notre-Dame. C'est un divorce à l'amiable, les relations restant cordiales, et les équipes de jeunes et les bénévoles demeurent dans le giron des Bleuets[22].

Les Bleuets après la scission

Mis en sommeil pendant un an au niveau des seniors, les Bleuets repartiront ensuite au niveau régional.

Toutefois, au début des années 1970, afin de concurrencer le FC Pau, club nouvellement créé et désormais un rival sans concurrence locale, les Bleuets tentent une fusion éphémère de 1969 à 1972 avec le grand rival des années 1950, le Football-Association Bourbaki, avec René Lanusse en entraineur[47]. Cette fusion, censée permettre de reprendre l'ascendant sur la nouvelle entité dominante du football palois et béarnais, fera long feu, et les deux clubs reprendront leurs existences propres dans les ligues régionales du Sud-Ouest. Les Bleuets de Notre Dame de Pau remportent toutefois le Championnat de France de football des patronages en 1976-1977[48].

De nos jours, les Bleuets de Notre-Dame continuent à exister au niveau régional et sont toujours résolument tournés vers la formation de jeunes joueurs. Le patronage a été le trait d'union entre un quartier populaire d'artisans au Sud du boulevard Alsace-Lorraine et un secteur d'habitats denses au Nord de l'axe. Les Bleuets de Notre-Dame n'ont plus connu de division nationale et ont fêté leur 100 ans en 2020, et l'association omnisports créé une section féminine: les Bleuettes[49].

Fondation du Football-Club de Pau & ère José Bidegain (1959-1965)

Premier logo du FC Pau, inspiré des Bleuets de Notre-Dame.

La croissance organique du « patro » du quartier Mayolis provoquait des dissentions en interne à la fin des années 1950. C'est la raison pour laquelle l’Evêché, à qui incombe la gestion du patronage des Bleuets de Notre-Dame désire transférer la gestion de la structure sportive à des dirigeants confirmés[50].

Les regards se tournent alors vers le jeune et impétueux directeur commercial de la société Beverly, José Bidegain (1925-1999), qui emploie alors de nombreux joueurs des Bleuets de Notre-Dame parmi les 1 200 salariés de cette usine ultra-moderne[51].

Le « Football-Club de Pau » est officiellement créé le 19 mai 1959, par José Bidegain, un homme féru de rugby[51].

Le Football-Club de Pau devient donc un club de football représentatif d'une ville, et non plus une simple association sportive de quartier, devenant de fait le seul club du Sud-Ouest, à l'exception de Toulouse et Bordeaux, à évoluer dans les divisions nationales[52].

« Le Football Club de Pau veut offrir un cadre digne au football et à ses supporters. »

 José Bidegain

La conférence de presse inaugurale est tenue au « Majestic », emblématique restaurant de la Place Royale[45]. Le président Bidegain positionne d'emblée le Football Club de Pau comme la résultante du travail de formation mené par les « Pionniers » des « Bleuets » et conserve les couleurs Bleu et Blanc, et surtout le slogan « Vaincre ou sourire »[53]. Le siège de ce tout nouveau club de football est établi à l'Hôtel Beauséjour, sur le Boulevard des Pyrénées, où la jeune Agatha Christie a appris le français entre 1897 et 1898, avec sa nurse béarnaise Marie Sigé, qui lui aurait légué un accent béarnais[54],[55].

« Les Maynats » récupèrent la place des Bleuets en Division Nationale, et l'équipe reste essentiellement constituée d'anciens joueurs des Bleuets, avec le capitaine Gégé Delmas, Pierre Lanusse, Bidegarray ou le gardien André Braneyre. L'entraîneur en chef reste Bela Herczeg[56].

La situation financière du jeune club béarnais est toutefois rapidement assez précaire[57]. En effet, « Les Maynats » ne disposent pas de stade ni d'infrastructures sportives, même si les relations cordiales avec les Bleuets permettent de trouver un accord pour disputer quelques matches à domicile au Stade des Bleuets. Le plan de repli est le Stade du Hameau, dans sa configuration militaire destinée à la pratique de l’athlétisme (25 000 places, dont 1816 assises) à partir du [58].

José Bidegain, bien conscient de la popularité du ballon ovale et de la Section Paloise, fait preuve de réalisme en limitant au maximum le nombre de matches se chevauchant avec les rencontres de Championnat de France de rugby à XV[52].

Le club est néanmoins ambitieux, disputant des matches amicaux face aux voisins basques et aragonais de la Real Sociedad et du Club de Fútbol Jacetano en 1959 afin de se jauger avant le début de saison[59],[60]. Les Palois s'inclinent face aux « pros » de la Real Sociedad de Andoni Elizondo sur le score de 6-2, après avoir ouvert le score et mené 2 à 0[61].

Pour sa première saison inaugurale en tant que FC Pau, le club obtient la 7e place du groupe de CFA Sud-Ouest. Les Palois entament la saison par une défaite au Stade des Bleuets face au champion sortant Brive le , puis se ressaisissent face à Limoges la semaine suivante, s'imposant sur le score de 2 à 1[62]. Le début de saison du nouveau club est quelque peu difficile, mais les Palois finissent par se ressaisir lors de la seconde partir de la saison[63].

Pour sa seconde saison d'existence, les anciens joueurs emblématiques de l'épopée des Bleuets de Notre-Dame sont toujours présents au club. L’entraîneur est toujours Bela Herczeg, le capitaine est « Gégé » Delmas, et Pierre Lanusse a raccroché les crampons pour occuper une fonction de secrétaire du club. Le club se consolide et attire des joueurs confirmés, comme le milieu de terrain Joseph Brotons en provenance du Stade rennais, qui évoluera par la suite en Division 1 à Marseille. Un jeune joueur du nom d'André Altuzarra se construit une solide réputation et devient international junior en 1960, avant de partir tenter l'aventure professionnelle aux Girondins de Bordeaux.[64],[65] Les Palois quittent alors le Stade des Bleuets et s'établissent au stade du Hameau le [65],[66].

Retrait progressif de José Bidegain

Football Club de PAU (1961)

En 1961, l'ancien capitaine René Lanusse conduit une liste dissidente et est élu secrétaire général du club[67]. Le FC Pau a procédé à une révolution interne, même si José Bidegain conserve la présidence d'honneur. Le club fait face à ses premiers départs, puisque Altuzarra et Roger Lissarrague rejoignent les Girondins de Bordeaux[68].

Les problème d'infrastructures et de stade sont toujours prégnants, et le jeune FC Pau reste un club nomade en attendant la construction du Stade de l'Ousse des Bois, annoncée pour 1968[69]. Le club se voit dans l'obligations de se replier vers différents stades palois: le Stade de Bourbaki, le Stade des Bleuets et le stade du Hameau. Aucun de ces stades ne donne pleinement satisfaction pour la pratique du sport de haut niveau.

Le président Bidegain « déplore que le temps ne soit pas encore venu de fédérer les sociétés existantes pour ne former qu'un grand club » et se prononce alors en faveur de la fusion des forces vives du football palois, regrettant un manque de synergie autour du club[70].

En 1963, l’entraîneur Bela Herczeg rejoint l'AS aixoise, et est remplacé par Guy Paternotte, ancien joueur professionnel de Ales et Bordeaux[71]. Paternotte ne reste que deux saisons à la tête de l'équipe première[72], préférant s'investir au sein des juniors du club puis de l'école de football de l'AS Gabaston[73],[74].

Au début de la saison 1963-1964, José Bidegain confie la responsabilité de l'équipe première à Joseph Lopez, ancien joueur professionnel de Nice, Perpignan et Amiens, qui fut déporté à Buchenwald pendant la Seconde Guerre mondiale. Celui-ci occupait précédemment le poste de sélectionneur du Maroc avant de prendre les rênes du club[75]. José Bidegain, quitte définitivement ses fonctions de Président en 1964, ses occupations professionnelles ne lui permettant plus d'assurer la gestion du club au quotidien.

Les heures sombres (1965-1975)

James Chambaud, futur maire de Lons, est élu à la présidence du club le , José Bidegain conservant une fonction honorifique[76]. Lors de l'assemblée générale de fin de saison 1964, la sonnette d'alarme est tirée car le club, sans infrastructures et avec des moyens limités, lutte pour sa survie[77]. En 1964, le maire Louis Sallenave évoque la mise à disposition des terrains situés chemin Micoulau (renommé depuis Avenue du Président Pierre Angot), sans que cela n'aboutisse[78]. En 1965, les recettes ne sont que de 600 000 anciens francs, alors que les dépenses se montent à 5 millions[79]. Le FC Pau rentre donc dans le rang, miné par les problèmes financiers et structurels en étant relégué dans les divisions régionales de la Ligue du Sud-Ouest en 1965, puis de nouveau 1969. Le problème du manque de stade destiné au FC Pau et à la pratique du football devient réellement préoccupant. Les recettes sont par conséquent faibles et le club peine à pérenniser sa position.

James Chambaud est réélu à la présidence du club en 1966 et le club, faute d’infrastructures adéquates reste « un club nomade »[80],[81]. Lors de cette saison 1966, le jeune Paul Escudé se fait remarquer dans les équipes de jeunes et lance sa carrière au club[82]. Escudé confirme les espoirs placés en lui au poste de demi-aile et parvient à intégrer l'équipe de France Juniors[83].

Champion de la Ligue du Sud-Ouest en 1968, le FC Pau inaugure en grandes pompes le Stade de l'Ousse des Bois, le face au Real Saragosse, finaliste de la Coupe des villes de foires en 1964 et 1966. Ce match, disputé face à l'une des équipes les plus en forme d'Europe comptant 7 internationaux espagnols, fut perdu sur le score de 11 à 2. Il était écrit que le bail du FC Pau au Stade de l'Ousse des Bois serait décevant[84].

Le FC Pau accède ainsi au Championnat de France amateur de football 1968-1969, saison qui voit le départ de l'enfant prodigue Paul Escudé, qui poursuit sa carrière en rejoignant les Girondins de Bordeaux de 1969 à 1971[85].

Le FC Pau de James Chambaud reste relativement isolé sur la scène sportive paloise, les patros historiques ne reconnaissant pas la légitimité du nouveau club[86]. Gérard Forgues, l'ancien héros de la Résistance devenu Inspecteur de la Jeunesse et des Sports, livre au Président Chambaud un verdict sans appel[87],[86]:

« Le drame de votre club, ce sont les recettes et la solitude dans laquelle vous vivez. Les journaux vous ouvrent pourtant leurs colonnes. Je pense que vous n'êtes qu'une association sportive, pas encore un club inséré dans la vie d'une région. Votre famille se forme: le toit que va vous donner ce stade où on sera sûr de vous retrouver, doit permettre l'expansion de cette famille. Vos résultats ne sont bons que depuis une saison. Il faut aussi pour gagner les cœurs que vos joueurs sortent du cru, qu'on les connaisse et qu'on les aime. »

Construction & ambition sous la direction de Pierre Clède (1975-1981)

Pierre Clède, expert-comptable comme Claude Bez, reprend le club en septembre 1975 dans une situation sportive et comptable peu enviable. « Les Maynats » évoluent alors en Promotion de la Ligue du Sud Ouest pour deux saisons en 1975-1976 et 1976-1977[88]. Clède est transféré de l'Union Jurançonnaise, où il occupe le poste d'arrière central afin d'occuper la fonction de Joueur / Président pendant 16 saisons, de 1975 à 1991.

Symbole du lent déclin du club, l'affluence moyenne se situe entre 150 et 200 personnes par match et le club ne compte plus qu'une dizaine de dirigeants[89]. L'élimination du Stade montois, alors leader de Division Honneur est alors considérée par la presse locale comme un exploit[90].

Le nouveau président reste toutefois ambitieux, puisque Pierre Clède déclare viser l'accession en deuxième division en moins de cinq saisons[91]. Arguant du fait que par le passé le public palois s'est mobilisé pour de belles rencontres et la nécessité de créer une locomotive pour le football dans une terre de rugby, Clède informe les présidents Fernand Sastre de la FFF et Leclerc de la Ligue du Sud-Ouest de ses intentions[92]. Pour ce faire, il compte sur le soutien financier de la municipalité et nomme Jean-Pierre Altuzarra, frère du regretté André Altuzarra, au club depuis vingt-deux ans au poste d’entraîneur.

Tout le monde à Pau veut renouer avec le lustre d'autan, cette époque par exemple où le FC Pau glanait les succès et les spectateurs applaudissaient aux exploits des Delmas, Fornané, des frères René et Pierre Lanusse, Escartin, Braneyre, Jamboué ou Angel et du capitaine Lille. « Les Maynats » retrouvent finalement la Nationale IV au début de la saison 1978–1979, terminant à la neuvième place du groupe sous les ordres d' « Altu », Jean-Pierre Altuzarra.

La saison suivante, en 1980-1981 la légende montoise Jacques Foix, un des quatre landais sélectionné en Équipe de France de football avec Sadi Dastarac, Joël Bats et René Petit, est nommée au poste d’entraîneur, et le club termine néanmoins dans le ventre mou en championnat[93]. C'est à cette époque que Foix lance dans le grand bain Bernard Laporte-Fray, Joel Lopez, Richard Allenda, pur produits du club béarnais[94]. Joël Lopez deviendra professionnel sous les couleurs de Bordeaux, Mulhouse et Thonon les-Bains. L'affluence moyenne au Stade l'Ousse des Bois cette saison-là est de 2 401 spectateurs payants[95].

Paul Escudé, joueur formé au club et ancien international espoir parti tenter l'aventure professionnelle aux Girondins de Bordeaux, en provenance du Vélo Sport chartrain (football) revient à la maison[96]. Escudé entame dès lors son travail de formation des équipes de jeunes et marque le club de son empreinte indélébile[97]. Paul Escudé a eu deux fils : Julien, né le 17 août 1979 lors du passage de son père à Chartres, qui deviendra international et sera le premier joueur français à évoluer à l'Ajax Amsterdam, afin d'honorer la mémoire de son père[98]. Il est le frère cadet du tennisman Nicolas Escudé qui apportera le point décisif lors de la victoire en Coupe Davis en 2001.

« Joueur remarquable, d'une correction exemplaire, gentleman sur et en dehors du terrain, Paul Escudé honore le sport. »

 A. Bouscarel

Lors de la saison 1981-1982, le Football club de Pau confie à Paul Escudé la responsabilité de l'équipe première et lui-ci impose sa patte dès la reprise, avec « sérieux, discipline, rigueur »[99],[100]. Mais les problèmes financiers s'amoncellent, entraînant avec eux une baisse des résultats et de la fréquentation du Stade de l’Ousse-des-Bois.

Ère Paul Escudé & lutte pour l'accession en Deuxième division (1981-1991)

À partir des années 1980, le président Pierre Clède milite pour la fusion des clubs historiques du football palois avec « Les Maynats » du FC Pau (Bleuets de Pau, FA Bourbaki & JAB de Pau), solution qui permettrait selon lui de répondre au manque de structures du football palois. Toutefois, il se heurte à la résistance farouche des trois clubs à ce projet, que Clède accuse de lui rendre la tâche difficile[101]. En effet, le club formant le plus de joueurs de football à fort potentiel est sans conteste toujours la JAB de Pau, club de Jean Larqué, père de Jean-Michel Larqué et fervent opposant à toute tentative de fusion. En désespoir de cause, le président Clède doit revoir sa copie et se résoudre à abandonner ce projet de fusion des ressources du football palois, et se décide à modeler le club phare du football béarnais après l'AJ Auxerre et le Stade Lavallois, clubs issus de villes modestes ayant atteint le statut professionnel[102].

Les Maynats de Paul Escudé, jeune entraîneur trentenaire terminent à la deuxième place dans leur Groupe de 4e division en 1983 et accèdent au championnat de France de Division 3 au début de la saison 1983-1984. Bernard Laporte-Fray et Joel Lopez brillent dans cette équipe sous les ordres de celui qui allait devenir l’entraîneur emblématique du club. Jacques Lavoignat revient au club en provenance de RC Fontainebleau.

Paul Escudé, dont les valeurs sont « Sérieux, disponibilité et valeur » est à la tête du club depuis 4 saisons et rage contre le manque de moyens du club, lui qui doit se résigner à laisser Angoulême et Bourges se disputer la montée en deuxième division, après avoir fait la course en tête durant l'essentiel de la saison.

Le football proposé par « Les Maynats » du FC Pau attire les foules, plus de 8 000 personnes assistent au stade de la Croix du Prince à la défaite des amateurs palois 1-0 en match aller de 32e de finale aller de la Coupe de France 1983-1984, face aux pros du Racing Club franc-comtois de Besançon où est prêté un jeune Bernard Lama[103]. Les Palois arrachent un résultat nul sur la pelouse des pros lors du match retour le , mais sont néanmoins éliminés[104]. Ce fut Annie Cordy qui tira au sort la rencontre entre le FC Pau et Besançon[105].

« Avec les moyens des autres, on ne peut pas lutter de bout en bout. Nos performances à ce niveau relèvent quasiment de l'exploit. »

 Paul Escudé

Lors de la saison de Division 3 1984-1985, le Pau FC manque de peu la montée, cédant sa position de leader sur la fin de saison au Chamois niortais Football Club, malgré le retour au bercail de Dominique Vésir[106]. Le FC Pau avait effectué la course en tête de son groupe pendant l'essentiel de la saison. La saison suivante, le club atteint de nouveau les 16e de finale de la Coupe de France 1984-1985[107]. La rencontre face à l'AS Nancy d'Olivier Rouyer, Bruno Germain et Rubén Umpiérrez, alors entraînée par un jeune Arsène Wenger, attire plus de 10 000 personnes au stade de la Croix du Prince pour une rencontre perdue 1-0[108],[109].

« C'est vrai qu'un match nul n'aurait pas été volé pour les Palois. Ils se sont créés les occasions les plus nettes. »

 Arsène Wenger

Paul Escudé, ce bâtisseur, réfractaire au marquage individuel, remodèle le club à son image et pousse pour la création d'un nouveau stade et d'un centre de formation, lui qui est passé à côté d'une grande carrière par la faute d'une blessure[110]. Escudé était réputé pour son football offensif et exigeant tactiquement et physiquement[110].

Joël Lopez dispute 30 matchs et marque 23 buts en Championnat de France de football de Division 3 1985-1986, permettant au club de décrocher la troisième place de son groupe. La saison 1987 voit Joël Lopez revenir au bercail, après avoir quitté le club en 1984 pour les Girondins.

Au cours de la saison 1988, le FC Pau investit de nouveau le stade de la Croix du Prince, le temps d'un match de Coupe de France, perdu face au Sporting Club bastiais[111]. Cette saison-là, le jeune milieu de terrain Xavier Gravelaine, prêté par le FC Nantes, est reconverti au poste d'attaquant par Paul Escudé et inscrira 20 buts lors de la saison de Championnat de France de football de Division 3 1988-1989. Gravelaine dira que son prêt à Pau fut un tournant dans sa carrière, puisqu'il gagna en maturité et se prépara au monde professionnel[112].

« J'ai choisi Pau et le secteur Sud de la Troisième Division car j'ai ressenti le besoin de m’aguerrir au contact d'un football plus dur physiquement. »

 Xavier Gravelaine

En 1989, « Les Maynats » de Paul Escudé emmenés par un jeune Xavier Gravelaine et Hermann Kingue, international camerounais vainqueur de la Coupe d'Afrique des Nations de football en 1984, affrontent l'Olympique de Marseille à Aguiléra, lors des 32e de finale de la Coupe de France[113],[114]. Ce match se solde par une défaite 4-0 face à l'Olympique de Marseille de Papin, Huard, Sauzée et Allofs. 10 000 spectateurs assistent à ce match délocalisé à Biarritz, au Parc des sports d'Aguiléra disputé sous des trombes d'eau[115],[116],[117].

Les problèmes financiers du clubs ne sont jamais bien loin, et le maire André Labarrère doit de nouveau combler les déficits du club[118],[119].

Paul Escudé, le légendaire entraîneur palois est lâché par ses joueurs puis démis de ses fonctions à la fin de la saison 1989-1990, après 8 saisons consécutives aux commandes du club, qu'il aura contribué à structurer avec sa rigueur inégalable malgré la récurrence des problèmes financiers et le manque d’infrastructures adéquates[120],[121]. La rigueur et le professionnalisme d'Escudé étant parfois mal perçus par certains joueurs. Escudé a laissé une trace indélébile, le club abandonnant un football à l'anglaise physique, pour adopter un style plus léché, porté sur l'offensive[122].

Escudé est remplacé par son ancien capitaine Robert Péré-Escamps, au club depuis 1975 et son arrivée de la Vaillante de Gelos, épaulé par Marc Lévy dans un rôle d’entraîneur/joueur[123]. Puis, à l'issue d'une nouvelle saison décevante, ce sera au tour de Jean Gallice de reprendre les rênes de l'équipe première lors de la saison 1990-1991. Le Pau FC n'évitera toutefois la descente en fin de saison que grâce à un penalty de dernière minute. Hervé Loustaunau, un des meilleurs buteurs de l'histoire du club, tire sa révérence en fin de saison[124].

L'affluence la plus basse est enregistrée à cette période (88 spectateurs payants), signe de l’extrême mauvaise réputation du déjà vétuste Stade de l’Ousse-des-Bois[125]. Le club a grand besoin d'un nouveau souffle[126].

Âge d'or sous la présidence Pitoun (1991-1993)

Logo FC Pau sous la présidence Pitoun

Le , le promoteur Alain Pitoun reprend les rênes du FC Pau, succédant à Pierre Clède. Il œuvre immédiatement pour le retour de la légende du club Paul Escudé au poste d’entraîneur[127],[128]. L'ambition affichée du club est une nouvelle fois d'accéder à la deuxième division, et le slogan du club devient « FC Pau, le foot avec passion » en lieu et place de l'historique « Vaincre ou sourire ». Le club palois troque alors ses couleurs jaune et bleu - celles de la vie de Pau également - pour les couleurs originelles des Bleuets de Notre-Dame : le ciel et blanc.

Alain Pitoun est l’un des hommes d’affaires les plus puissants de la cité royale. Pitoun avait réalisé son premier projet immobilier à l'âge de 22 ans, et était à la tête d’un petit empire de seize sociétés, avec des antennes à Bayonne, Biarritz, Saint-Jean-de-Luz et à Paris. Pitoun sponsorise l’Élan Béarnais, le Grand Prix de Pau et surtout devient président du Football-Club de Pau[129].

Le contexte économique est morose[130]. Gilbert Pontacq, alors président de la Section paloise, fait part de son scepticisme quant à la capacité de la ville à supporter plus de deux clubs professionnels[131]. Pitoun, en homme d'affaires avisé, joue l’apaisement et tend la main à la Section[132].

Issu d’un milieu modeste et natif d’Oloron, Alain Pitoun était un véritable « self-made man ». Il se lance en 1973 dans le négoce immobilier et créé en 1977 son entreprise de promotion immobilière, la société Promo Sud Alain Pitoun. Elle connaît un développement faramineux et vaut à son créateur le surnom de « Rastignac de la pierre ». Les projets immobiliers poussent comme des champignons à Pau et sur la Côte basque. Le siège de l’entreprise est installé dans d’anciens locaux de l’hôtel Continental, avec sol en marbre et dorures au plafond.

L'arrivée de ce promoteur immobilier, très vite comparé à Bernard Tapie pour son goût du luxe, puisqu'il effectue certains déplacements en Ferrari, provoque un électrochoc dans le milieu du football palois. La ville et le Béarn entier envisagent désormais sérieusement la possibilité de voir le football professionnel arriver dans le Béarn.

Le président Pitoun, assisté d'un ex-joueur du club en la personne de Richard Allenda comme directeur sportif, effectue un recrutement quatre étoiles en attirant des anciens joueurs professionnels comme Claude Lowitz, Patrick Cubaynes, Slavko Radovanovic, Jean-Jacques Nono ou encore Pascal Plancque, Dominique Deplagne et l'international américain Billy Thompson en provenance du club américain du Heat de Los Angeles[133],[134].

Thompson, joueur fantasque capable de dribbles époustouflants devient rapidement le chouchou du Stade du Hameau[135]. Patrick Cubaynes a fait partie de l'équipe de France vainqueur du Tournoi olympique à Los Angeles en 1984, battant le Brésil 2-0 au Rose Bowl de Pasadena devant 101 000 spectateurs[136].

Le « Football-Club de Pau » quitte alors le déjà vétuste Stade de l’Ousse-des-Bois, afin de retrouver le Stade du Hameau, 30 ans après un premier séjour sur courant alternatif durant les années 1960. Ce stade avait alors bien changé depuis sa construction en 1948, étant devenu entre-temps l'antre de la Section paloise en lieu et place du Twickenham béarnais, le vénérable stade de la Croix-du-Prince et ses tribunes en bois.

« Les Maynats » parviennent à atteindre les huitièmes de finale de Coupe de France lors la saison 1991-1992, éliminés par le SM Caen aux tirs au but. Le club est ambitieux et fait parler de lui, grâce notamment à un public nombreux et fidèle, chose rare en France pour un club de troisième division. Sur le plan des affluences au Hameau, la saison en division 3 1991-1992 est en effet brillante[137]. « Les Maynats » enregistrent régulièrement des affluences de 6 000 à 7 000 personnes dans les travées du stade du Hameau, dans un Béarn fortement attaché au rugby à XV, pour assister à des matchs de troisième division. Les affluences enregistrées cette année-là, portées par une tarification attractive (15 Francs la place), n'auraient pas dénoté en Deuxième Division[137].

Le match face au favori pour la montée Niort le en ouverture de la saison attire ainsi plus de 6 000 personnes au stade du Hameau[138].

Alain Pitoun est ciblé par l'organisation séparatiste basque Iparretarrak à partir de l’année 1991. Ainsi, un incendie attribué au groupe indépendantiste basque détruit son yacht de 14 mètres, le « Shogun », qui prend feu au mouillage dans le port de plaisance de Larraldenia à Ciboure. Dans la nuit du 25 au , l’agence immobilière paloise d’Alain Pitoun, Promosud avait été dévastée par un attentat. En parallèle, le promoteur et président du Pau FC connaît d'importants déboires avec la justice et de graves ennuis financiers[139].

Toutefois, les résultats en championnat ne sont pas à la hauteur puisque le « Les Maynats » ne terminent qu'à une modeste 8e place en Division 3 1991-1992. Cette contre-performance est atténuée par un parcours brillant en Coupe de France, le club atteignant pour la première fois de son histoire les 8es de finale en avril 1992, éliminé aux tirs au but contre le Stade Malherbe de Caen de Xavier Gravelaine, à la suite d'un penalty manqué de Didier Rabat[140]. Les Maynats avaient précédemment sorti le Nîmes Olympique en Seizièmes de finale de la Coupe de France, là aussi à l'issue d'une séance de tirs au but.

Au début de la saison 1992-1993, Alain Pitoun nomme l'ancien libéro de l'Étoile Rouge de Belgrade et entraîneur du Stade Brestois Slavo Muslin, en remplacement du très estimé Paul Escudé sur le banc. Muslin rapporte avoir été convaincu par l'énergie de Pitoun[141]. La pré-saison est bonne, l'équipe s’imposant face aux Espagnols de l'Unió Esportiva Lleida et face à Tarbes[142]. Le groupe est revanchard et prétend plus que jamais à accéder à la montée tant désirée[143]. Grâce à ses réseaux, Muslin fait venir de nombreux joueurs prometteurs comme Aleksandar Jankovic, Franck Rolling ou Samuel Boutal. Le FC Pau termine à la première place de son groupe de Championnat de France de football de Division 3 1992-1993. Mais cette année-là, contrairement aux éditions précédentes, le vainqueur du groupe n’accède plus automatiquement à la Deuxième Division, des barrages étant instaurés. Dans le même temps, le président Pitoun se retrouve cerné par les problèmes financiers, même s'il les nie avec véhémence[144].

Outre ces ennuis financiers, les Palois ratent la montée en deuxième division lors de la dernière marche à Lyon-Duchère (2-1 après prolongation, but de Hervé Musquère, entaché d'une position de hors-jeu[145]) le , lors d'une défaite aussi suspecte qu'amère disputée devant 200 spectateurs seulement[146]. Le FC Pau accède néanmoins au Championnat de France de football National nouvellement créé. La DNCG ayant refusé la demande de statut professionnel de La Duchère, ce club a été reversé en National 1 et le FC Gueugnon a été repêché en D2[147].

Cette saison-là, les Palois atteignent de nouveau les huitièmes de la Coupe de France de football 1992-1993, éliminés par l'AS Saint-Étienne de Joseph-Antoine Bell et Lubomir Moravcik.

Décadence et liquidation judiciaire (1993-1995)

Le Pau FC prend part à la première saison du championnat national nouvellement créé. Laurent Peyrelade meilleur buteur du groupe Centre Ouest avec 19 buts rejoint « Les Maynats » en 1993 en provenance de l'Étoile sportive aiglons briviste et Slavo Muslin conserve le poste d’entraîneur. Le club enchaîne néanmoins les matchs amicaux de pré-saison face à des adversaires prestigieux comme le RCD Espanyol de Barcelone, afin de créer une cohésion d'équipe entre les nouveaux arrivants Frédéric Viseux, José Dalmao, Bob Senoussi et le reste du groupe[148]


En Coupe de France 1993-1994, les palois éliminent l'AS Saint-Étienne de Laurent Blanc et Joseph-Antoine Bell en 32e de finale au stade du Hameau devant 15 000 spectateurs ravis et un seul béarnais déconfit en la personne de Jean-Michel Larqué, qui a bien du mal à accorder du crédit aux joueurs béarnais à l'issue du match[149],[150].

Les Palois sont toutefois éliminés au tour suivant par le FCO Charleville-Mézières.

Les problèmes financiers s'accumulent et le , les Palois battent le Sporting Club de Toulon sur le score de 4-0 et dès la fin du match, les joueurs se mettent en grève pour protester contre le non-paiement des salaires[151]. « Les Maynats » du président Pitoun et son recrutement clinquant pour la 3e division n'atteindront jamais la Ligue 2. Cette fin de saison marque la fin de la présidence Pitoun, et ce dernier démissionne le criblé par les accusations judiciaires et contraint de quitter le club ciel et blanc à cause d'un passif de 220 millions de francs. 1993 est l'année noire du golden boy béarnais. Le , le tribunal de commerce de Pau prononce la mise en redressement judiciaire de quatorze sociétés puis, le , leur liquidation. Le placement en liquidation judiciaire est inévitable, prononcé le , puisque les joueurs professionnels ne sont plus payés et que le club afficherait un déficit comptable de quatre millions de francs[152],[153].

L'entraîneur Slavo Muslin quitte le club, afin de rejoindre les Girondins de Bordeaux à la fin de la saison 1994-1995, lassé des problèmes financiers et déçu de n'avoir pu obtenir la promotion tant désirée en Ligue 2. Des voix s’élèvent à Pau pour questionner la viabilité du Football de haut-niveau dans la cité béarnaise, et de la survie de trois clubs professionnels: Élan Béarnais, Section paloise et FC Pau. Gilbert Pontacq, président de la Section paloise, déclarait dès 1991 que la ville ne pouvait uniquement supporter que deux clubs professionnels[131]. Le « Football-Club de Pau » est officiellement liquidé le [4].

Nouveau départ (1995)

Logo du Pau FC en 1995, calqué sur l'ancien logo de Pau.

Le Football-Club de Pau renaît de ses cendre à la suite de la liquidation judiciaire grâce à un ancien gardien du club, en la personne de Bernard Laporte-Fray. Directeur d'une agence bancaire, il s'oriente aussi vers la gestion de deux EHPAD en Béarn, le Beau Manoir à Uzos et les Chênes à Artix.

Bernard Laporte-Fray était en effet le gardien titulaire lors de la saison de Division 4 1982-1983 où le FC Pau obtint la montée en Division 3, avec Joël Lopez en 10 et Robert Péré-Escamps en 6. L'ancien gardien de but devient, douze ans après, président du Pau Football Club[154].

Le Pau Football Club est officiellement fondé le , reprenant les couleurs Jaune et Bleu de la ville de Pau. Deux projets sont alors en concurrence pour la reprise: celui d'un ancien joueur en la personne de Bernard Laporte-Fray et celui de l'ancien président du FC Pau de 1975 à 1991: Pierre Clède[155],[156],[157].

La maire André Labarrère estime, quant à lui que la ville de Pau peut accueillir trois clubs professionnels « Il y a de la place pour trois clubs de haut niveau à Pau. À la condition qu'ils soient bien gérés. ». C'est donc le projet de Bernard Laporte-Fray qui est retenu pour sauver le football de haut-niveau à Pau sous l'appellation « Pau Football Club » et non « Pau-Pyrénées Football Club », appellation portée par l'équipe Clède.

« Monsieur Cléde est un homme dé qualité qui a fait ce qu'il fallait pour le football à Pau, mais il fait partie du passé. »

 André Labarrère

« Les Maynats » repartent en mettant l'accent sur la formation de jeunes joueurs et la fin du vedettariat. L'ex-capitaine emblématique des années 1980, Robert Péré-Escamps, treize saisons au club, est nommé au poste d’entraîneur avec pour mission de maintenir le club en National 2 pour la saison 1995-1996, le club ayant été relégué administrativement la saison précédente. La masse salariale est divisée par 2, passant de 375 000 francs à 175 000. Frédéric Viseux, José Dalmao, Bob Senoussi et Pascal Plancque quittent le club, car la politique sportive du club change drastiquement.

« Mais attention, nous ne sommes pas des dirigeants en costumes trois pièces. Notre volonté c'est de sauver le club, pas de nous montrer ou nous faire valoir. Alors nous travaillons dès maintenant en équipe. Nous sommes une équipe de copains, et nous voulons retrouver les valeurs de notre sport. »

 Bernard Laporte-Fray

Le Pau FC écrit la première page de sa nouvelle histoire au stade du Hameau face au Dijon FCO, s'imposant sur le score de 1 à 0.

En 1997, le Pau FC offre sa première opportunité d’entraîneur à René Girard, dont la mission est de d'obtenir la promotion en National, et à terme, en Ligue 2.

Stabilisation, développement et échec René Girard (1997-2001)

Le Pau FC accède au championnat national nouvellement créé au début de la saison 1998-1999 sous la houlette de René Girard, ancien coéquipier de Joël Lopez lors de son passage aux Girondins de Bordeaux, après avoir obtenu la promotion depuis le CFA.

« Quand je suis arrivé au Pau FC, alors en CFA, je pensais que malgré la concurrence du basket et du rugby, la ville méritait un club de Ligue 1. »

 René Girard

C'est sous les ordres de René Girard qu'Edouard Cissé débute en équipe première, avant d'être transféré au PSG en contre la somme de 35 000 francs et un match amical disputé au Stade du Hameau[158],[159]. Ainsi, dans le cadre du transfert, le PSG affronte le Toulouse Football Club devant 7 000 personnes au Hameau, qui réservent à Cissé un départ chaleureux[160]. Malheureusement, les résultats ne suivent pas au niveau National et Girard démis de ses fonctions en , se plaignant alors de l'influence en coulisses de Richard Allenda et de ne pas avoir eu la main sur le recrutement, afin de conserver le buteur vedette du club Michel Sanchez[161]. Girard poursuit le club en justice[162]. Joël Lopez et Richard Allenda assurent l'intérim et offrent aux Maynats une victoire face à l'Association sportive de Saint-Étienne en huitième tour de la Coupe de France[163],[158].

Pascal Plancque, ex-joueur du club qui avait terminé sa carrière chez les basques de l'Arin luzien en DH, succède alors à Allenda en [164].Plancque guide le club jusqu'aux 8e de finale Coupe de France, éliminé par le Paris Saint-Germain. C'est le footballeur béarnais Jean-Michel Larqué, ancien entraineur du PSG, qui avait effectué le tirage au sort[165]. Avant ce match historique pour le club béarnais, Joël Bats avait auparavant mis en garde ses troupes, pas au mieux à ce moment-là, contre le « tempérament du Sud-Ouest », estimant que c'était « un match piège »[166]. Certains spectateurs présents au stade avaient effectués jusqu'à 4 heures de queue afin d'obtenir des places[167].

Ce match face au PSG fut disputé dans un stade du Hameau en fusion devant 15 000 spectateurs, et l'unique but de la rencontre fut inscrit par le capitaine de la Seleçao Raí[168],[169]. Pour les supporters du Pau FC, ce but est à jamais entaché d'un hors-jeu flagrant[170]. Le PSG aligne pour ce match une équipe expérimentée mais ne parvient à s'imposer que sur la plus petite des marges après prolongation[171]. L'enfant du pays et du club Edouard Cissé entre en jeu, remplaçant Laurent Fournier. Le match, tel que prédit par Bats, est particulièrement haché et se termine sur une « générale » qui se poursuit jusque dans les vestiaires[172].


L'essentiel est ailleurs, le Pau FC, équipe amateur (seuls Vacher et Rémy bénéficient de contrats fédéraux), a rendu le Béarn fier face à un adversaire bien supérieur, faisant preuve de « grinta » pour contrecarrer les plans des entraîneurs du PSG, Ricardo Gomes et Joël Bats (originaire de Mont-de-Marsan)[173]. Deux occasions de Girardot et Baylac aurait même pu lui permettre de l'emporter. Enfin, Les Maynats ont trois joueurs expulsés ce jour-là: Jacques Rémy, 73e ; Xavier Bécas, 113e et Laurent Vacher, 119e et estiment que l'arbitre ne fut pas à la hauteur de l’événement[174].

« On avait marqué notre territoire, on est dans le Sud-Ouest, la culture rugby, on savait que techniquement, on ne pouvait pas rivaliser, alors on a mis d'autres arguments ! »

 Denis Baylac

Ce match mémorable face au PSG, a permis de resserrer le groupe, qui obtient ainsi la montée en National, en remportant le groupe C de CFA lors de la saison 1997-1998[175],[176].

Par ailleurs, au cours de cette même année 1998, le Pau Football Club est endeuillé par la disparition soudaine d'une légende du club : Paul Escudé[177]. Un stade porte désormais son nom à Pau, inauguré par ses deux fils[178].

Au début de la saison 1999-2000, le Pau FC dispose désormais d'un budget de 6,5 Millions de Francs, permettant au club de renouer avec les ambitions des années 1990 et suscite un engouement croissant. Bernard Laporte-Fray, est alors un jeune président, qui après les frasques passées, encadre une nouvelle équipe de dirigeants redonnat de la crédibilité à un club qui en manquait singulièrement. Mais en retrouvant la rigueur, les Palois n'ont pas perdu leurs ambitions pour autant. Le club est aux portes de la Division 2 et du monde professionnel jamais connu ici.

« Nous visons la D2 à moyen terme, mais si elle se présente cette saison, nous la saisirons. Car la D2, donc le professionnalisme, c'est le seul moyen pour nous d'asseoir nos bases et de renforcer nos structures de formation. Nous avons un gros potentiel en jeunes joueurs de talent que nous ne pourrons conserver que grâce à un centre de formation. On en a marre de se faire piquer tous les ans quatre à cinq jeunes joueurs ! »

 Bernard Laporte Fray

Le club lutte avec ses moyens, mais manque de structure puisque les Maynats ne peuvent effectivement pas proposer aux jeunes locaux un centre de formation, chasse gardée des structures professionnelles. À cette époque, le partenariat signé avec les Girondins de Bordeaux est peu productif, et le Pau FC se tourne alors vers le Toulouse Football Club, ce qui se traduit par des arrivées de joueurs, dont Avezac. Le béarnais Julien Poueys, passé par le centre de formation de Montpellier, vient relancer sa carrière au club en 1999[179].

Nouveaux remous, démission de Laporte-Fray et relégation en CFA (2001-2008)

En 2001, le club traverse une nouvelle période trouble à la suite de la condamnation de son président Bernard Laporte-Fray et de son directeur sportif Richard Allenda à de la prison avec sursis pour possession de cocaïne[180],[151],[181]. La présidence est un temps assurée par Jacques le Coadou, avant qu'un ancien joueur, Joël Lopez ne reprenne la main[182].

Le club confirme son orientation vers le football espagnol, en organisant un match amical au Hameau avec le Deportivo Alavés, récent finaliste de la Coupe de l'UEFA face au Liverpool FC, concédant un but en or contre son camp, après un match d'anthologie[183].

Au cours de la saison 2005-2006, le Pau FC, dirigé par Marc Lévy, de retour au club dans un rôle d’entraîneur, se fait prêter par le Lorient FC un jeune joueur du nom d'André-Pierre Gignac. Âgé de 21 ans, « Dédé » avait marqué huit buts en vingt matchs sous les couleurs des Maynats. Le club béarnais avait terminé 15e et s’était maintenu. Fidèle à sa réputation de bon-vivant, il s’intègre vite à l'équipe et propose notamment du saucisson dans le bus[184].

« Je n’oublie pas mes années de National et de L2. Aujourd’hui, c’est une force supplémentaire. Ce n’était pas facile de redescendre même si humainement j’ai passé des moments incroyables à Pau. Je n’ai pas eu que des hauts dans ma carrière et ça fait partie de moi. »

 André-Pierre Gignac

En 2002, le club continue de se structurer et nomme Jean-Marc Ferratge à la tête de la cellule de formation du club, avant de prendre les rênes de l'équipe première en 2003[185].

En coulisses, Jacques Le Coadou cède la présidence du club, fonction qu'il occupait depuis 2001 à Joël Lopez. Le club est en piteux état au niveau de la formation et n’intègre plus beaucoup de joueurs régionaux[186]. L'affluence moyenne se situe aux alentours des 1 500 spectateurs cette saison-là[185].

Le Pau Football Club se maintient en National jusqu'à la saison 2007-2008, et une relégation en CFA pour la saison 2008-2009. Cette saison-là, David Vignes est nommé entraîneur le , à la place de Jean-Luc Girard dont il était l’adjoint.

Durant cette ultime saison de National, Joël Lopez dresse un constat sans concessions de l'état du football béarnais, qui, malgré 6 000 licenciés, manque de« culture footballistique », alors que les compétitions et niveaux de jeu régionaux sont faibles, ce qui handicape le club pour la détection de talents régionaux[187].

Edouard Cissé, icone du Pau FC qui évolue alors au Beşiktaş JK, se propose de venir au secours de son club formateur et de revoir la structure en place[188].

« Je propose une manne financière, mais pas pour investir dans un panier percé. Je veux des résultats, je crois en cette ville qui mérite une équipe de Ligue 2. Or, aujourd'hui en National, le Pau FC se meurt et ça me fait chi*r. »

 Édouard Cissé

Enfin, à la suite de la signature de Tino Costa, le Pau FC noue une relation, peu fructueuse, avec le centre de formation argentin de Las Flores, ville dont est originaire Costa[187].

Le Pau Football Club (de 1998-1999 à 2007-2008), codétenteur avec l'AS Cannes (de 2001-2002 à 2010-2011) du record de longévité en National, avec 10 saisons jouées consécutivement, est en grande difficulté sportive et financière[189].

L'ancien président Pierre Clède propose de reprendre en mains les destinées du club, dans l'hypothèse où Bernard Laporte-Fray se retirerait et abandonnerait ses investissements financiers. Alors âgé de 65 ans, Clède échoue dans son projet de reprise, lui qui souhaite acquérir le Pau FC pour l’euro symbolique[190].

« Je ne voulais pas d’un rôle de président à la Lopez mais je désirais devenir patron du club. J’ai rencontré à deux reprises Bernard Laporte-Fray qui détient 67 % du capital de la SASP. La deuxième fois, il était accompagné de Jacques Le Coadou et Joël Lopez. Le problème, c’est qu’il souhaite récupérer l’argent qu’il a injecté. Or, pour moi, les actions Pau FC qu’ils avaient achetées valent aujourd’hui zéro euro et zéro centime. »

 Pierre Clède

La critique de l'ex-président Clède porte sur le fait qu'il considère alors le Pau FC comme « un club municipalisé », puisque le logo même du club est calqué sur celui de la ville à cette époque. Le soutien de la ville est alors vital, mais Pierre Clède estime qu’il faut en diminuer l'importance et diversifier les financements du club.

Clède se dit prêt à injecter entre 500 000 et un million d’euros dans le budget du club, afin de viser une montée en Ligue 2. La descente en CFA de 2008 mettrait alors en danger le projet de « rebâtir en misant sur la formation »[190].

Rechute & championnat de France amateur (2008-2016)

Logo du Pau FC de 2009 à 2011, sous la présidence Joël Lopez

« Les Maynats » sont finalement relégués en 2008-2009, et évolueront 8 saisons de rang en CFA, minés par des problèmes financiers et le manque d'infrastructures, véritable marque de fabrique du club. Joël Lopez, alors président, change le logo du club pour revenir sur un blason plus proche de celui de 1961, mettant en avant l'appartenance à la ville dont le club porte les couleurs, et aux Pyrénées[5].

Malgré la relégation, David Vignes conserve son poste durant plus de deux ans, jusqu’au , date à laquelle l’élimination en Coupe de France à Sarlat (Division Honneur), puis la défaite à domicile contre Hyères, lui furent fatales.

Le club stagne et végète en CFA durant cette période. En 2010, la désaffection du public palois est marquée, se traduisant par des recettes au stade (entrées, buvette) et de sponsoring historiquement basse. Joël Lopez quitte la présidence du club pour rejoindre Evian, dont il deviendra président alors que le club est 16e de Ligue 1, en remplacement de Patrick Trotignon, révoqué[191].

Bernard Laporte-Fray revient aux affaires et reprend la présidence du Pau FC en 2010, neuf ans après l'avoir quittée en raison de procédures judiciaires, même s'il est toujours resté actionnaire principal[192]. Lors de sa prise de fonction il déclare : « Tout est à changer »[193].

Le budget est revu à la hausse, passant de 1 à 1,2 million d'euros afin d'aborder «un vaste chantier», celui de la remontée en Championnat National avec pour objectif de viser la Ligue 2. Le Président Laporte-Fray entre en contact avec Edouard Cissé, qui déclare ne pas être « fermé à aider le club de son cœur. On s'est donné la saison pour entrer plus activement la saison prochaine »[193]. Cette collaboration, ardemment désirée par les supporters palois, ne se concrétisera pas. L'ancien joueur du Pau FC Edouard Cissé confirme toutefois avoir voulu s'investir au sein du club[194].

« Avant, je voulais investir dans une autre entreprise, le Pau FC. J'ai tenté deux fois, mais ça n'a pas marché pour diverses raisons... »

 Edouard Cissé

David Vignes, de nouveau aux commandes du Club, est limogé début décembre 2010 après 3 saisons, après avoir pourtant été soutenu par son président[195],[196]. La presse locale évoque alors un retour de Pascal Plancque, avant que le choix ne se porte sur Didier Christophe[197]. Celui-ci quitte ses fonctions pour des « raisons personnelles » un mois plus tard, Jacques-Olivier Paviot assurant l'intérim[198].

Plusieurs entraîneurs sont alors considérés après l'éviction de David Vignes afin de reprendre les rênes de l'équipe première, dont Pascal Plancque, Christian Sarramagna ancien entraîneur des rivaux de l'Aviron bayonnais, Jean-Marc Pilorget ou encore Francis Tisiot, ancien gardien des Girondins formé aux Bleuets de Notre Dame[199]. C'est finalement Robert Buigues qui est nommé, devenant le quatrième entraîneur du Pau FC cette saison-là, aidant le club a terminé 3e de son groupe de CFA[200].

En 2012, le Pau FC frôle le dépôt de bilan une nouvelle fois, la mairie confirmant sa volonté de baisser sa subvention de 120 000 euros[201].

Toutefois, le footballeur béarnais le plus médiatique, Jean-Michel Larqué, comme son père dans les années 1980, se prononce contre le rapprochement des différents clubs palois sous une seule et même entité[202].

Dans une terre de rugby, le club éprouve des difficultés à survivre et peine à occuper les premiers rôles[203],[204].

Au début de la saison 2012-2013, le Pau FC réoriente sa politique de recrutement vers des joueurs locaux avec Julien Labat, Nicolas Cami, Hicham et Jamal M'Laab, Cazenave, Liade, Ayoub Ourch, El Assikri, Mandir (Pau), Jacques Leglib (Oloron), Bécas, Aigouy (Tarbes), Laplace-Palette, Mendivé, Lacrampe (St-Palais)[205].

« Les Maynats » assurent le maintien lors de la dernière journée, grâce à une victoire 5-4 à Béziers, après avoir été menés 4-1 à la 51e[206].

En 2014, lors d'un match à Grenoble, le président Laporte-Fray est sur le banc, l’entraîneur Laurent Strzelczak et l'adjoint Brahim Naimi étant tous deux suspendus[207]. En fin de saison, Strzelczak est limogé et le club rappelle David Vignes[208].

Lors de la saison 2015/ 2016, le Pau FC réalise le meilleur début de saison de son histoire avec 7 victoires d'affilée et obtient la promotion en National le sur la pelouse de Carnoux-en-Provence[209],[210]. Les affluences repartent à la hausse avec notamment 3 500 spectateurs pour le match face à l'OM (B)[211].

Pau FC, En Dabán ! (2016-2020)

Néanmoins, « Les Maynats » retrouvent finalement le National six ans plus tard, lors de la saison 2016-2017, avec David Vignes aux commandes, terminant à la 14e place du classement, premiers non relégables[212].

Le Pau FC obtient son maintien miraculeusement lors de la dernière journée, grâce à un succès 3-0 sur le terrain de l'Union sportive concarnoise, bénéficiant du même coup des défaites conjuguées du Club sportif Sedan Ardennes et du CA Bastia lors de la saison de son retour en National[213].

Pour sa deuxième saison consécutive à ce niveau, le Pau FC commence la saison 2017-2018 avec pour ambition une nouvelle fois d'assurer le maintien le plus rapidement possible dans un stade du Hameau rénové à l'intersaison avant de prendre possession de son nouveau stade, entièrement destiné à la pratique du football[214],[215]. Les manquements en matière d'infrastructures sont toujours criants[216].

Quelques 2 500 spectateurs ont assisté à cette dernière du Pau FC face au champion du Red Star FC  auquel le public effectua une haie d’honneur  au stade du Hameau avant d'intégrer son nouveau stade destiné au football[217].

L’entraîneur David Vignes, malgré le maintien obtenu une année de plus en National, n'est pas reconduit[218]. La saison du Pau FC en National 2017-2018 marque l'émergence d'Aaron Boupendza, prêté par les Girondins de Bordeaux, qui termine la saison en position de 3e meilleur buteur, sans avoir tiré de penaltys[219].

La saison 2017-2018 est marquée par deux sorties du président Laporte-Fray, déclarant que « Aaron Boupendza doit être suivi mentalement » et « on a prévenu les Girondins que s'ils veulent en faire un grand joueur il doit être suivi mentalement »[220].

Enfin, à l'issue de la saison, le président Laporte-Fray fustige David Vignes, déclarant dans un communiqué :

« J’ai offert à deux reprises un contrat de travail ainsi que la possibilité à David Vignes - pourtant non-diplômé - de devenir l’entraîneur d’un club de National. Il n’y aura pas de troisième fois. Son choix de faire part à nos joueurs de ses états d’âme et de sa situation contractuelle alors que le maintien du Pau FC en National était loin d’être acquis est une preuve, s’il en fallait, d’un amateurisme certain. Je n’en dirai pas plus car mon intention n’est pas de nuire à la suite de sa carrière. Je lui souhaite d’ailleurs de poursuivre, cette fois-ci, au moins au même niveau. Le Pau FC va changer d’ère avec la livraison de son nouveau stade et d’un lieu de vie fédérateur. Il me faudra apporter un souffle nouveau et un patron dans le domaine sportif avec des méthodes de travail et de management qui, je l’espère, permettront à nos joueurs et au Pau FC dans son ensemble de progresser. »

 Bernard Laporte Fray

Cette décision et ce communiqué sont accueillis froidement par les supporteurs. Vignes de son côté, affirme qu'il aurait aimé continuer sa mission[221].

Enfin, avec neuf saisons à la tête du club, David Vignes établit un record de longévité, surpassant le règne de Paul Escudé[222],[223].

Le Pau FC entame sa troisième saison consécutive de Championnat de France de football National 1 2018 - 2019 en tant que seul représentant du football du Sud-Ouest de la France, avec un entraîneur italien aux commandes, Raffaele Novelli et l'ambition de monter en Ligue 2 en trois ans[224].

« Les Maynats » enregistrent les arrivées en prêt de Vincent Thill et de Quentin Boisgard. Thill devient le second luxembourgeois à porter le maillot palois après Alain Mendes lors de la saison 2001-2002[225].

Novelli est démis de ses fonctions en , remplacé par Bruno Irles, ancien défenseur puis responsable du centre de formation de l'AS Monaco et ex-entraineur du Sheriff Tiraspol[226]. Bruno Irles arrive donc le avec un contrat de trois ans, et conserve ses fonctions au sein du Late Football Club et 19H30 Sport sur Canal+Sport. En , Dado Pršo vient assister son ex-coéquipier au poste d'entraîneur adjoint[227].

À l'issue de cette saison frustrante, puisque le club a longtemps été relégable avant de trouver un rythme de croisière qui lui aurait permis de jouer les premières places du classement, Quentin Boisgard et Vincent Thill sont nommés pour le titre de révélation de la saison. Auteur de 10 buts et 3 passes décisives, Thill est élu Révélation de l’année lors de la cérémonie de remise des Trophées du National 2018-2019[228].Thill figure également dans l'équipe-type de l'année[229].

Saison historique, òsca Noustes Maynats!

Le Pau FC commence la saison 2019-2020 sur les chapeaux de roue, figurant en seconde place du classement à la neuvième journée, avec l'avant-dernier budget de la division. Les pertes des deux joueurs majeurs prêtés la saison précédente sont compensés par de nouvelles arrivées en prêt. Cheikh Sabaly et Scotty Sadzoute, et Romain Bayard viennent complémenter l'équipe en place[230]. Le Pau FC, grâce aux réseaux d'un de ses anciens joueurs sénégalais Abdoulaye Niang (en), parvient à dénicher des talents prometteurs dans le championnat du Sénégal[231]. Yankuba Jarju, Moustapha Name, Lamine Gueye et Cheikh Sabaly rejoignent ainsi le club béarnais.

La saison s'annonce historique, puisque le club est leader à la trêve, avec seulement deux défaites, chez son dauphin l'USL Dunkerque et à domicile face à la lanterne rouge Le Puy Foot 43 Auvergne. L'année 2020 sera peut-être l'année de l'accession au monde monde professionnel.

Avant la réception des Girondins de Bordeaux en 16e de finale de Coupe de France, l'idée du partenariat entre les deux clubs est relancée, confirmée par le vice-président du Pau FC Joël Lopez[232]. Le , dans un match décalé au jeudi soir pour des raisons de disponibilités du Stade du Hameau, les palois effectuent leur retour dans leur ancien antre. Ils s'imposent sur le score de 3 à 2 après prolongations face aux Football Club des Girondins de Bordeaux. Cette affiche attire 15 668 spectateurs au stade, battant le record pour un match de football datant de 1998 entre le Pau FC et le PSG.

Le tour suivant voit le Pau FC affronter le PSG dans un stade du Hameau comble en configuration football, soit 16 707 personnes. L'avant-match est marqué par les critiques de la presse parisienne envers l'état de la pelouse paloise, mais le public béarnais répond présent et 60 000 demandes de billets sont formulées en ligne[172]. Le Pau FC s'incline sur le score de 2 à 0, avec une équipe largement remaniée dans le but de privilégier le championnat.

Toutefois, cette saison historique est brutalement interrompue par la pandémie de Covid, alors que le club est leader et en position d'accéder à la Ligue 2 pour la première fois de son histoire[233]. Disposant de l'avant-dernier budget de Championnat National 2019-2020, Bruno Irles, avec pour adjoint Dado Pršo, parvient à décrocher une montée historique en Ligue 2 2020-2021[234],[7]. Le titre de Champion de National, compétition administrée par la FFF, ne lui est toutefois finalement pas officiellement attribué, à la différence de ce qui fut pratiqué en Ligue 1 et Ligue 2, compétitions gérées par la LFP[235].

Découverte du monde professionnel (2020-)

Dans l'euphorie de son accession historique au statut professionnel, le Pau FC se fixe comme objectif le maintien en Ligue 2[236],[237]. Avec un budget de 6,5 millions d'euros, le Pau FC est quasi unanimement décrit comme le Petit-Poucet de la division[238].

« Ma première réaction est une réaction de bonheur. En fait c'est un rêve qui devient réalité. Cela fait 25 ans que l'on se bat pour obtenir cet échelon du football professionnel. C'était notre souhait. Notre objectif. Certains prennent l'autoroute avec de gros budgets, nous ce n'est pas le cas. Il a fallu prendre des petites routes de campagne pour se donner les moyens d'arriver à cette montée. Ce qui est un peu frustrant c'est de ne pas avoir poursuivi jusqu'au terme de la saison. Nous aurions aimé fêter avec notre public, nos partenaires, nos joueurs, notre staff. Communier avec tout le monde et fêter cela sur le terrain. Donc cette joie est mesurée par rapport à la période que traversons. Je crois qu'il faut rester humble. On aura l'occasion à l'avenir de pouvoir passer un moment tous ensemble. »

 Bernard Laporte-Fray

Les anciens « Maynats » du club, de Robert Péré-Escamp à Edouard Cissé se félicitent de la montée du club. Bruno Irles annonce cependant son départ le au grand désespoir des aficionados du football béarnais, ainsi que celui de Dado Pršo[239]. Dans un communiqué, le Pau FC déclare remercier vivement Bruno Irles et Dado Prso pour l’ensemble du travail réalisé, soulignant « l’implication et le professionnalisme de son entraîneur au cours de son passage au sein du club et lui souhaite une belle réussite pour la poursuite de sa carrière d’entraîneur »[240]. Le chroniqueur Pierre Ménès déclare que cette décision relève de l'incompétence[241]. Le président Laporte-Fray estime que les conditions n'étaient pas réunies pour que Bruno Irles prolonge l'aventure[242].

« Le binôme Irles / Prso était très intéressant mais il ne pouvait plus fonctionner car Dado souhaitait prendre une année sabbatique. Bruno a apporté sa pierre à l'édifice mais je pense que sans Dado, on n'en serait pas là aujourd'hui. C'était le binôme ou rien. »

 Bernard Laporte-Fray

Didier Tholot rejoint le club avec pour ambition d'obtenir un maintien rapide, et conserve l'adjoint Kamal Tassali, le préparateur physique Pierre Lamugue et l’entraîneur des gardiens Benoît Duval[243],[244]. Le club déclare souhaiter conserver l'ossature du groupe de joueurs qui obtenu la montée: Antoine Batisse, Moustapha Name, Quentin Daubin, Lamine Gueye, Abdourahmane Ndaye, auxquels il faut ajouter les anciens Louis Bury et Damon Bansais[245]. Le Pau FC perd néanmoins des joueurs clés comme Moustapha Name au Paris FC et Lamine Gueye au FC Metz. Les premières recrues sont Victor Lobry, Alexandre Olliero, Ebenezer Assifuah et Anthony Scaramozzino. Erwin Koffi arrive en provenance de l'Anorthosis Famagouste, club où a longtemps évolué un ancien des équipes jeunes du club, le béarnais Vincent Laban[246]. Par ailleurs, quatre jeunes joueurs sont intégrés au groupe pro: Elydjah Mendy, Corentin Chaminade et Paul Méliande[243].

Le Nouste Camp n'étant pas aux normes pour accueillir des matches de Ligue 2, le club travaille conjointement avec la ville afin de procéder à une mise à niveau des infrastructures pour un total de 4,5 millions d'euros[247]. Le premier objectif est d'augmenter la capacité d’accueil, de 1 500 à 4 144 places assises. D'autres améliorations au niveau de l'éclairage, de la vidéo-surveillance et de l'accueil des visiteurs s’avèrent nécessaires. À l'occasion du match d'ouverture au Stade du Hainaut, Denis Miramon, ancien joueur du club, parcourt 1 600 km sur un vélo de La Poste pour assister aux débuts en L2 du Pau FC[248].

Le début de saison est laborieux, l'équipe étant fébrile, comme le traduit le grand nombre de penaltys concédés, et à la peine offensivement. Toutefois, le club officialise le renouvellement du prêt du prometteur ailier sénégalais Cheikh Sabaly pour une saison supplémentaire, et Joël Lopez assure que le mercato du club est désormais bouclé[249],[250].

À la trêve de cette saison historique pour le club, l'équipe est relégable, à la suite d'une série de défaites[251]. Le club se sépare de son buteur gambien Yankuba Jarju et de Mamadou Kamissoko qui rejoint le Nea Salamina Famagouste[252]. Le président Laporte-Fray réitère sa confiance en Didier Tholot, et déclare rechercher trois joueurs d'expérience, un attaquant excentré et un buteur, ainsi qu'un milieu relayeur[251]. Mayron George, international costaricien,Souleymane Diarra, international malien, Mahamadou Dembélé, défenseur prometteur international des moins de 20 ans et Cleilton Itaitinga rejoignent les rangs du club pour la deuxième partie de saison, afin d'obtenir le maintien[253],[254],[255]. Avant-dernier de la phase aller avec 14 points uniquement au 21 janvier, Didier Tholot maintient le cap, conforté par Lopez et Laporte-Fray[256]. Le Pau FC réalise une seconde partie de saison exceptionnelle, obtenant 30 points pour terminer la saison à une honorable 14e place[257]. Le maintien est obtenu le 12 mai 2021 grâce à un match nul face au Toulouse Football Club, empêchant la montée directe du club occitan en Ligue 1[258].

Pour sa seconde saison dans l'antichambre de l'élite, les Maynats conservent le très courtisé Victor Lobry, mais perdent néanmoins Mayron George, Souleymane Diarra et Cleilton Itaitinga. Le président Laporte-Fray recrute Jovan Nišić, international serbe en remplacement de Souleymane Diarra, Samuel Essende pour suppléer l'international costaricien Mayron George et Djibril Djanessy pour pallier la perte de Cleilton Itaitinga. À la trêve, le bilan est largement satisfaisant, en dépit de blessures importantes et Les Maynats terminent dixièmes avec 24 points, 2e meilleure équipe à domicile et 19e à l’extérieur[259]. Le club obtient finalement le plus haut classement de son histoire, obtenant une place de dixième lors de cette saison 2021-2022[260].

La troisième saison du club en Ligue 2 BKT marque un changement dans la politique sportive du club. En effet, le vice-président Joël Lopez annonce la fin du recours aux prêts de joueurs, afin de constituer un effectif sur la base de joueurs sous contrats[261]. Le club réalise une vente record de 0,5M€ avec la cession de Samuel Essende à Caen, et voit des joueurs cadres depuis l'accession en L2 quitter le navire: Quentin Daubin, Victor Lobry ou encore Romain Armand[262]. Le recrutement est astucieux, avec le retour de Mayron George, l'arrivée du meilleur joueur de CanPL et international canadien U23 Diyaeddine Abzi (en), et surtout celle de la star de l'Equipe du Viêt Nam, Nguyễn Quang Hải[263], dont l'arrivée fait exploser la popularité du club sur les réseaux sociaux[264]. Le compte Facebook du club connait une augmentation de son nombre d'abonnés de 1 200 % en quelques jours[265],[266].

Identité du club

Logos

Le premier blason du club est révélé en 1959 à la création du FC Pau lors d'une conférence de presse tenue au « Majestic » sur la Place Royale, En 1961, la liste dissidente de René Lanusse est à l'origine de l'adoption des couleurs jaune et bleu, et d'un nouveau logo s'inspirant de celui de la ville de Pau. Ce blason est considéré comme le blason historique du club, utilisé pendant 30 saisons consécutives.

Ancien logo de la ville de Pau, de 1971 à 2006[267]

À l'exception de fort malheureuses aventures dans les années 1990 et jusqu'en 2009, avec des logos reprenant l'ancien logo de la ville et mettant en exergue la fontaine Alfred de Vigny située sur le Boulevard des Pyrénées, les Palois sont restés fidèles au logo d'origine[5].

Le blason actuel fait référence à la couronne d'Henri IV et au « Bèth Cèu de Pau » (Beau ciel de Pau en béarnais). Ce logo met en avant l'attachement envers la chaîne des Pyrénées, et plus particulièrement le Pic du Midi d'Ossau tel que vu depuis le fameux boulevard des Pyrénées de la ville de Pau[5].

C'est ce panorama unique qui inspire Lamartine, figure majeure du romantisme en France[268]:

« Pau est la plus belle vue de terre du monde comme Naples est la plus belle vue de mer. »

 Alphonse de Lamartine

La Couronne d'Henri IV illustre le fait que Pau est surnommée la « Cité royale » car la ville vit naître Henri IV, ou « Nouste Henric » pour les béarnais. La ville fut la capitale du Béarn, ancien État souverain, puis ancienne province française à la suite de son rattachement au royaume de France en 1620 après l'annexion militaire du Béarn, menée par Louis XIII, fils d'Henri IV. Les Béarnais restent fiers du fait que Henri III, roi de Navarre après son couronnement qui le voit devenir Henri IV, aurait déclaré d'après Raymond Ritter[269] :

« Je donne la France au Béarn et non le Béarn à la France »

 Henri IV

Les supporters du club ont une nette préférence pour le logo historique et son dérivé de 2009 où le nom du club reprend les couleurs du Béarn, et continue à utiliser ce logo dans les communications de la STUP[270]. Dans un post Facebook, le Community Manager du club déclare en 2011 « ne pas comprendre le changement de logo »[271].

À l'occasion de l'accession du club au monde professionnel, la devise « Vaincre ou sourire » est retirée de tous les supports de communication du club[6].

Un nouveau logo est dévoilé le afin de rajeunir l'identité du club.

Ce nouveau logo conserve les références à la ville de Pau avec la présence de la couronne d'Henri IV, des trois pieux et du paon[272]. La présence du paon est un exemple d'armes parlantes, car en béarnais, le mot pau, signifiant pieu et ayant donné son nom à la ville et le mot paon se prononcent en effet de manières identiques: ['paw] [273].

Ce logo ancre le club en Béarn, avec le retour des vaches béarnaises et du Pic du Midi d'Ossau[274].

Couleurs

Le Pau FC arbore les couleurs jaune, couleur des armoires du Béarn et le bleu du « Bèth Cèu de Pau » présent sur les armoires de la capitale béarnaise.

En 1936, à l'occasion d'un match face à l'Olympique de Marseille à la Croix du Prince, il est rappelé que les couleurs rassemblant le football palois sont le jaune et le bleu[275]. Ainsi, si les couleurs originelles des Bleuets de Notre-Dame étaient le bleu et le blanc, le Football-Club de Pau adopte rapidement les couleurs actuelles[50].

Enfin, un « Maynat », d'après Vastin Lespy, parfois orthographié « Mainat » ou « Maïnat » est un gamin en langue béarnaise[276].

Le slogan, hérité des Bleuets de Notre-Dame, est depuis 1920 « Vaincre ou sourire »[50].

Maillot

Les Bleuets de Notre-Dame évoluaient principalement en ciel et blanc jusqu'à la scission de 1959. Durant les deux premières saisons du nouveau Football-Club de Pau, le club conserve les couleurs historiques. Le premier maillot du FC Pau en 1959 est blanc avec short bleu et bas bleu[277]. Le second maillot la saison suivante est intégralement bleu avec short bleus et bas bleus

Cependant, après la prise de pouvoir de la liste dissidente de René Lanusse en 1961, le club adopte définitivement les couleurs bleu et jaune, couleurs de la ville de Pau.

En 1966-1967, le club se dote d'un maillot à rayures verticales bleu et jaune, qui sera conservé pour deux saisons. Ce maillot iconique correspond cependant à une période creuse dans l'histoire du club.

Les années 1970 et 1980 voient le club évoluer avec un maillot jaune avec short bleu et bas bleu

De 1991 à 1995, Alain Pitoun, successeur de Pierre Clède, remplace le maillot jaune et bleu par un ensemble inspiré des couleurs originelles des Bleuets, ciel et blanc.

Ces couleurs ciel et blanc sont abandonnées en 1995 à la reprise du club par Bernard Laporte-Fray. Le club adopte alors une tenue à dominante jaune, maillots, shorts et chaussettes, identiques à celles du Football Club de Pau fondé par José Bidegain.

Les couleurs jaune et bleu n'ont pas changées depuis cette date, même si le bleu roi a connu des variations de teintes, allant du ciel jusqu'à des teintes tirant sur le violet.

Domicile
1959-1961
1961-1964
1959-1961
1966-1969
1970-1991
1991-1995
1995-2011
2011-2013
2013-2014
2011-Aujourd'hui

Style de jeu

Paul Escudé a prôné un football de possession lors de son retour au club en 1980-1981, d'abord en tant qu’entraîneur-joueur, avant de prendre définitivement la tête de l'équipe première et de marquer l'histoire du club au cours des neuf années suivantes[278].

Palmarès

Championnats nationaux

Le Pau FC n'a remporté aucun titre national.

Coupes

Le club ayant obtenu le statut professionnel après la disparition de la Coupe de la Ligue, il n'a jamais disputé cette compétition.

Personnalités du club

Présidents

Cette section ne cite pas suffisamment ses sources (mai 2022). 
Pour l'améliorer, ajoutez des références de qualité et vérifiables (comment faire ?) ou le modèle {{Référence nécessaire}} sur les passages nécessitant une source.

Le tableau ci-dessous dresse la liste des différents présidents du club palois au cours de son histoire.

Présidents du Pau Football Club
Rang Nom Période
1 Albert Lille1932-1958
2 José Bidegain1959-1962
3 James Chambaud1962-1975
4 Pierre Clède1975-1991
5 Alain Pitoun1991-1993
6 Albert Sadoun1993-1994
7 Bernard Laporte-Fray1995-2001
8 Jacques Le Coadou2001-2004
9 Joël Lopez2005-2010
10 Bernard Laporte-FrayDepuis 2010

Entraîneurs

Le tableau ci-dessous dresse la liste des différents entraîneurs du club palois au cours de son histoire. Depuis sa création en 1959, le Pau FC a été dirigé par 28 entraîneurs, soit une moyenne de 2 ans par entraîneur. Trois d'entre eux ont été entraîneurs à deux reprises (Paul Escudé, Marc Lévy et David Vignes)[279].

Les entraîneurs qui sont restés le plus longtemps en poste de manière continue sont Paul Escudé (9 ans : 1981-1990), et David Vignes (2007-2010 et 2014-2018). Seuls quatre entraîneurs ont enchaîné plus de trois saisons consécutives depuis la création du club: Paul Escudé, David Vignes, Jo Lopez et Jean-Pierre Altuzarra. Le Pau FC a par ailleurs connu trois entraineurs étrangers: le hongrois Bela Herczeg, le yougoslave Slavoljub Muslin et l'italien Raffaele Novelli[279].

Entraîneurs du Pau Football Club
Rang Nom Période
1 Bela Herczeg1959-1961
2 Guy Paternotte1961-1963
3 Joseph Lopez1963-1969
4 Jacky Cornuel1971-1973
5 René Lanusse1973-1975
6 Jean-Pierre Altuzarra1976-1980
7 Jacques Foix1980-1981
8 Paul Escudé (1re)1981-1990
9 Robert Péré-Escamps /
Marc Lévy (1re)
1990-1991
10 Jean Gallice1990-1991
Rang Nom Période
12 Paul Escudé (2d)1991-1992
13 Slavoljub Muslin1992-1995
14 René Girard1996-1997
15 Pascal Plancque1998-1999
16 Joël Lopez1999-2002
17 William Dymant2002-2003
18 Jean-Marc Ferratge2003-2004
19 Marc Lévy (2d)2004-2006
20 Jean-Luc Girard2006-2007
21 David Vignes (1re)2007-2010
22 Jacques-Olivier Paviot2010-2010
Rang Nom Période
23 Robert Buigues2011-2012
24 Laurent Strzelczak2012-2014
25 David Vignes (2d)2014-2018
26 Raffaele Novelli2018-2019
27 Bruno Irles2019-2020
28 Didier Tholot2020-

  Entraîneur du Pau FC 

Joueurs emblématiques

André-Pierre Gignac porte le maillot des Maynats pendant une saison.

Icône du Pau FC, Paul Escudé, en tant que joueur puis entraîneur, est incontestablement une des figures majeures du club, un gentleman qui inspirait le respect à ceux qui le côtoyèrent[280]. Père de Julien et Nicolas, la ville de Pau a inauguré un stade portant son nom après son décès en 1998[178].

Bernard Laporte-Fray, ancien joueur devenu président en 1995, est parvenu à délivrer sa promesse de faire accéder le club à l'échelon professionnel, là où ses prédécesseurs José Bidegain, Pierre Clède ou encore Alain Pitoun ont échoué.

Joël Lopez entre lui aussi dans la légende du club lors de cette entrée dans le monde professionnel. Lopez est indiscutablement l'un des personnages clés de l'histoire du club, ancien joueur puis entraîneur de 2000 à 2001, directeur sportif avant de reprendre la présidence du club jusqu'en 2010, lorsque le Pau FC évolue en CFA et se trouve en piteux état. Entraineur de cette équipe qui obtint la promotion en Ligue 2, Bruno Irles conserve une place à part dans le cœur des supporters[281].

Denis Baylac, meilleur buteur du club avec 8 saisons avec le maillot palois, est une autre icône du club, souvent interviewé par les médias nationaux à l'occasion des matches les plus médiatiques[175]. Baylac, malgré des propositions de clubs professionnel tels qu'Istres ou Reims est toujours resté fidèle, très attaché à sa région[282].

Édouard Cissé, en dépit de sa riche carrière professionnelle, est resté profondément attaché à son club formateur, ayant tenu une chronique régulière sur le site internet après son transfert au PSG. Le nom de Cissé a été cité à de nombreuses reprises pour un poste dans l'organigramme du club. En 2021, des rumeurs d'un investissement de Cissé dans le club refont surface[283].

Dominique Vésir, formé à la JAB de Pau, a terminé sa carrière au club, en tant que capitaine, sous la houlette de Paul Escudé[284].

Plusieurs joueurs majeurs ont également porté le maillot des « Maynats » comme le milieu américain Billy Thompson, l'attaquant français Xavier Gravelaine, l'Ivoirien Sékana Diaby, défenseur international arménien Arthur Demirdjian, l'attaquant international André-Pierre Gignac, le milieu argentin Tino Costa ou plus récemment les internationaux camerounais Aurélien Chedjou & Dany Nounkeu.

Par ailleurs Claude Lowitz, Patrick Cubaynes, Slavko Radovanovic, Pascal Plancque, Aleksandar Jankovic, Frank Rolling ou bien Samuel Boutal ont tous évolué sous le maillot palois.

Pascal Plancque a par ailleurs lancé sa carrière d’entraîneur au club.

Depuis la remontée du club en National, Vincent Thill et Quentin Boisgard ont évolué au club.

En Ligue 2, Cleilton Itaitinga, Souleymane Diarra, Mayron George ou encore Farid El Melali, Stefan Bajic et Denis-Will Poha ont porté le maillot béarnais[285].

Nombre de matches disputés

L'ex-portier palois Jacques Leglib est le joueur le plus capé sous le maillot du Pau FC avec 369 apparitions[286], suivi de près par Julien Labat[287] et Nicolas Cami avec 325 et 252 matchs[288].

Joueurs les plus capés[286]
Rang Nom Matchs Carrière au club
1 Jacques Leglib 369 1995 - 2013
2 Julien Labat 329 1998 - 2013
3 Nicolas Cami 252 2002 - 2013
4 Omar Belbachir (en) 222 1995 - 2003
5 Denis Baylac 218 1995 - 2003
6 Laurent Bédani 197 1996 - 2005
7 Nicolas Sartolou 189 1998 - 2010
8 Xavier Bécas 181 2006 - 2009
9 Alexandre Sallaberry 156 1994 - 2000
10 Arthur Demirdjian 155 1996 - 2004

Nombre de buts inscrits

Le meilleur buteur de l'histoire du club est l'attaquant français Michel Sanchez avec 71 buts[289]. Le second est Denis Baylac avec 63 buts[290], puis Pierre Aristouy avec 32 buts[291].

Meilleurs buteurs du Pau Football Club
Rang Buts Matchs Pays Nom Carrière au club
1 71 211 Michel Sanchez 1994 - 1997
2 63 41 Denis Baylac 1995 - 2003
3 32 84 Pierre Aristouy 2006 - 2009
4 30 181 Xavier Bécas 2006 - 2009
5 30 112 Nicolas Sartolou 2010 - 2011
6 27 93 Hicham M'Laab (en) 2010 - 2013
7 23 58 Madjid Bouabdellah (en) 2002 - 2005

2007 - 2008

8 23 Laurent Bedani 1996 - 2005
9 22 30 Seydou Koné 2010 - 2011
10 20 46 El-Hadji Arona Niang (en) 2010 - 2012

Joueurs formés au club

Edouard Cissé, ici avec le maillot de L'OM.

Parmi les joueurs formés au club, Julien Escudé, fils de Paul Escudé, passé par l'Ajax Amsterdam et le Sevilla Fútbol Club est l'un des ex-palois les plus célèbres.

Un autre joueur de réputation internationale formé au club est l'ex milieu international sénégalais Édouard Cissé. Natif de Pau, Cissé a depuis sa retraite de joueurs tenté à de multiples reprises de s'investir dans le club de ses débuts, et déclare que la ville mérite un club de Ligue 2[292].

Vincent Laban, fils d'un ancien joueur de la Section Paloise, a évolué en jeunes au Pau FC est devenu international chypriote en 2012[293]. André Altuzarra et Paul Escudé, internationaux juniors, ont tous deux été formés au club.

Parmi les joueurs en activité passés par le centre de formation, Adrien Rabiot, a évolué avec les équipes de jeunes du Pau FC avant de rejoindre le PSG[294].

Des joueurs professionnels confirmés sont passés par la cantera béarnaise, comme Gaëtan Belaud ou David Jaureguiberry ont également évolué en jeunes au Pau FC. Le club a également formé des joueurs pros tels que Michel Bensoussan, gardien de l'équipe de France vainqueur du Tournoi olympique à Los Angeles en 1984.

A contrario, d'autres joueurs nés à Pau ou en Béarn n'ont jamais revêtu le maillot du Pau FC.

Jean-Michel Larqué, qui débute dans le football au club de la Jeanne d'Arc Le Béarn de Pau et remporte le concours du jeune footballeur en 1964, avant de rejoindre l'AS Saint-Étienne en 1966 est sans doute l'exemple le plus célèbre[295]. Larqué est notamment réputé pour avoir souvent parlé de la JAB de Pau lors de matches qu'il commentait, souvent au détriment du club phare de sa ville natale[296],[297].

« Je suis avant tout jabiste. »

 Jean-Michel Larqué

« Il y a toujours eu une mésentente profonde entre la famille Larqué et le FC Pau. Jean Larqué n’a jamais bien vu que des joueurs de la JAB viennent au FC Pau et son fils Jean-Michel est parti sur la même voie. Durant sa présidence du District des Pyrénées-Atlantiques, il n’est jamais venu à un match du Pau FC. C’est comme tabou… »

 Pierre Clède

Enfin, il est possible de citer Julien Cardy, passé par la JAB de Pau et le FA Bourbaki, ou Francis Tisiot, ancien gardien du Football Club des Girondins de Bordeaux formé aux Bleuets de Notre Dame[298].

Les tennismen Nicolas Escudé, Jérémy Chardy ont également évolué en jeunes au club[299],[300].

Enfin, Mathieu Lacome, ancien défenseur central du club, est aujourd'hui responsable de la performance au Parma Calcio 1913, visant à l'amélioration de la performance grâce au Big data et à l'Intelligence artificielle[301]. Il occupait auparavant des fonctions similaires au PSG et avait été un des précurseurs de l'adoption du GPS et du Big data dans le rugby à XV, en charge de l'analyse de la statistique pour le XV de France[302],[303].

  Joueur du Pau FC 

Effectif professionnel actuel

Effectif Pau Football Club de la saison 2022-2023 au 2 septembre 2022[304]
Joueurs Encadrement technique
No  P. Nat.[note 1] Nom Date de naissance Sélection[note 2] Club précédent Contrat
1 G Olliero, AlexandreAlexandre Olliero 15/02/1996 (26 ans) FC Nantes2021-2024
16 G Ndiaye, MassambaMassamba Ndiaye 08/10/2001 (20 ans) CNEPS Excellence2022-2025
30 G Galvez-Diarra, QuentinQuentin Galvez-Diarra 08/09/2001 (20 ans) Sochaux-Montbéliard2022-2024
2 D Abzi, DiyaeddineDiyaeddine Abzi 23/11/1998 (23 ans) Canada -23 ansYork United2022-2024
4 D Kouassi, XavierXavier Kouassi 28/12/1989 (32 ans) Côte d'IvoireNeuchâtel Xamax2022-2024
5 D Sow, NoéNoé Sow 18/12/1998 (23 ans) Stade brestois 292022-2024
7 D Koffi, ErwinErwin Koffi 10/01/1995 (27 ans) Olympiakos Nicosie2022-2024
15 D Ros, MariusMarius Ros 15/11/2001 (20 ans) Montpellier HSC2021-2023
17 D Batisse, AntoineAntoine Batisse  13/01/1995 (27 ans) Chamois niortais2022-2024
25 D Ruiz, JeanJean Ruiz 06/04/1998 (24 ans) France -20 ansFC Sion2022-2024
26 D Evans, Jean LambertJean Lambert Evans 17/12/1998 (23 ans) FC Crotone2021-2025
- D Monzango, NathanNathan Monzango 18/04/2001 (21 ans) Amiens SC2022-2024
6 M d'Almeida, SessiSessi d'Almeida 20/11/1995 (26 ans) BéninValenciennes FC2022-2024
10 M Nišić, JovanJovan Nišić 03/03/1998 (24 ans) SerbieFK Voždovac2021-2024
12 M Sylvestre, EddyEddy Sylvestre 29/08/1999 (23 ans) Standard de Liège2022-2024
19 M Quang Hải, NguyễnNguyễn Quang Hải 12/04/1997 (25 ans) VietnamHanoi Football Club2022-2024
20 M Saivet, HenriHenri Saivet 26/10/1990 (31 ans) SénégalNewcastle United2022-2024
21 M Beusnard, SteeveSteeve Beusnard 27/06/1992 (30 ans) Gazélec Ajaccio2022-2024
23 M Boli, CharlesCharles Boli 30/08/1998 (24 ans) RC Lens2022-2024
34 M Meliande, PaulPaul Meliande 20/12/2001 (20 ans) Formé au club2020-2023
8 A Gomis, DavidDavid Gomis 21/12/1992 (29 ans) Guinée-BissauClermont Foot2021-2023
9 A George, MayronMayron George 23/10/1993 (28 ans) Costa RicaFC Lausanne2022-2024
11 A Bassouamina, MonsMons Bassouamina 28/05/1998 (24 ans) CongoFC Bastia-Borgo2022-2024
18 A Yattara, MohamedMohamed Yattara 28/07/1993 (29 ans) GuinéeSichuan Jiuniu FC2022-2024
22 A Jarmouni, WalidWalid Jarmouni 20/05/2000 (22 ans) FC Sochaux2022-2024
- A  Ba, Pape IbnouPape Ibnou Ba 05/01/1993 (29 ans) MauritanieLe Havre AC2022-2023
- A Dianessy, DjibrilDjibril Dianessy 29/03/1996 (26 ans) Fortuna Sittard2021-2023
Entraîneur(s)
Entraîneur(s) adjoint(s)
Préparateur(s) physique(s)
  • Pierre Lamugue
Entraîneur(s) des gardiens
  • Benoit Duval
Kinésithérapeute
  • Florian Pannetier
Médecin(s)
  • Christophe Coste

Légende

Équipe réserve

L'équipe réserve, entrainée par l'ancien gardien du club Benjamin Bertrand (en), héros du match face aux Girondins en Coupe de France 2019-2020, évolue en National 3 2022-2023[305].

Section féminine

La section féminine voit le jour en 2014, forte de 80 jeunes filles et femmes au début des années 2020. L'équipe première joue en Régional 2 Nouvelle-Aquitaine et ambitionne de monter en deuxième division avant 2025[306].

À l'initiative du regretté Rafa Macias, éducateur réputé et formateur reconnu, qui dresse le bilan d'une augmentation constante du nombre de jeunes filles au sein des effectifs du club, un pôle féminin voit le jour au sein du club[307].

Le Pau FC doit toutefois faire face à un concurrent local redoutable, avec les footballeuses de l’ASMUR (AS Mazères-Uzos-Rontignon), évoluant en Régional 1[308]. Les Asmuriennes flirtent depuis le début des années 2020 avec une accession en Division 2 et enchainent les épopées en Coupe de France[309].

Structures du club

Stades

Le Pau FC dispose depuis le 14 septembre 2018 d'un stade destiné au football, le Nouste Camp.

D'une capacité de 4 031 places assises, après sa rénovation de 2021, le Nouste Camp vient régler des problèmes chroniques d'infrastructures pour le club et l’ensemble du football palois[310].

Le Pau FC partageait en effet le Stade du Hameau avec la Section Paloise, depuis l'abandon du stade de l’Ousse-des-Bois. Ce partage avait des conséquences néfastes sur la vie du club, qui ne pouvait s’approprier les lieux et rassembler sur un même site toutes ses équipes.

Toutefois, le Nouste Camp, même s'il représente une avancée considérable pour le football béarnais, est un stade modeste, offrant la plus faible capacité d'accueil du championnat de National 2019-2020 (la moyenne se situant à 7 612 places assises). De même, après la rénovation de 2021, le Nouste Camp et ses 4 144 places assises sont la plus petite enceinte de Ligue 2 2020-2021, la moyenne se situant à 16 628 places assises.

C'est la raison pour laquelle ce stade est critiqué par le vice-président et légende du club Joël Lopez[311].

« A Pau, le football a toujours dû se contenter de très très peu, on est dans la continuité. Ça démontre la considération que l'on a pour notre sport ici. Aujourd'hui très bien, on a un stade, cela n'a jamais été fait avant, mais c'est un complexe de niveau régional. Une tribune avec trois côtés en butte de terre, pour moi ce n'est pas un stade. »

 Joël Lopez

Seniors

Avant la construction du Nouste Camp, l’équipe première était basée au « Camp Pissard Santarelli », un camp militaire qui, jusqu’en 1996, recevait l’État-Major de la 11e division parachutiste. Ce camp a été baptisé des noms de deux officiers, Jacques Pissard et Jacques Santarelli décédés lors d’un accident d’hélicoptère en février 1976 à Barèges. Le site se trouve en bordure de l’avenue Alfred Nobel, implanté en partie sur la ville de Pau, pour une surface de 18,30 hectares et sur la commune de Bizanos pour une surface de 3,23 hectares, soit un total de 21,53 hectares.

Los Maynats

« Los Maynats » est le nom donné à l'école de foot, qui signifie enfant en béarnais. Créée en 2008, l’objectif est de renforcer l'identité et la consonance béarnaise du club[312]. Attaché à ses terres, le club met ainsi en avant sa volonté de voir évoluer des « Maynats » sous le maillot de l'équipe première. Depuis les années 2010, le Pau FC est le sixième club du département des Pyrénées-Atlantiques quant au nombre de licenciés[313].

Un « Maynat », selon la graphie de Vastin Lespy et Paul Raymond, parfois orthographié « Mainat » voire « Maïnat » est un gamin en langue béarnaise[276].

Stade Paul Escudé

Les équipes de jeunes s’entraînent au stade Paul Escudé, inauguré en 2010, nommé en l'honneur d'une légende du football palois, Paul Escudé, père de Julien et Nicolas[178].

Ce stade a été en 2010 le premier stade palois doté d'une pelouse artificielle, qui a été renouvelée en 2020 avec un revêtement de dernière génération à base de billes de liège[314].

Enfin, des tribunes d’une capacité de 120 places, soit deux modules de soixante places avec emplacements PMR dédiés ont été installées en 2021. Le stade Paul Escudé est désormais homologué en catégorie 4 et utilisé par les six clubs membres de l’Union locale des clubs de foot palois[315].

Siège

Le siège du Football-Club de Pau se trouvait à sa fondation en 1959 à l'Hôtel Beauséjour, sur le Boulevard des Pyrénées à Pau[50]. Dans cet hôtel, la jeune Agatha Christie a appris le français entre 1897 et 1898, avec sa nurse béarnaise Marie Sigé, qui lui aurait légué un accent béarnais[54],[55].

Depuis 2016, les locaux du club sont installés au Nouste Camp.

Aspects juridiques et économiques

Organigramme

Bernard Laporte-Fray est le président du Pau Football Club, et Joël Lopez est vice-président.

Didier Tholot est l'entraineur de l'équipe professionnelle, avec Kamal Tassali pour entraineur adjoint.

Gérard Battles (père de Laurent Batlles) intègre la cellule recrutement à partir du mercato d'été 2022[316].

Statut juridique et légal

Le Pau Football Club est structuré en tant que SASP, dont l'adresse est Boulevard de l'aviation 64000 Pau.

Éléments comptables

Chaque saison, le Pau FC publie son budget prévisionnel de fonctionnement après validation auprès de la DNCG, l'instance qui assure le contrôle administratif, juridique et financier des associations et sociétés sportives de football afin d'en garantir la pérennité.

Le tableau ci-dessous résume les différents budgets prévisionnels du club saison après saison[317].

Au début de la saison 2022-2023, le Pau FC présente un budget de 8 millions d'euros[318].

Historique du budget prévisionnel du Pau FC
Saison 2016-2017 2017-2018 2018-2019 2019-2020 2020-2021 2021-2022 2022-2023
Budget 1,9 M€ 1,65 M€ 1,75 M€ 1,8 M€ 6,5 M€ 6,5 M€ 8 M€
Légende : M€ = millions d'euros.

Transferts

Le tableau ci-dessous récapitule les acquisitions et les plus grosses ventes de joueurs dans l'histoire du club[319].

Transferts du Pau Football Club
Rang Pays Nom Achat (€) Provenance Saison
1Diyaeddine Abzi (en)26 K€[320]York United2022-2023
2----
3----
Rang Pays Nom Vente (€) Destination Saison
1Samuel Essende500 K€[318]SM Caen2022-2023
2Amadou Ciss160 K€[321]Fortuna Sittard2018-2019
3----

Partenariats

Le Pau FC dispose de partenariats signés avec des clubs de football à l'étranger.

Clubs signataires :

Sponsoring

Le club était longtemps[Depuis quand ?] équipé par Nike et depuis la saison 2019-2020 par Adidas[réf. souhaitée]. À partir de la saison 2022-2023, le club est désormais sponsorisé par Puma[source insuffisante][324].

Soutien et image

Affluences records

L'affluence record du Pau FC est enregistrée au Stade du Hameau le 29 Janvier 2020, lors de la réception du Paris Saint-Germain Football Club en Coupe de France 2019-2020, puisque 16 707 spectateurs garnissent les travées du Hameau ce jour-là[325].

Le précédent record de 15 668 spectateurs datait du , à l'occasion de la réception des Girondins de Bordeaux[326].

Au Nouste Camp, le record d'affluence est de 3 518 spectateurs, établi le à l'occasion du match face au Chamois niortais Football Club[327].

Affluences moyennes

Affuences moyennes[328]
Saison 2016-2017 2017-2018 2018-2019 2019-2020 2020-2021 2021-2022
Spectateurs 926 personnes 790 personnes 730 personnes 1 109 personnes 482 personnes 2 646 personnes

Supporters

Le premier club de supporters du Football Club de Pau est le « Club des supporters les Amis du Football-Club de Pau », crée le [329]. Ce club organise des déplacements notamment à l'occasion du match face à l'équipe amateur phare du Sud-Ouest à cette époque: l'US Cazères[330]

Par la suite, plusieurs groupes de supporters se sont succédé. À la fin des années 1990, un groupe s'organise sous le nom de « Royals 64 »[331].

En un nouveau groupe de supporters voit le jour, la « Brigada Biarnesa », groupe à l’identité béarnaise affirmée[332]. Le slogan du groupe était « Sonque Pau FC! » soit « Seulement Pau FC » en français, traduisant l'attachement à un seul club et une seule ville. La citation de Gaston Fébus « Béarn est si franche terre qu'il n'en doit hommage à nul seigneur au monde » revenait souvent dans les communications du groupe[332].

La STUP (« Supporters de la Tribune Ultra paloise ») prend le relais à l'occasion de la remontée du club en National[333],[334],[335]. Son logo met en avant le portrait du roi Henri IV. Enfin, l'homme politique - béarnais - Jean Lassalle est souvent mis en avant sur les banderoles de la STUP - « Force, honneur et garbure »[336].

Rivalités et amitiés

Rivalités

Depuis la création officielle du club, le Pau FC a eu pour rivaux différents clubs. En effet, le club n'est n'est pas lié à un réel derby historique, mais plutôt à plusieurs rivalités régionales avec les clubs majeurs des Pays de l'Adour: l'Aviron bayonnais FC, le Tarbes Pyrénées Football et le Stade Montois. Cependant, ces rivalités sont moins exacerbées que par le passé, en raison du déclin sportif de ces clubs et de l'envol du Pau FC.

Enfin, le Pau FC entretient des rivalités historiques avec d'autres clubs de football palois, à savoir le FA Bourbaki et les Bleuets de Notre Dame.

Aviron bayonnais FC

La première rencontre de football entre palois et bayonnais s'est soldée par la victoire du FA Bourbaki sur la « Vigilante de Bayonne » sur le score de 7 à 1 en avril 1909. En 1911 lors du premier « Championnat d'Association de l'Union Pyrénéenne » organisé par « l'Union Régionale Pyrénéenne », le FA Bourbaki, représentant du football palois affrontait déjà les bayonnais de l'« AS Les Chérubinots » et de la « Vigilante ».

Si cette opposition est un classique du rugby français, elle l'est sans doute moins dans le cadre du football[337]. En 1947, la rencontre disputée par le FA Bourbaki face à l'« Entente Sportive Bayonnaise », rapprochement des patronages des Chérubinots et de Saint-André est qualifié par la Fédération sportive et culturelle de France, via la publication Les Jeunes de « derby des derbies »[338].

« Les Txuri-Urdin » restent néanmoins les principaux rivaux du Pau FC, avec lequel se dispute le derby basco-béarnais, inspiré des rivalités rugbystiques entre les clubs béarnais et Basques[339],[340].

De plus, il existe une rivalité entre basques et béarnais, à la suite de l'abandon par les Venarni du dialecte aquitain (proto-basque) après la conquête romaine de l'Aquitania par Jules César, et le linguiste Pierre Salles qualifiant en conséquence les béarnais de « Basques latinisés »[341],[342].

Le premier match entre les entités footballistiques modernes des clubs bayonnais et palois a eu lieu en en Coupe de France en 1960 au stade du Hameau[343]. Le plus haut-niveau de la pyramide des ligues française dans lequel se sont affrontés ces deux clubs est le championnat National en 2004-2005[344]. Lors de cette saison de National 2004-2005, compétition de football constituant le troisième niveau des compétitions masculines en France, le Pau FC s'incline 0 - 1 dans les arrêts de jeu sur un but de la main de Patrick Vareilles, devant plus de 5 000 personnes au stade du Hameau[345].

La saison suivante, un but d'André-Pierre Gignac à Bayonne permet au Pau FC de s'imposer 2-1 et d'obtenir le maintien, alors que son rival de L'ABFC est relégué en fin de saison[346].

De nombreux anciens joueurs palois ont évolué à l'ABFC au fil des années : Alexandre Sallaberry[347], Laurent Cassouret, Samuel Derguy, Frédéric Bernaleau[348], Xabi Ipharraguerre[349] ou encore Denis Stinat[350].

Stade Montois

Une autre rivalité historique du Pau FC est celle l'opposant au Stade Montois pour le derby lando-béarnais[351],[352],[353],[354]. Le Stade Montois a en effet longtemps été le mètre-étalon du haut-niveau amateur dans les Pays de l'Adour.

Par ailleurs, le club de Mont-de-Marsan est l'adversaire contre lequel les Maynats ont disputé le plus de matchs de leur histoire, le premier ayant eu lieu en 1961[355]. Les rencontres disputées par le passé ont souvent été enflammées entre Palois et Montois[356].

Bleuets de Notre-Dame

Derby palois, datant de la formation du Football-Club de Pau en 1959, en raison de la séparation avec les Bleuets de Notre-Dame[357].

La relation entre le « patro » et le FC Pau a été essentielle dans le lancement du nouveau club, puisque les Bleuets ont souvent accepté de mettre leurs infrastructures à disposition du FC Pau dans les années 1960 et 1970.

Les matchs dans les années 1960 et jusque dans les 1970 étaient accrochés, avant que le FC Pau ne prenne définitivement le pas sur les Bleuets, en dépit de leur fusion avec le « Loisir Populaire Palois »[358],[359].

FA Bourbaki

Le FA Bourbaki, dont les origines remontent à 1888, est le doyen des clubs sportifs béarnais et a été la place forte du football palois jusqu'à la Libération[360].

Bourbaki doit cependant faire face à la fin des années 1950 à une concurrence accrue, puisqu'un jeune « patro » ambitieux gravit les échelons de la Ligue du Sud-Ouest à toute vitesse: les Bleuets.

Les Bleuets de Notre Dame prennent l'ascendant et ravissent définitivement la couronne de club phare du Béarn au doyen des patros, en accédant à la Division Nationale et au CFA. Lorsque les Bleuets deviennent ensuite le FC Pau en 1959, et qu'un appel est lancé à toutes les forces vives du football béarnais, le vieux FA Bourbaki continue sa route de manière indépendante[361].

La relation avec le nouveau rival est néanmoins cordiale, puisque la direction du FA Bourbaki a accepté de prêter son stade à de nombreuses reprises au FC Pau dans les années 1960 et 1970.

Les Kroumirs de Bourbaki ont affronté le Pau FC à de nombreuses reprises en Championnat & Coupe de France[362].

Notes et références

Notes

L'Alerte de Ségure, l'Étoile Sportive Saint-Joseph, le Club Olympique Association et Loisir Populaire Palois étaient des clubs de football palois aujourd'hui disparus.

  1. Seule la nationalité sportive est indiquée. Un joueur peut avoir plusieurs nationalités mais n'a le droit de jouer que pour une seule sélection nationale.
  2. Seule la sélection la plus importante est indiquée.

Références

  1. « Pau FC : les Maynats », sur sofoot.com (consulté le )
  2. Seuls les principaux titres en compétitions officielles sont indiqués ici.
  3. ODILE FAURE, « 90 ans après, les Bleuets n’ont pas perdu leur âme », Sud Ouest, (lire en ligne)
  4. Valérie Pras, « Le FC Pau est mort, Vive demain! », Sud Ouest, , p. 18 (lire en ligne)
  5. « Le potentiel pour monter », La République des Pyrénées, (ISSN 0247-7807, lire en ligne)
  6. « Si j'osais : "Vaincre ou Sourire", la devise masquée du Pau FC », sur France Bleu (consulté le )
  7. « Avant Pau FC – PSG : les confessions de Bernard Laporte-Fray », La République des Pyrénées, (ISSN 0247-7807, lire en ligne)
  8. « Dans les coulisses du Pau FC, nouveau pensionnaire de Ligue 2 » (consulté le )
  9. « Stade de foot de Pau : les supporters mi-figue mi-raisin », La République des Pyrénées, , p. 8 (ISSN 0247-7807, lire en ligne)
  10. « La journée du football au stade du Hameau », La République des Pyrénées, (ISSN 0247-7807, lire en ligne)
  11. « Le Bastia du National », La République des Pyrénées, (ISSN 0247-7807, lire en ligne)
  12. Laurent Vignasse, « Football/Ligue 2 : la phase aller du Pau FC côté statistiques », sur larepubliquedespyrenees.fr, La République des Pyrénées, (consulté le )
  13. « Société Sportive de Pau », sur Gallica, Le Patriote des Pyrénées, (consulté le )
  14. Pierre Tucoo-Chala, Histoire de Pau, Pau, Privat, (ISBN 978-2-7089-8238-3, lire en ligne), p. 234
  15. « Pau : Bourbaki fête ses 110 ans », La République des Pyrénées, (lire en ligne)
  16. « Association Bourbaki conter Championnet-Sports de Paris », sur Gallica, Le Patriote des Pyrénées, (consulté le )
  17. Jean LARQUE, « La JAB, de 1909 à nos jours », La République des Pyrénées, (lire en ligne)
  18. « Méritante et courageuse, l'AS Bourbaki désire briller sous le "Beth Ceu de Pau" », sur Gallica, L'Athlète : journal hebdomadaire de tous les sports, (consulté le )
  19. Christian Sempé, « Les héros du quartier Mayolis », La République des Pyrénées, (lire en ligne)
  20. « Déclaration d'Association », L'Indépendant des Basses-Pyrénées, (lire en ligne)
  21. Odile Faure, « 90 ans après, les Bleuets n’ont pas perdu leur âme », Sud-Ouest, (lire en ligne)
  22. « 90 ans d'existence : les Bleuets résistent au temps », La République des Pyrénées, (lire en ligne)
  23. Christian Sempé, « Pau fête l'équipe du siècle », La République des Pyrénées, (ISSN 0247-7807, lire en ligne)
  24. Christian Sempé, « Les héros du quartier Mayolis », La République des Pyrénées, (ISSN 0247-7807, lire en ligne)
  25. « Football Association », L'Indépendant des Basses-Pyrénées, (lire en ligne)
  26. « Vaillante de Gelos contre Bleuets de Pau », sur Gallica, L'Auto, (consulté le )
  27. « Histoire football basco-landais », sur berriak.over-blog.com
  28. Christian Sempé, « Les héros du quartier Mayolis », La République des Pyrénées, (lire en ligne)
  29. « Les Bleuets soutenus par la grande foule », La République des Pyrénées, (lire en ligne)
  30. « Une heure avec les dirigeants de la Bourbaki de Pau », sur Gallica, À la page : l'hebdomadaire des jeunes, (consulté le )
  31. « Belle victoire de l'Association Bourbaki », sur Gallica, L'Indépendant des Basses-Pyrénées, (consulté le )
  32. R. Hego, « La Politique des Jeunes est Payante », La République des Pyrénées, (lire en ligne)
  33. « La plaque du fondateur », La République des Pyrénées, (lire en ligne)
  34. « Bela Herczerg entraîneur », La République des Pyrénées, (lire en ligne)
  35. « Bleuets Champion de la LSO », La République des Pyrénées, (lire en ligne)
  36. « En 2 saisons, Les Bleuets dignes du CFA », La République des Pyrénées, (lire en ligne)
  37. M. FOY, « Après la victoire des Bleuets de Pau en Division d'Honneur de la L.S.O », Sud Ouest, (lire en ligne)
  38. « Les Bleuets dignes du Championnat de France Amateur », La République des Pyrénées, (lire en ligne)
  39. « Bleuets Bourbaki en Coupe du Sud-Ouest », La République des Pyrénées, (lire en ligne)
  40. « Girondins (Pros) contre Bleuets de Pau - Le match qui passionne le Béarn », La République des Pyrénées, (lire en ligne)
  41. « Seniors 1958 », sur Forum des Bleuets Notre-Dame de Pau
  42. René Hego, « Les Bleuets héroïques, poussent les Girondins aux prolongations », La République des Pyrénées, (lire en ligne)
  43. « Sud Ouest et ses photographes ont vu pour vous », Sud Ouest, , p. 12 (lire en ligne)
  44. Fédération sportive et culturelle de France, « Une journée de football à Pau », sur Gallica, Les Jeunes (journal), (consulté le )
  45. Christian Sempé, « Pau fête l'équipe du siècle », La République des Pyrénées, , p. 28 (lire en ligne)
  46. P. Beusa, « Parlons un peu de... football », La République des Pyrénées, (lire en ligne)
  47. « C'est R. Lanusse qui entrainera l'association Bourbaki-Bleuets », La République des Pyrénées, (lire en ligne)
  48. « Le printemps revient », sur Gallica, Les Jeunes (journal), (consulté le )
  49. « Football : les Bleuets de Pau créent les Bleuettes », La République des Pyrénées, (lire en ligne)
  50. « Carnet Bleu et Blanc », La République des Pyrénées, (lire en ligne)
  51. « Le Football à Pau », La République des Pyrénées, (lire en ligne)
  52. « Le Football à Pau », La République des Pyrénées, (lire en ligne)
  53. « Un nouveau club de football: le FC palois », La République des Pyrénées, (lire en ligne)
  54. « 12 infos insolites sur Agatha Christie - Ça m'intéresse », sur Ça m'intéresse - La curiosité en continu, (consulté le )
  55. BÉNÉDICTE MALLET, « L’enfance paloise d’Agatha Christie. », La République des Pyrénées, (lire en ligne)
  56. « Pau, trop riche en individualités, cherche son équipe-type », Sud Ouest, (lire en ligne)
  57. « Assemblée Générale du FC Pau », sur La République des Pyrénées,
  58. « Le FC Pau va frapper de grands coups », La République des Pyrénées, (lire en ligne)
  59. « Le Football grand vainqueur de Saint-Sébastien - F.C. Pau », La République des Pyrénées, (lire en ligne)
  60. « Les amateurs palois débutent par un nul à Jaca », La République des Pyrénées, (lire en ligne)
  61. « Face au Real Sociedad de San Sebastian, le FC palois donne une bonne réplique », La République des Pyrénées, (lire en ligne)
  62. « Grand match vedette de la Division Nationale Amateur - Brive contre Pau », La République des Pyrénées, (lire en ligne)
  63. « Le FC Pau en nets progrès », La République des Pyrénées, (lire en ligne)
  64. « Cazères - FC Pau en Division Nationale Amateur au stade Chemin de Buros », La République des Pyrénées, (lire en ligne)
  65. « Match d'ouverture au Stade du Hameau », La République des Pyrénées, , p. 5 (lire en ligne)
  66. « Le FC Palois espère jouir au 1er Septembre des terrains chemin Micoulau », La République des Pyrénées, (lire en ligne)
  67. « Le F.C. Pau fait sa révolution », Sud Ouest, (lire en ligne)
  68. « LE F.C. PAU A FAIT SA REVOLUTION », Sud Ouest, (lire en ligne)
  69. Paul Rifflart, « Au Football-Club de Pau: les mêmes difficultés », La République des Pyrénées, , p. 9 (lire en ligne)
  70. « L'assemblée générale du. F. C. PAU a été dominée par l'unité du Club », La République des Pyrénées, (lire en ligne)
  71. « Guy Paternotte », sur footballdatabase.eu (consulté le )
  72. « Guy Paternotte, le nouvel entaineur du FC Pau, fait forte impression », La République des Pyrénées, (lire en ligne)
  73. « LE POINT SUR LES TRAVAUX PDF Téléchargement Gratuit », sur docplayer.fr (consulté le )
  74. « Juniors », La République des Pyrénées, (lire en ligne)
  75. « Au FC Pau, l'entraineur Lopez entend renforcer l'esprit d'équipe », Sud Ouest, , p. 9 (lire en ligne)
  76. « M. le Dr Chambaud élu à la présidence du FC Pau », La République des Pyrénées, (lire en ligne)
  77. « FC Palois, un SOS est lancé en faveur du football », La République des Pyrénées, (lire en ligne)
  78. « Echange de vœux au FC Pau: un stade municipal et de bons résultats. », La République des Pyrénées, (lire en ligne)
  79. « Football Club de Pau : Dépenses et Recettes », La République des Pyrénées, , p. 13 (lire en ligne)
  80. « Chambaud réélu », La République des Pyrénées, (lire en ligne)
  81. « Au FC Pau », La République des Pyrénées, (lire en ligne)
  82. « Avec les jeunes du FC Pau », La République des Pyrénées, (lire en ligne)
  83. « Paul Escudé au stage de pré-sélection Juniors », La République des Pyrénées, (lire en ligne)
  84. G.Bouscarel, « Le Real Saragosse a tiré un feu d'artifice pour l'inauguration du stade de l'Ousse des Bois », La République des Pyrénées, (ISSN 0247-7807, lire en ligne)
  85. « Avec le FC Pau, champion du Sud-Ouest », La République des Pyrénées, (lire en ligne)
  86. « Le F. C. PAU va avoir un stade À lui à l'Ousse-des-Bois et cherchera avec le C.F.A., à gagner un public », La République des Pyrénées, (lire en ligne)
  87. « Gérard Forgues, une vie pour l’éducation », sur SudOuest.fr (consulté le )
  88. « P. Clède président du FC Pau », La République des Pyrénées, (lire en ligne)
  89. Camille Barbé, « L'ambitieux programme du FC Pau », Sud Ouest, , p. 23 (lire en ligne)
  90. « Exploit du FC Pau qui élimine le Stade Montois », La République des Pyrénées, (lire en ligne)
  91. Michel Larrecq, « Le F.C. PAU entend réussir son pari d'accéder en 2e Division », La République des Pyrénées, , p. 14 (lire en ligne)
  92. « Objectif Deuxième Division », La République des Pyrénées, (lire en ligne)
  93. A. Bouscarel, « Jacques Foix entraîneur du F.C. Pau », La République des Pyrénées, , p. 11 (lire en ligne)
  94. « FC Pau: années de vérité, année de transition », La République des Pyrénées, (lire en ligne)
  95. A.Bouscarel, « Escudé succède à Foix », La République des Pyrénées, , p. 11 (lire en ligne)
  96. « Foix continue et Escudé arrive », La République des Pyrénées, (lire en ligne)
  97. A. Bouscarel, « Paul Escudé : un de ces hommes qui honorent le sport », La République des Pyrénées, , p. 17 (lire en ligne)
  98. « Julien Escudé », sur www.rougememoire.com
  99. « FC Pau: premières foulées », La République des Pyrénées, (lire en ligne)
  100. « Escudé succède à Foix », La République des Pyrénées, (lire en ligne)
  101. Michel Larrecq, « Clède, le bâtisseur discret », La République des Pyrénées, (lire en ligne)
  102. Camille Barbé, « La longue marche du F.C. Pau », Sud Ouest, (lire en ligne)
  103. « Adieu la Coupe », La République des Pyrénées, (lire en ligne)
  104. « Un conte de fée se termine », La République des Pyrénées, (lire en ligne)
  105. « Besançon peut-être à Tarbes », La République des Pyrénées, (lire en ligne)
  106. « Le FC Pau maintient le cap », La République des Pyrénées, (lire en ligne)
  107. « Pourquoi ne pas rêver? », La République des Pyrénées, (lire en ligne)
  108. « Ah si la réussite... », La République des Pyrénées, (lire en ligne)
  109. « F.C Pau battu mais sans complexe », La République des Pyrénées, (lire en ligne)
  110. « Paul Escudé, le foot 24 sur 24 », La République des Pyrénées, (lire en ligne)
  111. « F.C. Pau: dure fût la chute », La République des Pyrénées, (lire en ligne)
  112. « Caen, c'est spécial », Sud Ouest, , p. 18 (lire en ligne)
  113. « Hermann Kingue : Les absents ont des raisons valables », sur Camfoot.com
  114. « FC Pau - Marseille à Aguiléra », La République des Pyrenées, (lire en ligne)
  115. « Autant en emporte le vent », La République des Pyrénées, (lire en ligne)
  116. « COUPE DE FRANCE SAISON 1988/1989 32e DE FINALE - 4 MARS 1989 », sur OM1899.com
  117. « Noyés dans la tempête », Sud Ouest, (lire en ligne)
  118. « Touche pas à mon club », La République des Pyrénées, (lire en ligne)
  119. « Football-Club de Pau: le maire garantit la survie », La République des Pyrénées, (lire en ligne)
  120. « Escudé: 8 ans de rigueur », La République des Pyrénées, (lire en ligne)
  121. « Saint-Valentin fatal à Escudé », La République des Pyrénées, (lire en ligne)
  122. « Manière ou résultat... Quelle priorité? », La République des Pyrénées, (lire en ligne)
  123. « Péré-Escamps: Retrouver un élan », La République des Pyrénées, (lire en ligne)
  124. « Adieux de Loustaunau, arrivée de Gallice », La République des Pyrénées, (lire en ligne)
  125. « Carton rouge pour le FC Pau », La République des Pyrénées, (lire en ligne)
  126. « Merci Petit prince », La République des Pyrénées, (lire en ligne)
  127. « Clède désigne Pitoun », La République des Pyrénées, (lire en ligne).
  128. « Paul Escudé de retour! », La République des Pyrénées, (lire en ligne).
  129. « Une banque condamnée dans une affaire immobilière », sur www.larepubliquedespyrenees.fr (consulté le ).
  130. « L'ancien promoteur et ancien président du Pau FC, Alain Pitoun, est décédé », sur larepubliquedespyrenees.fr, La République des Pyrénées, (consulté le ).
  131. « Un club en trop! », La République des Pyrénées, (lire en ligne).
  132. « Pas opposé à la Section », La République des Pyrénées, (lire en ligne).
  133. « Billy Thompson qualifié », La République des Pyrénées, (lire en ligne).
  134. Jean-Marc Monbeig, « Six Pros au FC Pau », La République des Pyrénées, , p. 14 (lire en ligne).
  135. « Billy le Californien », La République des Pyrénées, (lire en ligne).
  136. MARCELO ASSAF ET THOMAS GOUBIN, « JO 1984 : L'AMÉRIQUE POUR LES BLEUS », So Foot, (lire en ligne).
  137. « Pau fou de foot », Sud Ouest, (lire en ligne).
  138. Jean-Marc Monbeig, « Un gâteau sans cerises », La République des Pyrénées, (lire en ligne).
  139. « Alain Pitoun est décédé », sur La République des Pyrénées, .
  140. « La Solitude de Rabat », La République des Pyrénées, (lire en ligne).
  141. « Cette année ou jamais », La République des Pyrénées, (lire en ligne).
  142. « Pau-Sitif », La République des Pyrénées, (lire en ligne).
  143. « Opération rachat », La République des Pyrénées, (lire en ligne).
  144. « Je suis solvable », La République des Pyrénées, (lire en ligne).
  145. « Pau: le rêve brisé », Sud Ouest, , p. 21 (lire en ligne).
  146. « Le rêve s'écroule sur un coup de poignard », La République des Pyrénées, (lire en ligne).
  147. « Les joueurs de Lyon-Duchère ne se laissent pas faire », L'Humanité, (lire en ligne).
  148. « On y voit plus clair », La République des Pyrénées, (lire en ligne)
  149. « Pau 1-1 (4-3 tab) ASSE - 32e de finale de la Coupe de France 1993-1994 », sur Youtube
  150. « Incroyable, mais Béarnais », Sud-Ouest, (lire en ligne)
  151. « Les trois hommes écroués », La République des Pyrénées, (lire en ligne)
  152. « Carton rouge pour le FC Pau », La République des Pyrénées, (lire en ligne)
  153. « le FC Pau en liquidation judiciaire », Libération, (lire en ligne)
  154. « Entre le FC Pau et ses Ehpad, Bernard Laporte-Fray est sur tous les fronts - Foot - Extra », sur L'Équipe (consulté le )
  155. « FC Pau en liquidation judiciaire », Libération, (lire en ligne, consulté le )
  156. « Une équipe de repreneurs tient la corde à Pau », Sud Ouest, , p. 21 (lire en ligne)
  157. « Laporte-Fray: une âme de bâtisseur », La République des Pyrénées, (lire en ligne)
  158. Arnaud Requenna, « Lopez le pigiste », Sud-Ouest, , p. 24 (lire en ligne)
  159. « Le rêve brisé de Cissé », Sud-Ouest, (lire en ligne)
  160. Jean-Denis Renard, « La grande aventure », Sud Ouest, (lire en ligne)
  161. « Les vérités de Girard », La République des Pyrénées, (lire en ligne)
  162. « Girard demande des pénalités », La République des Pyrénées, (lire en ligne)
  163. « 20 décembre 1997 : Pau 1-0 ASSE - 8e tour de Coupe de France », sur www.poteaux-carres.com,
  164. Georges Duthu, « Le retour de Pascal Plancque », La République des Pyrénées, (lire en ligne)
  165. Bernard Gaye, « Avec les palois - L'affiche est belle... », Sud Ouest, (lire en ligne)
  166. « BATS: C'est un piège! », La République des Pyrénées, (lire en ligne)
  167. « Le Hameau pris d'assaut », La République des Pyrénées, (lire en ligne)
  168. « Pau tutoie les anges », La République des Pyrénées, (lire en ligne)
  169. « Et tout le stade se mit à rêver », La République des Pyrénées, (lire en ligne)
  170. « Pau FC : « Bien sûr que Rai était hors-jeu ! » », sur SudOuest.fr (consulté le )
  171. « Qui sont-ils? », La République des Pyrénées, (lire en ligne)
  172. Sébastien Nieto, « Pau-PSG : Rai et Paris ont des souvenirs du Béarn », sur leparisien.fr, (consulté le )
  173. « PAU-PSG: LA FÊTE GÂCHÉE », l'Humanité, (lire en ligne)
  174. « La fête est gâchée », La République des Pyrénées, (lire en ligne)
  175. « Pau-PSG 1998 : souvenirs, souvenirs... », France Football, (lire en ligne)
  176. « Coupe de France : tout savoir sur le match entre le Pau FC et le PSG », France Bleu, (lire en ligne)
  177. « Paul Escudé est mort », La République des Pyrénées, (lire en ligne)
  178. « Les frères Escudé à Pau pour inaugurer un terrain au nom de leur père », La République des Pyrénées, (lire en ligne)
  179. Jean-Marc Monbeig, « Poeys, gars d'ici », La République des Pyrénées, (lire en ligne)
  180. Philippe Pascot, Délits d’élus : 400 politiques aux prises avec la justice, Pau, Max Milo, , 448 p. (ISBN 978-2-315-00544-4 et 2-315-00544-2, lire en ligne)
  181. « Le président et le directeur du Pau FC en prison », Sud Ouest, (lire en ligne)
  182. Christian Sempé, « Joel Lopez passe président », La République des Pyrénées, (lire en ligne)
  183. « Le Deportivo Alavès au Hameau », La République des Pyrénées, (ISSN 0247-7807, lire en ligne)
  184. « Equipe de France: Du saucisson dans le bus aux barbecues de l'OM, les quatre vies d'André-Pierre Gignac », 20 Minutes, (lire en ligne)
  185. « Ferratge à la formation », La République des Pyrénées, (lire en ligne)
  186. « Signes extérieurs de faiblesse », La République des Pyrénées, (lire en ligne)
  187. « On est le Bastia du National! », La République des Pyrénées, (lire en ligne)
  188. « Cissé, ça va être compliqué », La République des Pyrénées, (ISSN 0247-7807, lire en ligne)
  189. « TIENS, ÇA DONNE QUOI LE NATIONAL CETTE ANNÉE ? », sur www.sofoot.com,
  190. Christian Sempé, « Le Pau FC au bord du gouffre », La République des Pyrénées, 2008/01/10/ (lire en ligne)
  191. « Joël Lopez nommé président d'Evian Thonon Gaillard », sur La République des Pyrénées,
  192. « Bernard Laporte-Fray revient à la présidence du Pau FC », sur La République des Pyrénées,
  193. « Tout est à changer », sur La République des Pyrénées,
  194. « Le Palois Edouard Cissé se met à table », sur La République des Pyrénées, (consulté le )
  195. « Licencié du Pau FC, le coach David Vignes est en colère », sur La République des Pyrénées, (consulté le )
  196. « Le président du Pau FC veut faire le ménage ! », sur www.larepubliquedespyrenees.fr,
  197. « Plancque tourne autour de Pau », La République des Pyrénées, (lire en ligne)
  198. « didier-christophe-s-en-va-deja », sur www.larepubliquedespyrenees.fr,
  199. « Pascal Plancque en observateur », Sud-Ouest, (lire en ligne)
  200. « Robert Buigues, quatrième entraîneur du Pau FC cette saison », sur www.larepubliquedespyrenees.fr,
  201. « le-pau-fc-en-depot-de-bilan », sur www.larepubliquedespyrenees.fr,
  202. « Larqué ne veut pas grouper les clubs », La République des Pyrénées, (lire en ligne)
  203. « Pour Bernard Laporte-Fray, à Pau, "le football gêne" », Sud-Ouest, (lire en ligne)
  204. « "Le Pau FC est la dernière roue de la charrette" », La République des Pyrénées, (lire en ligne)
  205. « Pau FC : des joueurs locaux pour l'amour du maillot », sur www.larepubliquedespyrenees.fr,
  206. « Maitien en CFA 2013 », sur http://www.larepubliquedespyrenees.fr/2013/05/26/football-le-pau-fc-se-maintient-en-cfa,1133310.php
  207. « Laporte-Fray sur le banc », sur www.larepubliquedespyrenees.fr,
  208. « David Vignes revient », sur www.larepubliquedespyrenees.fr,
  209. « Meilleur début de saison Pau FC », sur www.larepubliquedespyrenees.fr
  210. « Le Pau FC remonte en National », La République des Pyrénées, (lire en ligne)
  211. « Face à la réserve de l'OM, le Pau FC concède le nul devant plus de 3500 spectateurs », sur www.larepubliquedespyrenees.fr
  212. « Maintien Miraculeux du Pau FC », sur www.larepubliquedespyrenees.fr.
  213. « Tel un miraculé, le Pau FC se maintient! », La République des Pyrénées, (lire en ligne).
  214. « Maintien 2018 », La République des Pyrénées.
  215. « Nouveau Hameau », La République des Pyrénées.
  216. C. Sempé, « Bernard Laporte-Fray : « C’est vraiment très compliqué » », La République des Pyrénées, (lire en ligne).
  217. « Foot : le Pau FC au Hameau, c'est fini ! », La République des Pyrénées, .
  218. « Pau FC : pas prolongé, l’entraîneur David Vignes quitte le club », Sud Ouest, .
  219. « FFF: National 1 2017/2018 », Fédération française de football.
  220. « Laporte-Fray: "Aaron Boupendza doit être suivi mentalement" », sur www.girondins33.com, .
  221. « David Vignes : « J’aurais aimé continuer au Pau FC» », La République des Pyrénées, (lire en ligne).
  222. « David Vignes : « J’aurais aimé continuer au Pau FC» », La République des Pyrénées, .
  223. « Vignes rebondit en D1 belge! », La République des Pyrénées, (lire en ligne).
  224. Vincent Romain, « Bernard Laporte-Fray : "La Ligue 2 d’ici trois ans" pour le Pau FC », Sud Ouest, (lire en ligne)
  225. « Thill à l’heure », La République des Pyrénées, (lire en ligne)
  226. « Bruno Irles remplace Raffaele Novelli au poste d'entraîneur de Pau », L'Équipe, (lire en ligne)
  227. « Foot : Dado Prso au chevet du Pau FC », La République des Pyrénées, (lire en ligne)
  228. Vincent Orsini, « TROPHÉES DU NATIONAL 2019 : LES LAURÉATS », sur www.fff.fr,
  229. « Vincent Thill honoré en National », Le Républicain Lorrain, (lire en ligne)
  230. « National/Pau FC : selon Bernard Laporte-Fray, « deux points de moyenne par match, c’est du jamais vu » », La République des Pyrénées, , p. 33 (lire en ligne)
  231. « Abdoulaye Niang, la tête chercheuse », La République des Pyrénées, (lire en ligne)
  232. Clément Carpentier, « Coupe de France : « On peut exister », le Pau FC veut se faire sa place face au rugby et au basket », 20 Minutes, (lire en ligne)
  233. « Pau FC : retour en images sur une saison historique », SudOuest.fr, (lire en ligne)
  234. « Foot : Dado Prso, à Pau, incognito », La République des Pyrénées, , p. 29 (lire en ligne)
  235. « Coronavirus : la FFF acte la fin de la saison en D1 féminine et National 1 », L'Equipe, (lire en ligne)
  236. « Football: C'est officiel, le Pau FC est en Ligue 2, une montée historique ! », sur France 3 Nouvelle-Aquitaine (consulté le )
  237. « Pau FC : entrer dans la dimension pro », sur larepubliquedespyrenees.fr (consulté le )
  238. « Le Pau FC est le Petit Poucet de la Ligue 2 : nous vous expliquons pourquoi », La République des Pyrénées, (lire en ligne)
  239. « Bruno Irles annonce son départ », L'Equipe, (lire en ligne)
  240. « Pau FC : Irles s’en va… », La République des Pyrénées, (lire en ligne)
  241. « Pierre Ménès », sur twitter.com,
  242. « La montée en L2 du Pau FC, Bruno Irles, le futur coach : Bernard Laporte-Fray se livre », sur SudOuest.fr (consulté le )
  243. « Foot : le Pau FC va intégrer quatre jeunes à la préparation du groupe pro », sur larepubliquedespyrenees.fr (consulté le )
  244. « Pau FC : "J’ai envie d’une équipe qui pétille", annonce Didier Tholot », sur SudOuest.fr (consulté le )
  245. « Football: montée en Ligue 2, transferts, perspectives; ils réagissent et décryptent le Pau FC de demain », sur France 3 Nouvelle-Aquitaine (consulté le )
  246. « Pau FC : un milieu polyvalent arrive de Chypre », sur larepubliquedespyrenees.fr (consulté le )
  247. « Stade du Pau FC : comment le « Nouste Camp » monte aussi en Ligue 2 », sur larepubliquedespyrenees.fr (consulté le )
  248. « Insolite : 1600 kilomètres en vélo du Béarn à Valenciennes pour aller voir le Pau FC », sur La République des Pyrénées (consulté le )
  249. « Pau FC : Joël Lopez fait le point sur la fin de mercato », sur La République des Pyrénées, (ISSN 0247-7807, consulté le )
  250. « Transferts : le FC Metz prête à nouveau Cheikh Sabaly à Pau - Foot - Transferts », sur L'Équipe (ISSN 0153-1069, consulté le )
  251. « 100% Club : émission du lundi 11 janvier 2021 », sur France Bleu (consulté le )
  252. « Mercato - Officiel : Yankuba Jarju et Mamadou Kamissoko (Pau FC) libérés ! », sur MaLigue2, (consulté le )
  253. « Pau FC : Mayron George, l’amour est dans le prêt », sur La-République-des-Pyrénées (consulté le )
  254. « Foot : au Pau FC, Souleymane Diarra est "en train de monter en puissance" », sur La-République-des-Pyrénées (consulté le )
  255. « Foot : au Pau FC, Dembélé supplée Batisse », sur La-République-des-Pyrénées (consulté le )
  256. « Football - Ligue 2 : En grande forme, le Pau FC avance vers le maintien », sur France 3 Nouvelle-Aquitaine (consulté le )
  257. « Foot, diaporama : l’incroyable première saison du Pau FC en Ligue 2 », sur La République des Pyrénées, (consulté le )
  258. « Long format. Ligue 2 : l’odyssée du maintien dans les valises du Pau FC », sur SudOuest.fr (consulté le )
  259. « Football/Ligue 2 : la phase aller du Pau FC côté statistiques », sur La République des Pyrénées, (consulté le )
  260. « Football/stats : Pau FC, les chiffres d’une saison aboutie », sur LaRepubliqueDesPyrenees (consulté le )
  261. « Football/Pau FC : Joël Lopez fait le point sur l’intersaison », sur LaRepubliqueDesPyrenees (consulté le )
  262. Nicolas Mairal et Georges Lannessans, « Football/Ligue 2. Le Pau FC empoche 500 000€ pour le transfert d’Essende à Caen », Sud Ouest, (ISSN 1760-6454, lire en ligne, consulté le )
  263. « Nguyen Quang Hai, ça va faire mal », So Foot (consulté le )
  264. « Mercato. Pau recrute Nguyen Quang Hai, « le Messi du Vietnam » », Ouest France, (lire en ligne)
  265. « Ligue 2: après la signature du "Messi vietnamien", les réseaux sociaux de Pau explosent », sur RMC SPORT (consulté le )
  266. « Les coulisses du transfert à Pau de Quang Hai Nguyen, le « Messi vietnamien » », sur L'Équipe (consulté le )
  267. « PAU Capitale humaine - Identité visuelle », sur Graphéine - Agence de communication Paris Lyon (consulté le )
  268. Olivier Bonnefon, « Pau et les Pyrénées, une si longue histoire d’amour », Sud Ouest, (ISSN 1760-6454, lire en ligne, consulté le )
  269. Raymond Ritter, Henri IV lui-même : L'homme, Paris, Albin Michel, , 462 p. (ISBN 2-7050-0250-2, lire en ligne)
  270. « STUP - Pau FC Fans », Facebook, (lire en ligne)
  271. « Nouveau Logo », (consulté le )
  272. « Foot : assuré de son maintien en Ligue 2, Pau dévoile son nouveau logo », sur Le Figaro, (consulté le )
  273. « dicod'Òc - Pau », sur locongres.org (consulté le )
  274. Romain Bely, « Un logo plus moderne pour le Pau FC », Sud Ouest, (ISSN 1760-6454, lire en ligne, consulté le )
  275. « Marseille contre Sélection de la Ligue du S.-O. », sur Gallica, L'Indépendant des Basses-Pyrénées, (consulté le )
  276. Jean Désiré Lespy et Paul Lechien Raymond, Dictionnaire béarnais ancien et moderne, Montpellier : Impr. centrale du Midi, (lire en ligne)
  277. Football-Club de Pau, photo officielle de l'effectif
  278. A. Bouscarel, « Paul Escudé : un de ces hommes qui honorent le sport », La République des Pyrénées, (lire en ligne)
  279. Pau 1959, « Les entraîneurs du FC Pau / Pau FC », sur 1959.football (consulté le )
  280. « Une image si forte », La République des Pyrénées, (lire en ligne)
  281. « Pau FC : Irles s'en va... », sur LaRepubliqueDesPyrenees (consulté le )
  282. « Pierre Vallé : « Un grand joueur, mais je ne vais pas organiser un feu d'artifice pour lui » », sur ladepeche.fr (consulté le )
  283. CHRISTIAN SEMPÉ, « Foot : le Pau FC reprend sous les yeux d’Edouard Cissé », La République des Pyrénées, (lire en ligne)
  284. Michel Larrecq, « Le sport le fait sourire », La République des Pyrénées, (lire en ligne)
  285. Pau 1959, « Pau 1959 | Tous les joueurs du Pau FC », sur 1959.football (consulté le )
  286. Pau 1959, « Pau FC | Nombre de matchs joués par chaque joueur », sur 1959.football (consulté le )
  287. Pau 1959, « Julien Labat | Joueur du Pau FC », sur 1959.football (consulté le )
  288. Pau 1959, « Nicolas Cami | Joueur du Pau FC », sur 1959.football (consulté le )
  289. Pau 1959, « Michel Sanchez | Joueur du Pau FC », sur 1959.football (consulté le )
  290. Pau 1959, « Denis Baylac | Joueur du Pau FC », sur 1959.football (consulté le )
  291. Pau 1959, « Pierre Aristouy | Joueur du Pau FC », sur 1959.football (consulté le )
  292. David Opoczynski, « «Pau mérite d’avoir une équipe en L2», estime Edouard Cissé », Le Parisien, (lire en ligne)
  293. « Vincent Laban, un footballeur béarnais sous les couleurs de Chypre », sur www.larepubliquedespyrenees.fr (consulté le )
  294. « Un ancien du Pau FC en Equipe de France des moins de 16 ans », La République des Pyrénées,
  295. « Football : quand les anciens du FC Pau se retrouvent… avec Dado Prso », sur La-République-des-Pyrénées (consulté le )
  296. « Captain Larqué rend son brassard », Le Parisien, (lire en ligne)
  297. Marc Guedj, « Du temps de la JAB de Pau », sur Gallica, Les Jeunes (journal), (consulté le )
  298. « Julien Cardy ou le « gnac » du Sud-Ouest », La Dépêche, (lire en ligne)
  299. « Ces Coupe Davis qui ont marqué l'histoire : le chef-d’œuvre d’Escudé face à Hewitt en 2001 », sur SudOuest.fr (consulté le )
  300. « Chardy au coup d'envoi », La République des Pyrénées, (lire en ligne)
  301. « Quand le PSG mise sur l'intelligence artificielle pour optimiser ses performances en Ligue des champions », sur Europe 1 (consulté le )
  302. Yannick Cochennec, « Comment le GPS et le big data changent le rugby », sur Slate.fr, (consulté le )
  303. « Le Béarnais Mathieu Lacome : du Pau FC à la relève du XV de France », sur La République des Pyrénées (consulté le )
  304. « Arrivées et départs », 1959 Football (consulté le )
  305. « Football - Pau FC : Benjamin Bertrand se retire », sur LaRepubliqueDesPyrenees (consulté le )
  306. « Le Pôle Féminin du Pau FC, veut une équipe professionnelle d'ici 2025 ! », sur France Bleu (consulté le )
  307. « Féminin - Pau FC » (consulté le )
  308. famfoot, « Présentation de la section féminine de l’ASMUR », sur Famfoot, (consulté le )
  309. « Foot féminin : l’Asmur, le grand perdant », sur LaRepubliqueDesPyrenees (consulté le )
  310. « A Pau, on est sous-équipés », La République des Pyrénées, (lire en ligne)
  311. HUGUES CHAIGNEAU, « Joël Lopez, le cri de la colère », La République des Pyrénées, (lire en ligne)
  312. « Los Mainats (Ecole de Foot) », sur web.archive.org, (consulté le )
  313. « Le classement des clubs des Pyrénées-Atlantique par licenciés ! », sur Actufoot, (consulté le )
  314. « Nouvelle pelouse pour le foot, manif… : trois infos en bref à Pau », sur www.larepubliquedespyrenees.fr (consulté le )
  315. CHRISTIAN SEMPÉ, « Foot : l’horizon s’éclaircit pour les clubs palois (+ infographie) », La République des Pyrénées, (lire en ligne)
  316. « Football/Pau FC : Joël Lopez fait le point sur l’intersaison », sur LaRepubliqueDesPyrenees (consulté le )
  317. « Football - Économie : Pau FC, une leçon de gestion », La République des Pyrénées, (consulté le )
  318. Nicolas Mairal, « Le Pau FC empoche 500 000€ pour le transfert d’Essende à Caen », Sud Ouest, (ISSN 1760-6454, lire en ligne, consulté le )
  319. « Pau FC - Transferts 22/23 », sur www.transfermarkt.fr (consulté le )
  320. « Diyaeddine Abzi - Profil du joueur 2022 », sur www.transfermarkt.fr (consulté le )
  321. « Amadou Ciss - Profil du joueur 21/22 », sur www.transfermarkt.fr (consulté le )
  322. Romain Lantheaume, « Pourquoi Pau raffole des Sénégalais », sur Afrik-Foot, (consulté le )
  323. Romain Bely, « Pau FC : le Demba Diop FC, un placement d’avenir au Sénégal », Sud Ouest, (ISSN 1760-6454, lire en ligne, consulté le )
  324. « Pau FC : le nouveau logo du club dévoilé », sur ici, par France Bleu et France 3, (consulté le )
  325. « Pau FC - PSG », L'EQUIPE, (lire en ligne)
  326. « Pau FC - Girondins », L'EQUIPE, (lire en ligne)
  327. « Pau FC - Chamois Niortais FC, 7 mai 2022 - Ligue 2 - Rapport de match », sur www.transfermarkt.fr (consulté le )
  328. « Pau FC - Développement de l'affluence », sur www.transfermarkt.fr (consulté le )
  329. « Club des supporters les amis du Football-Club de Pau », sur www.journal-officiel.gouv.fr, Journal officiel de la République française,
  330. « Cazères Pau », La République des Pyrénées, , p. 6 (lire en ligne)
  331. « Ce coche a tout d'un coach », La République des Pyrénées, 2004/08/13/ (lire en ligne)
  332. « Qu'est ce que la Brigada Biarnesa ? »,
  333. « La STUP, le foot aussi comme vecteur social », sur www.paufc.fr
  334. « STUP »
  335. « le Pau-Cholet nouveau est arrivé », sur www.sofoot.com,
  336. « Une banderole « Force, honneur et… garbure » », La République des Pyrénées, (lire en ligne)
  337. « Le Derby des Derbies », sur Gallica, Les Jeunes (journal), (consulté le )
  338. Fédération sportive et culturelle de France, « Pau - Bayonne, derby des derbies », sur Gallica, Les Jeunes (journal), (consulté le )
  339. « Aviron contre Section, le Derby basco-béarnais », La République des Pyrénées, (lire en ligne)
  340. « Aviron Bayonnais – Section Paloise en images : le derby avait lieu aussi en tribunes », Sud Ouest, (lire en ligne, consulté le )
  341. « Histoire des Béarnais, ces Basques latinisés », sur SudOuest.fr (consulté le )
  342. Sylvain Cottin, « Les sept péchés capiteux : Basques et Béarnais, l’Orgueil mal placé ? », Sud Ouest, (lire en ligne, consulté le )
  343. « FC Pau - Aviron Bayonnais », sur www.larepubliquedespyrenees.fr,
  344. « Derby Pau - Bayonne », sur www.larepubliquedespyrenees.fr
  345. Christian Sempé, « Bayonne, la bête noire », La République des Pyrénées, (lire en ligne)
  346. « La Fortune de Pau », Sud Ouest, (lire en ligne)
  347. « Foot : Alexandre Sallaberry est décédé », sur www.larepubliquedespyrenees.fr (consulté le )
  348. Simon Rodier, « Bernaleau, le Cantona de Bayonne », sur leparisien.fr, (consulté le )
  349. « Coupe de France de football : avant Bayonne-Nantes, les anciens racontent leurs plus beaux souvenirs », sur SudOuest.fr (consulté le )
  350. Christian Sempé, « L'humanité de Cassouret », La République des Pyrénées, (lire en ligne)
  351. « Le FC Pau affronte Mont-de-Marsan en Coupe de France », La République des Pyrénées, (lire en ligne)
  352. « Site officiel Ligue d'Aquitaine : CFA : Le Pau F.C. vient à bout du Stade Montois », sur visu-v2.fff.fr (consulté le )
  353. « Derby contre Pau », sur stade-montois.org,
  354. « Un derby pas comme les autres », La République des Pyrénées, (lire en ligne)
  355. « Histoire Pau », sur www.footballdatabase.eu
  356. « Pau FC - Stade Montois 2012 », sur Sud-Ouest,
  357. « Derby Palois », sur www.larepubliquedespyrenees.fr,
  358. « Le FC Pau l'emporte sur les Bleuets - LPP », La République des Pyrénées, (lire en ligne)
  359. « Un but d'Altuzarra donne le derby palois au FC Pau », La République des Pyrénées, (lire en ligne)
  360. « Au bout des crampons, la passion », La République des Pyrénées, (lire en ligne)
  361. « Derby Palois », La République des Pyrénées, (lire en ligne)
  362. « Derby palois », sur La République des Pyrénées, 0247-7807,

Annexe

Sources citées

A. Berdery Pau, ville sportive éd. Adichat (1988)

Bibliographie

Loïc Ravenel, Le football de haut niveau en France : Espaces et territoires (thèse de doctorat en géographie), Université d'Avignon et des Pays de Vaucluse et Réseau d'étude des changements dans les localisations et les unités spatiales, , 565 p.

Louis Sallenave, Un siècle à Pau et en Béarn, Presse et éditions de l'Adour, (ISBN 978-2-84394-328-7, lire en ligne)

Vincent Charlot et Jean-Paul Clément, « Le mondial et le local. Basket-ball et rugby à 15 professionnels à Pau : analyse comparative des publics de spectateurs », Loisir et Société / Society and Leisure, vol. 27, no 1, , p. 89–119 (ISSN 0705-3436, DOI 10.1080/07053436.2004.10707643, lire en ligne, consulté le )

Pierre Tucoo-Chala, Pau, ville américaine, Cairn, (ISBN 978-2-912233-00-4, lire en ligne)

Collectif et Jean-Pierre Augustin, Territoires et pratiques sportives, Presses Univ. du Mirail, (ISBN 978-2-85816-670-1, lire en ligne)

Olivier Chovaux, Rugby : un monde à part ?: Énigmes et intrigues d’une culture atypoque, Artois Presses Université, (ISBN 978-2-84832-405-0, lire en ligne)

Histoire de Pau, Pau, Privat, (ISBN 978-2-7089-8238-3, lire en ligne), p. 234

Liens externes

Articles connexes

  • Portail du football
  • Portail du Béarn
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.